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approchant (quelque chose d'-) loc. PHRASÉOL. - L, cit. Courier ; GR[85], cit. Courteline ; GLLF, cit. Duhamel ; TLF, cit. Bernanos rien d'- : DDL 19, 1627, Peiresc ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; GLLF, ø d
• quelque chose approchante de - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom [...] si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. Jodelle, Oeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
avoir : quand on a qqch. quelque part, on ne l'a pas ailleurs loc. phrast. non conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «TOINETTE. Vous me renvoyez ? RABAT-JOIE. J'essaie !... TOINETTE. C'est bien !... je m'élague... mais je reviendrai... Quand une femme comme moi a quelque chose là... elle ne l'a pas dans son armoire à glace !... Adieu !» Siraudin et Blum, Mon-Joie fait peur, 8 (Dentu) - P.E.
chose (c'est quelque -) loc. phrast. VALEUR "c'est important, ce n'est pas rien" - GR[85], cit. La Fontaine ; TLF, cit. Constant, 1805.
1531 - «Haud nihil. Terent. in Eunucho, 4.2.13, Certe extrema linea amare, haud nihil est. Cest quelque chose.» R. Estienne, Dictionarium, 359 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
clocher : il y a quelque chose qui cloche loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - Lex.[79], cit. Sartre ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1799 - «Ah ça mais, représentans du peuple, est-ce que vous ne saviez pas tout çà donc ; tenez, il y a quelque chose qui cloche là-dessous ; à quoi pensez-vous donc [...]» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 4 - P.E.
malheur (à quelque chose - est bon) loc. prov. ÉVÉN. PROVERBE - R, GLLF, 1668, La Fontaine ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Bremond, 1920 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1569 - «Il a veu en son temps mainte metamorphose / Et que malheur est bon souvent à quelque chose [...]» E. Du Tronchet, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 122 (Garnier) - P.E.
1620 - «[...] on dit [...] chez vos François, qu' a quelque chose malheur est bon.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Voleur, I, 73 (De la Mare) - P.E.
1620 - «[...] je ne pouvois sortir du lict tant en peu le mal m'avoit affoibly, mais à quelque chose malheur fut bon, car [...] je trouvay moyen de me faire porter [...]» Peiresc, Let., VII, 433 (Impr. nat.) - P.E.
1630 - «à quelque chose malheur sera bon [...]» Peiresc, Let., VII, 595 - P.E.
1640 - «à quelque chose le Mal heur est bon .i. quelquefois le mal nous cause du bien.» Oudin, Curiositez fr., 323 (Slatkine) - P.E.
part (aller quelque -) loc. verb. non conv. SANTÉ "aller aux WC" - FEW (7, 671a), GLLF, 1867, Delv. ; Lex.[79], DELF, GR[85], TLF, ø d.
1773 - «[...] il se précipitait au moindre petit service à rendre : un jour DELIEE alait quelque part ; SOTENTOUT se lève aussitôt suivant sa coutume : la Belle le repousse ; il s'obstine ; enfin elle le soufre, jusqu'à l'endroit, où elle le pria de la laisser libre, lui promètant de le rapeler pour revenir.» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 1, ch. 9, 119 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
part (un coup de pied quelque -) loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET "par euphémisme, au derrière" - TLF, cit. Sardou, 1872 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1816 - «J' suis né paillasse, et mon papa, / Pour m' lancer sur la place, / D'un coup d' pied queuqu'part m'attrappa, / Et m' dit : Saute, paillasse !» Béranger, Paillasse [datée déc. 1816], in Béranger, Chansons, II, 34 (Chez les marchands de nouveautés) - P.E.
pieds (ne plus remettre les - quelque part) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "fig." - L, cit. Picard ; DELF, cit. Zola [1883] ; GLLF, déb. 20e ; GR[85], TLF, ø d.
• ne plus remettre le pied - GR[85], ø d ; absent TLF.
1795 - «JEAN-GILLES. Oui, c'est ben dit ; j'y suis piqué et décidé. J'y remets pus le pied... D'ailleurs, a me l'a défendu, Madame ; Est-ce qu'a ne vient pas de me renvoyer ? URSULE. Ah ! mais comme ça, dis donc ; i' me paraît que son parti est tout pris, à elle.» Dorvigny, Jocrisse changé de condition, 32 (Cailleau) - P.E.
quelque part (avoir qqn -) loc. verb. non conv. RELAT. "mépriser, être ennuyé par" - FEW (7, 671a), 1862, Larch. ; BEI, mil.19e ; DFNC, cit. Zola [1877] ; TLF, cit. Courteline, 1891.
av. 1861 - «'Pour ce qui est de la rousse et du guet, je les ai queuqu' part.' - CABASSOL. Avoir quelque part (Etre ennuyé au suprême degré) est ici un synonyme violent d'en avoir plein le dos. Seulement cela se prolonge un peu plus bas.» Larchey, Les Excentricités du langage fr., 224 (R. anecdotique) - P.E.
sorte (en quelque -) loc. adv. PHRASÉOL. "d'une certaine manière" - FEW (12, 122b), GLLF, DEL, TLF, DHR, 1650, Corn. ; TLF, cit. Cabanis, 1808.
1629 - «La premiere chose donc, voire presque la seule où j'ay recogneu que j'avois heurté en quelque sorte le sentiment des meilleurs esprits, est ce qui regarde l'histoire de Judith [...].» B. Baro, Célinde, in L. Maranini, La Commedia in commedia, 68 (Rome, Bulzoni, 1974) - P.E.
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