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c à queue loc. nom. m. IMPRIM. "c cédille" - TLF (s.v. c, p. 1095a), 1542, L. Meigret.
*1548 - «E pourtãt là ou je le treuue [t] sonãt en, s le plussouuet j'ecry vn ç à cúe [queue], qelqe foes aosi vne s come [...] corrupçiõ, ou corrupsiõ [...]» L. Meigret, Le Menteur ou l'incrédule de Lucian, 23 (Wechel) - J.S.
*1550 - «Nous en auons aosi en ion [...] come inclinaçion, vizion, abominaçion, inuençion, etant çe ç, a cúe [queue] neçessére pour le t, qe prononçet mal lé Latins en s [...]» L. Meigret, Le Tretté de la grammere françoeze, 41-42 (Genève, Slatkine, 1970) - J.S.
diable (tirer le - par la queue) loc. verb. ARGENT "fig." - BEI, 1640, Oudin ; L, GR[85], cit. Scarron [1651] ; FEW (2, 522a), DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; GLLF, cit. Duhamel.
1607 - «L'espoir de m'esleuer ainsi, / Menteur, me fit venir icy, / Voyant tant de testes mal-faites, / Et sans naturel & sans art, / Seulement par un seul hazart / Rendre leurs fortunes parfaictes. / Dautant qu'en mon coeur je sçauois / Que ce qu'ils auoient ie l'auois, / Et qu'ayant vne ame inuaincuë / Et le corps invincible aussi, / Ie ne pensois venir icy / Tirer le Diable par la queuë.» V. d'Audiguier, in Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 2e part., 13 v° (Guillemot) - P.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
1833 - «Il donna un coup de poing dans son tuyau de poêle [son chapeau], jeta son habit à queue de morue, et jura, sur son âme, qu'il ne le remettrait de sa vie [...]» Th. Gautier, Daniel Jovard, in Th. Gautier, Les Jeunes-France, 88 (Charpentier, 1873) - M.C.E.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue.» Complément Acad.aussi dans Bescherellle, 1846 - M.C.E.
1842 - «Des habits dits autrefois à queue de morue [...]» E. Sue, Les Mystères de Paris, IV, ch. IX, t. IV, 142 (Gosselin) - M.C.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
• habit en queue de morue - L, FEW (2, 525b), 1868 ; DG, R, PR[77] (habit queue de morue), ø d ; absent TLF.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue .» Complément Acad. - M.C.E.
1841 - «L'habit, couleur cannelle, se recommandait au caricaturiste par une longue queue qui, vue par derrière, avait une si parfaite ressemblance avec une morue que le nom lui en fut appliqué. La mode des habits en queue de morue a duré dix ans, presque autant que l'empire.» Balzac, Une Ténébreuse affaire, ch. II, in Le Commerce, 16 janv., [1ère page], col. 1 - M.C.E.
1846 - Bescherelle, Dict. - M.C.E.
haut-la-queue n.m. non conv. CARACT. "vaniteux" - FEW (1, 79a), ø d.
1756 - «Cassandre : Voilà comment je conseille de traiter ces haut-la-queue qui viennent faire des courbettes dans les maisons où ils sentent des femmes !»Le Remède à la mode, sc. 16, in Théâtre des Boulevards, 35 (Rouveyre, 1881) - J.S.
huile de foie de morue loc. nom. f. PHARM. - L, GLLF, 1866 ; TLF, cit. Bariéty, Coury, 1963.
1835 - «Note sur l'emploi de l'huile de foie de morue, dans quelques obscurcissemens de la cornée.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 553 - C.H.
1839 - «M. le docteur Taufflieb a publié [...] un Mémoire contenant plusieurs observations de carie scrofuleuse guérie par l'huile de morue. [...] Un jeune homme d'une constitution scrofuleuse éprouva, vers la fin de l'été 1836 les symptômes de la carie vertébrale [...]. Au mois de février 1837, il était réduit à un tel état de marasme qu'on craignait une mort prochaine. Ce fut alors qu'il prit l'huile de foie de morue à la dose de quatre cuillerées par jour.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, X, 533-4 - C.H.
piano à queue loc. nom. m. INSTR. MUS. - FEW (9, 32a), PR[73], ND3, 1835, Acad. ; TLF, cit. Cros, 1873 ; L, DG, ø d.
1806 - «Dietz, fabricant de pianos [...] Un piano à queue et à quatre cordes.» Exposition de Paris, Catalogue, 109 - Wright-M.R.
1828 - «Les pianos en forme de clavecin, qu'on nomme habituellement pianos à queue, ont un volume de son beaucoup plus intense et plus majestueux que les pianos carrés.» R. musicale, iii, 183 - Wright-M.R.
piano à queue loc. nom. m. ALP. GÉOMORPHOL. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Formule d'approche : 1949 - «Ca se laisse grimper sans trop de mal et, par bonheur, c'est monolithique en diable : on peut tirer sur les prises sans l'appréhension de voir venir avec des cailloux du format 'piano à queue'.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 - C.T.
piano à queue loc. nom. m. GÉOGR. ALP. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Jacques rêvant déjà au succès final, s'informe d'un problème qui l'intrigue : 'Par où va-t-on descendre ? Par le Whymper ?'. Je comprends son désir, mais la raison s'y oppose : 'A l'heure où nous nous y trouverons c'est vraiment un endroit à ne pas fréquenter ! On serait sûrs de croiser des pianos à queue' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 8 - C.T.
1967 - «Quelques minutes plus tard ils se retrouvaient juchés côte à côte sur l'amoncellement de blocs, de 'pianos à queue', disait Donat, formant le sommet.» La Montagne et alpinisme, numéro 64, oct., 127 - C.T.
poissonner une queue loc. verb. non conv. CIRCUL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] ce con, avec une bagnole décapotée [...] il te double... tu te dis, je fonce, je le rattrape, j'y poissonne une queue devant... et tu accélères que quand tu vois quelqu'un rouler comme ça dans un boulevard tu te dis c'est quand même des assassins !» V. Thérame, Hosto-blues, 230 (Ed. des Femmes) - K.G.
queue n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Mais il [l'alpiniste] aura très souvent recours à des astuces de contre-assurance variant avec la longueur du passage : a) dans un passage très court, il pourra utiliser une cordelette sacrifiée ou mieux un anneau récupérable ; ex. : Amitié sans étriers (Saussois) ; b) il pourra s'attacher une 'queue' à la taille : cordelette qu'on passe ensuite dans le trou du piton et dont on tient l'autre extrémité ; ex. : angle du Jardin (Saussois) ; c) il pourra passer une de ses cordes en double dans un petit anneau de corde ou l'anneau mobile du piton, de manière à tenir la boucle ainsi formée ; d) il pourra se décorder au relais, passer une des cordes dans un anneau, et se réencorder, de manière à être assuré des deux côtés ; ex. : traversée des Niches à la Vierge Folle (Ardennes) ; e) enfin il pourra traverser en tyrolienne sur une corde supplémentaire tendue en double par le leader entre les deux relais ; ex. : les Grands Boulevards (Saussois). En aucun cas on ne glissera la corde directement dans le trou d'un piton (danger de coincement).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
queue n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] cette chute est encore possible dans le 3e temps, si vous n'avez pas le soin de relever la queue du ski, car le moindre arrêt contre la pente vous précipite dans le vide [...]» Man. d'alpinisme, 542 (L. Laveur) - C.T.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë !» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - TLF (- coe à qqn), 13e et cit. Balzac, 1842 (même texte).
Add.DDL
*1841 - «Il faut se contraindre, et vous avez un fameux toupet si vous parvenez à faire la queue au père Lahire.» Phys. de la chaumière, in Larchey, Dict. (1881)
*1842 - «[...] dans ses commencements, l'impôt sur les voitures, assis avec une sorte de timidité, permit aux messagers ces petites tromperies qui les rendaient assez contents de faire la queue aux employés, selon un mot de leur vocabulaire.» Balzac, Un Début dans la vie, I, 607 (Pléiade, 1951)
*1848 - «[...] prendre pour jouet ou pour dupe.» Bescherelle, Dict. , (s.v. queue)figure dans : Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - DDL 2, 1841 ; TLF, cit. Balzac, 1842.
1808 - «Faire la queue. Duper, fripponner sur un marché [...]»D'Hautel, Dict., II, 276 - R. L. rom., 36, 229.
1828-29 - «De cette façon, il n'y a pas mèche à me faire la queue.»Vidocq, Mém. de Vidocq, III, 162 (Tenon) - IGLF
1833 - «C'est un véritable juif que ce drôle-là ; il nous fait la queue [...] dans la deuxième on paie le lard deux sous meilleur marché.»Vidal et Delmart, La Caserne, moeurs militaires, 171 (Mme Ch. Béchet) - IGLF
queue (faire la -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME "se ranger en file" - FEW (2, 528b), TLF, 1798, Acad. ; DG, ø d ; R, cit. Proust ; PR[77], cit. Sartre ; Lex.[75], cit. Le Clézio.
• faire queue - GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; R, cit. Camus ; absent TLF.
*1885 - «Il y a des équipages arrêtés à sa porte et on fait queue devant la taverne comme devant un contrôle de théâtre.» L'Illustration, 31 oct., 283b - G.S.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - GLLF, DELF, 1835, Gautier ; TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; L, ø d sans queue ni tête : GR[85] (cit.), TLF, 1835, Gautier ; Lex.[79], ø d
1813 - «JASMIN. Hé bien, voilà de ces mariages qui n'ont ni queue, ni tête, et qu'on devrait défendre.» Désaugiers et Gentil, Le Petit enfant prodigue, 4 (Barba) - P.E.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - DDL 32, 1813, Désaugiers et Gentil ; GLLF, DEL, TLF, BEI (sans - ni -), 1835, Gautier ; L, ø d.
• n'avoir ni pieds ni têtes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «Dans ce déluge de rapsodies, la Capitale se trouva inondée de projets, qui n'avoient ni pieds ni têtes, & qui, vraie maladie épidémique, se répandirent dans les Provinces [...]» [Godard d'Aucour], L'Académie militaire, Les Héros subalternes, II, 204 (Amsterdam) - P.E.
queue de chev' loc. nom. f. abrév. de queue de chevalnon conv. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1960 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 277 (5e éd.) - K.G.
queue de cheval loc. nom. f. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - GLLF, v. 1950 ; GR[85], cit. Anouilh, 1955 ; absent TLF.
1866 - «Aujourd'hui il est du dernier genre de laisser ses cheveux se répandre sur les épaules, sans peigne, sans épingles et sans filet, même invisible [...]. Des jeunes gens qui fréquentent les femmes à qui on passe facilement la main dans les cheveux m'ont assuré que ceux que j'avais remarqués étaient tout aussi faux que les autres, et qu'ils étaient simplement rattachés en dessous [...]. Ce genre de coiffure dit queue de cheval paraît devoir être adopté pour les jours de courses sur toute l'étendue du territoire parisien. Je me plais à espérer que cet hommage rendu à l'espèce chevaline sera le dernier [...].» H. Rochefort, in Le Soleil, 23 mars, 1 b-c - J.Hé.
queue de cheval (en -) loc. adj. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - TLF, cit. Vialar, 1952.
1832 - «Elles avaient le visage plus noir et toujours découvert, un méchant roquet sur le corps, un vieux drap tissu de cordes lié sur l'épaule, et la chevelure en queue de cheval.» V. Hugo, Notre-Dame de Paris, 251 - FXT
1870 - «Mme Bordas, qui joue la paria sociale, est née des pieds odorants de ces réunions politiques où suaient Budaille et Peyrouton [...]. Avec ses longs cheveux, d'un blond sale sur le dos, ses cheveux en queue de cheval (encore si c'était la queue du terrible cheval qui déchira Brunehaut, mais ce n'est que celle de la haridelle du haquet populaire), avec son long corps, long comme un jour sans pain, avec ses gestes épulatiquement saccadés et sa manière bestiale de marcher, - un cancan tragique ! - elle exprime, - d'organisme naturel - la Canaille [...].» Barbey d'Aurevilly, cité in O. Audouard, M. Barbey d'Aurevilly, Réponse, 5-6 (Dentu) - J.Hé.
1900 - «[...] quand nous jouons aux barres, je ramasse le tas de mes cheveux, qui feraient de moi une proie trop facile, et je les noue en queue de cheval.» Colette, Claudine à l'école, 33 - FXT
queue de rat n.f. PASSEMENT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Les lourdes pendeloques à aiguillettes [...] se montent maintenant sur la ganse dite 'queue de rat', ce qui leur donne une grande souplesse.» La Mode illustrée, 174 - A.Ré.
queue de renard loc. nom. f. arg. ARG. MILIT. SANTÉ "vomissure" - FEW (16, 690b), 1932, Lar. ; absent TLF.
1820 - «Dans ce bivouac galant ; cependant me voilà un peu embarrassé ; Pétronille [...] n'offre que des peintures ordurières ; son oreiller porte les preuves de son insobriété, et sa couche, comme on dit en termes de caserne, est sillonnée d'une longue queue de renard ; mais tout cela peut s'arranger encore, et nous la représenterons sous les traits d'une superbe bacchante.» P. Cuisin, La Vie de garçon dans les hôtels garnis, ou l'amour à la minute, 193 - J.Hé.
av. 1892 - «Un homme sans éducation qui a fait une queue de renard dans le plat de son voisin.» Cabarets de Paris, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
queue de terre loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Ces collines sont pour la plupart des bosses de granit qui se soulèvent de distance en distance. Elles ont été assimilées à d'énormes vertèbres qui relient entre elles les diverses parties de la province, et fortifient en même temps cette queue de terre contre les furieuses attaques des deux mers entre lesquelles elle se trouve répandue.» A. Esquiros, in R. des deux mondes, t.48, 15 nov., 402 - M.C.
queue de vache loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - absent TLF ; in Ga [1970].
1967 - «[...] on lui [à l'élève] enseignera à n'user qu'avec beaucoup de circonspection de la simple boucle appelée 'queue de vache', qui a une certaine utilité mais dont malheureusement beaucoup de grimpeurs se contentent dans un trop grand nombre de cas, où le noeud de cabestan est d'un usage plus indiqué.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
queue de vache en 8 loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «La queue de vache en '8'... après la première boucle, je passe devant ou derrière ? L'angoisse de la moindre erreur qui ferait disparaître le sac (la gourde est dedans...), la panique au début... et les monologues [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 74, oct., 136 - C.T.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «Cette taille adorable, dont la flexibilité, en balançant ou en faisant la queue-du-chat, laissait présager les plus délicieux contours, n'est qu'un corps sec, jaune, revêtu d'une peau grenue...» [P. Cuisin], Les Bains de Paris, I, 122-3 - J.Hé.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• queue de chat - absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - P. Cuisin, Le Peintre des coulisses, 172 (François) - Matoré, 146.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 22, 1822, Cuisin ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» Aude, M. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 31, 1813, Aude ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; absent TLF.
• queue de chat - DDL 22, 1822, Cuisin ; absent TLF.
1804 - «La danse est une invention du diable. Geste, entrechats [...] queues de chat y sont autant de pièges pour la jeunesse.» M.-A. Désaugiers, C'est ma femme, 4 (Cavanagh) - P.E.
queue-de-chat n.f. ACCESS. "sorte de plume" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les plumes rondes, dites queue-de-chat [sic] [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 336 (Roret) - M.C.E.
queue-de-merle adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Si Madame le désire, je vais lui passer sa robe de taffetas queue-de-merle ou fleur-de-prune, ce sera l'affaire d'un instant [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 106 (Garnier, 1961) - A.Ré.
queue-de-rat n.f. TABACS "tabatière" - FEW (2, 528a), Hugo ; L, GLLF, 1869 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Il lui donne, à la place, une tabatière dite queue de rat.» Decourcelle et Barrière, Un Vilain monsieur, sc. ii - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE " bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé Add.DDL et compl. TLF :
*1847 - «[Rémonencq] C'est un Protée, il est dans la même heure Jocrisse, Janot, queue-rouge, ou Mondor, ou Harpagon, ou Nicodème.» Balzac, Le Cousin Pons, 6, 615 (Pléiade) - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dgenre indéterminé : DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; n.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
n.f. - GLLF, cit. A. Daudet ; absent TLF. • queue rouge :
1836 - «[...] on en fera sans doute un amoureux. - Ou une queue rouge, dit la basse taille, ce qui signifie un jeannot, un jocrisse...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 11b - P.E.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé - DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; GLLF, av.1867, Baudelaire (autre texte) 1838 - «Gringalet, tantôt queue-rouge, et tantôt nêne incomparable. Il porte les fardeaux et fait les commissions.» R. du théâtre, XV, 164 - P.E.
1840 - «[...] les railleurs amènent cette jeune personne au théâtre où Collinet joue un rôle de bouffon de l'emploi des queues rouges [...]» R. parisienne, 352 - P.E.
1846 - «Qu'as-tu vu fleurir ? Les réclames des queues-rouges de l'annonce anglaise !» Causeries du Tintamarre, 11 oct., in Baudelaire, Oeuvres en collaboration, 135 (Mercure de France) - P.E.
queue-rouge (en -) loc. adj. TOILETTE "vêtu comme un bouffon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «M. Brindeau, des Français, en pantalon collant. Et le peuple français en queue rouge. C'est M. Thiers qui fera la parade.» Almanach comique [...] pour 1843, 158 (Warée) - P.E.
renard (qui) cache sa queue (le -) loc. prov. CARACT. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1613 - «L'An. C'est vn degouste : C'est vn renard qui cache sa queuë, il fait du simple et lourdaut, mais il est fin et cauteleux : si le mien vous donnoit de telles fredaines, ie le deschiqueteroy à force de sanglades, que sa peau ne vaudroit plus rien à faire cornemuses.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme, I, 22 (Ledertz) - P.E.
1640 - «le Renard cache sa queuë .i. le meschant cache son deffaut.» Oudin, Curiositez fr., 475 (Slatkine) - P.E.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
Forme d'approche : 1828 - «Je ne suis plus étonné que dans les inscriptions hiéroglyphiques il soit si difficile de distinguer le chien du chacal : les caractères qui les expriment sont identiques. Le chien ne diffère que par la queue relevée en trompette.» J.-F. Champollion, Let. et journ., 27 (Christian Bourgois) - P.R.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1848 - «Présentez la patte à Diane, à Mirza, à Pax, chapeau sur l'oreille, épée au côté, la queue en trompette entre les deux basques de votre habit.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-Tombe, 308 - FXT
tête à queue loc. nom. f. ÉQUIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : TLF, 1855, Pearson ; GLLF, av. 1872, Th. Gautier ; Lex.[75], cit. Th. Gautier ; ND4 (ø sens), 19e ; R, PR[77], 1906.
1894 - «une tête à queue Kurzkehrtmachen n von seiten des Pferdes.» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
tête à queue, tête-à-queue n.m. CIRCUL. "à propos d'un véhicule" - TLF, 1902, L'Auto-Vélo ; R (faire tête à queue), cit. Madelin [1939] ; BW6, 1963 ; GLLF, 1964, Lar. ; PR[77], ø d.
*1926 - «Si les roues arrière sont seules bloquées par un coup de frein exagéré, elles dévient, lorsque la surface est lisse et mouillée, sous la moindre influence extérieure, dans une direction quelconque, et tendent à passer en avant, en tournant autour de la partie avant de la voiture qui, elle, est restée stable grâce à ses roues qui tournent encore : c'est le tête-à-queue classique qui se produit sur l'asphalte mouillé.» Lar. mensuel, oct., VII, 245c - M.C.E.
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