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chef de rayon loc. nom. m. COMM.  MÉTIER - DG, R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1882 - «Evidemment, ce devait être un chef de rayon, car tous les commis le saluaient. [...] la facture, signée par le chef de rayon, devait être montée à la caisse centrale. [...] jamais d'habitude il [le directeur] n'intervenait dans cet embauchage des employés, les chefs de rayon avaient la responsabilité de leur personnel.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II, in Gil Blas , 21 déc., col. 1 et 22 déc., 1, col. 5 et 25 déc., 1, col. 4 - M.C.E.
1892 - «Employé qui dirige un rayon dans un magasin de nouveautés. - 'Au Bon-Marché, le chef de rayon est un véritable maître de maison.' (H. Sérignan.)» Guérin, Dict. des Dict. - M.C.E.
rayon n.m. COMM. - R (cit.), GLLF, 1883, Zola ; DG, FEW (16, 237b), 1900 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1841 - «Presque toujours le magasin de nouveautés est organisé et distribué suivant certaines règles invariables. Chaque division de l'établissement s'appelle rayon.» P. Bernard, Le Marchand de nouveautés, in Le Prisme, 215 (Curmer) - M.C.E.
*1882 - «- Je sais qu'on a besoin chez nous de quelqu'un [d'une vendeuse], au rayon des confections. [...] une maison de nouveautés où il y avait dix-neuf rayons, et qui comptait quatre cent trois employés !» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. I et ch. II, in Gil Blas , 18 déc., 2, col. 4 et 21 déc., 1, col. 5 - M.C.E.
rayon n.m. MOBIL. - L, cit. Diderot [1746] ; TLF, 1747, Diderot ; FEW (16, 237b), BW6, v. 1770, Diderot ; R, cit. Flaubert ; DG, ø d 1690, Fur., dans GLLF, Lex.[75], ND4 et PR[77], est erroné
1743 - «Rayon m., i.e. compartiment [...] dans une bibliothèque où l'on place les livres [...]» Père Potier, Façons de parler, III, 218a - Langue fr. au Québec, n° 5, 19.
rayon n.m. GÉOM.  "distance du centre d'un cercle ou d'une sphère à un point quelconque de ce cercle ou de cette sphère" - Lex.[79], v.1600 (?) ; TLF, 1639, Mersenne ; FEW (10, 23b), GLLF, 1690, Fur. ; GR[85], 17e ; L, cit. Bailly ; DG, ø d.
Add.DDL :
*1644 - «La distance, ou la ligne du centre à la circonference, s'appelle le Rayon, ou le Demidiametre du cercle.» P. Bobynet, L'Horographie curieuse, I, 60 (La Flèche, Griveau) - P.E.
rayon n.m. GÉOM. "distance du centre d'un cercle ou d'une sphère à un point quelconque de ce cercle ou de cette sphère" - TLF, 1639, Mersenne ; DDL 30, 1644, P. Bobynet ; FEW (10, 23b), GLLF, DHR, 1690, Fur.
1634 - «[...] il faut supposer que le rayon, ou le demidiametre de la terre est de 860 lieuës d'Allemagne [...].» M. Mersenne, Les Questions théologiques, in M. Mersenne, Questions inouyes, 321 (Fayard) - P.E.
rayon n.m. MOBIL. "planche de rangement dans une bibliothèque" - DDL 22, 1743, P. Potier ; TLF, 1747, Diderot ; L, cit. Diderot [1747] ; FEW (16, 237b), v. 1770, Diderot "casier ou tablette de rangement" : GLLF, ø d ; 1690, in PR est erroné, cf. FEW
1698 - «Les planches du planché du dernier grenier sur la Raÿeure de la charpente évaluée a cinquante, et quarante autres planches servant de tablettes ou rayons tant dans la boutique que dans une chambre au second étage [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 10 déc., 56 - TLFQ
rayon d'action loc. nom. m. AÉRON. - R (cit.), GLLF, 1931, Saint-Exupéry ; Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1910 - «Ceci posé, l'aéroplane engin de guerre existe-t-il ? Nos ingénieurs ont-ils, jusqu'ici, construit des appareils : 1. doués d'un rayon d'action d'au moins 400 kilomètres sans escale ? [...] Le dirigeable possède les avantages suivants : son rayon d'action est plus grand, les observations y sont plus faciles qu'en aéroplane, on peut mieux l'aménager d'appareils télégraphiques ou de canons et de mitrailleuses.» Charlot et G. Le Sueur, in La Revue , numéro 20, 15 oct., 197 et 202 - P.E.
rayon d'action loc. nom. m. MAR. - TLF, 1890, Ser aéron. : DDL 21, 1910, Charlot [repris in GR] ; GLLF, 1931, Saint-Exupéry
1887 - «Il suffirait d'ailleurs d'accepter des dimensions plus grandes pour augmenter la vitesse [d'un navire sous-marin à l'étude] ou le rayon d'action, dans la mesure qu'on jugerait utile.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, XXX, 149 (Hachette) - P.E.
rayon de giration loc. nom. m. PHYS. - TLF, GR[85], ø d.
1883 - «Posons (la quantité K ainsi définie se nomme le rayon de giration).» H. Pellat, Cours de phys., t.1, 1ère part., 96 (P. Dupont) - P.P.
1901 - «GIRATION [...] n.f. Mécan. Rayon de giration.» Nouv. Lar. illustré - TGLPF
rayon osculateur loc. nom. m. GÉOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1701 - «[...] c'est-à-dire, en une infinité d'autres Regles des forces centrales, vû celles qu'on va voir de ces sortes de Rayons, que j'appelleray aussi dans la suite, Rayons osculateurs.» P. Varignon, Autre règle générale des forces centrales, in Hist. de l'Acad. Royale des sciences. Année 1701, 24-25 (2e éd., C.E. Hochereau, 1719) - P.P.
1765 - «OSCULATEUR, adj. en Géométrie, rayon osculateur d'une courbe, est le rayon de la developpée de cette courbe.» Encycl. - TGLPF
rayon-canal n.m. PHYS. - GR[85] (rayons canaux), 1904.
1897 - «L'auteur [W. Arnold] a étudié l'action des rayons cathodiques, des rayons de Roentgen, des rayons de Becquerel et des rayons-canal de Goldstein, sur un très grand nombre de substances.» L'Eclairage électrique, t.12, n° 33, 7 août, 320 - P.P.
1899 - «Sur les rayons-canal ; par A. Wehnelt.» L'Eclairage électrique, t.19, n° 21, 27 mai, 311, titre - P.P.
1903 - «Dans un champ magnétique intense, les rayons sont légèrement déviés de leur trajet rectiligne, et la déviation se fait de la même manière que pour les rayons canaux de M. Goldstein dans les tubes à vide ; au contraire les rayons sont déviés comme les rayons cathodiques, et les rayons ne sont pas déviés et se comportent comme les rayons de Roentgen.» P. Curie, in Journ. de chim. phys., t.1, in P. Curie, Oeuvres, 460 (Gauthier-Villars, 1908) - P.P.