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psychogénie n.f. PSYCHOPATHOL. - GLLF, GR[85], 1951, Piéron ; absent TLF.
1932 - «Définition de la psychogénie en psychopathologie. La personnalité ainsi définie joue sur des mécanismes de nature organique [...] Elle n'est rien qu'une organisation de ces mécanismes [...] Cette organisation donne son sens à ce qu'on peut appeler la psychogénie (30) d'un symptôme [...] [note 30] Sans doute certains défenseurs féaux de la 'doctrine organicienne' en psychiatrie seraient-ils moins effrayés de la notion de psychogénie, si la passion argumenteuse avec laquelle ils la méconnaissent ne relevait de mécanismes catachymiques liés à un moment dès longtemps dépassé de la phylogenèse des doctrines médico-psychologiques. [...] Est psychogénique (31) un symptôme physique ou mental - dont les causes s'expriment en fonction des mécanismes complexes de la personnalité, dont la manifestation les reflète et dont le traitement peut en dépendre [...] [note 31] Nous ne croyons pas avoir besoin de relever pour quelle nuance de la pensée et quel allègement de la forme nous introduisons selon une formation parfaitement licite les termes de psychogénie et de psychogénique à côté de ceux de psychogenèse et de psychogénétique." » J. Lacan, De la Psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, 45 ( Seuil, 1980) - M.C.