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poulailler n.m. non conv. TRANSP. "dessus d'une diligence" - E, 1844, Balzac ; FEW, 1845, Balzac ; absent TLF.
1842 - «Nos neveux seraient dans l'erreur s'ils s'avisaient de croire que cette voiture ne pouvait emmener que treize personnes, y compris Pierrotin ; dans les grandes occasions, elle en admettait parfois trois autres dans un compartiment carré recouvert d'une bâche où s'empilaient les malles, les caisses et les paquets [...] Ces habitants du poulailler, nom donné par les conducteurs à cette partie de la voiture, devaient descendre avant chaque village [...]» Balzac, Un Début dans la vie, I, 606 (Pléiade, 1951)
poulailler n.m. arg. ARG. THÉÂTRE - E, Lex.[79], 1833 ; FEW (9, 540b), GR[85], 1834, Nerval ; TLF, 1834, Landais ; GLLF, av. 1850, Balzac ; L, DG, DFNC, ø d.
1803 - «Il y avait [dans l'écurie aménagée en théâtre] trois sortes de places, premières, secondes et troisièmes, pour la commodité du public, toutes sur la même ligne, comme à l'église, sans compter deux rateliers magnifiques servant de paradis, vulgairement nommé le poulailler, où tous les enfans, pauvres gens et riches avares pouvaient se jucher pour le prix modeste de trois sous [...] j'ai souvent fait rire aux éclats le parterre et le poulailler.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur , I, 104 et I, 152-153 (Lepetit) - P.E.
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