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bada (porter le -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : être considéré à tort comme responsable" - DArg., 1957, Petit Simonin ill. ; TLF, 1966, Esnault ; GR[85], DFNC, ø d.
1953 - «[...] comme dans les canards ils devaient l'avoir apprise, en dernière minute, la nouvelle, je continuais à porter avec Riton le bada du ravisseur !» A. SimoninTouchez pas au grisbi !, 164 (Gallimard, Livre de Poche) - P.E.
enchère (porter la folle -) loc. verb. ÉVÉN. "fig. : supporter les inconvénients" - Hu, Calvin [1541] ; GLLF, 1611, Cotgr. ; DEL, BEI, 1616 ; GR[85], 1641 ; L, cit. Mol. ; FEW (3, 693a), 1675 ; absent TLF.
1531 - «Tua scelera dij immortales in nostros milites expiauerunt. Nos gendarmes ont porté la folle enchiere ou la punition de tes pechés. Les dieux ont puni nos gendarmes pour tes pechés.» R. EstienneDictionarium, 284 r° - P.E.
*1573 - «GILLET. Je ne m'en soucie donc plus. Sur ma foy je suis d'advis de prendre le moins que nous pourrons les matieres à cueur [...] Que nos maistres qui ont fait la faute, en portent la folle enchere s'ils veulent.» J. de La TailleLes Corrivaux, 106 (Didier, STFM) - P.E.
hache (porter la - à) loc. verb. ACT. OBJET "frapper brutalement qqn ou qqch. ; éliminer" - GR[85], DEL, TLF, ø d.
"/emploi fig./" 
1793 - «Une autre Section enfin a proposé par amendement, que tous les ministres fussent chassés. D'après un tel état de choses, je vois que tous les principes ont été violés ; qu'on a voulu porter la hache à la représentation nationale ; je vois ici l'effet des machinations des conspirateurs dont vous venez de faire avorter les complots.» Lasource, in Gazette nationale, n° 82, 23 mars, 370b - P.E.
nerfs (porter sur les -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - FEW, 1835, Acad. ; PR[67], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1817 - «NERFS. Siège de toutes les passions, de tous les vices, de toutes les vertus des femmes comme il faut. Je crains cette musique ; elle me porte sur les nerfs ; la voix de cet homme m'agace les nerfs ; la présence d'Alphonse agit sur mes nerfs ; les maux de nerfs ont remplacé les vapeurs. Les médecins et les amans n'y ont rien perdu.» JouyL'Hermite de la Guiane, 29 janv - P.W.
obombration (porter -) loc. verb. AFFECT. - absent TLF.
Compl.G, Hu, FEW (Lem. de B.)
1512 - «Pource que à sa clere felicité autre chose ne luy sembloit porter obombration, sinon la rigueur que les Grecz luy tenoient, quant à la detention de sa soeur Hesionne.» J. Lemaire de BelgesIllustrations, II, 13 (Genève, 1969) - E.Se.
porter v.intr. "fig. : avoir un effet ou l'effet visé" - TLF, cit. Sainte-Beuve, 1852.
Au 20eLITT.  THÉÂTRE 
1916 - «J'ai été voir l'Otage au théâtre Antoine en matinée [...] salle froide, vide et sombre, pas trois personnes qui puissent comprendre les mots si propement employés par le sensuel écrivain dont le prestige verbal est sexuel. Il m'est apparu que sa pièce porte comme du Sardou : la forme du verbe bouscule la rampe et la dépasse.» J.-E. Blanche, in Cahiers André Gide, 8, Corresp. A. Gide-J.-E. Blanche, 18 déc., 202 (Gallimard, 1979) - M.C.
porter v.intr. ARME "toucher le but (d'un projectile, d'une arme)" - TLF, DHR, 1585, N. du Fail ; FEW (9, 204a), 1587.
1574 - «[...] vingt cinq harquebouziers sortirent de la ville à l'escarmouche sur eux, mais de s'estans approchez de pres, il n'y eut coup de harquebouze qui portast : et ainsi les uns et les autres se retirerent.» J. de Léry, Histoire mémorable du siège de Sancerre, in G. NakamAu lendemain de la Saint-Barthélémy, 239 (Anthropos, 1975) - P.E.
porter (ne pas s'en - plus mal) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - GLLF, 1788, Féraud ; TLF, cit. Michelet, 1857 ; GR[85], ø d.
• ne pas s'en porter moins bien
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Le père Duchesne. J' m'en fous ben, moi : pargué, y en a ben d'autres qui l' disent ; i n' s'en portent pas moins ben pour ça. La mère Duchesne (à part). Quel homme !» Grande colère de la mère Duchesne, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
porter (se - comme le Pont-Neuf) loc. verb. non conv.  SANTÉ "fig." - FEW (9, 174a), v. 1780 ; L, cit. Galiani ; TLF, cit. Proust, 1921 ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1779 - «SUZON, à sa fenêtre. Ben obligée, fort ben, Monsieur Janot, et vous-même du depuis qu'on ne vous a pas vu ? JANOT. Oh ! moi, je me porte comme le Pont-Neuf DorvignyJanot, ou Les Battus payent l'amende, 13 (s.l.n.d.) - P.E.
porter (se - comme le Pont-Neuf) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig." - DDL 19, 1779, Dorvigny [repris in GR] ; FEW (9, 174a), v.1780 ; L, cit. Galiani [1728-1787] ; DEL, TLF, cit. Proust, 1921 être solide - : BEI, 17e
1766 - «A ce mot Pere Jean s'écria : Par la fressure de notre Saint Pere le Pape ! c'est mon ami Vitulos : ma foi, je me porte comme le Pont-neuf : pour ta femme, le diable sait où elle est.» [Du Laurens]Le Compère Matthieu, I, 212 (A Londres) - P.E.
prêt à grimper loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «TOUT LE PRET A GRIMPER 1963 [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 42, avr., Publ - C.T.
prêt-ap n.m. abrév.  de prêt-à-porternon conv.  MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1979 - «[...] un macho au prêt-ap [...]» L'Aurore, 17 oct., in Dico-Plus, numéro 12, 15 - K.G.
prêt-à-penser n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Nous nous laissons à ce point impressionner par les pétards mouillés du prêt-à-penser contemporain, nous sommes tellement intoxiqués par la pollution intellectuelle environnante, que cette violente bouffée d'air frais risque d'abord de nous étourdir.» J. Juilliard, in Le Nouv. Observateur, 26 janv., 54 - AFC
1977 - «Tout se consomme aujourd'hui, bruyamment et vite. Idées et concepts déjà n'échappent plus à la règle. Loin du marché des théories éphémères, au large des modes du 'prêt-à-penser', il est encore des oeuvres d'envergure qui s'élaborent sans tapage.» Le Monde, 22 avr., 1 - AFC
1978 - «Sitôt que la presse dénonce les 'tics' à la mode et les excès du 'prêt-à-penser', comme nous l'avons fait ici même, un courrier imposant d'étudiants, et de professeurs, crie à la délivrance.» B. Poirot-Delpech, in Le Monde, 27 oct., 19 - AFC
1985 - «D'abord conforté, puis piqué au vif, le lecteur ne sait plus à quel saint se vouer. Le tour est joué. De Closets souhaitait ce raté dans les 'prêts-à-penser'.» L'Express, 25 oct., 10 - K.G.
prêt-à-porter n.m. SOCIOL.  "par ext." - DMC, DA[82], cit. Paris Match, 1970 ; TLF, cit. Le Point, 1976.
1970 - «[...] le roman se désarticule, comme les moeurs se relâchent et la culture se défait. On ne construit plus une oeuvre ; on lâche le lecteur dans un labyrinthe onirique. Ce surréalisme de confection, c'est le prêt-à-porter de la libido, le décrochez-moi-ça de l'imaginaire [...]» J. Cabau, in L'Express, 23 nov., 145 - AFC
*1973 - «[...] en matière de morale, chacun est désormais contraint d'inventer seul : la société d'aujourd'hui ne fournit plus de prêt-à-porter du comportement.» C. Callet et D. Garric, in Le Point, 13 mars, 63 - AFC
prêt-à-porter n.m. PSYCHOPÉDAG.  "par ext." - DMC, cit. Le Figaro, 1974 ; absent TLF.
1973 - «Les amateurs du 'prêt-à-porter' pédagogique seront déçus en refermant 'Echec et maths'. Pas de recettes miracles. Pas de 'système Baruk' qui garantisse la réussite à cent pour cent.» G. Petitjean, in Le Nouv. observateur, 3 déc., 49 - AFC
terre (tant que - nous pourra porter) loc. phrast. TEMPS - L, FEW (13/I, 244a), 1676, Mme de Sév. ; absent TLF.
1671 - «[...] un jour je m'abandonnerai à parler de vous tant que terre nous pourra porter [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 18 déc., I, 394 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
écran (porter à l'-) loc. verb. CIN. - TLF, cit. Brasillach, 1938 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d mettre à l'écran : ND4, 1917
1921 - «Le drame de M. Etienne Rey que M. Georges Monca vient de porter à l'écran Cinémagazine, 18 nov., 18/1 - Giraud