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porto n.m. Toponymepar méton. sur PortoOENOL. Portugal- TLF, 1786 [d'apr. DDL 21] ; PR[67], 1850 ; ND2, 19e.
*1806 - «Si, parmi les modernes, le Tokai jaunissant, le Porto spiritueux, l'Alicante restaurant, le Madère sec, le doux Lacryma-Christi sont plus rares, et pour cela seul plus prisés que l'Ai pétillant, le Chambertin généreux, ou le Médoc stomachique [...]» Journ. des gourmands, 2e trim., 117 - M.H.
*1825 - «Après le clairet vint le porto, après le porto le madère, auquel nous nous tînmes longtemps.» Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 321 (Charpentier) - TLF
*1831 - «Eh ! Arrivez donc, sage Michel, avant que votre gélinotte brûle, et que votre porto s'échauffe !» Nodier, La Fée aux miettes, 118 (Nilsson, 1930) - IGLF
*1847 - «Une bouteille de Porto.» Bescherelle, Dict.
porto n.m. Toponymesur PortoOENOL. Portugal- TLF, 1786, Beffroy de Reigny [d'apr. DDL 21] ; DDL 4, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1806 ; R, 1850 ; L, ø d.
• Porto-wine (angl.) - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1889 - «Est-ce que vous buvez du Porto-wine, mademoiselle ?» E. d'Hervilly, Trop grande, 131 (Libr. d'éducation de la jeunesse) - G.S.
porto n.m. Toponymepar méton. sur PortoOENOL. Portugal- DDL 4, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1806, Journ. des Gourmands ; R, 1850 ; L, ø d Porto-wine : DDL 17, v. 1889, D'Hervilly
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1786 - «[en Angleterre] Le Clairet et le Porto font la ronde.» Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 22, oct., 70 - P.E.
*1789 - «Le Cousin Jacques, versant du Porto. A la santé de nos cousins les Portugais, qui ont conservé toujours une louable énergie [...]» Beffroy de Reigny, Courrier des planètes, numéro 66, 16 juill., 34 - P.E.
*1800 - «VINS, vieux en bouteille, provenant d'une cave particuliere ; prix, Champagne Aï mousseux, 4 fr. non mousseux, 3 fr. 50 c. Bordeaux, Laffite et Château Margaux, 3 fr. Grâve blanc, 2 fr. 50 c. Bourgogne, Coulanges, 1 fr. 25 c. Volnay, 3 fr. Malvoisie de Madere, 4 fr. 50 c. Madere sec, Alicante, Rota, 4 fr. Muscat, 3 fr. 50 cent. Malaga, 3 fr. 25 c. Porto, 3 fr. Liqueurs des Isles, 6 fr.» Petites affiches de Paris, numéro 118, 28 germinal an 8, 1936 - P.E.
*1801 - «Renvoyons dans leur île / Ces romans dont le style / Sent le porto [...]» Després, in Les Dîners du vaudeville, numéro 46, messidor an 9, 11 - P.E.
Porto n. abrév. de Portugaisnon conv. N. PEUPLE - DArg., 1975, Jamet ; DFNC, cit. Hanska, 1978 ; TLF (n.m.pl.), cit. Différence, 1983 ; absent GR[92].
1975 - «Sachez-le, sous peine de vous en laisser remontrer par le premier 'Porto' débarqué de la banlieue de Lisbonne. Car si tout le monde connaît les 'Ritals', le 'Porto', d'immigration récente, n'est pas encore passé dans le vocabulaire courant.» Beauvais, Le Français kiskose, 133 (Fayard) - K.G.
*1976 - «à une époque, il y a eu le trafic des Portos ... l'immigrant il arrive, connaît ni la langue, ni la monnaie ... [...] certains taxis se chargent de lui faire traverser le pays au prix fort [...]» Thérame, La Dame au bidule, 239 (Ed. des Femmes) - K.G.
*1977 - Caradec, Dict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - K.G.
Porto n. abrév. de Portugaisnon conv. N. PEUPLE - DArg., 1975, Jamet ; DFNC, cit. Hanska, 1978 ; TLF (n.m.pl.), cit. Différence, 1983 ; absent GR[92].
• Portigue - DArg., 1975, Le Breton ; absent TLF, GR[92].
*1977 - Caradec, Dict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - K.G.
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