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rêveur n.m. CARACT. "celui qui est porté à la rêverie" - DHR, 16e (?) ; GR[85], v.1650 ; DHR, av.1679, Retz ; FEW (10, 185b), Retz ; GLLF, 17e ; TLF, ø d.
• resveur
  - FEW ("celui qui délire"), GLLF et DHR, 1538, Est. ; absent TLF.
1531 - «Insomniosus insomniosa insomniosum, Vng resueur, Qui ne faict que songer.» R. Estienne, Dictionarium, 420 v - P.E.
rêveur adj. CARACT. "songeur" - GR[85], v.1650 ; GLLF, TLF (resveur), av.1654, G. de Balzac ; FEW (10, 185b), G. de Balzac.
1579 - «LACTANCE. J'ay tousjours pensé qu'en estiez amoureux, mais non tant que me dictes ; sinon depuis quelques jours en ça, qu'estes devenu tout fantastiqne [sic], pensif et resveur, vous retirant tousjours seul, pour mieux getter les fondements de vos chasteaux bastis en l'air.» P. de Larivey, Les Escolliers, in Anc. théâtre fr., VI, 98 (Jannet) - P.E.
rêveur à la lune loc. adj.  et loc. nom. m. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «Or jamais être humain ni germain ne fut moins idéaliste ou naturaliste, moins savant en us, ni rêveur à la lune que ne l'était, lorsque sa pauvre âme habitait sa rouge et pesante enveloppe mortelle, M. Tupffer, le filateur. - Ce respectable vieillard, ayant beaucoup filé, s'était un jour avisé d'aimer.» P. Perret, in R. des deux mondes, t.67, 15 janv., 310 - M.C.