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amour (ce n'est pas de l' -, c'est de la rage) loc. phrast. non conv. AFFECT. - TLF (ce n'est plus -), cit. Giono, 1929 ; DELF, cit. Blondin, 1959 ; GR[85], ø d.
1812 - «FRISAC, pleurant. Ah ! Monsieur, ce n'est pas de l'amour, c'est de la rage.» Désaugiers, Le Mariage de Dumollet, 19 (Masson) - P.E.
male-rage n.f. AFFECT. SANTÉ "désir violent" - FEW (10, 9a), B. des Périers ; Gc (malerage), Michel Lhospital ; L (malerage), 16e ; absent TLF.
Au 19e : 1832 - Balzac, Contes drôlatiques, I, 24 - Matoré, 289.
1834 - «[...] ils courraient risque de crever de male-rage de faim [...]» Th. Gautier, Les Grotesques, 96 - Matoré, 288.
para-rage n.m. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Dire de toutes choses : 'Après moi le déluge !' c'est facile. [...] Le monde n'a pas de barque. Il n'a même pas de parapluie, comme dit la chanson. - M. Pasteur nous répondra qu'il a le para-rage. Voilà une bonne invention ! Il s'est trouvé un jeune berger, mordu par un chien enragé, pour se prêter aux expériences du savant, et un savant comme on en compte un par siècle [...]» L'Illustration, 7 nov., 299b - G.S.
rage (faire - avec/de ses pieds tortus) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : ne faire rien qui vaille" - FEW (8, 295a), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1596 - «M. L'autre est : Que plusieurs Peres Iesuites (dont ils font rage des pieds tortus, comme de gens d'un autre monde) soubz le manteau d'un passeport, et autrement se callent dans leur terroir. Et voy-là le pot aux roses de par-bieu, c'est icy (mon coeur) ou gist le lieure [...]» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 110 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
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