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régression n.f. PSYCHANAL. "mécanisme de défense névrotique par réapparition de formes infantiles de l'affectivité" - TLF, cit. Freud, 1959 ; GLLF, 1968, Lar. ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1914 - «Régression à l'enfance, réalisation de complexes refoulés, telle est donc, en dernière analyse, la signification du Rêve. [...]"le Transfert affectif est donc une Régression momentanée à l'enfance [...]» E. Régis et A. Hesnard, La Psychoanalyse des névroses et des psychoses, 124 et 282 (Alcan) - P.E.
1933 - «[...] la malade opéra un mouvement brusque de régression, perdit jusqu'à la petite activité extérieure qu'elle avait et se mit au lit. Mademoiselle H... affectait un comportement infantile ; elle répétait comme une enfant de trois ans : 'Où est mon coco ? J'avais un bon coco dans mon armoire !' [...] La malade était alors dans un état tel qu'on pouvait parler de schizose.» B.R. Jouve et P.J. Jouve, Moments d'une psychanalyse, in NRF, numéro 234, mars, 368 - P.E.
régression n.f. PSYCHOPATHOL. "retour à des modes de comportement caractéristiques d'un stade antérieur du développement" - GLLF, 1952, Porot ; Lex.[79], ø d.
• régression de la personnalité
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1906 - «H. 27 ans, les manifestations hystériques remontent à l'enfance. Anorexie à rechute avec amaigrissement considérable, crises de sommeil avec régression de la personnalité à la prime enfance.» J.-B. Buvat, L'érotisme dans l'hystérie, in R. de psychiatrie, 10e année, 245 - M.C.
*1913 - «Ensuite vient le rapport du Dr Sollier sur 'Les états de régression de la personnalité', dans lequel notre confrère parisien fait une étude d'ensemble, encore jamais tentée, du phénomène du retour à un état antérieur de la personnalité, auquel il a lui-même donné le nom de régression de la personnalité.» Dr Arsimoles, c.r., in Annales médico-psychol., II, 323 - M.C.
régression n.f. PSYCHOPATHOL. - DDL 21 et GR[85] (- à l'enfance), 1914, Régis et Hesnard ; TLF, cit. Freud, 1922 ; GLLF, 1952, Porot ; Lex.[79], ø d.
1911 - «On a beau reconnaître avec lui [Freud] certains retours de la pensée, une régression complète jusqu'à la région P. paraît trop difficile. Mais du point de vue d'une conception dynamique le mécanisme est tout autre. Le 'retour' n'est plus une régression, mais un rétablissement, ce n'est pas un retour vers la région originaire, mais un retour vers la forme originaire.» N. Kostyleff, Freud et le problème des rêves, in R. philosophique, LXXII, 503 ; cf. 505 - M.C.
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