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ramonage n.m. ALP. - RSp., GR[85], 1927, Ann. du GHM ; GLLF, 1970 ; TLF, cit. Gautrat, 1970 ; in Ga [1970].
1902 - «[...] dès le début la descente s'annonce difficile, elle se fait pour ainsi dire à pic dans des cheminées où à chaque instant la corde double est mise en réquisition [...] nous finirons par exceller dans le ramonage [...]» Echo des Alpes, numéro 12, 486 - C.T.
1908 - «Nous arrivons enfin au pied de la grande cheminée (de 120 mètres, paraît-il) aux parois lisses, usées par la pluie, mais assez rapprochées pour qu'il soit possible d'y monter en s'arc-boutant de toutes les parties du corps, tête comprise [...] ce léger impedimenta [une gourde] le gênait à tel point que nous dûmes le réduire à son expression la plus simple et la plus plate dès le commencement de notre 'ramonage'.» La Montagne, numéro 3, mars, 102 - C.T.
1925 - «La corniche se termine par la troisième difficulté, c'est une étroite fissure parcourant une dalle humide ou verglassée suivant les endroits ; une glace noire et dure en tapisse le fond, les prises sont rares. Mais ce ramonage accompli on atteint une petite arête, contrefort de la paroi orientale où la Nature semble avoir ralenti son furieux assaut vers le ciel [...]» La Montagne, numéro 187, déc., 10 - C.T.
ramonage transversal loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. ramonage, in cit., 1970, Gautrat].
1934 - «Ramonage transversal. Ce mode de ramonage diffère essentiellement des précédents par la position ou plutôt par l'orientation du corps du grimpeur : celui-ci, au lieu de s'adosser à l'une des parois, fait face au fond de la cheminée ou à l'extérieur ; il s'appuie latéralement aux deux parois.» Man. d'alpinisme, 138-9 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
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