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bouchée à la reine loc. nom. f. CUIS. - Lex.[79], 1810 ; Mat., TLF, GR[85], 1828 ; FEW (10, 218a), GLLF, 1845, Besch. ; L, DG, ø d.
1808 - «Les petites bouchées à la Reine doivent leur origine à Marie Leczinska, épouse de Louis XV, qui, en sa qualité de dévote, étoit fort gourmande, quoiqu'elle fît souvent la petite bouche.» Grimod de La Reynière, Man. des amphitryons, 130 (Métailié) - P.E.
cheveux de la reine loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] les teintes les plus à la mode, c'est-à-dire [...] gruau, tilleul, cheveux de la reine (beige doré), framboise, cuivre [...]» La Mode illustrée, 545 - A.Ré.
Gillette (faire la reine -) loc. verb. CARACT.  "se donner des airs" - absent TLF.- reine Gillette : FEW (10, 211a), 1690, Fur. ; L, ø d
1624 - «La Depisieux / Faict la Reyne Gillette.» Le Passe par tout des ponts-bretons. Corrigé et augmenté de toutes les plus belles pieces, n° 13 - F.N.
Hongrie (reine d'-) loc. nom. f. BOISSON  "eau spiritueuse" - FEW (17, 414a), 1680, Rich. ; absent TLF.
1675 - «J'attends à toute heure votre reine /d'/ Hongrie, dont je vous remercie mille fois.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 22 août, I, 822 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
impératrice-reine n.f. TITRE - TLF, cit. Grousset, 1939.
1865 - «C'est un honneur pour un pays que de compter un souverain comme Marie-Thérèse, et c'est aussi un heureux privilège que de pouvoir, dans de grandes crises, en référer à des traditions comme celles qui se nomment en Autriche thérésiennes. La supériorité de l'impératrice-reine est toute morale et se trouve dans sa droiture, dans sa simplicité, dans son culte de la vérité, dans son coeur.» H. Blaze de Bury, in R. des deux mondes, t.58, 1er août, 675 - M.C.
quasi n.m. BOUCH. - TLF, 1739, Marin [d'apr. DDL 18] ; PR[73], BW5, 1767 ; ND3, mil. 18e ; DG (néol.), 1835, Acad.
*1750 - «Un quasi de veau à l'esturgeon [...]» Dict. des alimens, vins et liqueurs, I, X - M.H.
quasi n.m. BOUCH. - TLF, 1739, Marin ; DDL 10, 1750 ; R, GLLF, BW6, Lex.[75], PR[77], 1767 ; ND4, mil. 18e ; DG (néol.), 1835, Acad.
1739 - F. Marin, Les Dons de Comus, 16 ; cf. 23 (Paris) - R. L. rom., 41, 423.
quasi-abstention n.f. ÉVÉN.  "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Par suite de la quasi-abstention des grands chevaux anglais.» La Vie au grand air, 324a - G.S.
quasi-assentiment n.m. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Tu sais que j'avais déjà son quasi-assentiment ? Seulement, entre-temps [...] il a changé d'avis et se refuse à commettre cette erreur monstrueuse, ce coup de dés insensé qui consiste à nous marier !» A. Sarrazin, Let. à Julien, 24 janv., 74 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
quasi-cadavre n.m. SANTÉ - TLF, ø d.
1934 - «[...] ce qui se passe, à ce moment, chez le libraire, autour du quasi-cadavre de Philippe, cependant encore vivant.» L. Daudet, La Police politique, 293 (Denoël et Steele) - G.S.
quasi-certitude n.f. AFFECT. - TLF, cit. Butor, 1957 ; GLLF, ø d.
1892 - «Qui nous dira le nombre exact, ou approximativement exact, des poseurs de lapins qui pullulent à Paris ? Celui-ci opère aux courses, où il vend des pronostics sûrs et des quasi-certitudes ; celui-là veut bien céder, à la porte des théâtres [...] 'des places moins chères qu'au bureau' ; cet autre, moyennant une petite commission, qu'il touchera illico, vous offrira, 'sur simple signature' et à longue échéance, un prêt dont vous ne toucherez jamais le montant, etc. !» Le Journ. amusant, 15 oct., 6a - G.S.
quasi-collision n.f. AÉRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «On aurait ainsi décompté plus de 700 'quasi-collisions' aériennes l'an passé aux Etats-Unis.» Le Point, 8 sept., 41 - K.G.
quasi-crime n.m. CRIMES - DG, Trév. [1721] ; FEW (2, 1339a), 1923, Lar. ; absent TLF.
*1892 - «Nous avions déjà les délits et les quasi-délits, nous aurons maintenant les crimes et les quasi-crimes .» Le Journ. amusant, 16 janv., 3a - G.S.
quasi-diabolique adj. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1888 - «à chaque effort rageur de leurs quasi-diaboliques torsions.» M. de Fleury, in R. indépendante, numéro 24, oct., 25 - P.E.
quasi-divin adj. VALEUR  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «[...] et, ma foi, pendant que j'y suis, / tous les produits / quasi-divins / que détient la maison Potin.» J.-V. Pellerin, 32 décembre, 93 (La Sirène) - P.E.
quasi-débutant n.m. ACTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «[...] un pays assez tardivement venu au sport et considéré avec raison comme un quasi-débutant [...]» Le Plein air, 31 mars, 387a - G.S.
quasi-hallucinatoire adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «C'est à la seconde espèce, aux hétéro-impulsions quasi-hallucinatoires, que nous rattachons l'hétéro-impulsion verbale, ou soliloque pluripersonnel [...]» Dr G. Revault d'Allonnes, Les hétéro-impulsions, in Annales médico-psychol., II, 415 - M.C.
quasi-léthargie n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «[...] réveillé de sa quasi-léthargie, Cochet retrouva la bonne longueur de sa demi-volée et l'assurance dans son smash.» Le Miroir des sports, 28 juill., 99c - G.S.
quasi-mort adj. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1848 - «Ne suis-je pas moi-même quasi-mort ?» Chateaubriand, Mém. d'Outre-tombe, I, 436 (Pléiade, 1951) - A.Ré.
quasi-mécaniques (lois -) loc. nom. f. ORGANISATION/RELATION  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Chacun est gouverné, presque comme un pantin, par les grandeslois aveugles et quasi-mécaniques de l'amour [...]» J. Rivière, in NRF, numéro 87, déc., 960 - P.E.
quasi-médiéval adj. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «[...] la verve quasi-médiévale de Chagall [...]» A. Lhote, in NRF, numéro 137, févr., 255 - P.E.
quasi-papauté n.f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1889 - «Projet d'une quasi-papauté à Constantinople et à Jérusalem. - Le désir préconçu de placer quand même le centre de l'Eglise Universelle en Orient révèle déjà un amour-propre local et une haine de race plus capable de produire des divisions que de fonder l'unité chrétienne.» V. Soloviev, La Russie et l'Eglise universelle, 77 (Savine) - J.S.
quasi-pape n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1889 - «Cette création future d'un quasi-pape oriental est la dernière prétention anti-catholique qu'il nous reste à examiner.» V. Soloviev, La Russie et l'Eglise universelle, 76 et passim (Savine) - J.S.
quasi-plaidoyer n.m. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] ce quasi-plaidoyer pro domo [...]» A. Thibaudet, in NRF, numéro 122, nov., 598 - P.E.
quasi-public adj. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] un personnel modeste, laborieux, dévoué, dont l'effort incessant a fait du Touring-Club une administration d'intérêt quasi-public.» R. mensuelle Touring-Club de France, nov., 486a - G.S.
quasi-romance n.f. MUS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «En notre jeunesse, on chantait une quasiromance, dont le refrain posait la question : Sapristi ! qu'est-ce qui paiera / la goutte à la pa ... à la papa ... à la patrouille !» Le Triboulet, 5 août, 6b - G.S.
quasi-soldatesque adj. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «[...] l'universelle habitude [allemande] d'une discipline quasi-soldatesque, aucunement belliqueuse parce que nulle part, en Europe, l'esprit bourgeois n'est aussi vivant.» J. Grand-Carteret, L'Affaire Dreyfus et l'image, 81 (Flammarion) - P.E.
quasi-technique (langue -) loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Il m'arrive comme à eux de bougonner contre certains monstres de cette langue. Mais quand je pose la question de principe, à savoir si ces langues quasi-techniques sont utiles, je suis bien obligé de répondre oui. Et l'usage, dieu du verbe, doit se conformer à l'utile.» A. Thibaudet, in NRF, numéro 130, juill., 106 - P.E.
quasi-totalité n.f. MESURE - Rs, cit. Mauriac, 1952-57 ; absent TLF.
1934 - «Le procedé R.C.A. a subi récemment des perfectionnements, et peut atteindre des fréquences de 10.000 vibrations à la seconde, c'est-à-dire qu'il peut enregistrer la quasi-totalité des harmoniques audibles et donne à la reproduction l'illusion du réel : on le nomme 'R.C.A. haute fidélité'. Il est en usage aux Studios Pathé Natan de Joinville.» A. Hoerée, in R. musicale, n° 151, déc., 66 - P.E.
quasi-unanimité n.f. MESURE - TLF, cit. Du Bos, 1925 ; DMC, cit. Express, 1967 ; FEW (14, 27a), GR[85], ø d.
*1934 - «Elu à la q.-unanimité, elected by a practically unanimous vote.» J.E. Mansion, Harrap's standard French and English dictionary, part. 1 (s.v. quasi) - R.R.
*1945 - «Quant à l'opinion que j'aurais exprimée à ce sujet, je la partageais, à ce moment, avec la quasi-unanimité des Français.» P. Laval, août-oct., in Laval parle, IV, 37 (A l'Enseigne du Cheval Ailé, 1948) - R.R.
quasi-ville n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Débusquer le service du professeur Lambotte, dans cette quasi-ville, n'est pas simple [...]» V. Thérame, Bastienne, 208 (Flammarion) - K.G.
quasi-végétal adj. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «En sortant de l'ombre, il [Espivant] rendait évidente la coloration étrange et quasi-végétale de son visage d'un blanc verdi sur le front, les tempes, autour de la bouche.» Colette, Julie de Carneilhan, 46 (Fayard) - A.Ré.
quasi-émeute n.f. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «On écrit de Tours, le 20 février : une quasi-émeute a troublé hier matin l'un des quartiers de la ville. Il s'agissait d'un bateau de charbon que [...] les femmes de la corporation des charbonnières (car il y a encore à Tours des corporations) voulaient décharger seules.» Journ. du comm., 24 févr., [3] - J.Hé.
reine n.f. JEUX CARTES - FEW (10, 211b), GLLF, TLF (reyne), 1690, Fur. ; GR[85], cit. Green [1927] ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. Vives, Les Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
reine n.f. JEUX CARTES - DDL 30, 1571, Jamin ; FEW (10, 211b), GLLF, TLF, DHR, 1690, Fur.
v. 1514 - «J'entends qu'il y a plusieurs manières de gens maintenant, qui ont tout leur passe-temps à jouer, principallement aux cartes [...] tellement qu'ilz jectent les cartes dedans le feu, car il y a roys, roynes, varletz [...].» La Prenostication frère Tybaut, in Recueil de poésies françaises, XIII, 14 (Jannet, puis Daffis, 1855-78) - P.E.
reine (comme une -) loc. adv. non conv. VALEUR "superbement, en beauté [par antiphrase]" - GLLF, DArg., DHR, 1843, Sue, d'ap. Esnault ; TLF, cit. Huysm., 1879.
1750 - «J'étais dans un déshabillé plus agaçant que coquet. [...] L'avidité de ses regards, l'impatience de ses mains ne me laissaient pas douter que je ne touchasse au dénouement de la pièce. Cependant, qu'arriva-t-il ? Après un badinage de trois quarts d'heure, je fus ratée comme une reine.» L.-Ch. Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse, 708 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
reine (couture à la -) loc. nom. f. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1826 - «Nous pouvons encore ajouter à toutes ces espèces de coutures, la couture dite à la reine. C'est un surjet sans pli-rentrés [sic], qui pourtant ne doit point s'effiler. Pour y parvenir il suffit de bien serrer les points en les inclinant d'une manière imperceptible. [...] Ce genre de couture, fort en usage pour attacher ensemble les bandes de garnitures en gaze, mousseline, taffetas léger, ne doit servir qu'à cela ; son peu de solidité l'empêche d'être employé à des étoffes d'une certaine force et d'une certaine longueur.» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 16 (Roret) - M.C.E.
1841 - «Plus tard, une couture à la reine ferme l'entaille, qui disparaît aisément dans l'ampleur.» Mme Celnart, L'Art de faire les robes, à l'usage des femmes du monde, 126 (Bruxelles, Seghers) - M.C.E.
reine (ma -) loc. nom. f. T. AFFECTION "d'une femme à une autre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. GALANT. : FEW (10, 211a), Voiture.
Au 18e :
1753 - «Pour cette fois-ci, ma reine, je suis très contente de votre lettre, et je réponds avec un grand plaisir [...]» Mme du Deffand, let. à J. de Lespinasse, 3 févr., in Letters to and from Madame du Deffand and Julie de Lespinasse, 4 (Ed. W. Hunting Smith, New Haven, Yale University Press., 1938) - M.C.
reine (petite -) loc. nom. f. non conv.  CYCL.  "bicyclette" - TLF, 1911, La Montagne [d'apr. DDL 22] ; FEW (10, 212a ; néol.), PR[73], ø d.
*1919 - «[...] inspectant une dernière fois leur petite reine à laquelle ils vont confier des espérances sans nombre.» Vélo-Sport, 2 août - Lapaille, 19-20.
reine (petite -) loc. nom. f. CYCL.  "bicyclette" - DDL 9, 1919 ; RSp., 1923 ; GLLF, déb. 20e ; Rs, cit. R. Fallet [1951] ; FEW (10, 212a), Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1911 - «[...] lorsqu'au vélocipède vulgaire [...] ; lorsqu'au bicycle immense [...] succéda la bicyclette [...] cette gracieuse 'petite reine', comme on l'appelait alors [...]» La Montagne, numéro 3, mars, 155 - C.T.
reine (satin à la -) loc. nom. m. TEXT. - GLLF, av. 1896, Goncourt ; absent TLF.
Add.DDL :
*1845 - «On portera aussi beaucoup d'alcyones, de pékins et de satins à la reine.» Le Moniteur de la mode, 30 août, 115b - M.C.E.
*1849 - «[...] robes en satin à la reine [...]» Le Moniteur de la mode, 20 avr., 10a - M.C.E.
*1850 - «Pour les jeunes personnes, il y a de jolis taffetas brochés, du gros d'Ecosse, du satin à la reine. [...] Pour toilette de promenade : robe marron, pensée ou gros bleu en vénitienne ou en gros d'Ecosse.» Journ. des demoiselles, janv., 27a et févr., 59a - M.C.E.
*1883 - «[...] les satins à la reine, les satins Renaissance, aux tons nacrés d'eau de source [...]» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IV, in Gil Blas, 3 janv., 1, col. 1 - M.C.E.
reine (satin à la -) loc. nom. m. TEXT. - DDL 16, 1845, Moniteur de la mode ; GR[85], cit. Zola, 1883 ; GLLF, av.1896, Goncourt ; absent TLF.
1844 - «[...] une robe en satin à la reine vert, ornée à la jupe de trois grands biais en velours [...]» Le Compilateur, n° 32, 20 nov., 451b - P.E.
reine mère loc. nom. f. TITRE - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay [d'apr. DDL 20] ; FEW (10, 211a), 1680, Rich. ; L, DG, PR[67], ø d.
• reine-mère
 
*1657 - «[...] on l'envoya à Brusselles pour caballer avec la Reyne-mere et l'Infante [...]» Tallemant des Réaux, Historiettes, II, 8 et passim (Gallimard) - B.G.
reine mère n.f. TITRE  "mère du roi" - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay.
Add.DDL 4 (1657, Tallemant des Réaux)
*1672 - «Il nous lut l'autre jour une comédie chez M. de La Rochefoucauld, qui fait souvenir de la Reine mère.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 15 janv., I, 456 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
reine mère loc. nom. f. TITRE - DDL 4, PR[77], 1657, Tallemant des Réaux ; FEW (10, 211a), GLLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, Lex.[75], TLF, ø d.
• roine mere
 - FEW (6/I, 468b), 1570, Est.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1559 - «Quant à la Royne régnante, l'épistre en fait assez mention et me semble que celuy de la Royne mère suffira pour toutes deux.» Du Bellay, Divers jeux rustiques, let., 260 (Sansot) - P.E.
*1561 - «A la Royne mere.» Le Pasquil de la cour, Aij verso (s.l.) - P.E.
*1565 - «Et à l'instant que le Roy [Henri II] eut rendu l'esprit, feirent monter le ieune Roy dans un Coche, et alla ledict Duc de Nemours querir la Roine mere [...]» [P. de la Place], Commentaires de l'estat de la religion et république, 39 recto (s.l.) - P.E.
*1616 - «[...] le Roi de Navarre et la Roine-mere [...] La Roine-mere avoit un peu auparavant envoié Loisel en Allemagne [...]» D'Aubigné,  Hist. universelle , I, 142 et I, 181 (Moussat) - P.E.