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prof-flic n.m. non conv. ENSEIGN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Partout [où les C.E.T. ont riposté] toute la partie illégale de l'appareil disciplinaire (coups, brimades, amendes) est tombée : Les 'profs-flics' ne tiennent pas à voir leur nom sur un tract, ils se sont écrasés.» L'Ecole émancipée. La répression dans l'enseignement, 107 (Maspero) - AFC
1972 - «Au cours, les profs ne vérifient absolument rien. Leur rôle est de nous soumettre à une discipline incroyable. Quand on oublie notre carnet d'assiduité, ou autre chose, ils forcent à payer 1F, ça peut arriver 2 ou 3 fois par jour. Les profs-flics nous exploitent, ils demandent aux coiffeurs de payer 6F par jour les modèles qu'elles ont à coiffer.» C.-F. Jullien, Les Lycéens ces nouveaux hommes, 93 (Stock) - AFC
1974 - «[...] une distinction devenue classique entre deux catégories de professeurs [...] les premiers étaient les professeurs traditionalistes, trop évidemment 'profs-flics' pour être dangereux, les seconds étaient de rusés réformistes [...]» G. Vincent, Le Peuple lycéen, 155 (Gallimard) - K.G.
turbo-prof n. sur turbo et abrév. de professeurnon conv.  ENSEIGN.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1974 - Le Monde, 5 déc., in Lexique Dernière, numéros 13-14, 6 (1976) - K.G.
1976 - Le Nouv. observateur, 16 mars, in Lexique Dernière - K.G.
1981 - «J'ai repris le train, le même mais dans l'autre sens, comme un turbo-prof de la fac de Caen qui a groupé ses six heures hebdo sur deux jours et rentre à Paris avec sa brosse à dents, le jeudi soir, jusqu'au mercredi suivant, qu'il reprendra son turbotrain.» Marcelle, Terrain lourd, 38 (Fayard) - K.G.