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grive de vigne loc. nom. f. ORNITH. - FEW (4, 209a ; rég.), R, PR[77] (- des vignes), ø d ; absent TLF.
1767 - F. Salerne, L'Hist. nat. éclaircie dans une de ses parties principales, L'Ornithologie, 170 (Paris) - R. L. rom., 41, 229.
1775 - «La GRIVE DE VIGNE est la GRIVETTE ou MAUVIS [...] qui se nourrit volontiers de raisin.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat.
puce n.f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1775 - «Un rhume épidémique, qui a commencé à Londres [...], a sauté dans nos provinces méridionales, [...] & s'est étendu à Paris, où il règne actuellement d'une façon assez bénigne, sauf aux Invalides, où il devient catharreux & fait périr quelquefois dix ou douze de ces pauvres vieillards par jour. On l'a d'abord nommé la grippe, de l'ancien nom d'une pareille épidémie, il y a huit ans ; on l'a ensuite nommé la puce, & c'est aujourd'hui la folette.» Bachaumont, Mém. secrets, 9 déc., VIII, 311 - F.N.
puce n.f. ÉLECTRON. "dans un transistor" - GR[85], v.1975.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Plus petits encore sont les grains d'indium, qu'on soude sur les puces de germanium, pour fabriquer les diodes à jonction et les transistors.» P. Dreyfus, En route vers l'an 2000, 125 (Fayard) - P.E.
puce (avoir la - à l'oreille) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : être inquiet, désemparé" - FEW (9, 523a), GLLF, GR[85], BEI, 1640, Oudin ; TLF, 1642, Oudin ; DEL, 17e.
1593 - «Le Roy, qui n'inclinoit pas en cet endroit, qui avoit la puce à l'oreille pour n'estre pas venu à bout de son desseing, fust aysément desgouté de cette entreprise [...]» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 104 (Droz) - P.E.
puce-party n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «En ce qui concerne le lieu commun qui veut que les femmes parlent volontiers chiffons, nous avons longuement hésité avant de faire l'écho de cette vue de l'esprit. Mais nous sommes revenu [sic] sur cette réticence après avoir assisté [...] à une 'puce-party', c'est-à-dire à cette institution nouvelle consistant en une réunion d'amies qui rassemblent leurs garde-robes pour s'en céder mutuellement les surplus [...]» R. Beauvais, Le Français kiskose, 87 (Fayard) - K.G.
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