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radicaliser v.tr. INTELL. - Rs, 1845 (hapax) et mil. 20e ; ND2, 1950, Lacroix.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1917 - «Dans nos discussions avec /P.-J./ Jouve, j'ai réagi contre certain sentimentalisme, et j'ai exagéré, radicalisé ma pensée.»H. Guilbeaux, let. à R. Rolland, in R. Rolland, Journ. des années de guerre 1914-1919, 1204 (Albin Michel, 1952) - J.S.
radicaliser (se -) v.pron. POLIT. - Rs et TLF (hapax), 1845, Richard ; TLF, cit. Clemenceau, 1899.
Au 20e - Rs, 1968 ; TLF, cit. La Croix, 1973, d'apr. Gilbert.
Add.DDL
*1938 - «Mais depuis /1900/ il y eut un changement /en France/. La Chambre des Députés s'est peu à peu radicalisée par la non élection des nobles et gros bourgeois. Et depuis la guerre mondiale, c'est-à-dire depuis 1921, elle a même été peu à peu envahie par des élus socialistes et communistes.»A. et H. Hamon, trad. : B. Shaw, Soviétisme et fascisme, 80 (Aubier) - J.S.
radicaliser (se -) v.pron. POLIT. - TLF, 1845, Richard ; DDL 7, DA, GR[85], 1938 ; GLLF, DMC, 1968.
*1929 - «35.000 syndiqués en tout dans l'immense forteresse industrielle qu'est la région parisienne, dont seulement 4.000 dans la métallurgie, cela montre que si la classe ouvrière 'se radicalise', comme on le prétend, elle n'a pas confiance dans les syndicats unitaires pour mener sa lutte.» La Révolution prolétarienne, numéro 74, 15 févr., 60b - P.E.