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résille n.f. d'apr. esp. COIFF. "sorte de filet porté par les femmes" - TLF, 1785, Beaum. ; R, cit. Balzac [1846] ; L, DG, Lex.[75], ø d les dates de 1775, dans Lex.[75], et de 1833, dans FEW (10, 331a), R, GLLF, concernent la coiffure masc. esp. ; 1832, dans PR[77], concerne un autre emploi
*1826 - «Dérangée par son agitation convulsive [il est question d'une Tsigane], la résille rouge qui couvrait sa tête se détache et tombe [...]» M. Ancelot, Six mois en Russie, let. XXX, juill., 271 (Dondey-Dupré, 1827) - M.C.E.
*1838 - «[Une esclave] lui [à Cléopâtre qui va se baigner] entoura les cheveux d'une résille de fils d'argent.» Th. Gautier, Une Nuit de Cléopâtre, ch. V, in Th. Gautier, Nouvelles, 347 (Fasquelle, 1904) - M.C.E.
*1839 - «Elle [Camille Maupin] avait fait une toilette du matin délicieuse : elle avait sur sa tête une de ces résilles en velours rouge alors à la mode et de laquelle s'échappaient ces [sic] luisantes grappes de cheveux noirs.» Balzac, Béatrix ou Les Amours forcés, IIe part., ch. V, t. I, 240 (Souverain) - M.C.E.
*1845 - «Une petite résille d'argent, ornée de plumes et de barbes d'angleterre de la maison Baudrant, complétait cette élégante parure.» Le Moniteur de la mode, 20 mai, 34a - M.C.E.
résille (toquet--) n.m. d'apr. esp. COIFF. "sorte de filet porté par les femmes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «[...] pour coiffure [accompagnant une toilette de bal d'une recherche exquise] un toquet-résille argent et bleu [...]» Le Moniteur de la mode, 10 févr., 98 - M.C.E.
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