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crise sociale n.f. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1852 - «CRISE, s.f. [...] Fig. Situation telle qu'il est impossible qu'il ne s'ensuive pas un changement dans les hommes ou dans les choses. Crise politique. Crise sociale.» La Châtre, Dict. - TGLF
1854 - «Brigitte comprit [...] la crise sociale où s'éteignaient leurs communes espérances.» Balzac, Les Petits bourgeois, VII, 81 (Pléiade) - P.W.
garantie sociale loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «La garantie sociale consiste dans l'action de tous pour assurer à chacun la jouissance et la conservation de ses droits. Cette garantie repose sur la souveraineté nationale.» Déclaration des droits de l'Homme, art. 23, in Les Constitutions de la France depuis 1789, 82 (Garnier-Flammarion) - LTP
géométrie sociale loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «Vous avez raison, mon bien Cher ami, de prêcher la nécessité du Livre. Cela est vrai, la géométrie sociale n'est pas faite ! Il y a bien par ci par là des groupes de réfractaires qui souffrent du mal social et ne demanderaient pas mieux, à la prochaine occasion, que d'y porter le fer rouge.»E. Gautier, let. à Vallès, 23 oct., 195 (Delfau) - J.Q.
liberté sociale loc. nom. f. POLIT. - TLF (libertés sociales), cit. Maritain, 1936 ; GLLF, ø d.
1782 - Robinet, Dict. univ. (Londres) - LTP
1788 - «C'est le droit de jouir et d'accroitre nos propriétés [...]» Démeunier, Encycl. méthodique (Paris) - LTP
médecine sociale loc. nom. f. LÉGISL. SOC. MÉD. - TLF, cit. R. Sand, 1950 ; GLLF, 1959, Lar. ; R, PR[77], ø d.
1950 - «[...] application des connaissances médicales à la pratique des lois sociales [...]» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd. (15e éd., Maloine) - J.Gh.
psychologie sociale loc. nom. f. PSYCHOL. SOCIOL. - TLF, cit. Sauss., 1916 ; GLLF, 1951, Piéron ; Lex.[79], GR[85], ø d.
*1924 - «L'opposition entre la psychologie individuelle et la psychologie sociale ou collective, qui peut, à première vue, paraître très profonde, perd beaucoup de son acuité lorsqu' on l'examine de plus près. [...] Qu'est-ce donc qu'une foule ? D'où lui vient le pouvoir d'exercer une influence aussi décisive sur la vie psychique de l'individu ? En quoi consistent les modifications psychiques qu'elle fait subir à l'individu ? C'est la tâche de la psychologie collective théorique de fournir des réponses à ces trois questions. Et pour bien s'acquitter de cette tâche, elle doit commencer par la troisième. C'est, en effet, l'observation des modifications imprimées aux réactions individuelles qui forme la matière de la psychologie collective.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Psychologie collective et analyse du moi, 7 et 11 (Payot) - M.C.
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