| ![]() ![]() ![]() ![]()
rationalisation n.f. d'apr. angl. PSYCHANAL. - TLF, 1922, R. de Saussure ; GR[85], mil. 20e ; GLLF, 1962 ; Lex.[79], ø d.
1912 - «La psychanalyse démontre l'existence d'une dissociation mentale chez le normal comme chez le nerveux et l'aliéné. [suit un exemple de suggestion posthypnotique] Le motif réel de l'acte est inconscient. Le besoin de causalité du conscient est vite satisfait par une fausse cause, un prétexte, que le sujet se donne en toute sincérité. Jones a donné à ce processus intellectuel le nom heureux de : rationalisation. La psychanalyse a découvert un phénomène tout à fait analogue et fréquent à l'état normal, avec cette différence que le motif réel de l'action n'est pas dû à une suggestion donnée en hypnose, mais bien à l'influence constellante d'éléments mentaux dissociés, inconscients.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 402 - M.C.
1913 - «La rationalisation [d'après E. Jones] consiste à justifier par des raisonnements un acte en réalité commandé par des sentiments, et dans lequel la raison n'a aucune part.» E. Claparède, Encore les chevaux d'Elberfeld, in Arch. de psychol., t.13, 275-6 - M.C.
|