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alpinisme de printemps loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Alpinisme de printemps, par Pierre CHEVALIER.» Alpinisme, titre de chapitre, oct.-déc., cité in La Montagne, numéro 238, mars 1932, 139 - C.T.
avalanche de printemps loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Avalanche de fond. - L'hiver est passé ; le vent du midi a ramené le dégel, la pluie durcit les couches de neige et les pénètre jusqu'au sol qu'elle détrempe ; ou bien (l'effet est le même), le soleil darde ses rayons sur les pentes exposées au midi, fait fondre la surface et amollit les couches inférieures jusqu'à la terre. La masse neigeuse repose donc sur un fond instable et glissant, prête à couler au premier moment. Une portion se met en mouvement, avançant comme un coin qui va grandissant sous la poussée, puis la masse entière s'anime et roule avec le grondement d'un fleuve dévastateur. Une marche torrentueuse, sans tourbillons de poussière, une neige lourde et agglomérée, qui étant arrêtée peut rapidement se congeler de nouveau, caractérisent l'avalanche de fond qui est le type de l'avalanche de printemps.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 136 (Grenoble) - C.T.
hirondelle (une - ne fait pas le printemps) loc. prov. INTELL. MESURE PROVERBE - GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1605 - «Ie dis pour responce, qu' vne Irondelle ne faict pas le Printemps, vn seruiteur n'establit pas vne famille, vn moine seul, ne dresse pas vn Couuent [...]» L'Anti-Thersite, 54 (s.l.) - P.E.
1643 - « On en voit bien pourtant qu'ils reüssissent sans cet advantage, toutesfois c'est par hazard, comme Anne de Montmorency qui se rendit le plus grand de son temps sans sçavoir ny A. ny B. Mais comme une Yrondelle ne fait pas le Printemps, aussi cela n'arrive pas souvent. [...] Mais parce qu' une Yrondelle ne fait pas le Printemps, je considérai depuis que pour un mauvais ne falloit pas que les bons souffrissent.» A. Gantez, L'Entretien des musiciens, 165 et190-1 (Claudin) - P.E.
neige de printemps loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1967, Franco ; absent TLF.
1925 - «Le Christiania sur contrepas est essentiellement un virage pour neige de printemps et trouve une application constante sur les glaciers en mai, et jusqu'en été.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 77 - C.T.
1930 - «J'ai trouvé, du 18 au 25 juillet 1929, une neige 'de printemps', idéale, 'sur laquelle on faisait tout ce qu'on voulait', un temps superbe...» La Montagne, numéro 9, mai-juin, 193 - C.T.
1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
1954 - «En hiver, le soleil, bas sur l'horizon [...] n'a qu'une action très faible sauf sur les pentes Sud assez raides, qu'il frappe perpendiculairement et qui peuvent se transformer très vite en neige de printemps, se stabiliser, se durcir.» La Montagne, numéro 366, avr., 34 - C.T.
neige de printemps loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - RSp., 1967, Franco ; absent TLF.
Add.DDL 27 (1925)
*1933 - «Comble de l'audace pour un skieur averti et un homme de la montagne, nous l'avons vu sauter un surplomb, tomber dans un couloir où la neige de printemps se détachant en avalanche l'emporta dans une pente presque verticale à 300 mètres au-dessous de nous.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 4, 26 - M.J.
ski de printemps loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] le ski de printemps et le ski d'été.» La Montagne, n° 211, avr., 156 - C.T.
1930 - «Ski d'été ? ou plutôt ski de printemps, du beau printemps.» La R. du ski, n° 5, mai, 148 - C.T.
1934 - «Le vendredi 14 décembre, Salle Pleyel, la Section de Paris a présenté deux films du Clup Alpin Français, 'Ski de printemps' (Glacier d'Argentière) et 'Aiguille Verte', tournés par MM. Marchel Ichac et Samivel.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 8, 184 - M.J.
Cf. ski printanier
skieur de printemps loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Une neige qui a été fondue, puis regelée plusieurs nuits de suite, acquiert bientôt un caractère cristallin. Lorsque la croûte commence à dégeler au soleil, la surface dégelée est composée de nombreuses formations cristallines mouillées. Cette neige granulée est familière à tous les skieurs de printemps, et est excellente pour le ski.» A.G., trad. : A. Lunn, Le Ski, 45 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1961 - «Cette région est principalement fréquentée par les skieurs de printemps, mais ces montagnes réservent cependant plusieurs ascensions intéressantes.» La Montagne et alpinisme, n° 33, juin, 83 - C.T.
Cf. skieur printanier |
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