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bain à quatre sous loc. nom. m. arg.  ARG. THÉÂTRE  THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] les figurantes, par compagnie de dix ou douze, sont parquées dans ce qu'on appelle les bains à quatre sous Nérée-DesarbresSept ans à l'Opéra, 187-8 - P.W.
bloc (de quatre) n.m. PHILATÉLIE - TLF, ø d.
1937 - «Deux Blocs de l'Exposition de Dantzig, qui a été inaugurée le 6 juin. [...] Caractéristique pour cette saison est la vogue des 'Blocs' et des timbres commémoratifs français [...] On s'imagine difficilement une collection de timbres de premier ordre sans blocs de quatre ou même sans feuilles entières. L'engouement pour les 'carrés' s'est manifesté presque dès les premières collections, les blocs de quatre étant plus jolis à voir, plus élégants, plus 'complets' que le timbre seul.» La Bourse philatélique , numéro 1, 15 juin, 3 et 6 et numéro 2, déc - R.R.
bête comme ses pieds loc. adj. non conv.  INTELL. - FEW (8, 295b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; TLF, cit. Bousquet, 1935-36 ; R (- un pied), Lex.[79], PR[82], ø d.
• Berthe-comme-ses-pieds
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «C'était le bon temps alors, le temps où florissait [sic] Maria l'anguille et Berthe-comme-ses-pieds, enivrantes créatures !» C. Monselet, Les Deux reporters, in La Vie pop., 6 août, 373 - R.R.
changement de pied, changement de pieds loc. nom. m. ALP. - RSp., 1967, Bessière ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1907 - «[...] se hissant entièrement sur l'épaule d'Hippolyte, il lui faut exécuter un changement de pied ; cette effrayante manoeuvre accomplie, il se dresse presque à la force des poignets au-dessus de la bosse.» La Montagne, numéro 6, juin, 259 - C.T.
1934 - «Dans un ordre d'idées plus élémentaire, une éventualité qu'il importe de prévoir est celle des changements de pied et des changements de main. Opérations parfois aisées, parfois délicates au contraire, ou même impossibles, il ne faut pas se mettre dans le cas d'avoir à les effectuer là où elles pourraient être évitées.» Man. d'alpinisme, 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1958 - «Le style d'escalade utilise au maximum le gratonnage et, comme à Fontainebleau, les mouvements essentiels utilisés y sont : les changements et retournements de pied, les balanciers, croisements et bascules du genou.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 185 - C.T.
1959 - «[...] la traversée Livanos à l'aiguille Dibona : subtil mais classique pas de deux mètres, où un changement de pied sur bordure déversée s'enchaîne avec une bascule du genou combinée à une opposition sur cannelures et suivie d'un lancer derrière une arête.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
chauffer les pieds de qqn loc. verb. ACT. OBJET "le torturer" arg. : TLF, cit. Balzac, 1829 ; L, ø d ; chauffer un paysan : DArg., 1795
1574 - «Le Sabmedi 6 dudit mois, un soldat nommé Rival (autrement la Pomme) ayant esté convaincu d'avoir avec d'autres rançonné et pillé par les villages contre les defenses, mesmes avoir chaufé les pieds à une femme du bourg de Menetreol pour avoir de l'argent d'elle, fut pendu et estranglé [...]» J. de Léry, in G. NakamAu lendemain de la Saint-Barthélémy, 236 (Anthropos) - P.E.
cheveu-en-quatre n.m. plais.  INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.couper un (les) cheveu(x) en quatre : L, DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d
1936 - «[...] au lendemain de la Commune, contre Zola, le cheveu-en-quatre du prétendu réalisme psychologique ramène les inquiétudes dans un champ d'expériences inoffensives [...]» Aragon, in Commune, n° 29, janv., 565 - P.E.
chien (ne pas valoir les quatre fers d'un -) loc. verb. non conv. VALEUR - GLLF, TLF, Lex.[79], cit. Maupassant, 1883 ; DELF, cit. Bruant ; L, DG, GR[85], ø d.
1791 - «[...] la daronne qui, comme on sait, ne vaut pas les quatre fers d'un chien HébertLe Père Duchesne, n° 50, 6 (EDHIS) - P.E.
1791 - «[...] tu sais parbleu bien, Lambert, et tout Paris le sait, que M. Brissot de Varville est un des plus grands enragés du club Jacobin, et que lui et l'abbé Grégoire, ne valent pas les quattre fers d'un chien Entretiens naïfs du jardinier Hubert, 104 (s.l.) - P.E.
1791 - «[...] ceux que le P. Duchêne renient ne valent pas les quatre fers d'un chien [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Grand étonnement du père Duchêne, 3 - P.E.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
• aux/les quatre coins du monde
  - L, BEI, cit. Volt., 1764 ; TLF, GR[85], ø d.
1537 - «De par Iupiter laltitonant soit faict vng cry publique par tous les carrefours Dathenes, & sil est besoing, aux quatre coings du monde [...]» B. Des PériersLe Cymbalum mundi, 29 (Lemerre) - P.E.
1554 - «Par tous les quatre coings du monde / Je corneray ta vie immonde [...]» J. TahureauPoésies, I, 144 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1604 - «[...] sa renommee qui auoit ja franchy les quatre coings du monde, qui sont au cercle de l'équateur, au sommet du Pole Artique, aux Isles des Moluques, & aux Isles d'Hesperides.» L. QuattrehommeDiscours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 92 (Gesselin) - P.E.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
1587 - «Les autres, se despitans contre les moines, leur imputent que ce sont des exemplaires de dissolution, oisiveté & hypocrisie, qui apres avoir vescu du labeur d'autruy pippent les consciences, & qu'on doit mettre le feu aux quatre coins de leurs couvents.» F. de La NoueDiscours politiques et militaires, 108 (Droz) - P.E.
coins (aux quatre - de) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (2/II, 1534a), 1690, Fur. ; L, DG, 1764, Volt. ; TLF, cit. Courteline, 1808 ; PR[73], GLLF, ø d.
1674 - «Je laisse à notre cher d'Hacqueville à vous parler de la Franche-Comté et de toutes les armées que nous avons sur pied aux quatre coins du monde.» Mme de SévignéLet., à M., Mme de Guitaut , avr. ou mai, I, 708 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coup de pied (il y a des coups de pieds au cul qui se perdent) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa réprobation devant un comportement" - BEI, mil. 20e ; DArg., ø d ; absent TLF.
1944 - «Louis-Léon Martin, dans le journal de Luchaire, a le toupet de parler de gens qui se sont planqués pendant l'autre guerre... Comme disait le Canard, il y a des coups de pied au cul qui se perdent J. Galtier-BoissièreMon Journ. pendant l'occupation, 67 (La Jeune Parque) - P.R.
coupeur de cheveux en quatre loc. nom. m. non conv.  CARACT. - R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1946 - «[...] ce sont des 'coupeurs de cheveux en quatre'. Cédant à une manie bien française, ils sont cartésiens à l'extrême.» Almanach de Miroir Sprint 1947, 16b - G.S.
coups (en quatre -) loc. adv. non conv. TEMPS "rapidement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Sans-gêne dit encore mille folies... On déjeûna en quatre coups, parce qu'on attendait les futurs à la municipalité.» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 91 (Impr. Célère) - P.E.
coups (faire les quatre cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «MARIE. - La v'là partie !... SAINT-GERMAIN. Amour de baronne !... elle va gigoter jusqu'à l'aurore... nous avons le temps de faire les quatre cent dix-neuf coups !...» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, II, 38 (Garnier-Flammarion) - P.E.
coups (faire les quatre cents -) loc. verb. ACTION CARACT. - DELF, cit. Proust ; TLF, cit. Green, 1960 ; GLLF, Lex.[79], ø d 1808, dans GR[85], correspond à faire les cents coups ; cf. DDL 15
• faire les quatre coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Les Jacobins, qui voyent tous les jours les honnêtes gens déserter leur bousin, mettent de même des racroheurs [sic] à la porte, pour amadouer les passans, toute la différence qu'il y a, est, que les coquines et les coupe-jarets des biribis, ne racrochent que ceux qui ont l'air calés et qui ont une bonne tournure, au lieu qu'à la porte des Jacobins, il faut avoir mauvaise mine, être sans-culottes, ressembler à un brigand, et à un scélérat, capable de faire les quatre coups [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins , 2 - P.E.
1792 - «Quel est ce sacré-nom-d'un-Dieu de boucan, qui se fait aux jacobins plusieurs fois par semaine ? où l'on voit l'écume de tous les bandits de Paris, tant d'hommes connus pour avoir fait les quatre coups, fameux par leur bassesse et leur jean-foutrerie [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n° 3Grande revue des Jacoquins, 1 - P.E.
crampons à quatre pointes avant loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Les deux grimpeurs étaient équipés de crampons à 4 pointes avant et de piolets à lame courbe, courte et multicrantée, qui transforment la technique de la glace.» La Montagne et alpinisme, numéros 86-87, 257 - C.T.
croisement de pieds loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Ne nous attardons pas sur les enjambées simples effectuées bien sûr quand on progresse en équilibre sur une vire étroite ou un feuillet détaché, ou à flanc de paroi sur des prises nombreuses ; et bornons-nous à noter la possibilité de faire des croisements de pieds pour gagner du terrain et éviter le cas échéant la bousculade sur le même gratton ; ex. : traversée de la dalle des Minets (Malesherbes).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
diable (faire le - à quatre) loc. verb. CARACT. "fig. : causer beaucoup de désordre" - BEI, 1640, Oudin ; DDL 25, 1644, Scarron ; DEL, cit. Mol. [1668] ; GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Hauteroche ; TLF, GR[85], ø d.
1596 - «Si peu que rien (comme dit la devise des Romains) toutefois est-ce qu'il faut considerer auant tout, qui sont ceux lesquelz doibuent estre nommez et bons et meilleurs habitants : ascauoir les Catholicques affligez et qui de coeur sont vrays subiectz de leur Roy, ou bien un haras de forçatz rebelles, qui font tant le diale [sic] a quatre R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 109 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
diable à quatre n.m. CARACT. - TLF, cit. Goncourt, 1862 ; DG, ø d.
1840 - «Les rieurs, en France, seront toujours du parti du diable à quatre et de ses amours.» Sainte-BeuvePort-Royal, I, 86 - P.W.
1862 - «A une certaine époque ce service [le bureau des Liquidations] n'était composé que de vieillards tristes et laborieux : mais telle est la force du renom, que ces pauvres diables passaient pour des diables-à-quatre GaboriauLes Gens de bureau, 217 - P.W.
diable à quatre (faire le -) loc. verb. non conv.  CARACT. - DELF, cit. Molière ; TLF, 1835, Acad. ; L, cit. Hauteroche ; DG, cit. d'Assoucy ; R, GLLF, PR[82], ø d.
1644 - «Ce grand Dieu fait le Diable à quatre ScarronTyphon ou la gigantomachie, I, 10 - Richardson, 84.
*1690 - «DIABLE. s.m. [...] Il fait le Diable à quatre, pour dire, Il le faut tenir à quatre.» FuretièreDict.aussi dans Dict. univ. de Trévoux, 1704.
*1719 - «faire le diable à quatre [...]» DominiqueOedipe travesti, I, iv - P.W.
doigts (les quatre - et le pouce) loc. nom. m. pl. non conv. CORPS "la main" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. y mettre les - "manger malproprement" : FEW (9, 132b), GLLF, TLF, GR[85], 1718, Acad. ; DEL, déb.18e ; L, cit. Lesage.
1618 - «Voilà ce qui meust Monsieur le gros Guillaume de prendre [...] son villebrequin entre les quatre doigts et le pousse [...]» Les Bignets du gros Guillaume, in Chansons de Gaultier Garguille, 144 (Jannet) - P.E.
1633 - «ALAIGRE [...] quel avaleur de pois gris ! Vrayment, il n'oublie pas les quatre doigts et le poulce. Quel estropiat des maschoires !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 211a (Laplace, Sanchez) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - DELF, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Cocteau ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1803 - «Tout le monde se lève de table, et vole au secours de cette pauvre diablesse étendue de son long les quatre fers en l'air A.A. BeaufortL'Enfant du trou du souffleur, I, 115-6 (Lepetit) - P.E.
*1807 - «Il s'est étalé les quatre fers en l'air. Au propre, se dit d'un cheval abattu ; au figuré, et en riant, d'une personne qui tombe à la renverse.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 381 (s.v. fer) (Slatkine) - P.E.
*1810 - «JOCRISSE-Maître, entrant par le côté droit, et avec son habit tout abîmé de poussière. Comm' me v'la fait ! FANCHETTE. O mon dieu ! not' maître, où vous êtes vous fourré ? JOCRISSE-Maître. C'est-un sort !... je viens d' m'étaler sur la place aux veaux... J'ai tombé les quatre fers en l'air... Heureusement ce n'est que d' la poussière... Donne-moi quelques coups...» SewrinJocrisse-maître et Jocrisse-valet, 9 (Masson) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - BEI (tomber -), 17e ; DDL 32, 1803, Beaufort ; DEL, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; L, ø d ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; GR[85], cit. Cocteau.
1649 - «Et le drôle auroit eu la baye, / Sans vne dangereuse playe / Qui le faisant tournebouler, / Luy mit les quatre fers en l'air L. RicherL'Ovide bouffon, I, 55 (Loyson) - P.E.
1665 - «De ce coup, qui presque l'assomme, / Il est forcé de s'en aller / Les quatre fers ensemble en l'air Robinet, in Les Continuateurs de Loret, 114a (Morgand et Fatout) - P.E.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
1690 - «PIERROT. Hé fy, Monsieur ! faut-il être comme cela homicide de sa vie ? Le Médecin vous a dit mille fois, qu'une mirancolie étoit capable de vous jetter les quatre fers en l'air [Fatouville], La Fille sçavante, in GherardiLe Théâtre ital., III, 54 (Braakman) - P.E.
*v. 1772 - «[...] est ce quon zenlève comme ca zune demoiselle du beau sesque en travers par le milieu les (jambes) quatre fers en lair Beaumarchais, Jean-Bête à la foire, in BeaumarchaisParades, brouillon, 287 (S.E.D.E.S.) - P.E.
*1787 - «Il ne pensait à rien lorsqu'un carrosse, qui était arrêté dans la contre-allée, à la porte d'une maison, est parti tout à coup, l'a frappé du timon dans les côtes, et l'a jeté les quatre fers en l'air ; le suppliant a bien vite recommandé son âme à Dieu, car il s'est cru mort [...]» Requête de D. Topineau, in Grimm, etc.Corresp. litt., XV, 40 (Garnier) - P.E.
fers (ne pas valoir les quatre - d'un chien) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans intérêt" - DDL 32, 1791, Hébert [repris in DEL] ; GLLF, TLF, cit. Maupassant, 1883 ; GR[85], ø d.
1750 - «"[...] C'était un enjôleur de filles [...] : il s'enivrait fréquemment et devait tout à son voisinage. [...] ma foi, il ne valait pas les quatre fers d'un chien."» L.-Ch. Fougeret de MonbronMargot la ravaudeuse, 700 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
feu (faire - des deux pieds de devant) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Ah bah ! vous pouvez des fois rencontrer des petites actrices gentilles, des jeunes lapins ferrés sur la chose du mélodrame, qui feront feu des deux pieds de devant et qui mèneront la voiture au pas de course... hop !» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, ii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - FEW, 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1819 - «[...] employer tous les moyens de succès.» BoisteDict. , (s.v. feu.)
*1840 - «Crac ! le chemin de fer d'Orléans me tombe comme une tuile... Je veux faire feu des quatre pieds Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, iv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
1793 - Hébert, Le Père Duchesne, n° 325, 2, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, Lexique de la langue d'Hébert (Janin) - P.E.
1815 - «Cirque olympique. - Les directeurs de ce théatre font feu des quatre pieds pour appeler le public.» Le Nain jaune, n° 30, 155 - P.E.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
• faire feu des quatre pattes
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Est-ce qu'on vient faire feu des quattre pattes chez un homme dont la femme est sur la paille ?» Le Père Lantimèche, 41 (Basset et Martin) - P.E.
froid (avoir - aux pieds) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "être jaloux" - absent TLF.
Corr. et compl.Gc (1572, Des Périers), L, FEW (8, 294b), Hu (Des Périers)
1558 - «Or le mary sachant que c'estoit de vivre, ne se monstroit point avoir de froit aux piedz : mesmement à la nouveauté ne se deffiant pas grandement d'une si grande jeunesse qui estoit en sa femme [...]» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 84 (Champion) - P.E.
gratte-pieds n.m. ÉCON. DOM. - FEW (16, 375a), GLLF, Lex.[79], 1930, Lar. ; GR[85], 20e ; absent TLF.
1755 - «Ratissoire, c'est une bande de fer plat recourbé par les deux bouts, qu'on scelle dans le mur à côté des portes des jardins, pour détacher des souliers le sable, la boue ou la terre qui reste sous la ratissoire, et qu'on n'emporte pas dans les appartements. On appelle cet instrument gratte-+F pié ou décrotoir.» Encycl., t.13, 828b - M.B.
1895 - «GRATTE-PIEDS. s.m. Décrottoir.» GuérinDict. des Dict., Suppl - TGLF
1926 - «C'est une simple lame de fer horizontale, fixée au mur extérieur par un ou deux scellements (gratte-pieds) ...» Lar. ménager, Dict. illustré de la vie domestique, 479a - M.B.
jeudis (la semaine des quatre -) loc. nom. f. non conv. TEMPS - FEW (11, 483a), GLLF, DEL, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; GR[85], ø d.
• la semaine des trois jeudis
  - GLLF, 1585, Cholières ; L, Cholières ; FEW, 1640, Oudin ; DEL, Oudin ; GR[85], cit. Balzac ; TLF, ø d.
1532 - «Au moys de octobre, ce me semble, ou bien de septembre (affin que je ne erre) fut la sepmaine, tant renommée par les annales, qu'on nomme la sepmaine des troys Jeudys : car il y en eut troys, à cause des irréguliers bissextes, que la lune varia de son cours plus de cinq toizes.» RabelaisPantagruel, 10 (Droz) - P.E.
joueur de clarinette de cinq pieds loc. nom. m. non conv.  MILIT.  "main, poing" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «La garde ! elle est venue pour me poursuivre dans une allée où il y avait une trappe. J'ai t'élevé la trappe, et mes joueurs de clarinette de cinq pieds ont descendu la garde dans la calle, que j'ai t'entrebâillée [...]» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 4, ch. 9, 183 - R.R.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - DürrMoteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
mouche (prendre ombrages sur des pieds de -) loc. verb. non conv.  RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.disputer sur un pied de mouche : FEW (6/III, 248b), 1694, Acad. ; L, ø d ; faire querelle sur un pied de mouche : FEW, 1690, Fur. ; TLF, cit. D'Hautel, 1808 ; L, ø d
1634 - «[...] pour rien au monde je ne voudrois avoir esté cause qu'il vous en arrivast du deplaisir, comme cez gens là [les Tunisiens] ne prennent que trop facilement des ombrages sur des piedz de mouche, ne cherchent que des pretextes à tort ou travers pour rançonner ou mesfaire à un Chrestien.» PeirescLet., VII, 118 (Impr. nat.) - P.E.
oeil : entre quatre z'yeux  loc. adv. non conv.  RELAT. - DELF (entre quatre-z-yeux), cit. Giono ; Lex.[75] (entre quat' z' yeux), PR[77] (entre quatre-z-yeux), ø d entre quatre yeux : FEW (7, 313a), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, R, ø d ; entre quatres yeux : FEW, GLLF, DELF, 1798, Acad
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1740 - «Je ne lui en donnais que pour son argent, par l'inutilité qu'il y aurait eu de le pousser à un certain point entre quatre-z-yeux, mais demain qu'il y aura grande compagnie, je l'attends.» PironOeuvres posthumes, 77 (Dentu) - P.E.
*1795 - «JOCRISSE [...] j' voudrions avoir avec vous une séance entre quatre z'yeux pour parler d'affaires.» GoufféLes Deux Jocrisses, 8 (Barba) - P.E.
oreilles (fendre les - en quatre à qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «Grognon. Passe donc ton chemin, gueule d'enfer, tu me fends les oreilles en quatre, avec tes poumons de cheval. C'est pas le Pérou que ton Bon Homme Richard !» Journ. du bon homme Richard, n° 3, messidor an 3, 17 - P.E.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. GalianiDialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres L.-S. MercierTableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
pantalon à pieds loc. nom. m. VÊT. - TLF, cit. France, 1879 ; L, ø d ; GLLF, av. 1924, France.
1846 - «Le comte Octave, vêtu d'un pantalon à pieds et d'une redingote de molleton gris [...]» BalzacHonorine, 2, 257 (Pléiade) - P.W.
1854 - «PANTALON, s.m. [...] Pantalon à pieds. Pantalon qui a des pieds comme les bas ; espèce de caleçon qui est tout d'une pièce avec les bas.» La ChâtreDict. - TGLF
pas de quatre loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Si on augmente à trois le nombre des pas marchés, on fait alors un pas de quatre P. SchnaidtLa Technique du ski, 23 (Genève, Sonor) - C.T.
pattes (à quatre -) loc. adv. MOUV. "en parlant d'une personne" - DLMF 1 (aller a .iiij. pattez), Saladin [v.1465] ; FEW (8, 30a), DEL, GLLF, TLF, DHR, 1611, Cotgr.
1538 - «[...] si dadventure, je ne tumboye en ung fossé en la suyvant [la vérité], & que je me rompisse une jambe au moyen de quoy je fusse contrainct de la suyvre à quatre pattes, ou avec des potences ou guynettes [...]» Le Disciple de Pantagruel, 2 (Nizet, STFM) - P.E.
1605 - «Me de Montglat luy dict : "Mr, elle court plus fort que vous ?" D. "Me ga si si j'eté (j'estois) à quate pate je couré(ois) bien pu for je la rataperai (rataperois) bien ; me ga envoié queri Cavalon", son chien [...]» J. HéroardJourn., 802 (Fayard) - P.E.
pelés (quatre - et un tondu) loc. nom. m. non conv.  MESURE - FEW (8, 484a), GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, 1798 ; L, ø d ; R, cit. A. France.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «Ils sont la quatre pelés et un tondu [...]» Jean Bart, numéro 103, 4 - P.E.
*1791 - «La mère Duchesne. [...] i vous mettont à la place un tas de grigoux qu' ça fait peur, et qu'i sont-là quatr' pelés et un tondu pour bougonner c't'office ; et pis faut voir après tout c' choeur qu'est rempli d'une crapulité, bon Dieu ! un tas d' pouilleux, avec leux sabots, qu'on s' croit dans l'église de Bicêtre !» [Buée]De par la mère Duchesne, 26 (s.l.n.d.) - P.E.
pieds (faire des - et des mains) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GR[85], cit. J. Romains, 1932 ; GLLF, 1934, J. Romains ; BEI, déb.20e ; TLF, cit. Capelle, 1966 ; DEL, 20e.
Add.DDL :
*1860 - «Enfin celle qui arrive en faisant sa tête, c'est Ernestine, autre femme dans l'aisance. - Elle a été longue à faire fortune ; mais elle a tellement fait des pieds et des mains, qu'aujourd'hui elle ne se ferait pas couper une mèche de cheveux pour dix mille francs.» Mém. de Rigolboche, 87 (Chez tous les libraires) - P.E.
1871 - «Mme PRIEURE. - Où est-ce déjà que j'en étais restée ? MANETTE. - A son médecin à mame Beaujency. Mme PRIEURE. - Quand nous avons éhu le malheur de le perdre, ce bon papa Reposoir, mon mari a fait des pieds et des mains pour me le faire prendre, ce médecin-là. MANETTE. - Et vous, pas bête, vous avez pas voulu ?» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 32 (Pagnerre) - P.E.
pieds (faire des - et des mains) loc. verb. ACTION "faire tous ses efforts" - GR[85], cit. J. Romains, 1932 ; GLLF, 1934, J. Romains ; BEI, déb. 20e ; TLF, cit. Capelle, 1966.
1854 - «[...] Pierce le président et Douglas, un sénateur aspirant à la présidence [...] ont tant fait des pieds et des mains qu'ils sont parvenus à faire passer dans le Sénat et la Chambre un bill qui permet aux Slaveholders de s'établir dans tous les Territoires de l'Union avec leurs esclaves.» Th. Bost, in Ch.M. Bost (éd.)Les Derniers puritains pionniers d'Amérique, 35-36 (Paris, Hachette, 1977) - P.R.
pieds (ne pas se laisser marcher sur les -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - DG (--le -), ø d ; TLF, cit. Fargue, 1939 ; GLLF, ø d.
1791 - «LOUIS XVI [sic : XIV] qui étoit un malin bougre, et qui ne se laissoit, foutre, pas marcher impunément sur le pied [...]» [Lemaire]243e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
pieds (ne plus remettre les - quelque part) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "fig." - L, cit. Picard ; DELF, cit. Zola [1883] ; GLLF, déb. 20e ; GR[85], TLF, ø d.
• ne plus remettre le pied
  - GR[85], ø d ; absent TLF.
1795 - «JEAN-GILLES. Oui, c'est ben dit ; j'y suis piqué et décidé. J'y remets pus le pied... D'ailleurs, a me l'a défendu, Madame ; Est-ce qu'a ne vient pas de me renvoyer ? URSULE. Ah ! mais comme ça, dis donc ; i' me paraît que son parti est tout pris, à elle.» DorvignyJocrisse changé de condition, 32 (Cailleau) - P.E.
pieds en bois loc. nom. m. pl. plais. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Rien de si amusant que nos courses d'hiver, où les deux tiers des clubistes pataugent dans la neige avec leurs souliers ferrés et applaudissent aux exploits et aux ... culbutes de ceux qui font les malins sur leurs longs pieds en bois L'Echo des Alpes, 192 - M.J.
pieds et poings liés loc. adv. ÉVÉN. "fig." - FEW (9, 514b), GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Rollin ; TLF, cit. Pourrat, 1931 ; GR[85], ø d.
1607 - «[...] il vous eust mené pieds & poings liés ces canes-petieres qui ont tousiours le cul en l'eau, dans le Chasteau sainct Ange [...]» Advis de maistre Guillaume à sa saincteté, 5 (s.l.) - P.E.
Pieds humides loc. nom. m. arg.  ARG. FIN.  BOURSE  "agioteurs véreux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."marché des valeurs non cotées, tenu en plein air devant la Bourse" : E, 1882 ; FEW (8, 295a), mention isolée en 1949, Lar.
1890 - «Il pénétra par l'angle de droite, sous les arbres qui font face à la rue de la Banque, et tout de suite il tomba sur la petite bourse des valeurs déclassées, les 'Pieds humides', comme on appelle avec un ironique mépris ces joueurs de la brocante qui cotent en plein vent dans la boue des jours pluvieux, les titres des compagnies mortes. [...] Il savait que, fatalement, allaient tomber là les titres déclassés, les actions des sociétés mises en faillite, sur lesquelles les Pieds humides agiotent encore, des actions de cinq cents francs qu'ils se disputent à vingt sous, dans le vague espoir d'un relèvement improbable, ou plus pratiquement comme une marchandise scélérate, qu'ils cèdent avec bénéfice aux banqueroutiers désireux de gonfler leur passif. [...]Une de ses grosses affaires [à Busch] était bien le trafic sur les valeurs dépréciées ; il les centralisait, il servait d'intermédiaire entre la petite Bourse des 'Pieds humides' et les banqueroutiers qui ont des trous à combler dans leur bilan» Zola, L'Argent, ch. I, in Gil Blas , 1er déc., 1, col. 5, 2 déc., 1, col. 1-2 et 3 déc., 2, col. 2 - M.C.E.
pieds joints (sauter qqch. à -) loc. adv. ACTION "fig. : ne pas être arrêté par, ne pas tenir compte de" - FEW (11, 112b), L (cit.), 1767, Rousseau ; TLF, cit. Las Cases, 1823 ; GR[85], ø d.
1743-44 - «Sauter une chose à Pieds-joints : en venir facilement a bout... il Saute les plus grandes dificultés à Pieds-joints P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 45 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
pieds nickelés loc. nom. m. non conv.  ACTION - TLF (pieds niclés), 1894, d'apr. Esn.
Add.DDL
*1899 - «Les pieds étaient ceux de mon pauvre Ernest ! Ils étaient nickelés !!!» Le Sourire, 4 nov, 3a - M.H.
*1900 - «Je veux chanter / Les pieds poilus, les pieds nicklés, / Les pieds truffés !» Le Sourire, 21 juill., 11a - M.H.
pieds nickelés loc. nom. m. non conv.  ACTION - TLF (pieds niclés), 1894, d'apr. Esnault ; DDL 4, 1899, Le Sourire avoir les pieds nickelés : E, GLLF, 1894 ; DDL 4, 1898, G. de Téramond [repris in TLF] ; FEW (16, 600a), ND3, PR[73], 1912
1898 - «Pieds vernis pour les pas de quatre, / Pieds réservés de diplomates, / Pieds nickelés !...» Franc-NohainFlûtes, 4 (Ed. de la Revue blanche) - P.E.
pieds nickelés (avoir les -) loc. verb. non conv.  ACTION - FEW (16, 600a), PR[67], ND2, 1912.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «- Et il se dessèche d'amour pour toi ! - J'ai les pieds nickelés G. de TéramondLa Petite Zaza, I, i - B.T.
pieds pourris loc. nom. m. pl. MAR. "sobriquet, marins-pêcheurs" - FEW (8, 295a ; "hommes qui ont toujours les pieds dans l'eau"), 1685, Fur. ; BEI, 1690, Fur. ; absent TLF.
1668 - «A sa gauche estoit la marmaille / Des Ras d'Eau rangez en croissant / Sous leur General RAVISSANT ; / Mais d'autant que cette Milice / Paroissoit estre vn peu Nouice, / Gens de Marine & pieds pourris, / Par consequent mal aguerris, / Dans les combats de terre ferme, / Il leur fut dit de faire ferme / Derriere les Ras du Clergé [...]» Guerre comique, 41 (Barbin) - P.E.
pieds à plat, pieds-à-plat loc. adj. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
plume de 15 pieds loc. nom. f. arg. MAR. "fig. : rame de galérien" - E, v.1600 ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (9, 84a), 1656, Oudin ; absent TLF.
• plume de 18 pieds
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1562 - «Mais quelz esclaues ? non pas pour sen seruir sus terre, mais sus mer, en vne bone galee, pour y seruir de secretaires, maniant chascun de eux vne plume de xviij piedz F. BonivardAdvis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 237 (Impr. Fick) - P.E.
progression quatre pattes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La méthode allemande préconisait la progression 'quatre pattes', où le corps prenait une position ventrale, à la montée comme à la descente. Ce mouvement créait une certaine appréhension chez le leader et le troisième chargés d'assurer le second. La position allongée du corps provoque une certaine instabilité sur la glace pure.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 46 - C.T.
quatre n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - TLF, 1671, Pomey ; FEW (2, 1440a), 1679, Rich. ; GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
quatre adj. ORGANISATION/RELATION "quatrième" - L, GLLF, 1869 ; GR[85], TLF, ø d.
1649 - «De la procession banale / Qu'on fait tous les ans générale / A tel jour que le jour présent, / A cause du retour plaisant / De Paris en l'obéissance / De Henri quatre, roi de France.» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, II, 272 (Jannet) - P.E.
1652 - «Adieu ! renommé Henry quatre : / Je croy que le coeur te fait mal / Lorsque dessus ton grand cheval, / Voyant les François s'entrebatre, / Tu dis en soûpirant ou peut-estre en courroux : / 'Ventre Saint Gris ! les pauvres fouls !'» ScarronPoésies diverses, II, 54 (Didier, STFM) - P.E.
1660 - «La Veuve du Duc de Sully, / Qui fut si Grand sous Henry Quatre [...]» J. LoretLa Muze hist., III, 150 (Daffis) - P.E.
1665 - «PHILIPE Quatre, Roy d'Espagne [...]» Mayolas, in Les Continuateurs de Loret, I, 192 (Morgand et Fatout) - P.E.
1682 - «[...] sous l'Empereur Charles Quatre A. NicolasSi la torture est un moyen seur à vérifier les crimes secrets, 157 (Laffitte Reprints) - P.E.
1752 - «QUATRE, adj. [...] se met aussi pour quatrième. Henri Quatre Dict. univ. de Trévoux - TGLPF
1768 - «[...] comme vous avez déjà rendu divinement le rôle de la petite Paysanne dans Henri quatre, nous vous prions de le jouer encore aujourd'hui [...]» ColléLe Bouquet de Thalie, 59-60 (Gueffier) - P.E.
quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, DHR, 1692, Mme de Maintenon ; TLF, 1694, Mme de Maintenon.
1645 - «[...] que la sentence contradictoirement donnée entre les partyes le quatre dudict moys d'avril fust executée [...]» Sentence, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 272 (Impr. nat.) - P.E.
1645 - «Le quatre aoust VICXLV.» Arrêt du Parlement, in R. d'hist. du théâtre, n° 4, 353 (1972) - P.E.
1650 - «Ieudy quatre, sortant de table [...]» Le Courrier burlesque, in C. MoreauChoix de mazarinades, II, 108 (Johnson) - P.E.
quatre (aller à -) loc. verb. MOUV.  "marcher à 4 pattes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Par moment il [le vent] nous abat littéralement et il faut se tenir à l'arête ou aller 'à quatre' pour n'être pas emporté.» Echo des Alpes, numéro 6, 205 - C.T.
quatre (se mettre en - pour qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, 1636, Corn. ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (2, 1440b), GLLF, 1656, Oudin ; L, cit. Corn. ; GR[85], cit. Balzac.
1633 - «PHILIPPIN. Vous n'avez qu'à commander, je me mettrois en quatre et ferois de la fausse monnoye pour vous ; je prendrois la lune avec les dents ; je ferois de necessité vertu pour vostre service.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 203b (Laplace, Sanchez) - P.E.
quatre de piquet n.m. MAR.  "sorte de châtiment" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Le maître ordonne d'appliquer au mutin un quatre de piquet pour sa bien-venue, et pour lui donner une idée de la discipline à laquelle il faudra qu'il s'habitue. Quatre petits pieux sont fichés en terre ; on renverse le patient à plat-ventre, et de vigoureux esclaves attachent chaque main et chaque pied du récalcitrant au pieu qui correspond à chacun de ses membres. L'exécuteur est prêt ; le fouet du supplice est levé : il n'y a plus qu'à ôter à la victime le vêtement qui cache la partie charnue sur laquelle doit tomber le châtiment.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. V, ch. 6, 260 - R.R.
quatre heures (coup de -) loc. nom. m. non conv.  TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Mais comment voulez-vous que ceux qui suent d'ahan des douze ou treize heures par jour, s'interrompant à peine pour souffler un brin et humer 'le coup de quatre heures' prennent le loisir de lire quatre feuilles, si bien remplies que vous les supposiez ?»E. Gautier, let. à Vallès, 21 juill., 252 (Delfau) - J.Q.
quatre mille loc. nom. m. ALP. - RSp., 1923, Arlaud ; absent TLF.
1919 - «Les grands '4000' réputés fournissent des courses épuisantes dont on ne peut faire son ordinaire [...]» La Montagne, numéro 139, nov.-déc., 264 - C.T.
quatre sous (de -) loc. adj. non conv.  VALEUR  "fig." - TLF, cit. Mirebeau, 1900 ; PR[72], ø d.
1867 - «Quatre-sous (De). Etalon à l'aide duquel le peuple apprécie la valeur des choses - qui n'en ont pas pour lui.»DelvauDict. - IGLF
1874 - «[...] comme le tambour en tête de son régiment, nous allons annoncer avec notre sifflet de quatre sous l'avant-garde de votre armée, le Coming P. !»Vallès, in The Coming P., nov., 364 (Delfau) - J.Q.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
quatre-fruits n.m. BOISSON "par ell., liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ratafia des quatre-fruits : DDL 20, 1812, Viard ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] ses liqueurs sont très-agréables, et dignes de figurer sur les tables ordinaires. De ce nombre sont les Quatre-Fruits et le Noyau, dont on a été passablement satisfait à notre dernière réunion.» Journ. des gourmands et des belles, avr., 87 - P.E.
quatre-s-yeux (gazelle -) loc. nom. f. MAMM.  "zool." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «La gazelle, nommée en langue chingoulas, peuple Candian de l'île de Ceylan, Nal aminau, et mot à mot petit cerf quatre-s-yeux [...] La gazelle quatre-s-yeux, je me sers du nom indien, est extrêmement vive ; elle ne sait aller que par saut [...] On ne saurait proposer au sexe aimable quelque chose de plus joli, qui lui soit plus allégorique que cette miniature, formée des mains de la nature, et dont la douceur est le partage.» A. Le Gou de Flaix, in J.F. Charpentier-CossignyMoyens d'amélioration [...] proposés [...] aux habitans des colonies, III, 82-83 (1803) - J.Hé.
quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent loc. adv. non conv. MESURE "presque toujours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - chances sur cent : TLF, cit. Flaubert, 1854
1824 - «Cependant, si je ne la trouve pas bonne, je le dis, et quand je n'ai pas raison, c-à-d quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, j'en suis quitte pour m'entendre répondre, mais très amicalement, que je n'y entends rien [...]» V. JacquemontLetters to Achille Chaper, 33 (The American philosophical Society) - P.E.
quatre-vingt-neuvièmement adv. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «[...] nous nous remémorons prudemment, sévèrement, quatre-vingt-neuvièmement, que la Révolution, ayant condamné tout ce qui fleurait le droit divin, a, par devant l'histoire, jeté dans le même panier la couronne de Louis et le front de Chénier.» Saint-Pol Roux, in Mercure de France, numéro 450, 16 mars, 227 - P.E.
quatre-vingt-treizard n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Les quatre-vingt-treizards peuvent cracher sur les étudieurs des questions sociales, déclarant qu'ils préfèrent leur ignorance puritaine à un savoir qui mène à la trahison.» VallèsLe Cri du Peuple, 27 janv., 319-20 (Ed. fr. réunis, 1953) - B.N.
rage (faire - avec/de ses pieds tortus) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : ne faire rien qui vaille" - FEW (8, 295a), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1596 - «M. L'autre est : Que plusieurs Peres Iesuites (dont ils font rage des pieds tortus, comme de gens d'un autre monde) soubz le manteau d'un passeport, et autrement se callent dans leur terroir. Et voy-là le pot aux roses de par-bieu, c'est icy (mon coeur) ou gist le lieure [...]» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 110 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
ratafia de quatre fruits, ratafia des quatre fruits loc. nom. m. BOISSON  "liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «Ratafia de quatre fruits A. ViardLe Cuisinier impérial, 428 (6e éd.) - R.R.
1814 - «Ratafia des quatre Fruits A. BeauvilliersL'Art du cuisinier, t. 2, 312 - R.R.
1833 - « - Oui, deux bouteilles d'eau-de-vie toute douce comme du ratafia des quatre-fruits [...] Nom d'une liqueur très-connue dans le pays.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 3, ch. 4, 113 - R.R.
remettre qqn sur pied, remettre qqn sur pieds loc. verb. MÉD. "fig. : le guérir" - FEW (8, 296a ; "rétablir dans ses affaires"), GLLF, GR[85] (cit.), 1668, Mol. ; L, DEL, ø d ; absent TLF.
1584 - «[...] vn malade [...] cerche soigneusement des sages medecins & bien experimentez, pour se faire penser : lesquels luy ordonnans les medecines propres à son mal, & lui faisans garder vn bon regime, le guerissent incontinent & remettent sur pieds [...]» J. Des CaurresOeuvres morales, 386 r° (De La Noue) - P.E.
rouleau à pieds de mouton loc. nom. m. TECHNOL. - GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. Métro, 1975.
1951 - «Schafsfusswalze. Roller, sheep's-foot. Rodillo de pata de cabra. Rouleau à pieds de mouton Vejteknisk Ordbog i 6 Sprog [...] Dict. technique routier en 6 langues, 228-9 (Via Vita) - P.E.
saigner (se - des quatre membres) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - TLF (- aux quatre membres), cit. Maupassant, 1885 ; BEI, 1946, Guérin ; FEW (11, 158a ; rég.), ø d.
1871 - «Mme BALBU. - Comme j'y ai dit : Du moment que vous allez de ce train-là, ça ne sera pas not' chemise, l'année prochaine, qui faudra vous donner, mais not' sang ; et encore ! Mme PRIEURE. - Et dire qu'à toute cette vermine-là, si l'on ne se saigne pas des quat' membres, passé dix heures, y vous font coucher dans la rue !» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 37 (Pagnerre) - P.E.
saisons (légumes des quatre -) loc. nom. m. pl. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marchande des quatre saisons : FEW (6/II, 7a), 1842, Compl. Acad. ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; GLLF, 1875, Lar. ; GR[85], cit. Proust
1828 - «[...] cette femme [...] est marchande de légumes dits des quatre saisons, et passe sa vie à parcourir les rues de Paris, sa marchandise sur le dos, et criant aussi haut qu'elle peut [...]» La Lancette française, n° 18, 11 déc., 70a - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
• comme quatre sols
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «Elle est couverte de diamans et des habits roide d'or. La notre a l'air d'une dame ruinée à côté. Sa maison a l'air d'un vieux chateau, et elle est faite comme quatre sol Mme de Graffigny, let., 4 janv., in HelvétiusCorresp. gén., I, 267 (University of Toronto Press) - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
1807 - «Il est fait comme quatre sous. Pour dire malproprement vêtu, mal arrangé ; ses vêtemens sont tout en désordre.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 346 (Slatkine) - P.E.
sous (de quatre -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 6, 1867, Delv. ; GR[85], cit. Duhamel ; GLLF, DELF, TLF, ø d.
1791 - «[...] et c't'assemblée, et tous leux commodités, et tous leux tribunaux d'quat'sous [...]» [Buée]Grand jugement de la mère Duchesne, 9 (Crapart) - P.E.
sous (ficelé comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fait comme quatre sous : DDL 38, 1807, D'Hautel
1909 - «Et l'amour d'enfant, à peine rentrée dans ses appartements, confiait à sa compagne de jeux, la petite Lilie, ébaubie de telles révélations, qu'elle avait cru mourir de rire en voyant la poire de la dame aux cheveux blancs ; que Mme L... était ficelée comme quatre sous et possédait une voix de perroquet ; elle traita une des fidèles de sa mère, en manière de gentillesse, de dromadaire et une autre de grenouille de bénitier, par fine allusion à ses sentiments de piété.» Y. SarceyLa Route du bonheur, part. 3, ch. 1, 303-4 (2e éd., Libr. des Annales) - R.R.
1934 - «Elle est ficelée comme quatre sous, she's a regular guy.» J.E. MansionHarrap's standard French and English dictionary, part. 1 (1963) - R.R.
sous (fichu comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - TLF, cit. Colette, 1910.
1907 - «FICHU. Habillé. "Être bien ou mal fichu ; fichu comme quatre sous."» H. FranceDict. de la langue verte, 127a (Libr. du Progrès) - TGLPF
sous (ne pas donner quatre - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GR[85], ø d.
1875 - «Il tousse effroyablement. FALINGARD, à part. - Ah ! le malheureux !... je ne donnerais pas quatre sous de son avenir !» Labiche, Un Mouton à l'entresol, in LabicheThéâtre, 1035 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
technique (des) pieds à plat loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre J. de La TailleLes Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
vingt-quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - Gc (vint et quatre), 1371 ; absent TLF.
av. 1646 - «[...] le Prince Thomas la vint attaquer le vingt quatre de ce mois de Iuin [...]» BassompierreMém., III, 450 (Jouxte la copie imprimée à Cologne) - P.E.
1649 - «Le dimanche ou le vingt-quatre / sortirent tout prêts à se battre [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, I, 360 (Jannet) - P.E.
1653 - «Ianvier le vingt-quatre écrite à / Paris, lors qu'vn Pont-neuf tomba.» Tillière, Epistre, in Poésies choisies, I, 385 (5e éd., Sercy) - P.E.
vingt-quatre heures loc. nom. f. pl. TEMPS "durée de temps" - GLLF, 1660, Corn. ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, ø d.
1537 - «Et vous encharge d'icy et desja que vous ayez à venir en mon logis parler à moy, et dedens xxiiii heures, pour me bailler responce [...]» Nicolas de TroyesLe Grand parangon des nouvelles nouvelles, 104 (Didier, STFM) - P.E.
1557 - «Et ne faut doubter, que dans vingtquatre heures il n'y à si forte maladie, tant soit elle inueterée dedans le corps, que ce breuuage ne guerisse [...]» A. ThevetLes Singularités de la France antarctique, 151 v° (Le Temps) - P.E.
1559 - «[...] tous ceulx de ceste maison ne pensoient pas que il deust vivre vingt quatre heures Marguerite de NavarreL'Heptaméron, 72 (Garnier) - P.E.
v. 1562 - «[...] demeura auec eux vingt-quatre heures, sain & en bon poinct [...]» F. BonivardAdvis et devis de l'anc. et nouv. police de Genève, 110 (Impr. Fick) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
• dedans les vingt-quatre heures
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1590 - «Articles accordez à l'Armée en général. Que dedans les vingt-quatre heures sera publié, à son de trompe, commandement à tous Catholiques rebelles [...] de porter en personne leurs armes, jusques aux dagues et poignarts, en l'Hotel de Ville [...]» In P. de L'EstoileMém.-journ., IV, 153 (Tallandier) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
1775 - «Il a demandé en outre, que personne autre dans son Département ne pût en délivrer [de lettre de cachet], pas même le Lieutenant général de Police, sauf à permettre à celui-ci, dans les cas extrêmement urgens, de faire arrêter l'accusé sur un ordre signé de sa main, mais à la charge qu'il seroit interrogé dans les 24 heures, et qu'il en rendroit compte sur le champ.» Mém. secrets, VIII, 147 (Adamson) - P.E.
1776 - «Comme l'honneur lui prescrivoit de vous payer dans les vingt-quatre heures, il a été obligé de confesser son embarras à son beau-père [...]» J.J. Rutlidge, La Quinzaine angloise à Paris, in A. FranklinLa Vie de Paris sous Louis XVI, Début du règne, 100 (Plon) - P.E.
vingt-quatre heures (règle des -) loc. nom. f. LITT. - L, GLLF, 1680, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Gautier, 1844 ; DG, ø d ; absent TLF.
1635 - «C'est un Poëme à l'Espagnole, de trois Actes, mis par luy dans la regle des vingt et quatre heures Scudéry, La Comédie des comédiens, in L. MaraniniLa Commedia in commedia, 599 (Bulzoni) - P.E.
1637 - «[...] l'ordre et la suitte : Que tu ne trouueras pourtant ny dans les regles des vingt-quatre heures, ny sans rencontre de voyelles.» L.C. DiscretAlizon, ê recto (Guignard) - P.E.
1657 - «L'elocution y est toute poëtique, le sujet bien choisi [...] et la regle des vingt-quatre heures si régulièrement observée, que cette piece peut passer pour un modele du poëme dramatique.» Lebret, in Cyrano de BergeracL'Autre monde, 226 (Champion, STFM) - P.E.
voiture des quatre saisons loc. nom. f. COMM.  TRANSP. - GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. Martin Du Gard, 1940 ; DELF, cit. Prévert ; GR[85], ø d.
1882 - «Elles apparaissaient dans cette fantasmagorie, les unes trottant par les rues, les autres assises à des comptoirs ou derrière la vitre des omnibus ; celles-ci descendant d'un coupé de maître, celles-là poussant une voiture des quatre saisons P. HervieuDiogène le chien, La Chanson de Malbrouck, 201 (Charavay) - R.R.