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quincaillerie n.f. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. alpinisme, in déf., ø d] ; in Ga [1970].
1936 - «Il a été décidé entre nous que FOURASTIER conduirait la cordée dans la glace, tandis que LE BRETON la dirigerait dans le rocher. Aussi FOURASTIER part-il en tête, la ceinture ornée de broches, pitons et mousquetons, de tout l'attirail de quincaillerie de l'escalade moderne.» La Montagne, numéro 278, avr., 156 - C.T.
1944-45 - «Un piton vertical, récupérable, un mousqueton et un anneau de corde, voilà le minimum modeste qui suffit à la traversée de l'arête ; mais vous pouvez évidemment vous munir d'une quincaillerie plus imposante, et même vous en servir, si le coeur vous en dit. Il est prudent d'avoir au moins un piolet court par cordée, pour la traversée du glacier.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 7 - C.T.
1946 - «[...] la panique du malheureux second au moment où il réalise que le but rapproché de ses efforts est, précisément, d'enlever ce piton, afin d'enrichir d'un bruit joyeux la quincaillerie qui chante autour de sa ceinture.» La Montagne, numéro 333, 59 - C.T.
1951 - «Le jour pointe ; la première cordée escalade la pente de glace au-dessus du camp. Dans nos sacs sonne la 'quincaillerie'. Nous sommes prêts à tout. La glace est très dure à cette heure matinale.» M. Herzog, Annapurna. Premier 8000, 86 (Arthaud, Livre de poche) - C.T.
quincaillerie n.f. non conv. MILIT. "décorations portées sur la poitrine [d'un militaire]" - TLF, cit. Zola, 1878 ; DArg., 1977, Caradec 1770, Raynal, in GLLF et DHR, correspond à un autre sens ; cf. Littré
1872 - «GARGARET, admirant les décorations du marquis. - Ah ! mon compliment... toute cette petite quincaillerie vous va très bien. LE MARQUIS. - Ces distinctions m'ont été offertes par l'Etat de Mosquitos, mon pays natal.» Labiche, Doit-on le dire ?, in Labiche, Théâtre, 790-1 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
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