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primeur n.f. JOURN. - TLF ("chose nouvelle"), cit. Alain, 1921.
1876 - «On veut ici du nouveau et l'on est très au courant de tout ce qui se publie en France. On exige des primeurs.»V. Jaclard, let. à Vallès, automne, 92 (Delfau) - J.Q.
1877 - «[...] ce dont nous avons besoin c'est, chaque fois qu'un fait intéressant (politique ou non) pour les lecteurs du Radical, se passe en Angleterre, d'en être avisés par dépêche si c'est une primeur [...]»L. Angevin, let. à Vallès, 9 mai, 122 - J.Q.
vin de primeur loc. nom. m. OENOL. - L [1872], TLF, GR[85], ø d.
1728 - «On apelle Vin de Primeur celuy qui ne dure qu'une année, ou qui peut se conserver pendant quelques mois dans sa seconde année. Le premier Vin de Primeur croit à Volnet [...]» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 36 (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1770 - «[...] le sol des vignobles du Pays Messin, est très varié, & aussi propre que la Champagne, à donner des Vins légers, des Vins corsés, des Vins de primeur [...]» E. Béguillet, Oenologie, 124 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Le moût doit cuver d'autant moins de tems, qu'il est moins sucré. Les vins légers, appelés vins de primeur, en Bourgogne, ne peuvent supporter la cuve que 6 à 12 heures.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t. 2, 120 (Chez Delalain) - M.C.
1805 - «On appelle vin de primeur celui qui ne peut se conserver bon qu'une année, ou tout au plus encore quelques mois de la seconde. Le premier vin de primeur croît à Volnay [...]» Nouv. maison rustique, t. 3, 358 (Nouv. éd., Deterville) - M.C.
1806 - «Les vins légers, appelés vins de primeur en Bourgogne, ne peuvent supporter la cuve que six à douze heures [...]» J.L. Roard, Abrégé du traité théorique et pratique sur la culture de la vigne, 156 (Chez Arthus-Bertrand) - M.C.