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cul (se lever le - le premier) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "être de mauvaise humeur" - FEW (5, 275b), 1656, Oudin ; absent TLF.
1631 - «Je ne sçais ce qu'il avoit en teste, je croy qu'il s'estoit levé le cul le premier ; il sembloit qu'il me deust tout jetter à la teste [...]» Le Bourgeois poli, in VHL, IX, 192 (Jannet) - P.E.
1640 - «[...] il s'est leué le Cul le premier, ou bien, il a veû son cul en se leuant, cela se dit, lors qu'on void vne personne en mauuaise humeur OudinCuriositez fr., 143 (Slatkine) - P.E.
foire aux nez (avoir été le premier à la -) loc. verb. non conv. CORPS "avoir un long nez" - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1534 - «Par ce (dist Ponocrates) qu'il feut des premiers à la foyre des nez. Il print des plus beaulx et plus grands.» RabelaisGargantua, 232 (Droz) - P.E.
1627 - «Vous estes bien emmanché de nez, vous avez esté des premiers à la foire aux nez [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 159 (Strasbourg, Faculté des Lettres ) - P.E.
jeune premier loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[79], DELF, PR[82], TLF, 1820, Delavigne ; L, Delavigne ; DG, ø d ; R, cit. Aragon.
1777 - «DEBUT. Le sieur Reymond qui avait déjà rempli sur ce Théâtre les rôles d'Amoureux dans la Comédie, et quelquefois ceux dits Jeunes premiers dans la Tragédie, a été rappelé de Rouen, où il avait été engagé après sa retraite de Paris, et a reparu le 24 janvier 1777 [...]» Journ. des théâtres, numéro 1, 1er avr., 13 - P.E.
1803 - «On dit que dix-huit candidats se sont présentés au théâtre de la République, pour y débuter dans l'emploi de jeunes premiers La Semaine, numéro 4, 29 mai, 3b - P.E.
1803 - «Le premier rôle en homme, le jeune premier, le financier et le comique le suivent ; j'en fais autant [...] Le premier rôle barbouille, le jeune premier met la main à la farine, la délaie et fait de la colle [...]» A.A. BeaufortL'Enfant du trou du souffleur, I, 102 (Lepetit) - P.E.
1806 - «MALVIENLA. Je soupçonne que tu t'appelles Sanremor, et que tu étais notre directeur. SANREMOR. Monsieur Brutal, jeune premier de la troupe, et ton cher mari, s'est fait nommer à ma place.» Pain et VieillardBrutal, 4 (Masson) - P.E.
1813 - «Le premier qui m'ait reconnu est un nommé Dorival, doyen des jeunes premiers de tous les théâtres de France.» [Jouy]L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 195 (Pillet) - P.E.
mobile (premier -) loc. nom. m. ASTRON. - TLF, 1516, Perréal ; FEW (6/III, 3a), 1579 ; Gc, Hu, La Boderie ; GLLF, fin 16e ; G, D'Aub. ; Lex.[75], 1671 ; L, DG, Bourdaloue.
v. 1516 - J. PerréalLes Remontrances ou la complainte de Nature à l'alchymiste errant, IV, vers 221 (Paris, Méon) - R. L. rom., 38, 455.
médecin (premier -) loc. nom. m. MÉD.  MÉTIER  "auprès d'un prince" - L, FEW (6/I, 601b), 1681 ; PR[73], ø d ; absent TLF.
1679 - «Cet Anglois vient de tirer de la mort le maréchal de Bellefonds. Je ne crois point que le premier médecin ait le vrai secret.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 24 nov., II, 512 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
numéro (premier -) loc. nom. m. non conv. VALEUR "de première qualité" du premier numéro : TLF, 1833, Balzac ; FEW (7, 239a), 1868 ; L, ø d ; de - : TLF, 1862, Larch. ; BEI, mil.19e ; FEW, 1878, Larch.
Formule d'approche :
1821 - «Le pis est que Montzaigle est un entêté de la Ire classe, Ier n°, et qu'il ne veut pas laisser sa femme conduire le ménage [...]» BalzacCorresp., I, 116 (Garnier) - P.E.
numéro (premier -) loc. nom. m. non conv. VALEUR "de première qualité" du premier numéro : TLF, 1833, Balzac ; FEW (7, 239a), 1868 ; L, ø d ; de - : TLF, 1862, Larch. ; BEI, mil.19e ; FEW, 1878, Larch.
1837 - «FLAMBART. Mon coeur est un volcan nouveau ; / Oui, c'est de l'amour en délire, / De l'amour premier numéro Antier et SandrinA quoi ça tient !, 23 (Morain) - P.E.
1840 - «TITINE, bas à Trim. Oui, avez-vous déjeuné, monsieur Trim ? TRIM. Oui ; un potage aux choux, premier numéro... mais je prendrais bien quelque chose.» Bayard et BiévilleLes Enfans de troupe, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
1852 - «ROBINEAU. De grands dangers... NOEMIE. Ah ! mon Dieu ! ROBINEAU. D'abord, celui de devenir comme moi, un flâneur premier numéro, ensuite, et ceci est plus grave, celui de devenir un mauvais fils.» Thiboust et DelacourLes Souvenirs de jeunesse, 61 (M. Lévy) - P.E.
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
"/sens propre/" 
1731 - «Concevez, s'il se peut, ma joie et mon étonnement : au premier coup d'oeil je reconnus dans la plus jeune la maitresse de mon coeur.» Abbé PrévostLe Philosophe anglois, t. 1-3, 364 - FXT
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
ÉVÉN. "/sens fig./" 
1760-63 - «ARLEQUIN. Ohi ! z'il y a bien des choses dans le monde dont z'au 1er coup d'oeuil l'Entrée parroit diablement difficile et qui en les aprofondissant un peu prouvent tout le contraire je ne me rebute point z'aisaiment, moi [...].» P.-A. de BeaumarchaisParades, Les Bottes de sept lieues, 76 (SEDES, 1977) - P.E.
premier n.m. COMM.  MÉTIER  "chef de rayon" - TLF, 1866, Avenel.n.f. : FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1874, Daudet
*1882 - «Voyez comment le Bonheur s'est conduit à votre égard ! répétait-il. Aucun compte des services rendus, des machines à exploiter le monde !... La situation de premier vous était promise depuis longtemps, lorsque Bouthemont, qui arrivait du dehors et qui n'avait aucun titre, l'a obtenue du coup.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. I, in Gil Blas, 18 déc., 2, col. 3 - M.C.E.
premier n.m. HABITAT  "premier étage" 
• preu
 non conv. - absent TLF.
Corr.E (louer son pre, 1830)
1835 - «LOLO. Tiens, v'là l' bijoutier du Numéro 10 qui n' s'embête pas, lui, il vous a loué tout son preu (*) [...] (*) Preu, premier étage.» H. MonnierScènes populaires, 114 (Dumont) - P.E.
premier n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1940 - «[homme de tête] Synonyme de Premier, Leader SamivelL'Amateur d'abîmes, Petit dict., 235 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
1958 - «Avec un second du type 'second pouvant passer en tête', la sécurité morale et la sécurité tout court y gagnent, à plus forte raison si le second est un premier, disons un 'copremier'.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 163 - C.T.
premier n.m. HABITAT "premier étage" - FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Collin [av. 1806] ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1726 - «Mme de Colonne, qui logeait au premier, s'est sauvée en chemise avec sa servante.» E.J.F. BarbierJourn. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, mars, 87 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
premier n.m. d'apr. angl. POLIT.  Grande-Bretagne"premier ministre" - TLF, DHR, 1909, Dionne ; FEW (9, 377b), GLLF, GR[85], DA[82], 1923, Lar.
1865 - «Sans doute, en l'absence du parlement et d'une chambre des communes récemment élue et qui n'a pu faire connaître encore son esprit et ses allures, il fallait conserver ce qui était en donnant à lord Russel le poste de premier, en confiant les affaires étrangères à lord Clarendon et en investissant M. Gladstone de la direction de la chambre des communes.» E. Forcade, in R. des deux mondes, t.60, 1er nov., 255 - M.C.
premier adj. ORGANISATION/RELATION "/après un nom propre, désigne le plus ancien d'une série de souverains portant le même nom/" - TLF, 1585, N. du Fail ; GLLF, 16e.
1575 - «[...] l'oeuvre et reparation du Louvre commencee soubs le Roy Françoys premier [...].» L. Le RoyDe la Vicissitude ou variété des choses en l'univers, 372-3 (Fayard, 1988) - P.E.
premier (mon -) loc. nom. m. JEUX SOC. "/dans une charade, élément qui vient en premier/" - FEW (9, 377b), GLLF, TLF, DHR, 1842, Acad. Compl.
1783 - «2 Avril 1783. Le goût des charades continue ; en voici une singuliere [...]. Mon premier peut former tiers ou quart à souhait. / Mon second que jadis par tiers on divisoit, / Par quart aujourd'hui se partage. /Et mon tout [...].» Mémoires secrets, XXII, 216 (Londres, Adamson) - P.E.
premier de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., GR[85], 1941, Frison-Roche ; GLLF, Lex.[79], TLF, ø d ; in Ga [1970].
1933 - «Modérément difficile au point de vue technique, mais vertigineux et exposé pour le premier de cordée en raison du manque de points d'assurance.[...] La sortie au point H exige beaucoup de sûreté du premier de cordée. En général exposé. Plus difficile que tous les itinéraires précédents.» La Montagne, numéro 253, nov., 349 et 350 - C.T.
1940 - «Premier ... de cordée. - Alpiniste en tête de la cordée, dirigeant la caravane.» SamivelL'Amateur d'abîmes, Petit dict., 238 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
premier ministrable, premier-ministrable n. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Dans la cohorte des 'premiers ministrables', beaucoup paraissent plus efficaces sinon aussi charmeurs [que G. Pompidou], plus assidus à la tâche ou plus désignés, par leur passé dans la Ve République, pour occuper la place.» M. Cotta, in L'Express, 12 juin, 52 - AFC
1981 - «Pierre Mauroy, est un autre ancien de la S.f.i.o. Son bon sens populo, sa modération social-démocrate, son expérience d'élu local : trois atouts qui en font le premier-ministrable le mieux placé.» E. Fallot, in L'Express, 16 mai, 104 - AFC
1983 - «Confrontations. Avec Pierre Bérégovoy, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, ancien cheminot et premier-ministrable [...]» C. Deymard, in Le Nouv. Observateur, 2 déc., 9 - AFC
1985 - «Chaban-Delmas [...] Simone Veil [...] Giscard d'Estaing. Ce sont les 'premiers-ministrables' les plus probables en cas de victoire de l'opposition aux législatives de 1986.» Le Nouv. Observateur, 26 juill.-1er août, 20 - K.G.
premier-Paris n.m. JOURN. - TLF, 1836, Sainte-Beuve [d'apr. DDL 15] ; FEW (9, 377a), PR[73], 1847 ; L, ø d.
*1843 - «On appelle premier-Paris la tartine qui doit se trouver en tête d'une feuille publique, tous les jours, et sans laquelle il paraît que, faute de cette nourriture, l'intelligence des abonnés maigrirait.» BalzacMonographie de la presse parisienne, 43-44 (Aubry) - K.S.-Matoré, 106.
premier-Paris n.m. JOURN. - DDL 10, 1843, Balzac ; FEW (9, 377a), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1847, Sainte-Beuve ; R, 19e, Balzac ; L, ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1836 - «Nous dirons, pour ceux qui l'ignorent, que ce qu'on appelle le premier Paris dans les journaux politiques est l'article du commencement, non signé, et dans lequel, quand le journal est au pouvoir, l'écrivain anonyme parle tout naturellement au nom de la pensée d'état.» Sainte-Beuve, in R. des deux mondes, 1er nov., 280-1 - P.E.
premier-Paris n.m. JOURN. - absent TLF.
Add.DDL 15 (1836, Sainte-Beuve)
*1843 - «à son arrivée à Pétersbourg, chaque journal étranger est soumis à une censure rigoureuse, et je laisse à penser les ravages qu'elle exerce sur nos premiers Paris quand je dirai qu'elle mutile parfois jusqu'aux plus innocentes feuilles d'Allemagne.» X. MarmierLet. sur la Russie, la Finlande et la Pologne, Pétersbourg, t. I, 250, note 1 (Delloye) - M.C.E.
premier-Paris n.m. JOURN. - DDL 15, GR[85], TLF, 1836, Sainte-Beuve ; FEW (9, 377a), GLLF, Lex.[79], 1847, Sainte-Beuve ; L, ø d.
1831 - «Le docteur Black semble abandonner tout, excepté les grands articles que nous appelons ici en terme d'argot les premiers Paris, au remplissage le plus grossier et le plus vulgaire [...]» Gazette littéraire, numéro 10, 3 févr., 150c - P.E.
sommeil (premier -) loc. nom. m. SANTÉ - GR[85], cit. Bourdaloue ; TLF, cit. Stendhal, 1830 ; GLLF, 1893, Dict. gén.
1559 - «Ainsy que la pauvre femme estoit à son premier sommeil entra le varlet, par l'ais qu'il avoit rompu [...]» Marguerite de NavarreL'Heptaméron, 19 (Garnier) - P.E.
v. 1624 - «CLAUDE [...] Cette petite mignarde aucunement indisposée est à son premier sommeil. Regardez à la traitter doucement, et que le mistére s'acheve sans parler, ou tout seroit perdu.» Les Ramonneurs, 123 (Didier, STFM) - P.E.
sou (n'avoir pas le premier -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "n'avoir pas d'argent disponible" - FEW (12, 50b), 1696 ; TLF, cit. Balzac, 1832 ; DG (néol.), ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
1676 - «La plus incroyable chose du monde, c'est la dépense que font ces dames, sans avoir le premier sou, hormis celles à qui le Roi les donne.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 21 oct., II, 231 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
violon (premier -) loc. nom. m. MUS. "violoniste qui joue la première partie de violon dans un ensemble instrumental" - TLF, cit. Berlioz, 1862 ; GLLF, GR[85], ø d.
1783 - «La musique est du Sieur Baudron, premier violon de la comédie Françoise, le même qui s'est avisé de refaire celle de Pygmalion.» Mémoires secrets, XXII, 365 (Londres, Adamson) - P.E.