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contre-église n.f. RELIG. - absent TLF.
Add.DDL
*1930 - «Satan, chef invisible, dirige toujours en dernier ressort, par ses infernales persuasions, le pouvoir maçonnique quel qu'il soit, et lui fait accumuler les ruines [...] jusqu'à ce que d'hécatombe en hécatombe on puisse renverser l'Eglise Catholique. Car c'est elle le vrai centre d'attaque de la Contre-Eglise.»Mgr E. Jouin, cité in J. Palou, La Franc-maçonnerie, 106 (Payot, 1964) - J.S.
contre-église n.f. RELIG. - DDL 7, 1930 ; absent TLF.
1921 - «La Judéo-maçonnerie et l'Eglise catholique. 1ère partie : Les fidèles de la contre-Eglise. Juifs et Maçons.» Mgr Jouin, Le Péril judéo-maçonnique, II - J.Hé.
marchand-prince n.m. HIST. Hong-Kong- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «Le Gouvernement et les marchands-princes (on les désigne sous ce nom tant ils sont riches, puissants et superbes, avec le secours de leurs millions), établirent le centre de la ville européenne [de Hong-Kong] entre les deux pics et sur le versant incliné vers la rade [...] Les marchands-princes, établis ainsi, ne se contentèrent pas de leurs constructions splendides. Pour ajouter au luxe de leurs palais, il leur fallait des jardins aux tapis veloutés [...]» Ch. Dupin et coll., Exposition univ. de 1851. Travaux de la commission fr., t.1, 1ère part., 458 - J.Hé.
nouvelle église loc. nom. f. RELIG. Angleterre- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Il serait superflu de poursuivre la division dans la division, et de rechercher ainsi toutes les sectes religieuses qui existent en Angleterre. On remarque pourtant parmi elles la nouvelle église (new church), greffée sur les ouvrages théologiques de Swedenborg.» A. Esquiros, in R. des deux mondes, t.60, 15 déc., 857 - M.C.
prince n.m. non conv. APPELL. "par dérision" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Ne lui parlez pas de Venise, me dit le violon, ou notre doge va commencer son train ; avec ça qu'il a déjà deux bouteilles dans le bocal, le prince !» Balzac, Facino Cane, VI, 70 (Dijon, Pléiade, 1950)
prince du sang loc. nom. m. GÉNÉAL. "prince issu de la famille royale par les mâles" - FEW (9, 389b), 1573, Du Puys ; GLLF, TLF, DHR, 1578, R. Est. ; DEL, 16e.
1566 - «Le Roy, à cause de ceci, / Et les Princes du sang aussi / Sont au conseil, pour sur l'affaire / Adviser ce qui est de faire.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 41 (Cornély, STFM) - P.E.
prince royal loc. nom. m. TITRE - FEW (9, 389b), GLLF, 1875, Lar. ; DG, L, PR[73], TLF, ø d.
1791 - «Titre que l'assemblée nationale a substitué à celui de dauphin, que portait l'héritier présomptif du trône [...] En langage exact, comme doit être celui d'un peuple libre, on ne devroit appeler royal que ce qui découle du pouvoir politique confié au roi, et non ce qui dépend de sa personne ou ce qui lui est attaché [...] on doit dire [...] l'enfant du roi. Prince royal, exactement parlant, signifie précisément le roi.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
église n.f. RELIG. "ensemble de fidèles unis dans une communion particulière" - Hu et TLF (éclise), GR[85], 1546, Rab. ; L, DG, GLLF, ø d.
1541 - «Car tous les articles de la doctrine de Dieu, ne sont point d'une mesme sorte. Il y en a aucuns, dont la congnoissance est tellement necessaire, que nul n'en doit doubter [...] Il y en a d'autres, lesquelz sont en dispute entre les Eglises et neantmoins ne rompent pas l'unité d'icelles. [...] Accuseront-ilz d'Heresie et de Schisme ce sainct personnage ; prisé et approuvé par tous les Anciens ? Mais par une mesme sentence, ilz condamneront l'Eglise de Constantinoble, voire mesme toutes les Eglises Orientales lesquelles ont contemné une loy (s'ils disent vray) inviolable et commandée à tous Chrestiens.» Calvin, Institution de la religion chrestienne , I, 273 et 316-7 (Champion) - P.E.
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