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demi-ténèbres n.f. pl. littér. NATURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «Avec les demi-ténèbres du couchant vinrent les doutes.» Balzac, Le Contrat de mariage, VII, 326 (Conard) - J.H.-P.W.
1837 - «Le soleil de la supériorité scintillait, éblouissait le parfumeur comme la lumière aveugle les insectes qui veulent un jour doux ou les demi-ténèbres d'une belle nuit.» Balzac, César Birotteau, XIV, 216 (Conard) - J.H.-P.W.
demi-ténèbres n.f. pl. NATURE - GR[85], Balzac ; absent TLF.
Add.DDL 1 (1835, Balzac)
*1892 - «Ce n'est plus, en les demi-ténèbres qui couvent, sous de pâles planètes où tressaille la dernière lumière, le secret des siècles de la terre, que de vains tintements de harpes parmi les coupes et les guirlandes de l'universelle orgie des hommes.» S. Merrill, in Mercure de France, t.6, nov., 222 - M.C.
marchand-prince n.m. HIST. Hong-Kong- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «Le Gouvernement et les marchands-princes (on les désigne sous ce nom tant ils sont riches, puissants et superbes, avec le secours de leurs millions), établirent le centre de la ville européenne [de Hong-Kong] entre les deux pics et sur le versant incliné vers la rade [...] Les marchands-princes, établis ainsi, ne se contentèrent pas de leurs constructions splendides. Pour ajouter au luxe de leurs palais, il leur fallait des jardins aux tapis veloutés [...]» Ch. Dupin et coll., Exposition univ. de 1851. Travaux de la commission fr., t.1, 1ère part., 458 - J.Hé.
mi-ténèbres n.f. pl. ASTRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Demain, la lune encore sur la tête, ils repartiront dans les mi-ténèbres, liés les uns aux autres par une corde [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, juin, 242b - G.S.
prince n.m. non conv. APPELL. "par dérision" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Ne lui parlez pas de Venise, me dit le violon, ou notre doge va commencer son train ; avec ça qu'il a déjà deux bouteilles dans le bocal, le prince !» Balzac, Facino Cane, VI, 70 (Dijon, Pléiade, 1950)
prince du sang loc. nom. m. GÉNÉAL. "prince issu de la famille royale par les mâles" - FEW (9, 389b), 1573, Du Puys ; GLLF, TLF, DHR, 1578, R. Est. ; DEL, 16e.
1566 - «Le Roy, à cause de ceci, / Et les Princes du sang aussi / Sont au conseil, pour sur l'affaire / Adviser ce qui est de faire.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 41 (Cornély, STFM) - P.E.
prince royal loc. nom. m. TITRE - FEW (9, 389b), GLLF, 1875, Lar. ; DG, L, PR[73], TLF, ø d.
1791 - «Titre que l'assemblée nationale a substitué à celui de dauphin, que portait l'héritier présomptif du trône [...] En langage exact, comme doit être celui d'un peuple libre, on ne devroit appeler royal que ce qui découle du pouvoir politique confié au roi, et non ce qui dépend de sa personne ou ce qui lui est attaché [...] on doit dire [...] l'enfant du roi. Prince royal, exactement parlant, signifie précisément le roi.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
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