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contre-poussée n.f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Aussitôt l'équilibre est rompu, et le plateau qui porte le vase s'abaisse ; ce qui montre l'existence de la contre-poussée.» H. Pellat, Cours de phys., t.1, 1ère part., 176-7 (P. Dupont) - P.P.
poussée n.f. MÉD.  "éruption qui survient dans le cours de certaines maladies" - FEW (9, 553b), PR[72], 1868 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1852 - «[...] il se fait une véritable poussée, qui se termine par une exsudation abondante, puis les croûtes se dessèchent et tombent.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXIII, 38 - C.H.
*1858 - «[...] le malade, dans l'intervalle des accès ou des poussées, semble jouir en apparence d'une santé parfaite.»E. Bazin, Leçons théoriques et cliniques sur la scrofule, iij - C.H.
poussée n.f. AGRIC.  "pousse, croissance" - R, PR[77], cit. Gide, 1928 ; absent TLF.
1908 - «Je revois des prés, des bois profonds que la première poussée des bourgeons embrûme d'un vert insaisissable [...]» Colette Willy, Les Vrilles de la vigne, Le Dernier feu, 35 (La Vie paris.) - M.C.E.
poussée n.f. non conv.  ACT. OBJET  "bagarre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «BRISE-CASSE. J' sors pas du Palais-Royal, c'est là que sera le bastringue comme hier. ROULEAU. Toi tu veux jamais aller avec les autres, c'est rue Saint-Denis que je te dis que sera la poussée ; moi je m'en vas.» Les Barricades de 1830, 23 (Levavasseur) - P.E.
poussée n.f. SKI - RSp. (s.v. pas), 1969, Gautrat ; absent TLF.
1928 - «On peut, à n'importe quel moment, transformer un freinage-virage en arrêt-freinage ; pour cela, il suffit de laisser agir les aides de la deuxième phase du freinage, en augmentant la poussée tournante, la charge et le 'vissage' sur le ski extérieur qu'on laissera poursuivre sa route sans le déverser ; le mouvement tournant continuera jusqu'à ce que l'arrêt s'ensuive.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 161 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1934 - «Peaux de phoque rapidement enlevées, un coup de lissage et l'ultime poussée sur les bâtons...» La R. du ski, n° 8, oct., 245 - C.T.
1946 - «[...] les skis parallèles sont avancés alternativement, le bâton opposé servant de point d'appui pour la poussée.» D. Egleton, Neige, 52 (Chambéry, Lire) - M.J.
poussée n.f. OENOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1770 - «Un autre moyen d'éloigner la poussée ou la tournée des Vins, c'est d'ôter l'élasticité à l'air surabondant dans ces liqueurs [...]» E. Béguillet, Oenologie, 266 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
poussée (la belle -) loc. nom. f. non conv.  VALEUR  "par antiphrase" - "entreprise malheureuse" : FEW (9, 553b), 1835, Acad. ; TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, ø d.
1804 - «Mad. L'ENCHERE. Pardi, voyez donc la belle poussée, ce n'est-il pas le pérou que ton M. Centime, il en faut cinq comme lui pour un sol...» Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 20 (Barba) - P.E.
1805 - «Tu vas bambocher avec la première venue qui va pondre sous ton nom... la belle poussée ;.. un enfant de trente-six pièces,.. et tout ça pour ton compte... Ecoute, les amis de nos amis sont nos amis... c'est clair... Tu n'en feras qu'à ta tête, je parie poisson ; mais tu as tort.» Le Père Lantimèche, 237 (Basset et Martin) - P.E.