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côte-rôtie n.m. BOISSON VIN "vin rouge de la vallée du Rhône" - FEW (2, 1249a), 1829, Boiste ; Mat., 1830, Balzac ; TLF, ø d.
• vin de Côte rotie - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1728 - «Morachet est un petit terroir entre Chassagne & Puligny dans la plaine, qui est en possession d'une veine de terre, qui rend son terrein unique dans son espece ; il produit un vin blanc le plus curieux, & le plus delicieux de France ; il n'y à point de Vin de Côte rotie, ny Muscat, ny Frontignan qui l'egale.» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 45 (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1767 - «Il est certain que les vins qui ont un goût de terroir, peuvent le communiquer à l'eau-de-vie que l'on en extrait. Les uns ont un goût d'Iris de Florence, commes les vins rouge & blanc de Sessuel en Dauphiné ; de violette, comme ceux de Saint-Perret en Vivarais ; les autres ont un goût singulier, qu'on appelle de pierre à fusil, comme ceux de Côte-rôtie [...]» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 129, note (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
côte-rôtie n.m. OENOL. "vin rouge de la vallée du Rhône" - FEW (2, 1249a), 1829, Boiste ; Mat., 1830, Balzac ; TLF, ø d.
• vin de Coste Rostie loc. nom. m. - DDL 43 (vin de Côte rotie), 1728, Arnoux ; absent TLF.
1694 - «PIERROT. Hé ! que dites vous de ce vin ? PASQUARIEL. Hé, je le garantis veritable vin de Coste Rostie.» Biancolelli, La Fausse coquette, in Gherardi, Le Théâtre ital., V, 318 (Braakman) - P.E.
côte-rôtie n.m. OENOL. "vin rouge de la vallée du Rhône" - FEW (2, 1249a), 1829, Boiste ; Mat., 1830, Balzac ; TLF, ø d.
1755 - «La demie-bouteille [sic] de côte-rôtie fut tirée du coffre de la chaise ; nous la vuidâmes à votre santé et aux nôtres [...].» Diderot, Corresp., I, 173 (éd. de Minuit) - P.E.
1807 - «[...] parmi ces douces liqueurs on doit en noter deux d'une vertu plus sévère, le Côte-Rôtie et l'Hermitage.» Journ. des gourmands et des belles, VI, 36 - P.E.
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