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protestant n.m. RELAT. "adversaire" - DG ("celui qui proteste"), ø d ; absent TLF. "amoureux en titre" : GLLF, 1665, La Fontaine ; FEW (9, 475a), 1666, La Fontaine ; L, DG, Lex.[79], cit. La Fontaine
1556 - «Qu'on demande vn peü aux Protestans et Aduersaires degoutéz de ce noble Sexe femenin la Cause qui les éperonne a dire, que pour riens ilz ne voudroient estre femmes.» F. de Billon, Le Fort inexpugnable de l'honneur du sexe femenin, 114 recto-verso (Mouton) - P.E.
ultra-protestant n.m. HIST. Suisse- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «Pour revenir à Genève, les élections viennent de s'y faire tant bien que mal ; la majorité n'est pas radicale ; c'est quelque chose ; mais peut être quelque chose de pis si les ultra-protestants y dominent.» J. Huber-Saladin, let., in Lamartine, Méditations poétiques, II, 592 (Hachette) - P.E.
ultra-protestant adj. HIST. Pays-Bas- ø t. lex. réf. ; absent TLF. en Suisse : DDL 18 (s.m.), 1842, Lamartine
1866 - «Le parti ultra-protestant, le parti Groen, comme on l'appelait du nom de son chef, M. Groen van Prinsterer, réclamait des écoles confessionnelles.» E. de Laveleye, in R. des deux mondes, t.64, 1er août, 590 - M.C.
ultra-protestant n. HIST. Pays-Bas- ø t. lex. réf. ; absent TLF. en Suisse : DDL 18 (s.m.), 1842, Lamartine
1866 - «L'école laïque fut donc établie avec l'approbation de tous. Ce système, qui est combattu aujourd'hui avec tant d'animosité par les ultra-protestans et par les catholiques ultramontains, était considéré alors comme le seul moyen de faire régner la tolérance et la charité, et d'obtenir un bon enseignement dogmatique, enseignement que la plupart des instituteurs étaient et sont encore incapables de bien donner. [...] Or plus les catholiques réussissaient à imposer l'obervation rigoureuse des prescriptions de 1806, plus le mécontentement des ultra-protestans devenait vif.» E. de Laveleye, in R. des deux mondes , t.64, 1er août, 585 et 586 - M.C.
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