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barde-prophète n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Ainsi Arthur, le petit chef cambrien, est devenu le conquérant du monde ; le barde-prophète Merlin a été un sorcier, fils du diable, et amoureux d'une fée.» J.-J. Ampère, in R. des deux mondes, 15 août, 444 - P.E.
contre-prophète n.m. POUVOIR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «La physionomie de Renan 'n'a rien qui indique le briseur d'images, le contre-prophète, l'antéchrist'.» J.R., in La Lune, 11 mai, 2 - J.Gi.
prophète n.m. RELIG. "/pour désigner ou qualifier Mahomet/" - TLF, GLLF, DHR (le Prophète), 1672, Racine.
1557 - «Ils [les Turcs] ont certains prestres, les plus grands imposteurs du monde : ils font croyre & entendre au vulgaire, qu'ils sçauent les secrets de Dieu, & de leur Prophete, pour parler souuent auecques eux.» A. Thevet, Les Singularités de la France antarctique, 7 v° (Le Temps) - P.E.
1561 - «Mahomet ce pernicieux Prophete commença à semer ses zizanies [...].» E. Pasquier, Ecrits politiques, 60 (Droz) - P.E.
1575 - «Tamberlan par où il passoit, ne permettoit qu'on violast les temples, et ne toucha à l'Arabie par ce que leur Prophete en estoit natif.» L. Le Roy, De la Vicissitude ou variété des choses en l'univers, 406 (Fayard) - P.E.
prophète (nul n'est - en son pays) loc. prov. PROVERBE RELAT. - L, cit. Mme de Sév., 1689 ; GLLF, 1690, Fur. ; R, cit. La Fontaine ; TLF, cit. Acad. ; DG, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1643 - «[...] aussi l'on dit que nul n'est prophete en son pays, et que jamais sainct ne fit miracles en sa ville [...]» A. Gantez, L'Entretien des musiciens, 44 (Claudin) - P.E.
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