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cure psychanalytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], GLLF, TLF, Lex.[79], ø d.
• cure psycho-analytique
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Le moment capital de la cure psycho-analytique est le report affectif (Ubertragung) ou transfert du sentiment insatisfait du malade sur la personne du médecin. (Le malade devient affectueux pour son médecin, rêve à lui, se montre jaloux des autres malades, ou au contraire, éprouve une certaine antipathie pour lui.)» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
méthode psychanalytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 21, GR[85], 1909, Jung ; absent TLF.
• méthode psycho-analytique
 - DDL 21, GR[85], 1905, Claparède ; GLLF, Lex.[79], ø d ; absent TLF.
*1907 - «Par la méthode psychoanalytique il est permis de rechercher et de décrire les idées perverses de ces malades.» C.r. : Jung, Congrès d'Amsterdam, 2-7 sept., in L'Encéphale, 25 oct., numéro 10, 434 - M.C.
*1911 - «L'objet de la méthode psycho-analytique est de rendre le malade 'apte à découvrir et apprécier la signification et la portée du processus anormal qui constitue le symptôme de son mal'. Cette méthode est inspirée par la conception de Freud [...]» G.-L. Duprat, c.r. : E. Jones, in Journ. de psychol., 8e année, 75-76 - M.C.
*1914 - In titre : L. Barat, La notion de maladie mentale et les méthodes psycho-analytiques (Bleuler), in Journ. de psychol., 11e année, 385 - M.C.
méthode psychanalytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 21, GR[85], 1909, Jung ; absent TLF.
*1922 - In titre : R. de Saussure, La Méthode psychanalytique (Payot) - M.C.
pré-psychanalytique adj. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Ce que l'on peut reprocher d'abord à Freud, c'est la légèreté un peu désinvolte avec laquelle il élimine comme insuffisantes les explications qu'il appelle pré-psychanalytiques.» A. Delmas, Critique de la théorie des actes manqués de Freud, Soc. de psychiatrie, 15 févr., in Journ. de psychol., 20e année, 579 - M.C.
psychanalytique adj. d'apr. all. PSYCHANAL. - TLF, 1909, Jung [d'apr. DDL 21] ; PR[72], 1933 ; ND2, 20epsycho-analytique : TLF, 1905, Claparède [d'apr. DDL 21].
*1920 - «Que la théorie psychanalytique constitue une hypothèse qui mérite d'être prise en considération, c'est le moins qu'on puisse dire d'elle.»Ed. Claparède, Introd. à Freud : Cinq leçons sur la psychanalyse, in R. de Genève, déc - J.S.
*1922 - «Ces formules sont excellentes pour caractériser cette psychologie concrète, synthèse de l'observation sociale, mondaine, clinique, psychiatrique, psychanalytique.»G. Palante, Philosophie, Revue de la Quinzaine, in Mercure de France, 1er juill., 165 - J.S.
psychanalytique adj. PSYCHANAL. - TLF, 1909, Jung ; DDL 7, ND4, 1920, Claparède ; GLLF, 1932 ; Lex.[75], PR[77], 1933 ; R, ø d.
• psycho-analytique
 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1905 - «La méthode psycho-analytique qui s'est montrée si fructueuse dans l'investigation des cas pathologiques.» E. Claparède, c.r. : Freud, Zur Psychopathologie des Alltagslebens, in Arch. de psychol., V, 180-1 - P.E.
psychanalytique adj. PSYCHANAL. - DDL 7, ND4, 1920, Claparède ; GLLF, 1932 ; Lex.[75], PR[77], 1933 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «En créant la 'méthode psychanalytique' Freud nous a donné un moyen précieux pour résoudre ou vaincre les résistances les plus tenaces.» C.G. Jung, in L'Année psychol., XV, 164 (Masson) - P.E.
psychanalytique adj. PSYCHANAL. - DDL 21, GR[85], 1909, Jung ; GLLF, 1932, Jung ; Lex.[79], 1933.
• psycho-analytique
 - DDL 21, 1905, Claparède [repris in GR[85], TLF].
*1907 - «Si l'on examine un hystérique, non seulement quant à ses troubles actuels et palpables, mais encore en explorant patiemment le contenu de sa conscience et de sa subconscience, selon le procédé psychoanalytique préconisé par Freud, et perfectionné par Jung, on constate que le sujet oppose une résistance considérable à la réminiscence de certains groupes de souvenirs qui l'affectent péniblement et qui sont pour cela complètement refoulés de la conscience.» E. Claparède, Quelques mots sur la définition de l'hystérie, in Arch. de psychol., t.7, 185 - M.C.
*1911 - «L'objet de la méthode psycho-analytique est de rendre le malade 'apte à découvrir et apprécier la signification et la portée du processus anormal qui constitue le symptôme de son mal'. Cette méthode est inspirée par la conception de Freud [...]» G.-L. Duprat, c.r. : E. Jones, in Journ. de psychol., 8e année, 75-76 - M.C.
*1913 - «Le moment capital de la cure psychoanalytique est le report affectif (Ubertragung) ou transfert du sentiment insatisfait du malade sur la personne du médecin. (Le malade devient affectueux pour son médecin, rêve à lui, se montre jaloux des autres malades, ou au contraire, éprouve une certaine antipathie pour lui.)» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
1921 - « [les maladies mentales] deviennent, dans les théories d'un dissident de l'Ecole psycho-analytique, Jung, des formes d'une spéculation assez comparable à celle qui donne naissance à la création artistique...» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 230 - M.C.
psychanalytique adj. PSYCHANAL. - DDL 21, 1909, Jung [repris in GR[85], TLF], GLLF, 1932, Jung ; Lex.[79], 1933.
*1912 - «Une école s'est insensiblement formée autour de lui [Freud], qui a élargi les magistrales études du neurologue viennois ; le point de vue psychanalytique s'est montré fécond dans l'exploration psychologique de la démence précoce, de la folie maniaque-dépressive, de l'épilepsie. Bientôt le cadre de la psychopathologie devint trop étroit, la méthode fut appliquée à l'étude de la psychologie infantile, à celle de l'artiste, à la mythologie, à l'histoire des religions... L'école psychanalytique dispose d'une bibliographie déjà fort étendue ; elle publie en langue allemande trois grands périodiques [...] Les Etats-Unis d'Amérique forment avec la Suisse et l'Autriche les centres actuels du mouvement, qui s'étend rapidement. Les pays de langues latines et tout spécialement la France sont restés jusqu'à présent pour ainsi dire indifférents ; les difficultés de langue y entrent pour une bonne part. Les travaux psychanalytiques sont difficiles à lire.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 391 - M.C.
traitement psychanalytique loc. nom. m. PSYCHANAL. - GLLF, TLF, ø d.
1921 - «Le traitement psychanalytique ne comporte qu'un échange de paroles entre l'analysé et le médecin.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Introd. à la psychanalyse, 27 (Payot, 1947) - M.C.
école psychanalytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «L'école psychanalytique dispose d'une bibliographie déjà fort étendue [...]» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 391 - M.C.
1920 - «C'est le mérite de l'école psychanalytique de l'avoir montré [comment fonctionne le processus de compensation], bien que la chose ait été parfois signalée avant elle.» E. Claparède, in Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, Introd., 24 (Payot, 1923) - M.C.
1921 - «[...] l'Introduction à la Psychanalyse n'est que le premier d'une série d'ouvrages que nous nous proposons de publier sur les théories de l'école psychanalytique et sur leurs applications à différents domaines de la vie pratique.» S. Jankélévitch, in Freud, Introd. à la psychanalyse, Préf., 11 (Payot, 1947) - M.C.
école psychanalytique loc. nom. f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• école psycho-analytique
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - « [les maladies mentales] deviennent, dans les théories d'un dissident de l'Ecole psycho-analytique, Jung, des formes d'une spéculation assez comparable à celle qui donne naissance à la création artistique...» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 230 - M.C.