| ![]() ![]() ![]() ![]()
arrondissement (... du vingt-et-unième -) loc. adv. plais. FAMILLE "à Paris, qualifiant un prétendu mariage" - TLF, 19e, Lar. ; GLLF, GR[85], DEL, ø d.
1864 - «[...] je ne sais pas si je ne préfère pas, à ces mariés des arrondissements légaux, les mariés du vingt et unième arrondissement qui dansent de la jambe gauche dans la salle voisine.» A. Delvau, Les Cythères parisiennes, 248 (Dentu) - P.E.
bain à quatre sous loc. nom. m. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] les figurantes, par compagnie de dix ou douze, sont parquées dans ce qu'on appelle les bains à quatre sous.» Nérée-Desarbres, Sept ans à l'Opéra, 187-8 - P.W.
bloc (de quatre) n.m. PHILATÉLIE - TLF, ø d.
1937 - «Deux Blocs de l'Exposition de Dantzig, qui a été inaugurée le 6 juin. [...] Caractéristique pour cette saison est la vogue des 'Blocs' et des timbres commémoratifs français [...] On s'imagine difficilement une collection de timbres de premier ordre sans blocs de quatre ou même sans feuilles entières. L'engouement pour les 'carrés' s'est manifesté presque dès les premières collections, les blocs de quatre étant plus jolis à voir, plus élégants, plus 'complets' que le timbre seul.» La Bourse philatélique , numéro 1, 15 juin, 3 et 6 et numéro 2, déc - R.R.
cent n.m. d'apr. angl.-amér. MONNAIE "centième partie du dollar aux États-Unis" - DAH, 1798-99, La Rochefoucauld-Liancourt ; FEW (18, 41a), DA[82], GR[85], 1835, Acad. ; GLLF, déb. 19e ; L, ø d ; absent TLF.
1798 - «Il y a maintenant un Bureau de Poste etabli dans chaque partie des Etats Unis. [...] La Poste part de Robinstown tous les Mercredis. Ce qui suit est le taux du port Américain sur les lettres simples : Aucune distance n'excédant point 30 milles ... 6 Cents [...]. Les papiers nouvelles pour aucune distance n'excédant point 100 milles, un cent chaque.» La Gazette de Québec, 12 avr., [2] [texte traduit de l'anglais] (Québec) - TLFQ
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour mettre qqn au défi" - L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1791 - «Qu'est-ce que c'étoit ? je vous le donne en cent. Quatre évêques, foutre ! envoyés par les jacobins, pour complimenter l'évêque de Paris, qu'ils croyoient trouver chez le petit ; mais ils se foutoient une blouse : car il étoit à la Courtille.» Grand étonnement du père Duchesne sur les anti-chambres républicaines, in Le Véritable P. Duchesne f., 6 - P.E.
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. RELAT. "pour mettre qqn au défi" - DDL 32, 1791 ; L, GLLF, DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• le donner en cent coups loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «D'un Prince qui vous égalle en cervelle ; / La pauvre France, où le trouvera-t'elle ? / En bonne foy, je lui donne en cent coups / A me donner un Prince égal à vous [...]» Scarron, Poésies diverses, I, 305 (Didier, STFM) - P.E.
cent cinquantenaire loc. nom. m. CHRONOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Ce furent ensuite deux beaux timbres de propagande en faveur de la natalité [...] puis encore des commémorations : un cent cinquantenaire de la Révolution française, un cinquième centenaire de la flèche de la Cathédrale de Strasbourg [...]» R.-J. Beaudoin, Chronique de Paris et d'ailleurs, in Echo de la timbrologie, 31 déc., 1003 - R.R.
1942 - «Voici d'une part la reproduction des deux timbres commémoratifs du cent cinquantenaire du musée de Stockholm [...]» Echo de la timbrologie, 31 août, 169 - R.R.
1943 - «Sous prétexte d'un cinquantenaire ou d'un cent-cinquantenaire on nous 'sort' un illustre inconnu, alors que tant de célèbres Français n'ont jamais eu les honneurs de la philatélie.» Echo de la timbrologie, 31 mars, 37 - R.R.
1954 - «La célébration du cent-cinquantenaire de George Sand [...]» A. Billy, in Le Figaro littéraire, 3 juill., in Grevisse, Le Bon usage, part. 3, ch. 3, sect. 420, 343 (1961) - R.R.
1956 - «On a repris récemment, en 1952, à l'occasion du cent cinquantenaire de la naissance de Hugo, la pièce fameuse /Hernani/.» F. Gregh, L'Age de fer, 90 - R.R.
cent mètres loc. nom. m. ATHLÉT. - TLF, cit. Céline, 1936 ; R, PR[77], ø d.
1924 - «M. de Montherlant, comparant le résultat des prix littéraires à celui d'un cent mètres, remarque avec amertume, mais avec pleine raison, qu'ici c'est le meilleur coureur, ou du moins le coureur en meilleure condition, qui l'emporte, tandis que là...» A. Thibaudet, in NRF, n° 125, févr., 208 - P.E.
cent pour cent loc. adv. MESURE "entièrement" - TLF, cit. Lhote, 1942 ; PR[73], Montherlant ; GLLF, ø d.
1929 - « 'L'Enfant de l'amour', premier film français 'cent pour cent' parlant comme on dit.» Le Monde, 21 déc., 8 - Giraud.
1932 - «Radio L. L., fidélité 100 % [...]» Le Populaire, 21 déc. - Galliot, 125.
1933 - «[...] la perfection 100 %.» L'Ami du peuple, 6 mars - Galliot, 125.
cent pour cent (à -) loc. adv. MESURE "fig." - DA[82], DEL, GR[85], 1924 ; TLF, cit. Thérive.
1633 - «LIDIAS. Allons tout de ce pas trouver le docteur Thesaurus, mon frère. Il ne vous connoist non plus que le grand Sophy de Perse. Il vous croira à cent pour cent dès la première parole que vous jetterez en avant touchant la baye que nous luy voulons donner. Allons ! qui m'aime me suive !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224a (Laplace, Sanchez) - P.E.
cent pour cent de bénéfice loc. adv. MESURE "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «FLORVILLE. Songe bien à ce que je te dis : deux cents louis ou cent coups de bâton. LABRANCHE, riant. Ah ! monsieur, l'un vous serait plus facile à donner que l'autre. Mais soyez tranquille sur vos intérêts, puisque je vois 100 pour 100 de bénéfice.» Brazier et Merle, Le Ci-devant jeune homme, 6 (Masson) - P.E.
1824 - «HARDY. [...] il y aura encore plus de gain à se laisser prendre pour un perturbateur que pour un voleur. BAPTISTE. Il y a cent pour cent de bénéfice.» Ferdinand et Simonnin, Le Porteur d'eau, 41 (Bézou) - P.E.
cheveu-en-quatre n.m. plais. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.couper un (les) cheveu(x) en quatre : L, DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d
1936 - «[...] au lendemain de la Commune, contre Zola, le cheveu-en-quatre du prétendu réalisme psychologique ramène les inquiétudes dans un champ d'expériences inoffensives [...]» Aragon, in Commune, n° 29, janv., 565 - P.E.
chien (ne pas valoir les quatre fers d'un -) loc. verb. non conv. VALEUR - GLLF, TLF, Lex.[79], cit. Maupassant, 1883 ; DELF, cit. Bruant ; L, DG, GR[85], ø d.
1791 - «[...] la daronne qui, comme on sait, ne vaut pas les quatre fers d'un chien.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 50, 6 (EDHIS) - P.E.
1791 - «[...] tu sais parbleu bien, Lambert, et tout Paris le sait, que M. Brissot de Varville est un des plus grands enragés du club Jacobin, et que lui et l'abbé Grégoire, ne valent pas les quattre fers d'un chien.» Entretiens naïfs du jardinier Hubert, 104 (s.l.) - P.E.
1791 - «[...] ceux que le P. Duchêne renient ne valent pas les quatre fers d'un chien.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Grand étonnement du père Duchêne, 3 - P.E.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
• aux/les quatre coins du monde - L, BEI, cit. Volt., 1764 ; TLF, GR[85], ø d.
1537 - «De par Iupiter laltitonant soit faict vng cry publique par tous les carrefours Dathenes, & sil est besoing, aux quatre coings du monde [...]» B. Des Périers, Le Cymbalum mundi, 29 (Lemerre) - P.E.
1554 - «Par tous les quatre coings du monde / Je corneray ta vie immonde [...]» J. Tahureau, Poésies, I, 144 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1604 - «[...] sa renommee qui auoit ja franchy les quatre coings du monde, qui sont au cercle de l'équateur, au sommet du Pole Artique, aux Isles des Moluques, & aux Isles d'Hesperides.» L. Quattrehomme, Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 92 (Gesselin) - P.E.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
1587 - «Les autres, se despitans contre les moines, leur imputent que ce sont des exemplaires de dissolution, oisiveté & hypocrisie, qui apres avoir vescu du labeur d'autruy pippent les consciences, & qu'on doit mettre le feu aux quatre coins de leurs couvents.» F. de La Noue, Discours politiques et militaires, 108 (Droz) - P.E.
coins (aux quatre - de) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (2/II, 1534a), 1690, Fur. ; L, DG, 1764, Volt. ; TLF, cit. Courteline, 1808 ; PR[73], GLLF, ø d.
1674 - «Je laisse à notre cher d'Hacqueville à vous parler de la Franche-Comté et de toutes les armées que nous avons sur pied aux quatre coins du monde.» Mme de Sévigné, Let., à M., Mme de Guitaut , avr. ou mai, I, 708 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
Commission des vingt-et-un loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - absent TLF.
Add.DDL
*1801 - «Il y en eut deux qui firent du bruit, surtout la première ; elle fut créée le 7 nivôse an III /27 déc. 1794/ sur le rapport que Merlin de Douay fit à la Convention, au nom des trois comités de gouvernement [...] Il y avait dans cette commission des 21 quelques esprits froids, modérés, assez judicieux [...]» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
Commission des vingt-et-un loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - DDL 11, 1801 ; absent TLF.
1792 - «[...] ces deux cents courageux députés, qui, là même, au bruit des décharges de l'artillerie, rendirent le décret de la suspension de Louis XVI, et plusieurs autres que la Commission des vingt-et-un, tant calomniée, tenoit tout prêts [...]» Louvet de Couvray, Mém., Accusation contre Maximilien Robespierre, II, 96 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
*1842 - «COMMISSION. s.f. [...] Commission des vingt et un, Commission, qui fut créée dans le sein de la convention, pour examiner les pièces du procès de Louis XVI. La commission des vingt et un fit son rapport le 6 novembre 1792, jour de la bataille de Jemmapes.» Complément Acad.
coupeur de cheveux en quatre loc. nom. m. non conv. CARACT. - R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1946 - «[...] ce sont des 'coupeurs de cheveux en quatre'. Cédant à une manie bien française, ils sont cartésiens à l'extrême.» Almanach de Miroir Sprint 1947, 16b - G.S.
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner"
• avoir cent coups - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1532-50 - «Rifflart. Dictes une pie, je vous prie. La femme. Non feray, par saincte Marie, / Mais ung coqu. Rifflart. Vous en aurés / Plus de cent coups, n'en doubtés mye. / Cuidés-vous que ce soit mocquerie ?» L'Obstination des femmes, in A. Tissier, La Farce en France de 1450 à 1550, II, t.1, 31 (SEDES) - P.E.
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner"
• donner cent coups - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1655 - «LELIE [...] Il me prendroit envie, en ce juste courroux, / De me battre moy-mesme, et me donner cent coups.» Molière, L'Estourdy, in Molière, Théâtre, I, 110 (Les Belles lettres) - P.E.
1661 - «ISABELLE [...] Ie ne plaindray plus, mais si plus il m'outrage, / Et s'il me prend iamais pour autre que pour sage, / Si pour m'oster l'honneur il fait aucun effort, / Ie luy fera donner cent coups après sa mort.» Dorimond, La Femme industrieuse, 47 (Quinet) - P.E.
1661 - «DON GVILLOT [...] Si par malheur ie suis pris pour ce que ie suis, / Qu'on me donne cent coups, à vous trois mil ennuis ; / Que ferons-nous tous deux ?» Dorimond, La Rosélie, 18 (Quinet) - P.E.
1683 - «M. GROGNARD [...] Et toi, je te devrois faire donner cent coups, / Pour te récompenser de cette belle affaire.» Poisson, Les Fous divertissans, in Poisson, Les Oeuvres, II, 235 (Compagnie des libraires) - P.E.
coups (cent -) loc. nom. m. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.coups (faire les cent -) : FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1827 - «2e SOLDAT. [...] ça nous fera vingt francs. 1er SOLDAT. Alors nous découcherons. 2e SOLDAT. Oui, les cent coups, quoi ! Tant pis pour la salle de police. Quand j'ai de l'argent, le colonel n'est pas mon chef.» [Cavé et Dittmer], Les Soirées de Neuilly, I, 237 (Moutardier) - P.E.
coups (en quatre -) loc. adv. non conv. TEMPS "rapidement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Sans-gêne dit encore mille folies... On déjeûna en quatre coups, parce qu'on attendait les futurs à la municipalité.» L.M. Henriquez, Les Aventures de Jérôme Lecocq, 91 (Impr. Célère) - P.E.
coups (faire les cent -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1808 - «Dans c'te pièce gn' a z'un père / Qui d'abord, d'un air en d'sous, / Vient nous dire qu'à la guerre / Son garçon fait les cent coups.» Désaugiers, Chansons et poésies diverses, I, 167 (Capelle et Renand) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - FEW (2, 589b), 1904 ; DELF, cit. Proust ; TLF, ø d.
1839 - «LA MERE THOMAS. [...] ein vieux sans foi ni loi, qu'avont été pillé à trois lieues d'ici dans les châtiaux et dans l'z' églises, à la première révolution ; qu'avont fé les cent dix-neuf coups..., ein vieux sans culotte, ein vieux chouan [...]» H. Monnier, Scènes populaires, III, 51 (Dumont) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. CRIMES - DDL 19, 1839, Monnier [repris in DEL] ; FEW (2, 589b), 1904 ; GR[85], cit. Proust ; TLF, ø d.
1833 - «FALAMPIN [...] C'est encore un tour de ce brigand de loup-garou ; il a mis nos malheureux adjoints dans l'état où vous les voyez. TOUS. Si c'est possible !... FALAMPIN. Il leur faisait les cent dix-neuf coups. Heureusement que je suis arrivé, sans ça ils étaient dévorés. TOUS. Oh !» Vanderburch, Leuven et De Forges, Les Baigneuses, 33 (Barba) - P.E.
coups (faire les quatre cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «MARIE. - La v'là partie !... SAINT-GERMAIN. Amour de baronne !... elle va gigoter jusqu'à l'aurore... nous avons le temps de faire les quatre cent dix-neuf coups !...» Labiche, La Fille bien gardée, in Labiche, Théâtre, II, 38 (Garnier-Flammarion) - P.E.
coups (faire les quatre cents -) loc. verb. ACTION CARACT. - DELF, cit. Proust ; TLF, cit. Green, 1960 ; GLLF, Lex.[79], ø d 1808, dans GR[85], correspond à faire les cents coups ; cf. DDL 15
• faire les quatre coups - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Les Jacobins, qui voyent tous les jours les honnêtes gens déserter leur bousin, mettent de même des racroheurs [sic] à la porte, pour amadouer les passans, toute la différence qu'il y a, est, que les coquines et les coupe-jarets des biribis, ne racrochent que ceux qui ont l'air calés et qui ont une bonne tournure, au lieu qu'à la porte des Jacobins, il faut avoir mauvaise mine, être sans-culottes, ressembler à un brigand, et à un scélérat, capable de faire les quatre coups.» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins , 2 - P.E.
1792 - «Quel est ce sacré-nom-d'un-Dieu de boucan, qui se fait aux jacobins plusieurs fois par semaine ? où l'on voit l'écume de tous les bandits de Paris, tant d'hommes connus pour avoir fait les quatre coups, fameux par leur bassesse et leur jean-foutrerie [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n° 3, Grande revue des Jacoquins, 1 - P.E.
coups (foutre cent -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Allez, jeunes Camarades ! [...] allez mériter le titre de citoyens françois : allez foutre cent coups à nos ennemis... revenez vainqueurs [...]» La Rage du père Duchêne contre Don Carlos, in [Fouilhoux], Je suis le véritable père Duchêne, ci-devant rue du vieux colombier, 4 - P.E.
coups (être aux cent -) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, déb.19e ; FEW (2, 589b), 1867, Lar. ; DEL, mil.19e ; Ls, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1825 - «CHATELLERAUT. Voilà un mariage qui marche joliment, j'espère ! le futur qu'est au [sic] cent coups, les femmes qui piaillent, la pluie qui tombe [...]» Désaugiers, Lafontaine, Vanderburch, Le Marchand de parapluies, 32 (Brunet) - P.E.
crampons à quatre pointes avant loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Les deux grimpeurs étaient équipés de crampons à 4 pointes avant et de piolets à lame courbe, courte et multicrantée, qui transforment la technique de la glace.» La Montagne et alpinisme, numéros 86-87, 257 - C.T.
cré vingt dieux ! loc. interj. abrév. de sacré vingt dieux !non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1888 - «Cré vingt Dieux de bon Dieu du tonnerre de Dieu ! Voulez-vous ficher l'camp d'ici ?» Courteline, Le Train de 8 h 47, 135 (J'ai lu) - K.G.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
diable (faire le - à quatre) loc. verb. CARACT. "fig. : causer beaucoup de désordre" - BEI, 1640, Oudin ; DDL 25, 1644, Scarron ; DEL, cit. Mol. [1668] ; GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Hauteroche ; TLF, GR[85], ø d.
1596 - «Si peu que rien (comme dit la devise des Romains) toutefois est-ce qu'il faut considerer auant tout, qui sont ceux lesquelz doibuent estre nommez et bons et meilleurs habitants : ascauoir les Catholicques affligez et qui de coeur sont vrays subiectz de leur Roy, ou bien un haras de forçatz rebelles, qui font tant le diale [sic] a quatre ?» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 109 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
diable à quatre n.m. CARACT. - TLF, cit. Goncourt, 1862 ; DG, ø d.
1840 - «Les rieurs, en France, seront toujours du parti du diable à quatre et de ses amours.» Sainte-Beuve, Port-Royal, I, 86 - P.W.
1862 - «A une certaine époque ce service [le bureau des Liquidations] n'était composé que de vieillards tristes et laborieux : mais telle est la force du renom, que ces pauvres diables passaient pour des diables-à-quatre.» Gaboriau, Les Gens de bureau, 217 - P.W.
diable à quatre (faire le -) loc. verb. non conv. CARACT. - DELF, cit. Molière ; TLF, 1835, Acad. ; L, cit. Hauteroche ; DG, cit. d'Assoucy ; R, GLLF, PR[82], ø d.
1644 - «Ce grand Dieu fait le Diable à quatre.» Scarron, Typhon ou la gigantomachie, I, 10 - Richardson, 84.
*1690 - «DIABLE. s.m. [...] Il fait le Diable à quatre, pour dire, Il le faut tenir à quatre.» Furetière, Dict.aussi dans Dict. univ. de Trévoux, 1704.
*1719 - «faire le diable à quatre [...]» Dominique, Oedipe travesti, I, iv - P.W.
doigts (les quatre - et le pouce) loc. nom. m. pl. non conv. CORPS "la main" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. y mettre les - "manger malproprement" : FEW (9, 132b), GLLF, TLF, GR[85], 1718, Acad. ; DEL, déb.18e ; L, cit. Lesage.
1618 - «Voilà ce qui meust Monsieur le gros Guillaume de prendre [...] son villebrequin entre les quatre doigts et le pousse [...]» Les Bignets du gros Guillaume, in Chansons de Gaultier Garguille, 144 (Jannet) - P.E.
1633 - «ALAIGRE [...] quel avaleur de pois gris ! Vrayment, il n'oublie pas les quatre doigts et le poulce. Quel estropiat des maschoires !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 211a (Laplace, Sanchez) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - DELF, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Cocteau ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1803 - «Tout le monde se lève de table, et vole au secours de cette pauvre diablesse étendue de son long les quatre fers en l'air.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur, I, 115-6 (Lepetit) - P.E.
*1807 - «Il s'est étalé les quatre fers en l'air. Au propre, se dit d'un cheval abattu ; au figuré, et en riant, d'une personne qui tombe à la renverse.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 381 (s.v. fer) (Slatkine) - P.E.
*1810 - «JOCRISSE-Maître, entrant par le côté droit, et avec son habit tout abîmé de poussière. Comm' me v'la fait ! FANCHETTE. O mon dieu ! not' maître, où vous êtes vous fourré ? JOCRISSE-Maître. C'est-un sort !... je viens d' m'étaler sur la place aux veaux... J'ai tombé les quatre fers en l'air... Heureusement ce n'est que d' la poussière... Donne-moi quelques coups...» Sewrin, Jocrisse-maître et Jocrisse-valet, 9 (Masson) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - BEI (tomber -), 17e ; DDL 32, 1803, Beaufort ; DEL, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; L, ø d ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; GR[85], cit. Cocteau.
1649 - «Et le drôle auroit eu la baye, / Sans vne dangereuse playe / Qui le faisant tournebouler, / Luy mit les quatre fers en l'air.» L. Richer, L'Ovide bouffon, I, 55 (Loyson) - P.E.
1665 - «De ce coup, qui presque l'assomme, / Il est forcé de s'en aller / Les quatre fers ensemble en l'air.» Robinet, in Les Continuateurs de Loret, 114a (Morgand et Fatout) - P.E.
1690 - Furetière, Dict. - R. L. rom., 53, 551.
1690 - «PIERROT. Hé fy, Monsieur ! faut-il être comme cela homicide de sa vie ? Le Médecin vous a dit mille fois, qu'une mirancolie étoit capable de vous jetter les quatre fers en l'air.» [Fatouville], La Fille sçavante, in Gherardi, Le Théâtre ital., III, 54 (Braakman) - P.E.
*v. 1772 - «[...] est ce quon zenlève comme ca zune demoiselle du beau sesque en travers par le milieu les (jambes) quatre fers en lair ?» Beaumarchais, Jean-Bête à la foire, in Beaumarchais, Parades, brouillon, 287 (S.E.D.E.S.) - P.E.
*1787 - «Il ne pensait à rien lorsqu'un carrosse, qui était arrêté dans la contre-allée, à la porte d'une maison, est parti tout à coup, l'a frappé du timon dans les côtes, et l'a jeté les quatre fers en l'air ; le suppliant a bien vite recommandé son âme à Dieu, car il s'est cru mort [...]» Requête de D. Topineau, in Grimm, etc., Corresp. litt., XV, 40 (Garnier) - P.E.
fers (ne pas valoir les quatre - d'un chien) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans intérêt" - DDL 32, 1791, Hébert [repris in DEL] ; GLLF, TLF, cit. Maupassant, 1883 ; GR[85], ø d.
1750 - «"[...] C'était un enjôleur de filles [...] : il s'enivrait fréquemment et devait tout à son voisinage. [...] ma foi, il ne valait pas les quatre fers d'un chien."» L.-Ch. Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse, 700 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - FEW, 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1819 - «[...] employer tous les moyens de succès.» Boiste, Dict. , (s.v. feu.)
*1840 - «Crac ! le chemin de fer d'Orléans me tombe comme une tuile... Je veux faire feu des quatre pieds.» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, iv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
1793 - Hébert, Le Père Duchesne, n° 325, 2, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, Lexique de la langue d'Hébert (Janin) - P.E.
1815 - «Cirque olympique. - Les directeurs de ce théatre font feu des quatre pieds pour appeler le public.» Le Nain jaune, n° 30, 155 - P.E.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
• faire feu des quatre pattes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Est-ce qu'on vient faire feu des quattre pattes chez un homme dont la femme est sur la paille ?» Le Père Lantimèche, 41 (Basset et Martin) - P.E.
jeudis (la semaine des quatre -) loc. nom. f. non conv. TEMPS - FEW (11, 483a), GLLF, DEL, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; GR[85], ø d.
• la semaine des trois jeudis - GLLF, 1585, Cholières ; L, Cholières ; FEW, 1640, Oudin ; DEL, Oudin ; GR[85], cit. Balzac ; TLF, ø d.
1532 - «Au moys de octobre, ce me semble, ou bien de septembre (affin que je ne erre) fut la sepmaine, tant renommée par les annales, qu'on nomme la sepmaine des troys Jeudys : car il y en eut troys, à cause des irréguliers bissextes, que la lune varia de son cours plus de cinq toizes.» Rabelais, Pantagruel, 10 (Droz) - P.E.
jours (les cent -) loc. nom. pl. HIST. FR. "dernière période du règne de Napoléon Ier, pendant laquelle il tenta une restauration de l'Empire" - L [1866], GR[85], ø d ; absent TLF.
1824 - «[...] l'on prétend que notre procureur du roi va être destitué, et c'est une nouvelle ça ! Car il s'étoit vanté de rester en place, malgré sa conduite pendant les cent jours ! ... Charles parut comme frappé d'une lumière soudaine en entendant cette phrase de sa mère, et il tomba dans un profond silence.» H. de Balzac, Annette et le criminel, 155-6 - FXT
1828 - «[...] les cent jours, pâle contre-épreuve des saturnales révolutionnaires [...].» Eckstein, Le Catholique, n° 26, févr., 269 - P.E.
lieues (être à cent - de + infinitif) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - BEI, 17e (?) ; TLF, cit. Leroux, 1908 ; DEL, Leroux ; GLLF, GR[85], ø d.
1866 - «MADAME BRETON. Je sais qu'ils devaient y aller, il en a été question, mais j'étais à cent lieues de croire que ce fût aujourd'hui.» H. Monnier, Paris et la province, 14 (Garnier) - P.E.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - Dürr, Moteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
oeil : entre quatre z'yeux loc. adv. non conv. RELAT. - DELF (entre quatre-z-yeux), cit. Giono ; Lex.[75] (entre quat' z' yeux), PR[77] (entre quatre-z-yeux), ø d entre quatre yeux : FEW (7, 313a), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, R, ø d ; entre quatres yeux : FEW, GLLF, DELF, 1798, Acad
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1740 - «Je ne lui en donnais que pour son argent, par l'inutilité qu'il y aurait eu de le pousser à un certain point entre quatre-z-yeux, mais demain qu'il y aura grande compagnie, je l'attends.» Piron, Oeuvres posthumes, 77 (Dentu) - P.E.
*1795 - «JOCRISSE [...] j' voudrions avoir avec vous une séance entre quatre z'yeux pour parler d'affaires.» Gouffé, Les Deux Jocrisses, 8 (Barba) - P.E.
oreilles (fendre les - en quatre à qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «Grognon. Passe donc ton chemin, gueule d'enfer, tu me fends les oreilles en quatre, avec tes poumons de cheval. C'est pas le Pérou que ton Bon Homme Richard !» Journ. du bon homme Richard, n° 3, messidor an 3, 17 - P.E.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. Galiani, Dialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres.» L.-S. Mercier, Tableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres.» Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» Hébert, Le Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
pas de quatre loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Si on augmente à trois le nombre des pas marchés, on fait alors un pas de quatre.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 23 (Genève, Sonor) - C.T.
pattes (à quatre -) loc. adv. MOUV. "en parlant d'une personne" - DLMF 1 (aller a .iiij. pattez), Saladin [v.1465] ; FEW (8, 30a), DEL, GLLF, TLF, DHR, 1611, Cotgr.
1538 - «[...] si dadventure, je ne tumboye en ung fossé en la suyvant [la vérité], & que je me rompisse une jambe au moyen de quoy je fusse contrainct de la suyvre à quatre pattes, ou avec des potences ou guynettes [...]» Le Disciple de Pantagruel, 2 (Nizet, STFM) - P.E.
1605 - «Me de Montglat luy dict : "Mr, elle court plus fort que vous ?" D. "Me ga si si j'eté (j'estois) à quate pate je couré(ois) bien pu for je la rataperai (rataperois) bien ; me ga envoié queri Cavalon", son chien [...]» J. Héroard, Journ., 802 (Fayard) - P.E.
pelés (quatre - et un tondu) loc. nom. m. non conv. MESURE - FEW (8, 484a), GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, 1798 ; L, ø d ; R, cit. A. France.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «Ils sont la quatre pelés et un tondu [...]» Jean Bart, numéro 103, 4 - P.E.
*1791 - «La mère Duchesne. [...] i vous mettont à la place un tas de grigoux qu' ça fait peur, et qu'i sont-là quatr' pelés et un tondu pour bougonner c't'office ; et pis faut voir après tout c' choeur qu'est rempli d'une crapulité, bon Dieu ! un tas d' pouilleux, avec leux sabots, qu'on s' croit dans l'église de Bicêtre !» [Buée], De par la mère Duchesne, 26 (s.l.n.d.) - P.E.
piques (cent - au-dessus de) loc. nom. f. MESURE - TLF, 1672, Mme de Sév. ; GLLF (être à cent piques de), 1676, Mme de Sév. ; L, Mme de Sév. (autre texte) ; DG, ø d.
*1676 - «Lisez, lisez le P. Le Bossu ; il a fait un petit traité de l'art poétique, que Corbinelli met cent piques au-dessus de celui de Despréaux.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 217 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
progression quatre pattes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La méthode allemande préconisait la progression 'quatre pattes', où le corps prenait une position ventrale, à la montée comme à la descente. Ce mouvement créait une certaine appréhension chez le leader et le troisième chargés d'assurer le second. La position allongée du corps provoque une certaine instabilité sur la glace pure.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 46 - C.T.
quatre n.m. JEUX CARTES "carte à jouer" - TLF, 1671, Pomey ; FEW (2, 1440a), 1679, Rich. ; GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. Vives, Les Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
quatre adj. ORGANISATION/RELATION "quatrième" - L, GLLF, 1869 ; GR[85], TLF, ø d.
1649 - «De la procession banale / Qu'on fait tous les ans générale / A tel jour que le jour présent, / A cause du retour plaisant / De Paris en l'obéissance / De Henri quatre, roi de France.» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde, II, 272 (Jannet) - P.E.
1652 - «Adieu ! renommé Henry quatre : / Je croy que le coeur te fait mal / Lorsque dessus ton grand cheval, / Voyant les François s'entrebatre, / Tu dis en soûpirant ou peut-estre en courroux : / 'Ventre Saint Gris ! les pauvres fouls !'» Scarron, Poésies diverses, II, 54 (Didier, STFM) - P.E.
1660 - «La Veuve du Duc de Sully, / Qui fut si Grand sous Henry Quatre [...]» J. Loret, La Muze hist., III, 150 (Daffis) - P.E.
1665 - «PHILIPE Quatre, Roy d'Espagne [...]» Mayolas, in Les Continuateurs de Loret, I, 192 (Morgand et Fatout) - P.E.
1682 - «[...] sous l'Empereur Charles Quatre.» A. Nicolas, Si la torture est un moyen seur à vérifier les crimes secrets, 157 (Laffitte Reprints) - P.E.
1752 - «QUATRE, adj. [...] se met aussi pour quatrième. Henri Quatre.» Dict. univ. de Trévoux - TGLPF
1768 - «[...] comme vous avez déjà rendu divinement le rôle de la petite Paysanne dans Henri quatre, nous vous prions de le jouer encore aujourd'hui [...]» Collé, Le Bouquet de Thalie, 59-60 (Gueffier) - P.E.
quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, DHR, 1692, Mme de Maintenon ; TLF, 1694, Mme de Maintenon.
1645 - «[...] que la sentence contradictoirement donnée entre les partyes le quatre dudict moys d'avril fust executée [...]» Sentence, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 272 (Impr. nat.) - P.E.
1645 - «Le quatre aoust VICXLV.» Arrêt du Parlement, in R. d'hist. du théâtre, n° 4, 353 (1972) - P.E.
1650 - «Ieudy quatre, sortant de table [...]» Le Courrier burlesque, in C. Moreau, Choix de mazarinades, II, 108 (Johnson) - P.E.
quatre (aller à -) loc. verb. MOUV. "marcher à 4 pattes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Par moment il [le vent] nous abat littéralement et il faut se tenir à l'arête ou aller 'à quatre' pour n'être pas emporté.» Echo des Alpes, numéro 6, 205 - C.T.
quatre (se mettre en - pour qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, 1636, Corn. ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (2, 1440b), GLLF, 1656, Oudin ; L, cit. Corn. ; GR[85], cit. Balzac.
1633 - «PHILIPPIN. Vous n'avez qu'à commander, je me mettrois en quatre et ferois de la fausse monnoye pour vous ; je prendrois la lune avec les dents ; je ferois de necessité vertu pour vostre service.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 203b (Laplace, Sanchez) - P.E.
quatre de piquet n.m. MAR. "sorte de châtiment" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Le maître ordonne d'appliquer au mutin un quatre de piquet pour sa bien-venue, et pour lui donner une idée de la discipline à laquelle il faudra qu'il s'habitue. Quatre petits pieux sont fichés en terre ; on renverse le patient à plat-ventre, et de vigoureux esclaves attachent chaque main et chaque pied du récalcitrant au pieu qui correspond à chacun de ses membres. L'exécuteur est prêt ; le fouet du supplice est levé : il n'y a plus qu'à ôter à la victime le vêtement qui cache la partie charnue sur laquelle doit tomber le châtiment.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 6, 260 - R.R.
quatre heures (coup de -) loc. nom. m. non conv. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Mais comment voulez-vous que ceux qui suent d'ahan des douze ou treize heures par jour, s'interrompant à peine pour souffler un brin et humer 'le coup de quatre heures' prennent le loisir de lire quatre feuilles, si bien remplies que vous les supposiez ?»E. Gautier, let. à Vallès, 21 juill., 252 (Delfau) - J.Q.
quatre mille loc. nom. m. ALP. - RSp., 1923, Arlaud ; absent TLF.
1919 - «Les grands '4000' réputés fournissent des courses épuisantes dont on ne peut faire son ordinaire [...]» La Montagne, numéro 139, nov.-déc., 264 - C.T.
quatre sous (de -) loc. adj. non conv. VALEUR "fig." - TLF, cit. Mirebeau, 1900 ; PR[72], ø d.
1867 - «Quatre-sous (De). Etalon à l'aide duquel le peuple apprécie la valeur des choses - qui n'en ont pas pour lui.»Delvau, Dict. - IGLF
1874 - «[...] comme le tambour en tête de son régiment, nous allons annoncer avec notre sifflet de quatre sous l'avant-garde de votre armée, le Coming P. !»Vallès, in The Coming P., nov., 364 (Delfau) - J.Q.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
quatre-fruits n.m. BOISSON "par ell., liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ratafia des quatre-fruits : DDL 20, 1812, Viard ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] ses liqueurs sont très-agréables, et dignes de figurer sur les tables ordinaires. De ce nombre sont les Quatre-Fruits et le Noyau, dont on a été passablement satisfait à notre dernière réunion.» Journ. des gourmands et des belles, avr., 87 - P.E.
quatre-s-yeux (gazelle -) loc. nom. f. MAMM. "zool." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «La gazelle, nommée en langue chingoulas, peuple Candian de l'île de Ceylan, Nal aminau, et mot à mot petit cerf quatre-s-yeux [...] La gazelle quatre-s-yeux, je me sers du nom indien, est extrêmement vive ; elle ne sait aller que par saut [...] On ne saurait proposer au sexe aimable quelque chose de plus joli, qui lui soit plus allégorique que cette miniature, formée des mains de la nature, et dont la douceur est le partage.» A. Le Gou de Flaix, in J.F. Charpentier-Cossigny, Moyens d'amélioration [...] proposés [...] aux habitans des colonies, III, 82-83 (1803) - J.Hé.
quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent loc. adv. non conv. MESURE "presque toujours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - chances sur cent : TLF, cit. Flaubert, 1854
1824 - «Cependant, si je ne la trouve pas bonne, je le dis, et quand je n'ai pas raison, c-à-d quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, j'en suis quitte pour m'entendre répondre, mais très amicalement, que je n'y entends rien [...]» V. Jacquemont, Letters to Achille Chaper, 33 (The American philosophical Society) - P.E.
quatre-vingt-neuvièmement adv. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «[...] nous nous remémorons prudemment, sévèrement, quatre-vingt-neuvièmement, que la Révolution, ayant condamné tout ce qui fleurait le droit divin, a, par devant l'histoire, jeté dans le même panier la couronne de Louis et le front de Chénier.» Saint-Pol Roux, in Mercure de France, numéro 450, 16 mars, 227 - P.E.
quatre-vingt-treizard n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Les quatre-vingt-treizards peuvent cracher sur les étudieurs des questions sociales, déclarant qu'ils préfèrent leur ignorance puritaine à un savoir qui mène à la trahison.» Vallès, Le Cri du Peuple, 27 janv., 319-20 (Ed. fr. réunis, 1953) - B.N.
ratafia de quatre fruits, ratafia des quatre fruits loc. nom. m. BOISSON "liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «Ratafia de quatre fruits.» A. Viard, Le Cuisinier impérial, 428 (6e éd.) - R.R.
1814 - «Ratafia des quatre Fruits.» A. Beauvilliers, L'Art du cuisinier, t. 2, 312 - R.R.
1833 - « - Oui, deux bouteilles d'eau-de-vie toute douce comme du ratafia des quatre-fruits [...] Nom d'une liqueur très-connue dans le pays.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. 3, ch. 4, 113 - R.R.
saigner (se - des quatre membres) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - TLF (- aux quatre membres), cit. Maupassant, 1885 ; BEI, 1946, Guérin ; FEW (11, 158a ; rég.), ø d.
1871 - «Mme BALBU. - Comme j'y ai dit : Du moment que vous allez de ce train-là, ça ne sera pas not' chemise, l'année prochaine, qui faudra vous donner, mais not' sang ; et encore ! Mme PRIEURE. - Et dire qu'à toute cette vermine-là, si l'on ne se saigne pas des quat' membres, passé dix heures, y vous font coucher dans la rue !» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 37 (Pagnerre) - P.E.
saisons (légumes des quatre -) loc. nom. m. pl. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marchande des quatre saisons : FEW (6/II, 7a), 1842, Compl. Acad. ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; GLLF, 1875, Lar. ; GR[85], cit. Proust
1828 - «[...] cette femme [...] est marchande de légumes dits des quatre saisons, et passe sa vie à parcourir les rues de Paris, sa marchandise sur le dos, et criant aussi haut qu'elle peut [...]» La Lancette française, n° 18, 11 déc., 70a - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
• comme quatre sols - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «Elle est couverte de diamans et des habits roide d'or. La notre a l'air d'une dame ruinée à côté. Sa maison a l'air d'un vieux chateau, et elle est faite comme quatre sol.» Mme de Graffigny, let., 4 janv., in Helvétius, Corresp. gén., I, 267 (University of Toronto Press) - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
1807 - «Il est fait comme quatre sous. Pour dire malproprement vêtu, mal arrangé ; ses vêtemens sont tout en désordre.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 346 (Slatkine) - P.E.
sous (de quatre -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 6, 1867, Delv. ; GR[85], cit. Duhamel ; GLLF, DELF, TLF, ø d.
1791 - «[...] et c't'assemblée, et tous leux commodités, et tous leux tribunaux d'quat'sous [...]» [Buée], Grand jugement de la mère Duchesne, 9 (Crapart) - P.E.
sous (ficelé comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fait comme quatre sous : DDL 38, 1807, D'Hautel
1909 - «Et l'amour d'enfant, à peine rentrée dans ses appartements, confiait à sa compagne de jeux, la petite Lilie, ébaubie de telles révélations, qu'elle avait cru mourir de rire en voyant la poire de la dame aux cheveux blancs ; que Mme L... était ficelée comme quatre sous et possédait une voix de perroquet ; elle traita une des fidèles de sa mère, en manière de gentillesse, de dromadaire et une autre de grenouille de bénitier, par fine allusion à ses sentiments de piété.» Y. Sarcey, La Route du bonheur, part. 3, ch. 1, 303-4 (2e éd., Libr. des Annales) - R.R.
1934 - «Elle est ficelée comme quatre sous, she's a regular guy.» J.E. Mansion, Harrap's standard French and English dictionary, part. 1 (1963) - R.R.
sous (fichu comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - TLF, cit. Colette, 1910.
1907 - «FICHU. Habillé. "Être bien ou mal fichu ; fichu comme quatre sous."» H. France, Dict. de la langue verte, 127a (Libr. du Progrès) - TGLPF
sous (ne pas donner quatre - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GR[85], ø d.
1875 - «Il tousse effroyablement. FALINGARD, à part. - Ah ! le malheureux !... je ne donnerais pas quatre sous de son avenir !» Labiche, Un Mouton à l'entresol, in Labiche, Théâtre, 1035 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
tant pour cent loc. nom. m. COMM. - TLF, cit. Zola, 1883.
1882 - «Il [le directeur du grand magasin] intéressait désormais ses vendeurs à la vente de toutes les marchandises, il leur accordait un tant pour cent sur le moindre bout d'étoffe, le moindre objet vendu : mécanisme qui avait bouleversé les nouveautés, qui créait entre les commis une lutte pour l'existence dont les patrons bénéficiaient. [...] La veille, on lui [à Denise] avait dit qu'elle entrait au pair, sans appointements fixes ; elle aurait uniquement le tant pour cent et la guelte sur les ventes qu'elle ferait.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II et ch. IV, in Gil Blas , 21 déc., 1, col. 5 et 31 déc., 1, col. 5 - M.C.E.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer], L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre.» J. de La Taille, Les Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
tonnerre de cent mille démons ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] les parlemens, qui faisoient un boucan de chien il y a deux ans contre le Roi [...] tonnerre de cent mille démons ! cedez tout, et vous verrez un beau boucan. [...] croyez-vous même, quand je me fous dans la tête de faire du style à quinze, que si j'entendois un boucan simpiternel sous mes fenêtres que je serois content?» [Lemaire], 2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne , 4 et 5 et 7 - P.E.
vingt adj. MESURE "nombre important mais indéterminé" - GLLF, TLF, av.1654, G. de Balzac ; FEW (14, 442b), DHR, G. de Balzac.
av. 1630 - «[...] j'arrivay à la cour, et vis avant avoir eu loisir de prendre mon repas, passer devant la porte de la Biche où j'estois logé, le Roy accompagné de vingt Seigneurs ou Gentilshommes qui entroit dans celle de l'Abaye Sainct Germain.» A. d'Aubigné, Oeuvres complètes, let., I, 373-4 (Lemerre) - P.E.
1633 - «Mais vous pourriez à l'ombre au moins, y boire frais / En des vazes de Cornaline ; / Et vos yeux, en vint plats de Pourcelaine fine, / Pourroient confronter à souhait / La blancheur de vos mains auec celle du lait.» Tristan [L'Hermite], Les Plaintes d'Acante, 17 (Cornély, STFM) - P.E.
vingt n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, 1690, Fur. ; TLF, cit. Malraux, 1937 ; GR[85], ø d.
1650 - «Le Mercredy, le vingt, nous sceusmes /Par deux lettres que nous receusmes, / Que le vaillant comte d'Harcourt / Deuant Rouen demeura court [...]» Le Courrier burlesque, in C. Moreau, Choix de mazarinades, II, 91 (Johnson) - P.E.
vingt dieu !, vingt dieux ! loc. interj. non conv. JURON - TLF, cit. Richepin, 1894 ; FEW (14, 442b), GLLF, 1920, Bauche ; GR[85], cit. J. Laurent.
1790 - «[...] l'assemblée [...] ordonnera de le laisser aller à sa destination. Sacré vingt dieux, mes amis, savez-vous quel est le lieu de sa destination, c'est à son château de Genêve [...]» Pendez-moi ce jean-foutre-là, puisque vous le tenez, ou let. du père Duchesne, 4 - P.E.
1879 - «Et i gueule ! Vingt-dieux !» Le Père Duchêne illustré, n° 6, 22 nivôse an 88 [sic : 87], 2 - P.E.
vingt dieu de ... (le/ce/mon, etc. -), vingt dieux de ... (le/ce/mon, etc. -) loc. adj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «JEANBAR. A la tienne, mon vieux... ces vingt dieu de parlementaires sont comme les jolies filles, le cul chez eux a emporté la tête.» Ribote de Jeanbar et du père Duchesne, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
vingt dieux ! loc. interj. non conv. JURON - DDL 32 (sacré -), 1790 ; TLF, cit. Balzac, 1836-48 ; FEW (14, 442b), GLLF, DHR, 1920, Bauche ; DEL (vingt dieux, la belle église !), ø d.
• vingt-cinq dieux ! - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1828 - «Ah ! bonjour, Parisien, dit le sergent au cantinier. - Bonjour, père Dufailli, que peut-on vous offrir ? une potée ; du doux ou du rude ? - Vingt-cinq dieu [sic] ! papa Galand, nous prenez-vous pour des rafalés ? C'est la fine rémoulade qu'il nous faut, et du vin à trente, entendez-vous ?» Vidocq, Mém., 2, 44 (Tenon) - P.R.
vingt-cinq n.m. CHRONOL. "dans une date" - TLF, 1616, D'Aub. ; Hu, D'Aub.
*1649 - «C'étoit le vingt-cinq février [...] Jeudi vingt cinq, le Parlement / Fut extraordinairement / Assemblé [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , II, 162 et 306 (Jannet) - P.E.
vingt-cinq n.m. CHRONOL. "dans une date" - TLF, 1616, D'Aub. ; Hu, D'Aub.
• vingt et cinq - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Lundi vingt et cinq, on a su / Que dans la Bretagne est venu / Un commis de La Meilleraye [...] dès le vingt et cinq, ce duc / Chassa honteusement Saint-Luc [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , I, 362 et 367 (Jannet) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Vous aurez sceu la mort de Boutteville qui eust la teste trenchée le vingt-deux du passé, avec La Chapelle [...]» Peiresc, Let. à divers, 55 (Ed. du CNRS) - P.E.
1649 - «Lundi vingt-deux, l'on nous mande [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde, II, 152 (Jannet) - P.E.
1660 - «Le vingt-deux May, précizément.» J. Loret, La Muze hist., III, 207 (Daffis) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-deux - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «L'arrêt porte, du vendredi / Le vingt-et-deux de cette année [...] Le mercredi, sur l'ordonnance / Du vingt et deux, portant défense [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , I, 356 et II, 5 (Jannet) - P.E.
vingt-huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Jeudi vingt-huit, le Parlement [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde, I, 367 (Jannet) - P.E.
1660 - «J'ay révé ces miens in promptus, / Le vingt-huit du Mois Augustus.» J. Loret, La Muze hist., III, 248 (Daffis) - P.E.
1660 - «[...] le tout en datte des vingt-huict et trente aoust audict an 1660 [...]» Arrêt du Conseil, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 348 (Impr. nat.) - P.E.
vingt-huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-huit - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Ce mien Ouvrage fut construit / En Février, le jour vingt-et-huit.» J. Loret, La Muze hist., III, 175 (Daffis) - P.E.
vingt-neuf n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1641 - «[...] de Paris ce vintneuf Juin 1641.» Poussin, Corresp., 81 (Schemit) - P.E.
av. 1646 - «Le vingt-neuf de ce mois, en vn Dimanche, nous fismes le Mariage de mon neveu de Tilliers [...]» Bassompierre, Mém., III, 468 (Jouxte la copie imprimée à Cologne) - P.E.
1646 - «De Rome Ce vintnoeuf Juillet. 1646.» Poussin, Corresp., 340 (Schemit) - P.E.
vingt-neuf n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-neuf - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1659 - «Le vingt-et-neuf du mois de Mars [...]» J. Loret, La Muze hist., III, 39 (Daffis) - P.E.
vingt-neuvaine n.f. plais. MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] t'arrives au 6e, tu tombes sur Dutilleul, ou Duchâtaignier, ou Dupin, enfin une garde d'une vingt-neuvaine d'années qui a un arbre dans son nom, petite, menue, ratiboisée [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 165 (Ed. des Femmes) - K.G.
vingt-quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - Gc (vint et quatre), 1371 ; absent TLF.
av. 1646 - «[...] le Prince Thomas la vint attaquer le vingt quatre de ce mois de Iuin [...]» Bassompierre, Mém., III, 450 (Jouxte la copie imprimée à Cologne) - P.E.
1649 - «Le dimanche ou le vingt-quatre / sortirent tout prêts à se battre [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde, I, 360 (Jannet) - P.E.
1653 - «Ianvier le vingt-quatre écrite à / Paris, lors qu'vn Pont-neuf tomba.» Tillière, Epistre, in Poésies choisies, I, 385 (5e éd., Sercy) - P.E.
vingt-quatre heures loc. nom. f. pl. TEMPS "durée de temps" - GLLF, 1660, Corn. ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, ø d.
1537 - «Et vous encharge d'icy et desja que vous ayez à venir en mon logis parler à moy, et dedens xxiiii heures, pour me bailler responce [...]» Nicolas de Troyes, Le Grand parangon des nouvelles nouvelles, 104 (Didier, STFM) - P.E.
1557 - «Et ne faut doubter, que dans vingtquatre heures il n'y à si forte maladie, tant soit elle inueterée dedans le corps, que ce breuuage ne guerisse [...]» A. Thevet, Les Singularités de la France antarctique, 151 v° (Le Temps) - P.E.
1559 - «[...] tous ceulx de ceste maison ne pensoient pas que il deust vivre vingt quatre heures.» Marguerite de Navarre, L'Heptaméron, 72 (Garnier) - P.E.
v. 1562 - «[...] demeura auec eux vingt-quatre heures, sain & en bon poinct [...]» F. Bonivard, Advis et devis de l'anc. et nouv. police de Genève, 110 (Impr. Fick) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
• dedans les vingt-quatre heures - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1590 - «Articles accordez à l'Armée en général. Que dedans les vingt-quatre heures sera publié, à son de trompe, commandement à tous Catholiques rebelles [...] de porter en personne leurs armes, jusques aux dagues et poignarts, en l'Hotel de Ville [...]» In P. de L'Estoile, Mém.-journ., IV, 153 (Tallandier) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
1775 - «Il a demandé en outre, que personne autre dans son Département ne pût en délivrer [de lettre de cachet], pas même le Lieutenant général de Police, sauf à permettre à celui-ci, dans les cas extrêmement urgens, de faire arrêter l'accusé sur un ordre signé de sa main, mais à la charge qu'il seroit interrogé dans les 24 heures, et qu'il en rendroit compte sur le champ.» Mém. secrets, VIII, 147 (Adamson) - P.E.
1776 - «Comme l'honneur lui prescrivoit de vous payer dans les vingt-quatre heures, il a été obligé de confesser son embarras à son beau-père [...]» J.J. Rutlidge, La Quinzaine angloise à Paris, in A. Franklin, La Vie de Paris sous Louis XVI, Début du règne, 100 (Plon) - P.E.
vingt-quatre heures (règle des -) loc. nom. f. LITT. - L, GLLF, 1680, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Gautier, 1844 ; DG, ø d ; absent TLF.
1635 - «C'est un Poëme à l'Espagnole, de trois Actes, mis par luy dans la regle des vingt et quatre heures.» Scudéry, La Comédie des comédiens, in L. Maranini, La Commedia in commedia, 599 (Bulzoni) - P.E.
1637 - «[...] l'ordre et la suitte : Que tu ne trouueras pourtant ny dans les regles des vingt-quatre heures, ny sans rencontre de voyelles.» L.C. Discret, Alizon, ê recto (Guignard) - P.E.
1657 - «L'elocution y est toute poëtique, le sujet bien choisi [...] et la regle des vingt-quatre heures si régulièrement observée, que cette piece peut passer pour un modele du poëme dramatique.» Lebret, in Cyrano de Bergerac, L'Autre monde, 226 (Champion, STFM) - P.E.
vingt-sept n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Mercredi vingt-sept de janvier, / Nosseigneurs ont fait publier / Un arrêt du vingt-cinquième [...] L'un est du vingt-sept de janvier [...] Samedi, de mars le vingt-sept [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , I, 365 et II, 18 et II, 307 (Jannet) - P.E.
1661 - «Faict et passé ès estudes le vingt-sept may mil six cens soixante et un [...]» Contrat de mariage, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 360 (Impr. nat.) - P.E.
1662 - «[...] le vingt sept des presens mois et an.» Marché, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 405 - P.E.
vingt-sept n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-sept - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Ecrit, d'un stile assez doucet, / En Novembre le vingt-et-sept.» J. Loret, La Muze hist., III, 286 (Daffis) - P.E.
vingt-six n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1645 - «[...] depuis le sixiesme novembre dernier jusques au vingt-six janvier ensuivant [...]» Compte, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 269 (Impr. nat.) - P.E.
1649 - «Ce fut le vingt-six de janvier [...] Vendredi vingt-six, on a su [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , I, 364 et II, 306 (Jannet) - P.E.
1659 - «Le vingt-six du mois de Juillet [...]» J. Loret, La Muze hist., III, 84 (Daffis) - P.E.
vingt-six n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-six - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Au mois de Juin le vingt-et-six [...]» J. Loret, La Muze hist., III, 222 (Daffis) - P.E.
vingt-trois n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1644 - «[...] l'an seize cent quarante quatre le vingt trois avril apres midy [...]» Bail, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre du Marais, I, 194 (Nizet) - P.E.
1659 - «Fait le vingt-trois d'Aoust par moy-mesme [...]» J. Loret, La Muze hist., III, 95 (Daffis) - P.E.
1673 - «Item, un escript soubz seing privé, signé de Fontraelles, en datte du vingt-trois novembre mil six cens cinquante-neuf [...]» Inventaire après décès de Molière, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 580 (Impr. nat.) - P.E.
vingt-trois n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-trois - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Ce jour vingt et trois de janvier [...] Le mardi vingt et trois du mois [...]» Saint-Julien, Les Courriers de la Fronde , I, 359 et II, 160 (Jannet) - P.E.
voiture des quatre saisons loc. nom. f. COMM. TRANSP. - GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. Martin Du Gard, 1940 ; DELF, cit. Prévert ; GR[85], ø d.
1882 - «Elles apparaissaient dans cette fantasmagorie, les unes trottant par les rues, les autres assises à des comptoirs ou derrière la vitre des omnibus ; celles-ci descendant d'un coupé de maître, celles-là poussant une voiture des quatre saisons.» P. Hervieu, Diogène le chien, La Chanson de Malbrouck, 201 (Charavay) - R.R.
|