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dorique adj. ARCHIT. - DG, GLLF, 1545 ; PR[77], 16e ; Gc, Ronsard ; L, Perrault.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1526-37 - «[...] je ne sceuz congnoistre si elle estoit dorique, ionique, ou tuscane.» D. de Sagredo, Raison d'architecture antique, 21 v° (Paris) - Cah. Lex., 18, 106.
*1533 - «[...] le tout adapté selon la diversité des ordres de massonnerie, car y en avoit /arcs de triomphe/ de yonicque, corinthe et doricque.» N. Bachelier, 31 - Cah. Lex., 18, 106.
dorique adj. MUS. "relatif à un mode de musique grecque ancienne" - TLF, cit. Barrès, 1902-04.
1546 - «[...] se print a chanter doulcement en ton Dorique [...].» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, 47 v° (Club des libraires de France, 1963) - P.E.
proto n.m. abrév.  de prototypearg.  ARG. PHOTOGR. - TLF, cit. Mots en liberté (même texte) ; absent GR[92].
1974 - «[...] appareil photographique expérimental qui n'existe qu'à quelques exemplaires.» Les Mots en liberté, numéro 4, 19 - K.G.
proto-indo-européen adj. LING. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1934 - «L'ensemble des faits vocaliques désignés sous le nom de ablaut indo-européen comprend donc, à côté des changements produits, dans les bases préapophoniques, par l'accent d'intensité proto-indo-européen, certains changements vocaliques qui se sont produits déjà à une période précédant l'ablaut proprement dit [...]» J.M. Korinek, Remarques sur les onomatopées, 292 (Prague, Universitas Carolina) - J.S.
proto-tendance n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Pour bien saisir le sens de cette vaste et hardie construction psychologique ou métapsychologique que Freud a résumée dans son ouvrage désormais classique : 'Le Moi et le Ca', il importe de bien connaître l'évolution antérieure des idées de ce savant ; [...] Court résumé de la différenciation endo-psychique freudienne. A. - Le ça. (Inconscient propre.) Il correspond à l'organisation psychoïde la plus primitive, laquelle persiste et oeuvre chez les névrosés d'une façon exagérée. Il est le représentant ou le réservoir des pulsions c'est-à-dire des proto-tendances primitives héréditaires.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 25 et 26 ; cf. 30, (1927) - M.C.