| ![]() ![]() ![]() ![]()
c à queue loc. nom. m. IMPRIM. "c cédille" - TLF (s.v. c, p. 1095a), 1542, L. Meigret.
*1548 - «E pourtãt là ou je le treuue [t] sonãt en, s le plussouuet j'ecry vn ç à cúe [queue], qelqe foes aosi vne s come [...] corrupçiõ, ou corrupsiõ [...]» L. Meigret, Le Menteur ou l'incrédule de Lucian, 23 (Wechel) - J.S.
*1550 - «Nous en auons aosi en ion [...] come inclinaçion, vizion, abominaçion, inuençion, etant çe ç, a cúe [queue] neçessére pour le t, qe prononçet mal lé Latins en s [...]» L. Meigret, Le Tretté de la grammere françoeze, 41-42 (Genève, Slatkine, 1970) - J.S.
cheval n.m. VITIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1723 - «CHEVAL. Quand on a dessein de planter de la vigne, on rane la terre, & sa plus haute superficie est le cheval, ou plutôt le chevalet, parce qu'il en a la figure ; mais aparenment que les vignerons n'ont pas jugé à propos de se servir de ce dernier terme, parce qu'ils l'employent pour signifier autre chose, ainsi qu'on le va voir par le mot suivant.» J. Boullay, Manière de bien cultiver la vigne - R. L. rom., 38, 492.
1770 - Colas, Le Man. du cultivateur, 9 - R. L. rom., 38, 492.
1869 - «CHEVAL s.m. [...] Système de deux échalas réunis par le haut au moyen d'une perche qui les domine.» Lar. GDU
cheval n.m. non conv. INTELL. "ignorant" - GLLF, cit. Racine ; L, PR[77], ø d ; absent TLF.
v. 1610 - «EGEZIPPUS. Tais-toi, je te prie, pauvre cheval, et bois : tu as la langue si aride, que tu nous lamponneras d'ici à demain.» Béroalde de Verville, Rencontre, in Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, I, 108 (Delarue) - P.E.
cheval adj. non conv. INTELL. "ignorant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1623 - «[...] la plus part de Seigneurs sont plus chevaux que leur chevaux mesmes. Ils ne s'occupent à pas un exercice de vertu, ils ne font que remüer trois petits os quarrez dessus une table [...]» Sorel, Hist. comique de Francion, 270-1 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1637 - «CLARIMAND. [...] Le meilleur qu'il vous faut c'est vn Comte Allemand ; / Je veux qu'il soit cheual, et parle vieux Romant, / Et qu'il n'ait rien de noble, excepté la dépense ; / Si la crasse en est iaune, on le frote on le pense [...]» A. Mareschal, Le Railleur, 31 (Quinet) - P.E.
1640 - «Cheual .i. ignorant, grossier, lourdaut.» Oudin, Curiositez fr., 93 (Slatkine) - P.E.
1655 - Scarron, in F. Bar, Le Genre burlesque en France au XVIIe siècle, 55 (D'Artrey) - P.E.
cheval n.m. MÉCAN. MÉTROL. "unité de puissance" - TLF (s.v. cheval-vapeur), 1825, Montulé ; L, DG, R, GLLF, PR[77], ø d 1830, dans Lex.[75], correspond à cheval-vapeur
1818 - «M. Edwards entend par force d'un cheval, celle qui donnerait à une masse de 150 livres (avoir du poids), la vitesse de 220 pieds anglais par minute [...] Lorsqu'on dit qu'une machine à feu est d'un certain nombre de chevaux, on entend que ces chevaux doivent être attelés à un manége, pour faire le même travail que la machine [...] une machine de quarante-cinq chevaux ne dépenserait effectivement que 76 kilogrammes [de charbon].» Bull. de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale , numéro 168, juin, 169 et 170 - P.E.
cheval n.m. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Le 6e [gendarme] est une grande dalle dressée qu'il faut escalader par blocs avec légers surplombs à gauche. Il se continue par un splendide cheval, deux flammes, une descente sur brèche instable.» La Montagne, numéro 231, mars-avr., 86 - C.T.
cheval (dose de -) loc. nom. f. MESURE "fig. : en grande quantité" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - Le Monde, 15 août, 3 - Beiträge rom. Phil., 6, 330.
cheval (faire voir à qqn que son - n'est qu'une bête) loc. verb. non conv. RELAT. "lui démontrer son ignorance" - L, cit. Hauteroche [1673] ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, DEL, ø d.
• votre cheval n'est qu'une bête loc. phrast. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1585 - «Le Gentil homme se voyant ainsi approcher et recongnoistre, alongeoit le bras, voulant reprendre son argent : auquel le Président respondit, Je ne vous ay pas dit que vous le repreniez, si m'avez bien entendu : et semble que vostre cheval ne soit que une beste, seulement je vous ay dit, mais prenez bien le fait, dont vient cette hardiesse me presenter argent ?» N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel, in N. Du Fail, Oeuvres facétieuses, I, 259 (Jannet) - P.E.
cheval (faire voir à qqn que son - n'est qu'une bête) loc. verb. non conv. RELAT. "lui démontrer son ignorance" - L, cit. Hauteroche [1673] ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, DEL, ø d.
• dire à son cheval que ce n'est qu'une bête - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1613 - «De Saligny. Mon amy dites à vostre cheual que ce n'est qu'vne beste. Mars. Si cest importun de Pedant me tracasse plus, ie luy damasquineray les carreaux de sa ceruelle, si il luy donne un reuers, ie le mettray en tel poinct qu'il n'aura plus faute de medecin.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme, I, 147-8 (Ledertz) - P.E.
cheval (il n'y a si bon - qui ne bronche) loc. prov. CARACT. PROVERBE - L, DG (il n'est -), R, TLF, ø d.
1590 - «LE ROY. Mon pere, vrayement si la chose estoit entiere i'y penserois, il n'y a si bon cheual qui ne bronche, mais la pierre est iettee, ie louë Dieu que vous approuuiez [...]» Discours entre le Roy de Navarre, et Marmet son ministre, 15 (Du Glar) - P.E.
1640 - «il n'y a si bon Cheual qui ne bronche .i. si sage homme qui ne fasse quelque faute.» Oudin, Curiositez fr., 95 (Slatkine) - P.E.
cheval (à -) loc. adv. MOUV. "à califourchon" - FEW (2, 11a), 1611, Cotgr. ; TLF, av. 1661, St Amand ; GLLF, cit. Maupassant ; GR[85], DEL, ø d.
1608 - «"Mousseu Eroua, i fauda (dra) que vou gadiés (gardiés) un chien pou la faire couvi (vrir) quand elle [une chienne] sera chaude [...] et pui i (il) montera a cheval dessus".» J. Héroard, Journ., 1, 1383 (Fayard) - P.R.
cheval (être bon - de trompette) loc. verb. non conv. CARACT. "ne pas s'effrayer du bruit, des menaces" - FEW (17, 377a), 1611, Cotgr.
Au 19e- L, ø d ; TLF, cit. A. Daudet, 1872 ; DG, ø d. 1835 - «LAURENT. [...] moi d'abord je suis bon cheval de trompette, le bruit ne m'effraye point [...]» H. Monnier, Scènes populaires, II, 249 (Dumont) - P.E.
cheval blanc loc. nom. m. arg. HORLOG. "montre d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1826 - «COLLET [...] j'ai lavé mon ch'val blanc pour faire de la monnaie. BRINDAVOINE. Tu as vendu ta montre d'argent ?» Carmouche et Vanderburch, La Salle de police, 4 (Bezou) - P.E.
cheval borgne (changer son - contre un aveugle) loc. prov. ACTION ÉVÉN. PROVERBE - TLF, cit. Verlaine ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1615 - «[...] nous changerions nostre cheval borgne en vn aueugle, si la France au lieu de poursuiure sa route, alloit chercher de l'appuy de dela l'eau.» Advertissement du sieur de Bruscambille sur le voy. d'Espagne, 20-21 (s.l.) - P.E.
1640 - «changer son cheual Borgne à vn aueugle .i. faire vn mauuais change, d'vne mauuaise chose à vne pire, vulg.» Oudin, Curiositez fr., 49 (Slatkine) - P.E.
cheval borgne (changer son - contre un aveugle) loc. prov. ACTION ÉVÉN. PROVERBE - TLF, cit. Verlaine ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• troquer son cheval borgne contre un aveugle - FEW (13/II, 317a), 1690, Fur. ; DELF, 17e.
Aux 19e et 20e - L, DG, R, TLF, ø d.
1807 - «[...] je crains fort que, comme on dit, vous n'ayez troqué votre cheval borgne contre un aveugle, et fait ce qu'on appelle une mauvaise affaire [...]» H. Bouchon Dubournial, trad. : Cervantès, Oeuvres choisies, Don Quichotte, V, 235 (Impr. des Sciences et des arts) - P.E.
cheval de bois loc. nom. m. AÉRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Virage brusque fait par un avion roulant au sol. Le cheval de bois, qui amène parfois la rupture du train d'atterrissage, est surtout à craindre en cas de décollage ou d'atterrissage [...] par vent latéral et avec les avions qui ont une tendance à s'engager d'un côté en roulant [...] Nombre de pilotes font des 'chevaux de bois', parce qu'ils cessent de maintenir rigide leur palonnier avant que leur avion ne soit complètement arrêté.» A. Lainé, Dict. de l'aviation , 93 et 33 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1923 - «Pour éviter les 'chevaux de bois', c'est-à-dire la tendance qu'a naturellement un avion à embarder à droite ou à gauche [...]» Lar. mensuel, août, VI, 199c - M.C.E.
cheval de selle loc. nom. m. ÉQUIT. - TLF, 1606, Nicot ; FEW (11, 421b), 1694, Acad. ; L, DG, PR[73], GLLF, ø d.
1690 - «Il vous a donc dit son dernier mot, pour ce qu'il voudroit avoir donné pour avoir été à la bataille de Fleurus ? Ma bonne, je le prie de retrancher toutes ces dépenses inutiles et de garder tous ses pauvres membres et tous ses chevaux de selle [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 16 août, III, 763 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
cheval-tigre n.m. MAMM. "zool." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.cheval tigre "moucheté" : L, DG, R, ø d
1898 - «[...] on a même pensé, sans pouvoir l'affirmer toutefois, [...] que le cheval-tigre que Caracalla fit paraître dans un cirque était un zèbre vrai [sic].» La Vie au grand air, 1er nov., 181c - G.S.
culotte de cheval loc. nom. f. ANAT. - TLF, cit. Marie-Claire, 1977.
1964 - «La chirurgie esthétique, qui peut tout modifier : buste, ventre, bras, cuisses, et même 'culotte de cheval', ce dépôt qui envahit la région des hanches [...]» Marie-Claire, août, 68 - P.W.
côte de cheval loc. nom. f. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «Comme toujours, les collections de lainages de cette maison spéciale sont d'une extrême richesse ; nous avons tout particulièrement remarqué : [...] la Côte de cheval Centaure (7 fr.50 ; larg. 1 m.30) qui sera le grand succès de la saison [...]» La Mode illustrée, 28 mars, 145a - M.C.E.
1909 - «Robe de promenade pour jeune femme [...] en lainage quadrillé bleu Wathman [sic] [...] Robe avec jupe tunique [...] en toile de laine bleu Wattman [...]» La Mode illustrée , 4 avr., 153b et 11 avr., 170b - M.C.E.
1924 - «Si vous désirez un tailleur de nouvelle saison, vous pouvez choisir une côte de cheval sable.» Le Petit écho de la mode, 10 févr., 2 - M.C.E.
diable (tirer le - par la queue) loc. verb. ARGENT "fig." - BEI, 1640, Oudin ; L, GR[85], cit. Scarron [1651] ; FEW (2, 522a), DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; GLLF, cit. Duhamel.
1607 - «L'espoir de m'esleuer ainsi, / Menteur, me fit venir icy, / Voyant tant de testes mal-faites, / Et sans naturel & sans art, / Seulement par un seul hazart / Rendre leurs fortunes parfaictes. / Dautant qu'en mon coeur je sçauois / Que ce qu'ils auoient ie l'auois, / Et qu'ayant vne ame inuaincuë / Et le corps invincible aussi, / Ie ne pensois venir icy / Tirer le Diable par la queuë.» V. d'Audiguier, in Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 2e part., 13 v° (Guillemot) - P.E.
enragé (cheval -) loc. nom. m. HIPPOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-98 - «Mon cocher allait comme le vent, mes chevaux étant de ceux qu'on appelle enragés, faits exprès pour ne pas être épargnés.» Casanova, Un Vénitien à Paris, part. II, ch. 6, 227 (Coll. 10/18, 1960)"Enragés : on appelait ainsi des chevaux maigres qu'on ne nourrissait qu'avec du foin, si bien qu'ils étaient toujours échauffés." Note du présentateur, R. Abirached, 311 - R.R.
fer-à-cheval n.m. MAMM. "zool." - L, GLLF, Lex.[75], 1865 ; FEW (3, 476a), 1872, Lar. ; absent TLF.
1760 - «Enfin nous nommerons fer-à-cheval une septième espèce qui n'étoit nullement connue ; elle est très frappante par la singuliere difformité de sa face, dont le trait le plus apparent & le plus marqué est un bourrelet en forme de fer-à-cheval autour du nez & sur la lèvre supérieure ; on la trouve très communément en France [...]» Buffon, Hist. nat., Quadrupèdes, II, La Chauve-souris, 258 (Sanson) - P.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
1833 - «Il donna un coup de poing dans son tuyau de poêle [son chapeau], jeta son habit à queue de morue, et jura, sur son âme, qu'il ne le remettrait de sa vie [...]» Th. Gautier, Daniel Jovard, in Th. Gautier, Les Jeunes-France, 88 (Charpentier, 1873) - M.C.E.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue.» Complément Acad.aussi dans Bescherellle, 1846 - M.C.E.
1842 - «Des habits dits autrefois à queue de morue [...]» E. Sue, Les Mystères de Paris, IV, ch. IX, t. IV, 142 (Gosselin) - M.C.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
• habit en queue de morue - L, FEW (2, 525b), 1868 ; DG, R, PR[77] (habit queue de morue), ø d ; absent TLF.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue .» Complément Acad. - M.C.E.
1841 - «L'habit, couleur cannelle, se recommandait au caricaturiste par une longue queue qui, vue par derrière, avait une si parfaite ressemblance avec une morue que le nom lui en fut appliqué. La mode des habits en queue de morue a duré dix ans, presque autant que l'empire.» Balzac, Une Ténébreuse affaire, ch. II, in Le Commerce, 16 janv., [1ère page], col. 1 - M.C.E.
1846 - Bescherelle, Dict. - M.C.E.
haut-la-queue n.m. non conv. CARACT. "vaniteux" - FEW (1, 79a), ø d.
1756 - «Cassandre : Voilà comment je conseille de traiter ces haut-la-queue qui viennent faire des courbettes dans les maisons où ils sentent des femmes !»Le Remède à la mode, sc. 16, in Théâtre des Boulevards, 35 (Rouveyre, 1881) - J.S.
homme-cheval n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «Il a tenu parole le vicomte Centaure, homme-cheval il est.» P. Véron, La Mythologie parisienne, 135 (De Vresse) - P.E.
1929 - «L'Anglais vit au moyen d'autres fonctions psychiques fondamentales que nous, continentaux. Il est l'homme-animal. Si, au degré inférieur, il est l'homme-cheval avec une figure chevaline correspondante, [...] il répond au plus haut cas à l'image idéale de l'animal politique.» A. Hella et O. Bournac, trad. : Keyserling, in La R. des vivants, numéro 6, juin, 900 - P.E.
pelle à cheval loc. nom. f. TECHNOL. AGRIC. "large pelle, tractée par un cheval, pour niveler la terre" - GLLF, 1932, Lar. ; absent TLF.
1875 - «Une bonne manière d'étendre les levées de fossés, c'est de les labourer à hue, et de transporter cette terre sur le milieu de la pièce, au moyen d'une pelle à cheval.» E.A. Barnard, Causeries agricoles, 2 (Montréal, Burland-Desbarats) - TLFQ
piano à queue loc. nom. m. INSTR. MUS. - FEW (9, 32a), PR[73], ND3, 1835, Acad. ; TLF, cit. Cros, 1873 ; L, DG, ø d.
1806 - «Dietz, fabricant de pianos [...] Un piano à queue et à quatre cordes.» Exposition de Paris, Catalogue, 109 - Wright-M.R.
1828 - «Les pianos en forme de clavecin, qu'on nomme habituellement pianos à queue, ont un volume de son beaucoup plus intense et plus majestueux que les pianos carrés.» R. musicale, iii, 183 - Wright-M.R.
piano à queue loc. nom. m. ALP. GÉOMORPHOL. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Formule d'approche : 1949 - «Ca se laisse grimper sans trop de mal et, par bonheur, c'est monolithique en diable : on peut tirer sur les prises sans l'appréhension de voir venir avec des cailloux du format 'piano à queue'.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 - C.T.
piano à queue loc. nom. m. GÉOGR. ALP. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Jacques rêvant déjà au succès final, s'informe d'un problème qui l'intrigue : 'Par où va-t-on descendre ? Par le Whymper ?'. Je comprends son désir, mais la raison s'y oppose : 'A l'heure où nous nous y trouverons c'est vraiment un endroit à ne pas fréquenter ! On serait sûrs de croiser des pianos à queue' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 8 - C.T.
1967 - «Quelques minutes plus tard ils se retrouvaient juchés côte à côte sur l'amoncellement de blocs, de 'pianos à queue', disait Donat, formant le sommet.» La Montagne et alpinisme, numéro 64, oct., 127 - C.T.
pied (à -, à cheval et en voiture) loc. adv. ACTION "fig. : de toutes les façons" - GLLF, cit. Daudet, 1892 ; TLF, cit. Queneau, 1932 ; GR[85], ø d.
1792 - «1° Mr aime les lettres et l'application ; il doit pour quelque temps y renoncer. Rien ne s'oppose autant à la circulation des humeurs dans les glandes et ne favorise l'épaississement, comme la vie méditative et sédentaire. Il faut que Mr fasse beaucoup d'exercice, à pied et à cheval et en voiture, qu'il recherche les sociétés gaies et, en général, qu'il se livre à la dissipation.» D.M. Latour, cité in E. Seligman, La Justice en France pendant la Révolution (1791-1793), 29 sept., 279 (Plon-Nourrit, 1913) - P.B.
poissonner une queue loc. verb. non conv. CIRCUL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] ce con, avec une bagnole décapotée [...] il te double... tu te dis, je fonce, je le rattrape, j'y poissonne une queue devant... et tu accélères que quand tu vois quelqu'un rouler comme ça dans un boulevard tu te dis c'est quand même des assassins !» V. Thérame, Hosto-blues, 230 (Ed. des Femmes) - K.G.
queue n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Mais il [l'alpiniste] aura très souvent recours à des astuces de contre-assurance variant avec la longueur du passage : a) dans un passage très court, il pourra utiliser une cordelette sacrifiée ou mieux un anneau récupérable ; ex. : Amitié sans étriers (Saussois) ; b) il pourra s'attacher une 'queue' à la taille : cordelette qu'on passe ensuite dans le trou du piton et dont on tient l'autre extrémité ; ex. : angle du Jardin (Saussois) ; c) il pourra passer une de ses cordes en double dans un petit anneau de corde ou l'anneau mobile du piton, de manière à tenir la boucle ainsi formée ; d) il pourra se décorder au relais, passer une des cordes dans un anneau, et se réencorder, de manière à être assuré des deux côtés ; ex. : traversée des Niches à la Vierge Folle (Ardennes) ; e) enfin il pourra traverser en tyrolienne sur une corde supplémentaire tendue en double par le leader entre les deux relais ; ex. : les Grands Boulevards (Saussois). En aucun cas on ne glissera la corde directement dans le trou d'un piton (danger de coincement).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
queue n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] cette chute est encore possible dans le 3e temps, si vous n'avez pas le soin de relever la queue du ski, car le moindre arrêt contre la pente vous précipite dans le vide [...]» Man. d'alpinisme, 542 (L. Laveur) - C.T.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë !» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - TLF (- coe à qqn), 13e et cit. Balzac, 1842 (même texte).
Add.DDL
*1841 - «Il faut se contraindre, et vous avez un fameux toupet si vous parvenez à faire la queue au père Lahire.» Phys. de la chaumière, in Larchey, Dict. (1881)
*1842 - «[...] dans ses commencements, l'impôt sur les voitures, assis avec une sorte de timidité, permit aux messagers ces petites tromperies qui les rendaient assez contents de faire la queue aux employés, selon un mot de leur vocabulaire.» Balzac, Un Début dans la vie, I, 607 (Pléiade, 1951)
*1848 - «[...] prendre pour jouet ou pour dupe.» Bescherelle, Dict. , (s.v. queue)figure dans : Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - DDL 2, 1841 ; TLF, cit. Balzac, 1842.
1808 - «Faire la queue. Duper, fripponner sur un marché [...]»D'Hautel, Dict., II, 276 - R. L. rom., 36, 229.
1828-29 - «De cette façon, il n'y a pas mèche à me faire la queue.»Vidocq, Mém. de Vidocq, III, 162 (Tenon) - IGLF
1833 - «C'est un véritable juif que ce drôle-là ; il nous fait la queue [...] dans la deuxième on paie le lard deux sous meilleur marché.»Vidal et Delmart, La Caserne, moeurs militaires, 171 (Mme Ch. Béchet) - IGLF
queue (faire la -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME "se ranger en file" - FEW (2, 528b), TLF, 1798, Acad. ; DG, ø d ; R, cit. Proust ; PR[77], cit. Sartre ; Lex.[75], cit. Le Clézio.
• faire queue - GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; R, cit. Camus ; absent TLF.
*1885 - «Il y a des équipages arrêtés à sa porte et on fait queue devant la taverne comme devant un contrôle de théâtre.» L'Illustration, 31 oct., 283b - G.S.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - GLLF, DELF, 1835, Gautier ; TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; L, ø d sans queue ni tête : GR[85] (cit.), TLF, 1835, Gautier ; Lex.[79], ø d
1813 - «JASMIN. Hé bien, voilà de ces mariages qui n'ont ni queue, ni tête, et qu'on devrait défendre.» Désaugiers et Gentil, Le Petit enfant prodigue, 4 (Barba) - P.E.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - DDL 32, 1813, Désaugiers et Gentil ; GLLF, DEL, TLF, BEI (sans - ni -), 1835, Gautier ; L, ø d.
• n'avoir ni pieds ni têtes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «Dans ce déluge de rapsodies, la Capitale se trouva inondée de projets, qui n'avoient ni pieds ni têtes, & qui, vraie maladie épidémique, se répandirent dans les Provinces [...]» [Godard d'Aucour], L'Académie militaire, Les Héros subalternes, II, 204 (Amsterdam) - P.E.
queue de chev' loc. nom. f. abrév. de queue de chevalnon conv. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1960 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 277 (5e éd.) - K.G.
queue de cheval loc. nom. f. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - GLLF, v. 1950 ; GR[85], cit. Anouilh, 1955 ; absent TLF.
1866 - «Aujourd'hui il est du dernier genre de laisser ses cheveux se répandre sur les épaules, sans peigne, sans épingles et sans filet, même invisible [...]. Des jeunes gens qui fréquentent les femmes à qui on passe facilement la main dans les cheveux m'ont assuré que ceux que j'avais remarqués étaient tout aussi faux que les autres, et qu'ils étaient simplement rattachés en dessous [...]. Ce genre de coiffure dit queue de cheval paraît devoir être adopté pour les jours de courses sur toute l'étendue du territoire parisien. Je me plais à espérer que cet hommage rendu à l'espèce chevaline sera le dernier [...].» H. Rochefort, in Le Soleil, 23 mars, 1 b-c - J.Hé.
queue de cheval (en -) loc. adj. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - TLF, cit. Vialar, 1952.
1832 - «Elles avaient le visage plus noir et toujours découvert, un méchant roquet sur le corps, un vieux drap tissu de cordes lié sur l'épaule, et la chevelure en queue de cheval.» V. Hugo, Notre-Dame de Paris, 251 - FXT
1870 - «Mme Bordas, qui joue la paria sociale, est née des pieds odorants de ces réunions politiques où suaient Budaille et Peyrouton [...]. Avec ses longs cheveux, d'un blond sale sur le dos, ses cheveux en queue de cheval (encore si c'était la queue du terrible cheval qui déchira Brunehaut, mais ce n'est que celle de la haridelle du haquet populaire), avec son long corps, long comme un jour sans pain, avec ses gestes épulatiquement saccadés et sa manière bestiale de marcher, - un cancan tragique ! - elle exprime, - d'organisme naturel - la Canaille [...].» Barbey d'Aurevilly, cité in O. Audouard, M. Barbey d'Aurevilly, Réponse, 5-6 (Dentu) - J.Hé.
1900 - «[...] quand nous jouons aux barres, je ramasse le tas de mes cheveux, qui feraient de moi une proie trop facile, et je les noue en queue de cheval.» Colette, Claudine à l'école, 33 - FXT
queue de rat n.f. PASSEMENT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Les lourdes pendeloques à aiguillettes [...] se montent maintenant sur la ganse dite 'queue de rat', ce qui leur donne une grande souplesse.» La Mode illustrée, 174 - A.Ré.
queue de renard loc. nom. f. arg. ARG. MILIT. SANTÉ "vomissure" - FEW (16, 690b), 1932, Lar. ; absent TLF.
1820 - «Dans ce bivouac galant ; cependant me voilà un peu embarrassé ; Pétronille [...] n'offre que des peintures ordurières ; son oreiller porte les preuves de son insobriété, et sa couche, comme on dit en termes de caserne, est sillonnée d'une longue queue de renard ; mais tout cela peut s'arranger encore, et nous la représenterons sous les traits d'une superbe bacchante.» P. Cuisin, La Vie de garçon dans les hôtels garnis, ou l'amour à la minute, 193 - J.Hé.
av. 1892 - «Un homme sans éducation qui a fait une queue de renard dans le plat de son voisin.» Cabarets de Paris, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
queue de terre loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Ces collines sont pour la plupart des bosses de granit qui se soulèvent de distance en distance. Elles ont été assimilées à d'énormes vertèbres qui relient entre elles les diverses parties de la province, et fortifient en même temps cette queue de terre contre les furieuses attaques des deux mers entre lesquelles elle se trouve répandue.» A. Esquiros, in R. des deux mondes, t.48, 15 nov., 402 - M.C.
queue de vache loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - absent TLF ; in Ga [1970].
1967 - «[...] on lui [à l'élève] enseignera à n'user qu'avec beaucoup de circonspection de la simple boucle appelée 'queue de vache', qui a une certaine utilité mais dont malheureusement beaucoup de grimpeurs se contentent dans un trop grand nombre de cas, où le noeud de cabestan est d'un usage plus indiqué.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
queue de vache en 8 loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «La queue de vache en '8'... après la première boucle, je passe devant ou derrière ? L'angoisse de la moindre erreur qui ferait disparaître le sac (la gourde est dedans...), la panique au début... et les monologues [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 74, oct., 136 - C.T.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «Cette taille adorable, dont la flexibilité, en balançant ou en faisant la queue-du-chat, laissait présager les plus délicieux contours, n'est qu'un corps sec, jaune, revêtu d'une peau grenue...» [P. Cuisin], Les Bains de Paris, I, 122-3 - J.Hé.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• queue de chat - absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - P. Cuisin, Le Peintre des coulisses, 172 (François) - Matoré, 146.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 22, 1822, Cuisin ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» Aude, M. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 31, 1813, Aude ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; absent TLF.
• queue de chat - DDL 22, 1822, Cuisin ; absent TLF.
1804 - «La danse est une invention du diable. Geste, entrechats [...] queues de chat y sont autant de pièges pour la jeunesse.» M.-A. Désaugiers, C'est ma femme, 4 (Cavanagh) - P.E.
queue-de-chat n.f. ACCESS. "sorte de plume" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les plumes rondes, dites queue-de-chat [sic] [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 336 (Roret) - M.C.E.
queue-de-merle adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Si Madame le désire, je vais lui passer sa robe de taffetas queue-de-merle ou fleur-de-prune, ce sera l'affaire d'un instant [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 106 (Garnier, 1961) - A.Ré.
queue-de-rat n.f. TABACS "tabatière" - FEW (2, 528a), Hugo ; L, GLLF, 1869 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Il lui donne, à la place, une tabatière dite queue de rat.» Decourcelle et Barrière, Un Vilain monsieur, sc. ii - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE " bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé Add.DDL et compl. TLF :
*1847 - «[Rémonencq] C'est un Protée, il est dans la même heure Jocrisse, Janot, queue-rouge, ou Mondor, ou Harpagon, ou Nicodème.» Balzac, Le Cousin Pons, 6, 615 (Pléiade) - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dgenre indéterminé : DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; n.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
n.f. - GLLF, cit. A. Daudet ; absent TLF. • queue rouge :
1836 - «[...] on en fera sans doute un amoureux. - Ou une queue rouge, dit la basse taille, ce qui signifie un jeannot, un jocrisse...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 11b - P.E.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé - DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; GLLF, av.1867, Baudelaire (autre texte) 1838 - «Gringalet, tantôt queue-rouge, et tantôt nêne incomparable. Il porte les fardeaux et fait les commissions.» R. du théâtre, XV, 164 - P.E.
1840 - «[...] les railleurs amènent cette jeune personne au théâtre où Collinet joue un rôle de bouffon de l'emploi des queues rouges [...]» R. parisienne, 352 - P.E.
1846 - «Qu'as-tu vu fleurir ? Les réclames des queues-rouges de l'annonce anglaise !» Causeries du Tintamarre, 11 oct., in Baudelaire, Oeuvres en collaboration, 135 (Mercure de France) - P.E.
queue-rouge (en -) loc. adj. TOILETTE "vêtu comme un bouffon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «M. Brindeau, des Français, en pantalon collant. Et le peuple français en queue rouge. C'est M. Thiers qui fera la parade.» Almanach comique [...] pour 1843, 158 (Warée) - P.E.
renard (qui) cache sa queue (le -) loc. prov. CARACT. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1613 - «L'An. C'est vn degouste : C'est vn renard qui cache sa queuë, il fait du simple et lourdaut, mais il est fin et cauteleux : si le mien vous donnoit de telles fredaines, ie le deschiqueteroy à force de sanglades, que sa peau ne vaudroit plus rien à faire cornemuses.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme, I, 22 (Ledertz) - P.E.
1640 - «le Renard cache sa queuë .i. le meschant cache son deffaut.» Oudin, Curiositez fr., 475 (Slatkine) - P.E.
solliciter (un cheval) v.tr. ÉQUIT. "le faire agir, l'exciter" - FEW (12, 71a), GLLF, DHR, 1842, Acad. Compl. ; TLF, ø d.
1584 - «Et lors ils decocherent tous à la fois d'vne grande impetuosité & roideur, sollicitans leurs cheuaux à grands cris, & leur secouans la bride [...].» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 210 v° (De La Noue) - P.E.
tirage (cheval de -) loc. nom. m. TRANSP. "cheval employé à tirer les bateaux" - FEW (6/I, 400b), TLF, 1835, Acad. ; L, GR[85], ø d.
1745 - «Chevaux de Trait... de selles, et autres : de tirage [...].» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 109 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
Forme d'approche : 1828 - «Je ne suis plus étonné que dans les inscriptions hiéroglyphiques il soit si difficile de distinguer le chien du chacal : les caractères qui les expriment sont identiques. Le chien ne diffère que par la queue relevée en trompette.» J.-F. Champollion, Let. et journ., 27 (Christian Bourgois) - P.R.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1848 - «Présentez la patte à Diane, à Mirza, à Pax, chapeau sur l'oreille, épée au côté, la queue en trompette entre les deux basques de votre habit.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-Tombe, 308 - FXT
tête à queue loc. nom. f. ÉQUIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : TLF, 1855, Pearson ; GLLF, av. 1872, Th. Gautier ; Lex.[75], cit. Th. Gautier ; ND4 (ø sens), 19e ; R, PR[77], 1906.
1894 - «une tête à queue Kurzkehrtmachen n von seiten des Pferdes.» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
tête à queue, tête-à-queue n.m. CIRCUL. "à propos d'un véhicule" - TLF, 1902, L'Auto-Vélo ; R (faire tête à queue), cit. Madelin [1939] ; BW6, 1963 ; GLLF, 1964, Lar. ; PR[77], ø d.
*1926 - «Si les roues arrière sont seules bloquées par un coup de frein exagéré, elles dévient, lorsque la surface est lisse et mouillée, sous la moindre influence extérieure, dans une direction quelconque, et tendent à passer en avant, en tournant autour de la partie avant de la voiture qui, elle, est restée stable grâce à ses roues qui tournent encore : c'est le tête-à-queue classique qui se produit sur l'asphalte mouillé.» Lar. mensuel, oct., VII, 245c - M.C.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
• après bon vin, bon roussin - Gc, Cholières (autre texte) ; absent TLF.
Compl.Hu (Cholières, même texte)
1587 - «[...] on diroit de nous, que nous pratiquerions le prouerbe, qu' apres bon vin, bon roussin : qu'apres estre bien saouls et auoir la panse bien pleine, nous cracherions de gros mots de gueule à tuer chien.» Cholières, Les Après-disnées, 31 recto (Richer) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
1604 - «Apres bon vin bon cheual, et ils moururent tous deux sans y penser : Ils n'auoient garde de faillir à aimer la Guerre, car il beuuoit comme vne cane, et puis quand on est yure on veut tuer tout le monde [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 22-23 (s.l.) - P.E.
|