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rasta adj. abrév.  de rastafarinon conv.  VALEUR  "voyant" - Rs, cit. Michaux [1932] ; absent TLF.
Compl.GLLF (cit. Colette)
1900 - «[...] il adore ces costumes un peu rastas, très rasta lui-même sous ces teintes claires [...]» WillyClaudine à l'école, 264 (Ollendorff) - M.C.E.
rasta adj. abrév.  de rastafarinon conv.  MUS.  HIST. MOEURS - TLF, 1979, Télérama ; GR[92], cit. Express, 1979.
1973 - «Un homme en smoking, prince un peu rasta (Roland Bertin), maltraite, sur une estrade garnie de miroirs concaves, une femme superbe, en robe de soirée d'il y a trente ans [...]» G. Dumur, in Le Nouv. observateur, 5 nov., 52 - AFC
1979 - «Que penses-tu de toute cette croyance rasta Télémoustique, 31 mai, in Dico-Plus, numéro 11, 22 - K.G.
rasta n.m. abrév.  de rastafarinon conv.  MUS.  HIST. MOEURS - TLF, 1976 (même texte).
Compl.GR[92]
1976 - «Bob Marley est le jeune loup, le leader charismatique du reggae d'aujourd'hui. Un Rasta. Religieux, mystique, fou disent certains. Génial en tout cas.» P. Blanc-Francard, in Terminal, févr., 19 - AFC
*1979 - «Cheveux frisés avec de petites nattes : coiffure des Rastas et amateurs de reggae.» Télémoustique, 10 juill., in Dico-Plus, numéro 11, 22 - K.G.
rasta n.m. abrév.  de rastaqu(ou)èrenon conv. ANTHROPOL. - FEW (10, 98a), GLLF, GR[85], TLF, DArg., 1886, Huysm.
• rastaque
 - DArg., cit. Boudard, 1979 (autre texte) ; absent TLF.
1979 - «Dès qu'on a voulu obéir au capitaine, se saisir des Chleus, tous les rastaques à moustagaches, les zambos, les métèques, les métis chevelus ont fait rempart de leurs corps [...]» A. BoudardLe Corbillard de Jules, 182 (La Table Ronde) - K.G.
*1986 - «[...] les bruns, les Rastaques, les Ritals ont des atouts supérieurs en proxénétisme.» A. BoudardLa Fermeture, 108 (Laffont) - K.G.