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psit interj. onomat. non conv. PERCEP. "qui exprime une disparition soudaine" - TLF, cit. Balzac, 1844.
• vts, vzitt - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1692 - «ARLEQUIN montrant les Fusiliers. Est-ce là la Garde ? PASQUARIEL. Ouy, Monsieur, ils servent aussi à moucher les chandelles. Il y a un homme qui tourne le lustre et l'autre, à bale seule, vts (il fait avec son bras comme s'il couchoit en joue, & avec la bouche il contrefait le bruit sourd que fait la bale quand elle est en l'air,) il ne manque pas un lumignon.» Dufresny, L'Opéra de campagne, in Gherardi, Le Théâtre ital., IV, 26 (Braakman) - P.E.
1838 - «CASIMIR [...] Je me retourne... Vzitt... la balle de l'autre... sans mon mouvement, je l'avais ici. (Il montre sa poitrine.)» Duport et Laurencin, Casimir, 681b (Impr. Didot) - P.E.
psit ! interj. onomat. non conv. PERCEP. "sorte de bruit" - E, 1841.
• pzit ! - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1765 - «Amour, quel doux mensonge ! / Pzit !... je crois en joüir ; / Quoique ce soit en songe, / Ça fait toujours plaisir.» [Collé], Choix de chansons joyeuses, 91 (Paris, Londres, Hispahan [sic]) - P.E.
psit ! interj. onomat. non conv. PERCEP. "sorte de bruit" - E, 1841.
1795 - «JOCRISSE, aîné. [...] Jocrisse est mon vrai nom, pour l'aut... psit.... Bonsoir.» Gouffé, Les Deux Jocrisses, 29 (Barba) - P.E.
1824 - «JEAN FARINE. Je m' serions quasi ben donné une paire de boucles d' souliers, avec deux anneaux d' similor aux oreilles ; mais psitt... ça m' passe d'vant l' bec.» Carmouche et Courcy, Les Etrennes à la Halle, 21 (Bouquin de la Souche) - P.E.
*1843 - «Le baron, à qui l'on ôte son bandeau, voit dans une voiture arrêtée son inconnue, qui... psit !... disparaît aussitôt.» Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 177 (Garnier) - P.E.
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