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accordéon (porte -) loc. nom. CHARPENT. HABITAT "porte coulissante qui, une fois fermée, présente une série d'angles à la manière d'un soufflet d'accordéon" - In Lar. 1982 ; absent TLF.
1955 - «La chambre des maîtres est flanquée de deux vastes garde-robes avec larges portes "accordéon".» L'Almanach du peuple [Beauchemin], 135 (Montréal, Librairie Bauchemin) - TLFQ
balai (mettre le - à la porte) loc. verb. CARACT. "prendre du bon temps en l'absence de quelqu'un" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1744 - «[...] nous mettrons Le Balay a La porte, quand le P. sera au fort : nous nous divertirons.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 67 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
c à queue loc. nom. m. IMPRIM. "c cédille" - TLF (s.v. c, p. 1095a), 1542, L. Meigret.
*1548 - «E pourtãt là ou je le treuue [t] sonãt en, s le plussouuet j'ecry vn ç à cúe [queue], qelqe foes aosi vne s come [...] corrupçiõ, ou corrupsiõ [...]» L. Meigret, Le Menteur ou l'incrédule de Lucian, 23 (Wechel) - J.S.
*1550 - «Nous en auons aosi en ion [...] come inclinaçion, vizion, abominaçion, inuençion, etant çe ç, a cúe [queue] neçessére pour le t, qe prononçet mal lé Latins en s [...]» L. Meigret, Le Tretté de la grammere françoeze, 41-42 (Genève, Slatkine, 1970) - J.S.
camper qqn à la porte loc. verb. non conv. RELAT. "flanquer à la porte" - E, 1833 ; GR[85], cit. Labiche, 1878-79 ; absent TLF.
1795 - «JEAN-GILLES JOCRISSE [...] Non, c'est pas eux tous qui me piquent : c'est Monsieur Dupont tout seul qui m'étonne !... J'aurais juré que de lui à moi c'était à la vie pour être ensemble, et pas du tout, v'là qu'il a une lubie aussi, et i' me campe à la porte ! et sans précaution, encore !... Là ! fiez-vous donc aux maîtes, après celle-là !» Dorvigny, Jocrisse changé de condition, 48 (Cailleau) - P.E.
casser le nez (se - (à la porte de qqn)) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "trouver porte close" - TLF, 1834, Musset ; L, FEW (2, 1429a), 1863 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1827 - «Je me suis cassé le nez samedi à votre porte.» Mérimée, Corresp. gén., Suppl., 7 (Privat) - P.E.
contre-porte n.f. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1923 - «Dans le projecteur cinématographique, la porte de projection et la contre-porte à ressorts ou cadre-presseur qui y est fixée, maintiennent le film appliqué contre la fenêtre.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 122-3 - IGLF
contre-porte n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Tous les autres concurrents utilisèrent l'artifice du saut tournant. Puis après une descente à flanc, ils arrivaient dans un dédale de chicanes, portes et contre-portes, les obligeant à un véritable godillage à grande allure.» La R. du ski, n° 3, mars, XII - C.T.
demi-porte n.f. CONSTR. - TLF, 1931, Giono.
1882 - «Ses rues étaient pavées en têtes de chat ; on y apercevait, par les fenêtres des rez-de-chaussée, des tableaux en cheveux et des bouquets de mariées sous un verre, et, par les demi-portes des jardins, des statuettes de Napoléon en coquillage.» F. Coppée, Les Vices du capitaine, in La Vie pop., 4 juin, 230 - R.R.
diable (tirer le - par la queue) loc. verb. ARGENT "fig." - BEI, 1640, Oudin ; L, GR[85], cit. Scarron [1651] ; FEW (2, 522a), DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; GLLF, cit. Duhamel.
1607 - «L'espoir de m'esleuer ainsi, / Menteur, me fit venir icy, / Voyant tant de testes mal-faites, / Et sans naturel & sans art, / Seulement par un seul hazart / Rendre leurs fortunes parfaictes. / Dautant qu'en mon coeur je sçauois / Que ce qu'ils auoient ie l'auois, / Et qu'ayant vne ame inuaincuë / Et le corps invincible aussi, / Ie ne pensois venir icy / Tirer le Diable par la queuë.» V. d'Audiguier, in Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 2e part., 13 v° (Guillemot) - P.E.
distribution (il n'était pas derrière la porte le jour de la -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour dire qu'une personne est bien pourvue de telle qualité ou de tel défaut" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1927 - «"Oui, voilà un joyeux lascar qui n'était pas derrière la porte le jour de la distribution ! Quel rat dans la serrure !... Ah ! j'en aurai connu quelques-uns au cours de ma longue carrière !"» Courteline, "Les Miettes de la table", in Courteline, Contes, 335 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
foutre à la porte loc. verb. non conv. ACT. OBJET - DEL, cit. Flaubert ; TLF, GR[85], ø d.
1789 - «Drolesse, tu en auras ce soir, quand il n'y aura personne ! J'ai mis ta montre en gage ; mais demain j'y mettrai jusqu'à ton dernier cotillon, pour faire ma somme, et je te f-trai à la porte toute nue.» Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, 333 (10-18) - P.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
1833 - «Il donna un coup de poing dans son tuyau de poêle [son chapeau], jeta son habit à queue de morue, et jura, sur son âme, qu'il ne le remettrait de sa vie [...]» Th. Gautier, Daniel Jovard, in Th. Gautier, Les Jeunes-France, 88 (Charpentier, 1873) - M.C.E.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue.» Complément Acad.aussi dans Bescherellle, 1846 - M.C.E.
1842 - «Des habits dits autrefois à queue de morue [...]» E. Sue, Les Mystères de Paris, IV, ch. IX, t. IV, 142 (Gosselin) - M.C.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
• habit en queue de morue - L, FEW (2, 525b), 1868 ; DG, R, PR[77] (habit queue de morue), ø d ; absent TLF.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue .» Complément Acad. - M.C.E.
1841 - «L'habit, couleur cannelle, se recommandait au caricaturiste par une longue queue qui, vue par derrière, avait une si parfaite ressemblance avec une morue que le nom lui en fut appliqué. La mode des habits en queue de morue a duré dix ans, presque autant que l'empire.» Balzac, Une Ténébreuse affaire, ch. II, in Le Commerce, 16 janv., [1ère page], col. 1 - M.C.E.
1846 - Bescherelle, Dict. - M.C.E.
haut-la-queue n.m. non conv. CARACT. "vaniteux" - FEW (1, 79a), ø d.
1756 - «Cassandre : Voilà comment je conseille de traiter ces haut-la-queue qui viennent faire des courbettes dans les maisons où ils sentent des femmes !»Le Remède à la mode, sc. 16, in Théâtre des Boulevards, 35 (Rouveyre, 1881) - J.S.
midi (voir - à sa porte) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. "connaître ses propres affaires" - TLF, cit. Barbier, 1980 ; DEL, cit. Taillandier, 1985.
1907 - «Connaître ses propres affaires. Chacun voit midi à sa porte. Vieux dicton.» H. France, Dict. de la langue verte, 476 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
nez (fermer la porte au - de qqn) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - TLF (- à qqn), 1585, Du Fail ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Racine [1668] ; GR[85], cit. La Fontaine ; FEW (3, 573a), 1671 ; DEL, cit. Vallès ; GLLF, ø d.
1579 - «VINCENT [...] je la vy sur le pas de son huys, devisant fort privement avec un soldat, lequel (quand elle m'aperceut aprocher pour veoir qui il estoit) elle le fit soudain entrer dedans, puis me ferma la porte au nez.» P. de Larivey, Les Jaloux, in Anc. théâtre fr., VI, 12 (Jannet) - P.E.
piano à queue loc. nom. m. INSTR. MUS. - FEW (9, 32a), PR[73], ND3, 1835, Acad. ; TLF, cit. Cros, 1873 ; L, DG, ø d.
1806 - «Dietz, fabricant de pianos [...] Un piano à queue et à quatre cordes.» Exposition de Paris, Catalogue, 109 - Wright-M.R.
1828 - «Les pianos en forme de clavecin, qu'on nomme habituellement pianos à queue, ont un volume de son beaucoup plus intense et plus majestueux que les pianos carrés.» R. musicale, iii, 183 - Wright-M.R.
piano à queue loc. nom. m. ALP. GÉOMORPHOL. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Formule d'approche : 1949 - «Ca se laisse grimper sans trop de mal et, par bonheur, c'est monolithique en diable : on peut tirer sur les prises sans l'appréhension de voir venir avec des cailloux du format 'piano à queue'.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 - C.T.
piano à queue loc. nom. m. GÉOGR. ALP. "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Jacques rêvant déjà au succès final, s'informe d'un problème qui l'intrigue : 'Par où va-t-on descendre ? Par le Whymper ?'. Je comprends son désir, mais la raison s'y oppose : 'A l'heure où nous nous y trouverons c'est vraiment un endroit à ne pas fréquenter ! On serait sûrs de croiser des pianos à queue' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 8 - C.T.
1967 - «Quelques minutes plus tard ils se retrouvaient juchés côte à côte sur l'amoncellement de blocs, de 'pianos à queue', disait Donat, formant le sommet.» La Montagne et alpinisme, numéro 64, oct., 127 - C.T.
piton porte-manteaux loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «On tue facilement les premières heures en aménageant une plate-forme suffisante ; en installant de tous côtés des pitons porte-manteaux ; en établissant un garde-fou.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 38 - C.T.
poissonner une queue loc. verb. non conv. CIRCUL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] ce con, avec une bagnole décapotée [...] il te double... tu te dis, je fonce, je le rattrape, j'y poissonne une queue devant... et tu accélères que quand tu vois quelqu'un rouler comme ça dans un boulevard tu te dis c'est quand même des assassins !» V. Thérame, Hosto-blues, 230 (Ed. des Femmes) - K.G.
porte n.f. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Nous signalons un petit bonnet qui a une porte ou trois quarts de rond par derrière, fait avec des dentelles superposées.» Le Moniteur de la mode, 30 mars, 139 - M.C.E.
1850 - «Chapeau en paille brodée, orné de petites blondes noires, posées à plat, sous le bord de chaque rang de paille ; la calotte forme ce qu'on appelle la porte. [...] Les ornements se posent, soit en spirales partant du centre de la calotte, soit en fer à cheval ou en forme de porte, ainsi que le désignent les modistes.» Le Moniteur de la mode , 3e numéro de mars, 284a et 1er numéro d'oct., 145b - M.C.E.
1850 - «Presque toutes les capotes sont à porte, nouveauté dont je t'ai parlé le mois dernier sans savoir quel nom on lui donnerait.» Journ. des demoiselles, juin, 185b (Bruxelles)Cf. mai 1850, 151b : "La plus nouvelle espèce de capote forme un fer à cheval par derrière, c'est-à-dire que la passe revient en fronçant sur la calotte, ne laissant à plat qu'un petit espace qui a la forme d'un fer." - M.C.E.
porte n.f. SKI - RSp., GR[85], 1937 ; GLLF, 1962, Rob. ; TLF, cit., 1978 ; in Ga [1969].
1934 - «Tous les autres concurrents utilisèrent l'artifice du saut tournant. Puis après une descente à flanc, ils arrivaient dans un dédale de chicanes, portes et contre-portes, les obligeant à un véritable godillage à grande allure.» La R. du ski, n° 3, mars, XII - C.T.
1935 - «[...] dis donc, Frison, aide-moi... mais il grandit... le voici à une porte ; il la passe... [...] C'est alors que l'on voit le Bernois Glatthard s'élancer entre les piquets, passer toutes les portes avec une maîtrise incomparable, et sans heurt, sans aucun à coup, terminer avec une telle rapidité, que l'on comprit bien que c'était le meilleur temps.» La R. du ski, n° 3, mars, 73 et 88 - C.T.
porte (entrer par une - et sortir par l'autre) loc. verb. non conv. DÉPLAC. - DELF, cit. Proust ; absent TLF.
1619 - «De tout mon gain, et de tous mes larrecins [...] tout s'en estoit allé comme il estoit venu, entré par vne porte et sorty par l'autre, autant gaigné, autant perdu, autant seruy, autant mangé, et du fruittage pour tout gage.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Gueux, I, 226 (De la Mare) - P.E.
porte (la - est grande ouverte) loc. phrast. PHRASÉOL. "pour dire vertement à qqn qu'il peut sortir s'il n'est pas content" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
Var. développée 1917 - «CHICHINETTE. - [...] D'ailleurs, tu sais, on ne force personne. Au cas que tu nous a assez vus, la porte est grande ouverte et le métro passe devant.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in Courteline, Théâtre..., 324 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
porte (n'avoir jamais passé par une - [avec une somme d'argent]) loc. verb. non conv. ARGENT "ne pas posséder une telle somme d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «CAPITAINE [...] Assûre toy, vilain de quatre races, que ta desobéissance te couste un habit de dix pistoles. GALAFFRE. Vous et elles ne passates jamais par une porte.» Les Ramonneurs, 64 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
1633 - «ALAIGRE. Je crois que dix escus et luy ne passèrent jamais par une porte.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 218a (Laplace, Sanchez) - P.E.
1811 - «RAMPONEAU. Excuse ma surprise ; mais cinquante louis et Taconnet, ne passent pas souvent par la même porte.» Martainville, Taconnet, 33 (Barba) - P.E.
porte (rentrer par la grande -) loc. verb. VIE SOC. "fig." - FEW (9, 199b), 1907, Lar. ; PR[72], ø d ; TLF, ø dsortir par la grande porte : TLF, cit. Sainte-Beuve, 1850.
1876 - «Avez-vous lu l'Estafette que je vous ai envoyée ? Nous allons tâcher d'en faire le premier journal de Paris, si c'est possible, surtout comme hauteur de questions traitées. Il s'agit de rentrer par la grande porte [...]»H. Bellenger, let. à Vallès, 1er juin, 80 (Delfau) - J.Q.
porte gargousse n.m. MILIT. "cylindre à gargousse" - FEW (9, 212b), 1736, Aubin ; absent TLF.
1699 - «Item, Un porte Gargousse de fer blanc [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 16 mai, [7] - TLFQ
porte mousquetaire loc. nom. f. CAMPING - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «[...] la tente reste ouverte et deux portes mousquetaires fixées à demeure viennent remplacer les battants normaux [...]» La Montagne et alpinisme, n° 1, févr., 14 - C.T.
porte poulie, porte-poulie n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Supporto carrucola - Porte-poulie [...]» M. Mele Dander, Dizionario internazionale di aeronavigazione, 34 (Milan) - P.Z.
1925 - «Porte poulie - Portacarrucola [...]» A. Bertùccioli, Petit dict. illustré de l'aéronautique ital.-fr. et fr.-ital. (Livourne) - P.Z.
porte-allumettes n.m. ÉCON. DOM. "récipient souvent muni d'un frottoir dans lequel sont stockées les allumettes" - FEW (9, 209b), R, GLLF, BW6, Lex.[79], PR[82], 1845, Besch. ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1838 - «EXPOSITION D'OBJETS D'ETRENNES [...] PORCELAINE : Vases, écritoires, brûle-parfums, porte-allumettes très-variés, déjeûners.» Feuille d'avis de Lausanne, numéro 51, 18 déc., 2 - P.E.
porte-allumettes n.m. ÉCON. DOM. "récipient souvent muni d'un frottoir dans lequel sont stockées les allumettes" - DDL 25, 1838, Feuille d'avis de Lausanne [repris in TLF] ; FEW (9, 209b), GLLF, GR[85], 1845, Besch.
1829 - «Madame, Avez-vous dit quelquefois - M. Honoré tarde bien à m'envoyer cette gravure oblongue qu'il m'a promise pour ma boîte à gants ? Et mon écran ? Et mon porte-allumettes ? Il promet facilement et ne tient guère ? etc., etc.» H. de Balzac, Correspondance, I, 392 (Garnier, 1960-69) - P.E.
porte-amarre n.m. MAR. - TLF, 1854, Bouillet ; PR[73], 1857 ; FEW (9, 209b), L, ND3, 1867 ; GLLF, 1868 ; DG (néol.), ø d.
En apposition- TLF, cit. Maupassant, 1883. av. 1857 - «On voit, de plus, dans le même recueil /Bulletin de la Société d'encouragement/ (15e année, p. 135) que la Société d'encouragement répondit à une communication de Manby, au sujet de ses bombes porte-amarre, que ce moyen lui avait été déjà présenté, en 1805, par Ducarne de Blangy, qui, déjà, dans le mois de thermidor de l'an VII, avait expérimenté, avec le plus complet succès, devant les amiraux Rosily et de Mipieny, ses fusées porte-amarre.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 302 (Hachette) - P.E.
porte-avions n.m. AÉRON. MILIT. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; FEW (9, 209b), GLLF, 1932, Lar. ; R, ND4, PR[77], 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1921 - «[...] le Béarn, cuirassé resté inachevé pendant la guerre, et qu'on va transformer en porte-avions, servant au décollage, à l'atterrissage et à l'abri des avions.» Lar. mensuel, nov., V, 616c - M.C.E.
porte-avions adj. AÉRON. MILIT. - R, ø d navire porte-avions : GLLF, 1923, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1921 - «Atterrissage d'un biplan Hanriot sur le pont du cuirassé 'Béarn', futur bâtiment porte-avions. [...] Nous n'avons pas encore de bateau porte-avion [sic], mais une plate-forme de 15 mètres de long sur 16 mètres de large a été montée sur le croiseur Bapaume, et les pilotes s'entraînent couramment à y prendre le départ en mer.» Lar. mensuel , nov., V, 615, Légende et nov., V, 616c - M.C.E.
porte-aéronefs n.m. AÉRON. MILIT. - TLF, cit. Nouv. Temps, 1941 ; Rs, mil. 20e ; Lex.[75], v. 1950 ; PR[77], v. 1960 ; GLLF, 1963, Lar.
1927 - «Le véritable porte-aéronefs est celui qui permet l'envol de ses avions du pont même du navire.» Lar. mensuel, août, VII, 477c - M.C.E.
porte-bagages n.m. CYCL. - FEW (9, 209b), 1923, Lar. ; ND3, déb. 20e.
Add.DDL
Compl.PR[73], TLF (1892)
1892 - «Eugène Hermet 147 av. de Malakoff Accessoires : Lanternes, clefs, burettes, cornets d'appel, porte-bagages, grelots, valises [...]» Baudry de Saunier, Le Cyclisme théorique et pratique, Publicité (Libr. illustrée) - A.R.-J.De.
porte-balais n.m. ÉLECTR. - TLF, cit. Guévremont, 1945.
Compl.PR[73] (1906)
*1906 - «On a imaginé de nombreux systèmes de balais et porte-balais pour éviter toute trace d'étincelle aux points de contact des balais.» J. Laffargue, Machine à rectifier les collecteurs, in La Nature, 7 juill - A.R.-J.De.
porte-balais n.m. ÉLECTR. - DDL 10, Lex.[75], PR[77], 1906 ; TLF, cit. Champly, 1927 ; GLLF, 1953, Lar. ; R (néol.), ø d.
1904 - «Porte [...] -balai, anneau m. porte-balai (Electr.).» Hoyer et Kreuter, Dict. technologique fr.-all.-angl., 590 (Bergmann) - P.E.
porte-barbe (sexe -) n.m. péjor. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Mais avant de mètre sous les ieux des Nôtres, mariés à des Femmes espritées, les Tours de madame DU-COEURVOLANT, je vais préparer à me doner créance, par des faits certains, qui constatant l'éfronterie ou l'adresse de quelques Femmes, et l'inexpérience ingénue du Sexe porte-barbe, ôteront le merveilleus des traits hardis de mon Héroïne.» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 2, ch. 23, 261 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
porte-bonheur n.m. US ET COUT. - TLF, 1859, Sand ; BW5, FEW (9, 210a), GLLF, Ls, ND3, PR[73], 1876.
En apposition Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1874 - «Tout le monde a au bras le bracelet porte-bonheur, d'or uni ou avec perles et turquoises ; et au doigt une bague, une seule, toujours simple, sans brillants ni émeraudes, émaillée, ou tout au plus ayant une petite miniature.» Mallarmé, Oeuvres complètes, 713 (Gallimard) - P.E.
porte-bonheur n.m. ÉVÉN. "par ext." - TLF, cit. Goncourt, 1869 (même texte). "bracelet" : DDL 12, TLF, 1874, Mallarmé ; L, FEW (9, 210a), GLLF, Lex.[79], GR[85], 1876
1869 - «[...] comme s'il lui semblait que le crime fût un porte-bonheur pour le jeu.» E. et J. de Goncourt, Journ. Mém. de la vie litt. 1851-1896, 3 avr., II, 510 (éd. R. Ricatte, 1956) - M.B.
porte-bonheur n.m. US ET COUT. - TLF, 1859 ; GLLF, av.1922, Proust ; FEW (9, 210a), v.1940 ; GR[85], ø d.
*av. 1866 - «[...] ma main rencontra sur ma poitrine une petite médaille d'or que je tenais d'une amie qui, à Lyon, l'avait fait bénir et présenter à Notre-Dame de Fourvières, en demandant à la madone la grâce de faire, de cette médaille, un porte-bonheur... Ce porte-bonheur, me disais-je, à qui peut-il être plus nécessaire qu'à celui qui [...]» V. Déjazet, let. à L. Colet, in R. rétrospective, V, 51 - P.E.
porte-boulet n.m. arg. ARG. MILIT. FAMILLE "mari" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] le porte-boulet (mari, dans le vocabulaire des troupiers) [...]» Jeancourt, Crac ! Pchcht !! Baounhd !, II, 199 (Renduel) - P.E.
porte-bouteilles n.m. ÉCON. DOM. - FEW (9, 210a), ND3, PR[73], 1874 ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, DG (néol.), ø d.
• porte-bouteille
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Porte-bouteille, m. ; der Flaschenhalter, -korb, -teller, das Flaschengestell ; Bottle holder.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 649 (Tauchnitz) - P.E.
porte-braise n.m. arg. ARG. ACCESS. "portefeuille" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Veux-tu manigancer avec nous, tout à l'heure dans la foule ? S'agit d'se faufiler et d'soulever les porte-braise.» F. de Chirac, L'Aube de la guillotine, I, ii - B.T.
porte-briquet n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Or, quarante jours devant le retour du vieil officier, Grenoble et ses campagnes s'étaient soulevées contre le gouverneur Clermont-Tonnerre, lequel avait contre les Dauphinois fait donner le régiment de Royal-Marine. Le sang avait coulé. Mais le peuple avait appris à se défendre contre les gens de guerre. A coups de pierre, on avait chassé les porte-briquets et, après cela, toute la province avait arboré la ceinture aurore et bleue aux couleurs du Dauphiné.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 4, ch. 2, 253 - R.R.
porte-brosse, porte-brosses n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit., 1935 ; GLLF, 1951, Druon ; GR[85], 20e.
1876 - «PORTE-BROSSES. En bois sculpté. La paroi de derrière, dont la hauteur est de 35 centimètres, est garnie d'un petit coffre destiné à contenir les brosses.» La Mode illustrée, 26 - A.Ré.
1885 - La Mode illustrée, 339 - A.Ré.
porte-bébé n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Bouffard, 1965 ; DMC (cit.), GLLF, GR[85], 1969, Femme pratique.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
1938 - Duden français, Dict. illustré de la langue fr., 36a (Première réimpression corrigée, Leipzig) - M.B.
1950 - «Porte-bébé. - Il existe, depuis quelques temps, un petit appareil extrêmement commode constitué par une planchette sur laquelle on assied bébé [...]» Encycl. de la femme, 193a - M.B.
porte-cahiers de musique loc. nom. m. MOBIL. MUS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Porte-cahiers de musique [...]» La Mode illustrée, 307, Légende - A.Ré.
porte-cannes n.m. MOBIL. - GLLF, GR[85], 1890, Havard ; FEW (9, 210b), v.1890, Havard ; TLF, cit. Mauriac, 1922.
1867 - «Comme mobilier indispensable, nous avons : Le coffre à bois [...] Le porte-manteau et porte-cannes.» L'Illustrateur des dames, vol. 7, 157d - A.Ré.
porte-canon adj. MILIT. - ø t. lex. réf.n.m. : GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Alvin, 1908.
1898 - «[...] nous ne sommes pas tombés dans les exagérations de certain voisin qui construit des quadricycles porte-canons et essaye même sérieusement de petites mitrailleuses automobiles [...]» La Vie au grand air, 1er oct., 149a - G.S.
porte-carquois n.m. MILIT. MYTHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
"En appos. :" av. 1660 - «Le blond Phoebus porte-carquois.» Scarron, Virgile travesti, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
porte-carquois n.m. MILIT. MYTHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Au 19e : Corr.TLF (1863, même texte)
1862 - «Le dieu porte-carquois oblige volontiers les dieux et les héros à mille actions et déguisements bizarres [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 44 (Garnier, 1961) - A.Ré.
porte-cartes n.m. ACCESS. - FEW (9, 210b), ND3, PR[73], 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, Daudet.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Porte-cartes, étui à cartes, m. [...]» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 649 (Tauchnitz) - P.E.
porte-cartons n.m. MOBIL. - TLF, cit. La Mode, 1831 (même texte).
1831 - «Des gravures, des livraisons imprimées de quelques feuilles, brochées destinées à être regardées souvent, se placent sur une table où elles sont bientôt gâtées ; pour les maintenir, il se fait des porte-cartons à jours, qui tiennent fort peu de place et gardent soigneusement les objets qu'ils renferment.» La Mode, t. 8, 24 - J.Hé.
*1895 - «PORTE-CARTON. s.m. Petit meuble ayant une forme générale qui ressemble à celles des lettres X ou Y et servant à placer les cartons ou portefeuilles à hauteur d'appui pour qu'on puisse les feuilleter plus aisément.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl.
porte-caustique n.m. MÉD. INSTR. "instrument pour porter un caustique dans le canal de l'urètre" - FEW (9, 210b), 1845, Besch. ; L, ø d ; TLF (stylet-), cit., 1935.
1834 - «La vessie étant vidée, j'introduis le porte-caustique dans le canal.»Lallemand, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 256 - C.H.
porte-cerise n.m. péjor. NATURE "pour un mauvais cheval" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1854 - «POUJAT. Voyons, parlons peu et parlons bien. Qu'est-ce que vous lui reprochez à ce cheval ? PREMIER LIEUTENANT. D'abord, êtes-vous bien sûr qu'il soit arabe ? POUJAT. Parbleu ! Il ne faut que des yeux pour ça. BONIN. Il me fait l'effet d'un bourriquot. SOUS-LIEUTENANT. D'un porte-cerise. BONIN. Avec sa grosse tête osseuse. PREMIER LIEUTENANT. Son flanc retroussé et ses hanches cornues.» H. Monnier, Les Bourgeois de Paris, 257 (Charpentier) - P.E.
porte-chapeaux n.m. MOBIL. "patère ou tablette pour accrocher ou poser les chapeaux" - GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 210b), 1907, Lar. ; TLF, cit. Dict. 20e.
• porte chapeau - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1826 - «Neuf portes chapeaux de cuivre ensemble un chelin [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, 20 sept., [6] - TLFQ
porte-charbon n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour porter le charbon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• porte charbon - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1820 - «Un porte charbon deux chelins et demi [...].» Montréal, Archives nationales du Québec à Montréal, Greffe de Thomas Bédouin, 11 sept., [11] - TLFQ
porte-châsse n.m. RELIG. - TLF, cit. Gourdault, 1893 (même texte).
1893 - «En tête marchent les musiciens, les bedeaux, le porte-croix, le porte-cierge, le porte-bannière, et le porte-châsse [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, III, 28 (Hachette) - R.R.
porte-cigares n.m. TABACS "étui à cigares" : TLF, 1837, Soulié ; FEW (9, 210b), R, GLLF, Lex.[79], PR[82], 1841 ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad. ; "fume-cigare" : TLF, 1845, Besch.
1839 - «[...] un assortiment d'objets en corne de cerf sculptée, tels que bonbonnières, serre-bijoux, pelotes, bougeoirs, porte-montres, porte-cigarres, bagues, sifflets de chasse et boutons de chemise. - De plus, canifs, grattoirs, couteaux à papier, porte-mine et porte-plume, dont le manche est en forme de pied de biche, avec le poil, garnitures en argent.» Feuille d'avis de Lausanne, numéro 52, 24 déc., 2 - P.E.
porte-cigarettes n.m. TABACS - R, Lex.[75], ND4, PR[77], 1887 ; BW6, fin 19e ; DG (néol.), ø d ; GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 210b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1886 - «[...] la chambre [...] riait [...] de tant de bibelots, partout, sur la cheminée, sur le bonheur-du-jour en bois de citronnier, paniers enrubannés, figurines japonaises, bonbonnières de nacre, brûle-parfums, porte-cigarettes d'ivoire incrusté de cigognes d'or.» C. Mendès, Zo'har, 82 (Charpentier) - B.K.
porte-clefs n.m. ACCESS. - TLF (attest. isolée), 1581, d'apr. Rom. Forsch.
Au 19e - PR[72], 1835 ; DG, FEW (2, 767a), 1890-1900. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1831 - «On donne aussi ce nom à un petit cercle d'acier qui s'ouvre, et où l'on réunit plusieurs clefs à son usage.»Acad., Dict., Suppl - B.G.
porte-collet n.m. VÊT. "pièce du costume sur laquelle se fixaient le collet et le rabat" - FEW (9, 211a), GLLF, GR[85], 1718, Acad. ; L (portecollet), cit. Saint-Simon ; absent TLF.
• porte Collet - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1711 - «[...] p[ou]r. une culotte et porte Collet [...].» Québec, Archives du Séminaire, C-5, 372, livre de comptes - TLFQ
porte-coquille n.m. plais. NATURE "escargot" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «[...] tous les porte-coquille des bois avaient mis les cornes dehors et bavaient d'aise sous la pluie.» Genevoix, Le Roman de renard, 148 (Presses de la Cité) - A.Ré.
porte-couronne n.m. littér. WW"monarque" - GLLF, 1842, Sue ; Ls, 1870, Sainte-Beuve ; TLF (porte-couronnes), cit. Verlaine, 1889.
1833 - «Il (Daniel Jovard) croyait jusqu'aux promesses des arracheurs de dents et des porte-couronnes.» Th. Gautier, Les Jeunes-France, 75 - Matoré, 314.
*1854 - «PORTE-COURONNE, adj. et s. Surnom que les poètes donnent quelquefois aux rois ou empereurs.» La Châtre, Dict.
porte-dé n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Porte-dé.» La Mode illustrée, 227, Légende - A.Ré.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
• port-enseigne - TLF (port enseigne), 1529, J. et R. Parmentier. - port'enseigne : DG, FEW, GLLF, 1529, Parmentier ; Gc, Parmentier ; portenseigne : Gc, H. Est. ; Hu, Rab.
*1534 - «En chacune bande de mille hommes y aura deux port-enseignes, qui auront semblablement aussi de gages par mois, quinze livres.» Edit pour la levée de sept légions d'infanterie, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 391 - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
*1552 - «CONFALLONNIER, porte-enseigne. Tuscan.» Rabelais, Oeuvres complètes, Briefve déclaration, 742 (Gallimard) - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1534 - «En chacune bende de mil hommes y aura deux porte-enseignes qui auront semblablement aussi de gaiges par moys quinze livres tourn.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par luy ordonnez, Ordonnance de François Ier, B.N., ms lat. 10010, folio 34 verso (Gaillot du Pré, 1535 n.s.) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 ; DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
• porteur d'enseigne - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1534 - «Item que les compaignons seront obeissans à leurs sergens, porteurs d'enseignes ou aultres ayans charge d'iceulx ...» Ordonnances des rois de France, règne de François Ier, Ordonnance de François Ier créant sept légions d'infanterie, B.N., ms lat. 10010, folio 37 verso, VII, 145 (Impr. nat.) - J.Hé.
1535 - «Item ledict seigneur [...] a ordonne et ordonne que nulz desd. coulonnelz, cappitaines, lieuxtenans, porteurs d'enseignes, centeniers, caps desquadre [...] n'auront ung seul varlet ne homme passe es monstres qui se feront desd. bendes.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par lui ordonnez (anc. style), non paginé, correspond à folio 35 verso de la copie ms (qui a : porte enseignes) (Gaillot du Pré) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 18, 1534, Ordonnances [repris in TLF] ; FEW (9, 211b), GLLF, GR[85], 1564, Indice Bible port'enseigne : Gc, FEW, GLLF, GR[85], TLF, 1529, Parmentier ; portenseigne : Hu, Rab. ; G, 1583, Est.
1531 - «ANTESIGNANVS antesignani, m.g. Porte-enseingne, qui porte le guidon en la guerre.» R. Estienne, Dictionarium, 35 v° - P.E.
porte-faix n.m. rég. ENTOMOL. - FEW (9, 211b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1898 - «C'est le ver d'eau, nommé portebois, portebûche ou porte-faix, selon les localités ; c'est la larve de la phrygane [...]» La Vie au grand air, 1er août, 108b - G.S.
porte-fanion n.m. MILIT. - TLF (s.f.), 1900, Colette ; GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 211b), Lex.[79], 1907, Lar.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
1895 - «PORTE-FANION. s.m. Cavalier chargé, en marche, du port des fanions distinctifs des divers états-majors d'une armée.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - TGLF
porte-fiche n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Porte fiche T.C.F., destiné à recevoir les fiches d'enregistrement de bagages : bicyclettes, valises, etc. [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, sept., 419b - G.S.
porte-flambeau n.m. MÉTIER - FEW (9, 212a), GLLF, 1625, Stoer ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1606 - «Balde va plus avant, servant de porte-flambeau aux autres [...]» [Trad.] : Folengo, Hist. maccaronique de Merlin Coccaie, 328 (Garnier) - P.E.
porte-foudre n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Porte-foudre, s.m. Wird gesagt für Canone. Quoique cette expression ne paraisse être qu'imaginée et poétique, le soldat ne saurait s'empêcher de l'avoir habituellement dans la bouche à cause de l'étonnant service que l'artillerie a rendu à la République naissante [...]» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
porte-fraise n.m. ÉCON. DOM. "bâti sur lequel on dépose une fraise" - FEW (9, 212a ; "bâti de fil de fer qui soutient la fraise"), 1606 ; absent TLF.
1605 - «Amusé là jusques a trois heures, demandant souvent sa collation. La voiant arriver : "Je veu faire ma colachion su (sur) ce tambour", c'estoit le porte-fraise de sa nourrice.» J. Héroard, Journ., 1, 789 (Fayard) - P.R.
porte-goutte n.m. TECHNOL. - GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 212b), 1907, Lar. ; absent TLF.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
porte-guenille n.m. plais. MÉTIER "chiffonnier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «ENTRE DEUX PORTE-GUENILLES. - Les affaires ne vont pas ; je pars faire un tour ; venez-vous avec moi ? [...]» Le Journ. amusant, 28 nov., 5c - G.S.
porte-guenilles n. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «[...] la loqueteuse assemblée de culs-de-jatte, de manchots, de béquillards et d'aveugles n'est certes plus aussi au complet qu'au bel âge de la truanderie ; néanmoins, les échantillons qu'on voit là de ce monde obsédant de porte-guenilles, accouru de tous les points de l'horizon, sont toujours originaux et curieux [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, III, 28 (Hachette) - R.R.
porte-guignon n. non conv. INJURE "pour une personne" - FEW (9, 212b), 1690, Fur. ; absent TLF.
1649 - «Voyez la belle migaurée, / voyez la gueuse reparée / Pancé que son pauure coqu / Ne luy a donné qu'vn escu / Pour le reste de la semaine / Voyez moy sa bougre de maine / Ses beaux cheueux en serpenteaux / Ses blancs soulliers dans les russeaux [...] Aute toy deuant ma boutique / Porte guignon chaude pratique / Cy non ie te getré de l'eau / Bougre de grouain de pourceau [...]» Suitte de la Gazette de la place Maubert , 6 et 7 (Mettayer) - P.E.
porte-guimpe adj. péjor. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «[...] sans dis-je faire attention à tout ce que la chronique scandaleuse nous apprend du libertinage et de l'irrégularité de tout animal porte-guimpe ou enfroqué, contentons nous de dire, que l'ennemi des hommes n'inventa jamais de machine plus propre à la destruction de l'espèce humaine, que l'innombrable diversité d'instituts Religieux, que le Papisme surtout et le Mahometisme ont adopté.» Dargir, L'Hymen réformateur des abus du mariage ou le code conjugal, xiv-xv - R.R.
porte-hottes n. MÉTIER "chiffonnier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Les porte-hottes ne ressemblent pas non plus â [sic] leurs aînés ; il n'y a plus d'études curieuses à entreprendre sur ces oiseaux de nuit ; mais, l'actualité aidant, l'on peut consacrer une page à un de leurs assommoirs célèbres.» J. Vallès, L'Assommoir des chiffonniers, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
porte-huilier n.m. ÉCON. DOM. "/synon. de huilier/" - FEW (9, 212b), 1722-92, d'apr. Havard ; TLF, cit. Zola, 1876.
1710 - «Item un porte-huillier, un vinaigrier, un petit pot rond [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 21 mai, [6] - TLFQ
porte-hydravions (navire -) loc. nom. m. AÉRON. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Navire porte-hydravions : nave porta-idrovolanti [...]» A. Bertùccioli, Petit dict. illustré de l'aéronautique ital.-fr. et fr.-ital. (Livourne, Giusti) - P.Z.
porte-hélicoptères n.m. péjor. MAR. MILIT. - Lex.[79], v.1950 (?) ; GLLF, GR[85], 1963, Lar. ; DMC, TLF, cit. Le Monde, 1966.
1956 - «Des porte-hélicoptères seront parallèlement mis en oeuvre [...]» Science et vie, numéro 467, août, 53b - P.E.
1958 - «Une idée révolutionnaire : le porte-hélicoptères a, d'autre part, été mis au point par notre état-major, qui entend ... rester en tête des marines du monde.» Almanach Hachette 1959, 88 - M.B.
porte-jarretelles n.m. LINGERIE - TLF, 1935 (mêmes réf.) ; PR[67], 1944 ; ND2, 20e.
1935 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch, Nachtrag (Berlin-Schöneberg) - M.H.
porte-journaux n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Les porte-journaux, jolie bagatelle, dont le titre indique assez la destination, mérite qu'on en dise un mot ; ils auront certainement une place sur toutes les tables rondes de salons.» La Mode, I, 294 - Fr. mod., 15, 139.
porte-laine adj. littér. NATURE - TLF, ø d.
1565 - «Soit qu'il remeine au soir son troupeau porte-laine [...]» Ronsard, Oeuvres, XIII, 96 (Didier) - P.E.
1573 - «Ou d'une Vache, ou d'un Bellier, / Ou d'un grand Mouton porte-laine [...]» Belleau, in A.-M. Schmidt, Poètes du XVIe siècle, 569-70 (Gallimard) - P.E.
1576 - «Les brebis porte-laine, et les troupeaux barbus [...]» A.-M. Schmidt, Les Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses, 41 (Droz-Minard) - P.E.
porte-liqueurs n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1837 (même texte) ; FEW, 1869 ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
1837 - «Le salon [...] avait [...] une table ronde à tapis sur laquelle était un porte-liqueurs.» Balzac, César Birotteau, X, 112 (SEB) - J.H.-P.W.
porte-liqueurs n.m. ÉCON. DOM. "cave à liqueurs" - TLF, 1827, C. Dupin ; DDL 3, 1837, Balzac [repris in GLLF, GR] ; L [1869], ø d ; FEW (9, 213a), 1869 "plateau" : GLLF, 1893, Dict. gén. ; TLF, 1898, Dict. gén. ; FEW, Dict. gén.
• porte liqueur - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1820 - «Un porte liqueur argenté garni de trois fioles Deux livres [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, n° 953, 19 juill. in doc. du 18 juill, [1] - TLFQ
porte-lumière n.m. INTELL. "fig. : celui qui montre la voie" - GLLF, GR[85], 1877, A. Daudet ; TLF, cit. Zola, 1883.
1862 - «Les érudits ont souri, mais eux aussi se sont arrêtés à la superficie du livre ; car, il le faut bien avouer, les érudits, ces porte-lumières, ces éclaireurs du passé, sont quelquefois privés du sens poétique.» C.-P. Monselet, Les Galanteries du XVIIIe siècle, 171 (Lévy) - R.R.
porte-manger n.m. ÉCON. DOM. "récipient à plusieurs compartiments, muni d'un couvercle, dans lequel on emporte de la nourriture chaude" - FEW (9, 213a), 1836, Acad. Suppl. ; absent TLF.
• porte mangé - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1706 - «Une Esguerre un porte mangé Couver [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Florent de Lacetiere, 10 juill., 3 - TLFQ
porte-manger n.m. ÉCON. DOM. "récipient à plusieurs compartiments, muni d'un couvercle, dans lequel on emporte de la nourriture chaude" - FEW (9, 213a), 1836, Acad. Suppl. ; absent TLF.
• porte manger - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1717 - «Item un porte manger d'etein avec son Couvercle [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, acte n° 1571-44, 16 mars, 4 - TLFQ
porte-manteau n.m. MAR. "potence recourbée qui supporte un canot" - L, ø d ; FEW (9, 213b), 1874, Lar. ; PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1833 - «On crie de dessus le pont : Un homme à la mer ! un homme à la mer ! Le capitaine, à cette parole, fait mettre la barre à babord et masquer le grand-hunier ; la bouée de sauvetage est larguée et filée. Amène les palans du canot du porte-manteau ; jette les cages à poules et les quartiers de panneau, le long du bord !» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 10, 295 - R.R.
porte-musique n.m. MOBIL. MUS. - TLF, cit. Green, 1950.
1874 - «Porte-musique [en bois sculpté] [...]» La Mode illustrée, 171, Légende - A.Ré.
porte-musique n.m. MUS. "sacoche permettant de transporter des partitions" - FEW (9, 214a), GLLF, GR[85], 1914.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1912 - «Porte-musique deux usages, pour morceaux de musique souples ou partitions rigides, en pégamoïd fin...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 688 - H.C.
porte-musique n.m. ÉCON. DOM. MUS. "sacoche permettant de transporter des partitions" - DDL 34, 1912, Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne [repris in TLF] ; FEW (9, 214a), GLLF, GR[85], 1914.
1896 - «Chaises dépareillées, desseins variés, Porte-musique, Tables à carte, etc, etc.» Le Soleil, 29 déc., 3, annonce (Québec) - TLFQ
porte-mètre n.m. TECHNOL. - GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 213b), 1907, Lar. ; absent TLF.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
porte-nitrate n.m. MÉD. "partie du porte-pierre qui porte le nitrate d'argent" - TLF, 1845, Journ. de méd. et de chir. pratiques (même texte) ; FEW (10, 214a), 1869 ; L, ø d.
1845 - «Chez un enfant affecté de muguet symptomatique, le crayon s'échappa du porte-nitrate et tomba dans la bouche.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XVI, 250 - C.H.
porte-objet n.m. OPT. - FEW (9, 214a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1812, Mozin ; L, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1808 - «20 mars. Ces mesures fixes dans la phraze sont comme le porte-objet dans le microscope.» J. Joubert, Carnets, II, 650 (Gallimard) - P.E.
porte-objet n.m. OPT. - DDL 20, 1808, Joubert [repris in GR[85], TLF] ; FEW (9, 214a), GLLF, 1812, Mozin ; L, ø d.
1756 - «En 1743, il nous vint de Londres un nouvel instrument d'optique sous le nom de microscope solaire inventé, peu de tems auparavant, par Mr. Lieberkuyn de l'Académie Royale des Sciences de Berlin ; c'est à proprement parler, une lanterne magique, éclairée par la lumière du Soleil, & dont le porte-objet, au lieu d'être peint, n'est qu'un petit morceau de verre blanc, que l'on charge d'une goutte de liqueur dans laquelle il y a des insectes, de quelques poussières, ou autres corpuscules transparens [...]» Abbé Nollet, Leçons de phys. expér., t.5, 573 (Guérin-Delatour) - P.P.
porte-oriflamme n.m. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1740 - «PORTE-ORIFLAMME. s.m. Celui qui portait l'oriflamme [...] Voyez le P. Anselme, Histoire Généalogique de la Maison de France et des grands Officiers de la Couronne, T.II. C.9 où il traite des Porte-oriflammes.» Dict. univ. de Trévouxaussi dans Boiste, 1819 - TGLF
1837 - «Au commencement de la révolution, telle était encore la popularité de l'oriflamme, que, le 14 juillet 1790, à la fête de la confédération nationale, on vit un porte-oriflamme défiler dans la procession qui se rendit au champ-de-Mars.» Le Magasin pittoresque, vol. 5, 296db - A.Ré.
1842 - Complément Acad.aussi dans : La Châtre, 1854 ; Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892 - TGLF
porte-phare n.m. AUTOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Dans ce poids sont compris les quatre ailes, les marches-pieds, un porte-phare et le phare...» Omnia, R. pratique de la locomotion, 183 - Fr. mod., 43, 53.
porte-pinceau n.m. péjor. PEINT. "peintre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «On avait choisi un architecte pour ne pas surexciter les compétitions des peintres ou sculpteurs. [...] Si l'on veut élire un porte-pinceau, nous ne sommes pas au bout des tiraillements. Toutes les dissidences d'école se déchaîneront [...]» Le Journ. amusant, 9 janv., 2a - G.S.
porte-piolet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Un accessoire plus utile est la lanière en chanvre au moyen de laquelle on accroche le piolet au poignet lors d'une grimpée dans les rochers [...] Avec le porte-piolet on résout presque partout par l'affirmative la question tant de fois débattue : faut-il garder son piolet dans le rocher ?» Echo des Alpes, numéro 3, 90 - C.T.
porte-pipes (ne pas avoir inventé les -) loc. verb. plais. CARACT. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - « - Pas un mauvais garçon, mais un rapiat fini ! Ensuite, vous avez pu voir vous-même, Fanny, qu'il n'a pas inventé les porte-pipes. - Et ... après.» Le Journ. amusant, 29 mai, 4b - G.S.
porte-plume réservoir loc. nom. m. ÉQUIP. BUR. "stylo" - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1912 - «Porte-plume réservoir, modèle de sûreté, pouvant se porter sans crainte de taches dans toutes les positions...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 644 - H.C.
porte-porte-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Perplexités inconsolables des porte-porte-plumes ; embarras des circonlocutionnaires ; avachissement des périphrastiques ; tourbillonnement des mouches ; détresses ; comment faire pour ne pas nommer ce qui est, ce qui est ; quelles imaginations, pour ne pas nommer un traître, un traître [...]» Péguy, Oeuvres complètes, XII, 384 (Gallimard) - P.E.
porte-redingote n.m. plais. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Les porte-vestes ne peuvent en savoir autant que les porte-redingotes.» Vallès, Les Blouses, 179 (Ed. fr. réunis, 1957) - B.N.
porte-revues n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit., 1936 ; Lex.[79], v.1950 (?) ; GR[85], mil. 20e ; GLLF, 1963, Lar. ; DMC, cit. S. de Beauvoir, 1966.
*1955 - «Le porte-revues. Il sera fixé à la tête du lit, près du coin de repas ou de la cheminée.» Elle, 7 nov., 31 - M.B.
porte-sabots n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Portaceppi : porte-sabots [...]» H. Offinger, Dizionario tecnico in quattro lingue (Milan, Hoepli) - P.Z.
porte-sandale n.m. RELIG. "moine" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Puis, sans rien ajouter, il [le doyen] sortit, gagna le chemin de ronde et, du pas vif et silencieux des porte-sandales, il alla aux remparts.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 3, ch. 2, 181 (Ed. de France) - R.R.
porte-savon n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Lotsch, 1899 (même texte) ; Lex.[79], v.1900 ; GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 215a), 1907, Lar.
1899 - Friedrich Lotsch, Wörterbuch zu modernen französischen Schriftstellern (Postdam) - M.B.
porte-seau n.m. ÉCON. DOM. "petit joug permettant de porter des seaux d'eau" - FEW (9, 215a), 1907, Lar. ; absent TLF.
• porte seau - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1873 - «Deux verloppes et un porte seau prisé estimé à deux chelins [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Georges Larue, ajout en date du 15 sept. sur doc. du 17 juill. 1869, [4] - TLFQ
porte-serviettes n.m. ÉCON. DOM. - FEW (9, 215a), GLLF, GR[85], TLF, 1890, Havard.
1868 - «PORTE-SERVIETTES. Ce porte-serviettes, destiné à un cabinet de toilette, est fait en bois tourné [...] on colle du papier brun derrière ce porte-serviettes.» La Mode illustrée, 365 - A.Ré.
1877 - La Mode illustrée, 219 - A.Ré.
porte-skis n.m. SKI "sorte de courroie pour transporter les skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Porte-skis. - On est malheureusement obligé quelquefois de mettre ses skis à l'épaule ; on trouve des courroies ou des sangles de suspension pour cet usage, permettant de porter les skis en bandouilière ou comme un fusil.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 71 (Grenoble) - C.T.
porte-skis n.m. AUTOM. - TLF, cit., 1962 ; GLLF, DMC, GR[85], 1970.
1934 - «Porte-skis s'adaptant sur toute voiture.» La R. du ski, n° 9, nov., XXII, publ - C.T.
1935 - «[...] de nouveaux porte-skis pour auto 'Fix-O-Roues' s'adaptant sur la roue de secours et à l'arrière.» Ski-Sports d'hiver, n° 34, nov., 59 - C.T.
porte-totem n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Dans l'oeuvre de Dostoïevski, il y a une société complète, à savoir une société religieuse. Car tous les porte-totems de la terre n'y feront rien, et leur étymologie moins encore : pour l'homme, la religion, quelle qu'elle soit, c'est le lien. Dostoïevski ne rompt pas le faisceau.» A. Suarès, Dostoïevski, 39 (Cahiers de la Quinzaine) - J.S.
porte-verbe n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Le saint est engagé comme âme totale et dans la profondeur et le silence de l'âme, il est l'homme seul devant Dieu [...] Le poète est uniquement engagé comme porte-verbe, mais dans toute la responsabilité et l'étendue du verbe.» P.-J. Jouve, Apologie du poète, 52 (Ed. G.L.M.) - J.S.
porte-verres n.m. ÉCON. DOM. "plateau servant à poser ou transporter les verres" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1808 - «[...] ou les bouteilles sont rangées, soit sur le guéridon du café, soit dans des Porte-verres d'acajou, fabriqués au Singe vert [...].» Grimod de la Reynière, Man. des amphitryons, part. 3, ch. 4, 281 - R.R.
porte-veste n.m. plais. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Les porte-vestes ne peuvent en savoir autant que les porte-redingotes.» Vallès, Les Blouses, 179 (Ed. fr. réunis, 1957) - B.N.
porte-visite n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «L'autre jour, j'avais fourré un insidieux billet pour elle dans mon porte-visite. Il dormait là du sommeil de l'innocence dans son berceau de moire couleur de rose [...]» Barbey d'Aurevilly, Deuxième memorandum, 186 (Stock) - P.E.
porte-voix n.m. TECHNOL. - FEW (9, 215b), GLLF, TLF, GR[85], 1680, Rich. ; L, ø d.
1672 - «Extrait d'un discours du chevalier Morland, sur un porte-voix qu'il a inventé.» Suppl. du Journ. des Sçavans, 15 févr., titre (Réimpr. in "Collection Académique", t.1, 264 ; Dijon, Desventes et Auxerre, Fournier) - P.P.
porte-épaulette n.m. non conv. MILIT. "officier" - TLF, 1885, Vallès (même texte).
1886 - «C'est qu'ils sentent, les porte-épaulettes, que l'Histoire a les yeux sur eux.» Vallès, L'Insurgé, 165 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
porte-étampe n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Portaincudine : porte-étampe [...]» H. Offinger, Dizionario tecnico in quattro lingue (Milan, Hoepli) - P.Z.
porte-éventail n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Quelques bibelots au sertissement de matières colorées, translucides, en cette fabrication habituelle à l'article de l'Empire du Lever du Soleil, sont accrochés aux murs. C'est un porte-éventail, une longue planchette d'un bois joliment veiné, sur lequel court en relief une plante grimpante [...]» E. et J. de Goncourt, Journ., t.4, 14 déc., 683 (Flammarion, 1959) - TGLF
queue n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Mais il [l'alpiniste] aura très souvent recours à des astuces de contre-assurance variant avec la longueur du passage : a) dans un passage très court, il pourra utiliser une cordelette sacrifiée ou mieux un anneau récupérable ; ex. : Amitié sans étriers (Saussois) ; b) il pourra s'attacher une 'queue' à la taille : cordelette qu'on passe ensuite dans le trou du piton et dont on tient l'autre extrémité ; ex. : angle du Jardin (Saussois) ; c) il pourra passer une de ses cordes en double dans un petit anneau de corde ou l'anneau mobile du piton, de manière à tenir la boucle ainsi formée ; d) il pourra se décorder au relais, passer une des cordes dans un anneau, et se réencorder, de manière à être assuré des deux côtés ; ex. : traversée des Niches à la Vierge Folle (Ardennes) ; e) enfin il pourra traverser en tyrolienne sur une corde supplémentaire tendue en double par le leader entre les deux relais ; ex. : les Grands Boulevards (Saussois). En aucun cas on ne glissera la corde directement dans le trou d'un piton (danger de coincement).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
queue n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] cette chute est encore possible dans le 3e temps, si vous n'avez pas le soin de relever la queue du ski, car le moindre arrêt contre la pente vous précipite dans le vide [...]» Man. d'alpinisme, 542 (L. Laveur) - C.T.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë !» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - TLF (- coe à qqn), 13e et cit. Balzac, 1842 (même texte).
Add.DDL
*1841 - «Il faut se contraindre, et vous avez un fameux toupet si vous parvenez à faire la queue au père Lahire.» Phys. de la chaumière, in Larchey, Dict. (1881)
*1842 - «[...] dans ses commencements, l'impôt sur les voitures, assis avec une sorte de timidité, permit aux messagers ces petites tromperies qui les rendaient assez contents de faire la queue aux employés, selon un mot de leur vocabulaire.» Balzac, Un Début dans la vie, I, 607 (Pléiade, 1951)
*1848 - «[...] prendre pour jouet ou pour dupe.» Bescherelle, Dict. , (s.v. queue)figure dans : Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892.
queue (faire la -) loc. verb. non conv. RELAT. "duper" - DDL 2, 1841 ; TLF, cit. Balzac, 1842.
1808 - «Faire la queue. Duper, fripponner sur un marché [...]»D'Hautel, Dict., II, 276 - R. L. rom., 36, 229.
1828-29 - «De cette façon, il n'y a pas mèche à me faire la queue.»Vidocq, Mém. de Vidocq, III, 162 (Tenon) - IGLF
1833 - «C'est un véritable juif que ce drôle-là ; il nous fait la queue [...] dans la deuxième on paie le lard deux sous meilleur marché.»Vidal et Delmart, La Caserne, moeurs militaires, 171 (Mme Ch. Béchet) - IGLF
queue (faire la -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME "se ranger en file" - FEW (2, 528b), TLF, 1798, Acad. ; DG, ø d ; R, cit. Proust ; PR[77], cit. Sartre ; Lex.[75], cit. Le Clézio.
• faire queue - GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; R, cit. Camus ; absent TLF.
*1885 - «Il y a des équipages arrêtés à sa porte et on fait queue devant la taverne comme devant un contrôle de théâtre.» L'Illustration, 31 oct., 283b - G.S.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - GLLF, DELF, 1835, Gautier ; TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; L, ø d sans queue ni tête : GR[85] (cit.), TLF, 1835, Gautier ; Lex.[79], ø d
1813 - «JASMIN. Hé bien, voilà de ces mariages qui n'ont ni queue, ni tête, et qu'on devrait défendre.» Désaugiers et Gentil, Le Petit enfant prodigue, 4 (Barba) - P.E.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - DDL 32, 1813, Désaugiers et Gentil ; GLLF, DEL, TLF, BEI (sans - ni -), 1835, Gautier ; L, ø d.
• n'avoir ni pieds ni têtes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «Dans ce déluge de rapsodies, la Capitale se trouva inondée de projets, qui n'avoient ni pieds ni têtes, & qui, vraie maladie épidémique, se répandirent dans les Provinces [...]» [Godard d'Aucour], L'Académie militaire, Les Héros subalternes, II, 204 (Amsterdam) - P.E.
queue de chev' loc. nom. f. abrév. de queue de chevalnon conv. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1960 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 277 (5e éd.) - K.G.
queue de cheval loc. nom. f. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - GLLF, v. 1950 ; GR[85], cit. Anouilh, 1955 ; absent TLF.
1866 - «Aujourd'hui il est du dernier genre de laisser ses cheveux se répandre sur les épaules, sans peigne, sans épingles et sans filet, même invisible [...]. Des jeunes gens qui fréquentent les femmes à qui on passe facilement la main dans les cheveux m'ont assuré que ceux que j'avais remarqués étaient tout aussi faux que les autres, et qu'ils étaient simplement rattachés en dessous [...]. Ce genre de coiffure dit queue de cheval paraît devoir être adopté pour les jours de courses sur toute l'étendue du territoire parisien. Je me plais à espérer que cet hommage rendu à l'espèce chevaline sera le dernier [...].» H. Rochefort, in Le Soleil, 23 mars, 1 b-c - J.Hé.
queue de cheval (en -) loc. adj. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - TLF, cit. Vialar, 1952.
1832 - «Elles avaient le visage plus noir et toujours découvert, un méchant roquet sur le corps, un vieux drap tissu de cordes lié sur l'épaule, et la chevelure en queue de cheval.» V. Hugo, Notre-Dame de Paris, 251 - FXT
1870 - «Mme Bordas, qui joue la paria sociale, est née des pieds odorants de ces réunions politiques où suaient Budaille et Peyrouton [...]. Avec ses longs cheveux, d'un blond sale sur le dos, ses cheveux en queue de cheval (encore si c'était la queue du terrible cheval qui déchira Brunehaut, mais ce n'est que celle de la haridelle du haquet populaire), avec son long corps, long comme un jour sans pain, avec ses gestes épulatiquement saccadés et sa manière bestiale de marcher, - un cancan tragique ! - elle exprime, - d'organisme naturel - la Canaille [...].» Barbey d'Aurevilly, cité in O. Audouard, M. Barbey d'Aurevilly, Réponse, 5-6 (Dentu) - J.Hé.
1900 - «[...] quand nous jouons aux barres, je ramasse le tas de mes cheveux, qui feraient de moi une proie trop facile, et je les noue en queue de cheval.» Colette, Claudine à l'école, 33 - FXT
queue de rat n.f. PASSEMENT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Les lourdes pendeloques à aiguillettes [...] se montent maintenant sur la ganse dite 'queue de rat', ce qui leur donne une grande souplesse.» La Mode illustrée, 174 - A.Ré.
queue de renard loc. nom. f. arg. ARG. MILIT. SANTÉ "vomissure" - FEW (16, 690b), 1932, Lar. ; absent TLF.
1820 - «Dans ce bivouac galant ; cependant me voilà un peu embarrassé ; Pétronille [...] n'offre que des peintures ordurières ; son oreiller porte les preuves de son insobriété, et sa couche, comme on dit en termes de caserne, est sillonnée d'une longue queue de renard ; mais tout cela peut s'arranger encore, et nous la représenterons sous les traits d'une superbe bacchante.» P. Cuisin, La Vie de garçon dans les hôtels garnis, ou l'amour à la minute, 193 - J.Hé.
av. 1892 - «Un homme sans éducation qui a fait une queue de renard dans le plat de son voisin.» Cabarets de Paris, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
queue de terre loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Ces collines sont pour la plupart des bosses de granit qui se soulèvent de distance en distance. Elles ont été assimilées à d'énormes vertèbres qui relient entre elles les diverses parties de la province, et fortifient en même temps cette queue de terre contre les furieuses attaques des deux mers entre lesquelles elle se trouve répandue.» A. Esquiros, in R. des deux mondes, t.48, 15 nov., 402 - M.C.
queue de vache loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - absent TLF ; in Ga [1970].
1967 - «[...] on lui [à l'élève] enseignera à n'user qu'avec beaucoup de circonspection de la simple boucle appelée 'queue de vache', qui a une certaine utilité mais dont malheureusement beaucoup de grimpeurs se contentent dans un trop grand nombre de cas, où le noeud de cabestan est d'un usage plus indiqué.» Bessière, L'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
queue de vache en 8 loc. nom. f. ALP. "sorte de noeud" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «La queue de vache en '8'... après la première boucle, je passe devant ou derrière ? L'angoisse de la moindre erreur qui ferait disparaître le sac (la gourde est dedans...), la panique au début... et les monologues [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 74, oct., 136 - C.T.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «Cette taille adorable, dont la flexibilité, en balançant ou en faisant la queue-du-chat, laissait présager les plus délicieux contours, n'est qu'un corps sec, jaune, revêtu d'une peau grenue...» [P. Cuisin], Les Bains de Paris, I, 122-3 - J.Hé.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• queue de chat - absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - P. Cuisin, Le Peintre des coulisses, 172 (François) - Matoré, 146.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 22, 1822, Cuisin ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» Aude, M. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 31, 1813, Aude ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; absent TLF.
• queue de chat - DDL 22, 1822, Cuisin ; absent TLF.
1804 - «La danse est une invention du diable. Geste, entrechats [...] queues de chat y sont autant de pièges pour la jeunesse.» M.-A. Désaugiers, C'est ma femme, 4 (Cavanagh) - P.E.
queue-de-chat n.f. ACCESS. "sorte de plume" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les plumes rondes, dites queue-de-chat [sic] [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 336 (Roret) - M.C.E.
queue-de-merle adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Si Madame le désire, je vais lui passer sa robe de taffetas queue-de-merle ou fleur-de-prune, ce sera l'affaire d'un instant [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 106 (Garnier, 1961) - A.Ré.
queue-de-rat n.f. TABACS "tabatière" - FEW (2, 528a), Hugo ; L, GLLF, 1869 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Il lui donne, à la place, une tabatière dite queue de rat.» Decourcelle et Barrière, Un Vilain monsieur, sc. ii - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE " bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé Add.DDL et compl. TLF :
*1847 - «[Rémonencq] C'est un Protée, il est dans la même heure Jocrisse, Janot, queue-rouge, ou Mondor, ou Harpagon, ou Nicodème.» Balzac, Le Cousin Pons, 6, 615 (Pléiade) - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dgenre indéterminé : DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; n.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
n.f. - GLLF, cit. A. Daudet ; absent TLF. • queue rouge :
1836 - «[...] on en fera sans doute un amoureux. - Ou une queue rouge, dit la basse taille, ce qui signifie un jeannot, un jocrisse...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 11b - P.E.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé - DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; GLLF, av.1867, Baudelaire (autre texte) 1838 - «Gringalet, tantôt queue-rouge, et tantôt nêne incomparable. Il porte les fardeaux et fait les commissions.» R. du théâtre, XV, 164 - P.E.
1840 - «[...] les railleurs amènent cette jeune personne au théâtre où Collinet joue un rôle de bouffon de l'emploi des queues rouges [...]» R. parisienne, 352 - P.E.
1846 - «Qu'as-tu vu fleurir ? Les réclames des queues-rouges de l'annonce anglaise !» Causeries du Tintamarre, 11 oct., in Baudelaire, Oeuvres en collaboration, 135 (Mercure de France) - P.E.
queue-rouge (en -) loc. adj. TOILETTE "vêtu comme un bouffon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «M. Brindeau, des Français, en pantalon collant. Et le peuple français en queue rouge. C'est M. Thiers qui fera la parade.» Almanach comique [...] pour 1843, 158 (Warée) - P.E.
renard (qui) cache sa queue (le -) loc. prov. CARACT. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1613 - «L'An. C'est vn degouste : C'est vn renard qui cache sa queuë, il fait du simple et lourdaut, mais il est fin et cauteleux : si le mien vous donnoit de telles fredaines, ie le deschiqueteroy à force de sanglades, que sa peau ne vaudroit plus rien à faire cornemuses.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme, I, 22 (Ledertz) - P.E.
1640 - «le Renard cache sa queuë .i. le meschant cache son deffaut.» Oudin, Curiositez fr., 475 (Slatkine) - P.E.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
Forme d'approche : 1828 - «Je ne suis plus étonné que dans les inscriptions hiéroglyphiques il soit si difficile de distinguer le chien du chacal : les caractères qui les expriment sont identiques. Le chien ne diffère que par la queue relevée en trompette.» J.-F. Champollion, Let. et journ., 27 (Christian Bourgois) - P.R.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1848 - «Présentez la patte à Diane, à Mirza, à Pax, chapeau sur l'oreille, épée au côté, la queue en trompette entre les deux basques de votre habit.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-Tombe, 308 - FXT
tube porte-aiguille loc. nom. m. ARME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Cette aiguille est formée d'un fil d'acier d'environ 3 millimètres de diamètre, et terminée brusquement en pointe vers l'extrémité qui doit enflammer la charge ; à l'autre extrémité, elle est vissée dans un tube de cuivre, vissé lui-même dans la partie inférieure d'un autre tube autour duquel s'enroule un ressort en spirale ; deux gâchettes à ressort dirigent le tube porte-aiguille dans l'intérieur du tube-culasse ; ce dernier ayant été serré contre le canon au moyen de sa poignée, l'aiguille se trouve liée à la détente de la batterie et l'arme prête à être tirée.» X. Raymond, in R. des deux mondes, t.64, 15 juill., 336 - M.C.
tête à queue loc. nom. f. ÉQUIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : TLF, 1855, Pearson ; GLLF, av. 1872, Th. Gautier ; Lex.[75], cit. Th. Gautier ; ND4 (ø sens), 19e ; R, PR[77], 1906.
1894 - «une tête à queue Kurzkehrtmachen n von seiten des Pferdes.» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
tête à queue, tête-à-queue n.m. CIRCUL. "à propos d'un véhicule" - TLF, 1902, L'Auto-Vélo ; R (faire tête à queue), cit. Madelin [1939] ; BW6, 1963 ; GLLF, 1964, Lar. ; PR[77], ø d.
*1926 - «Si les roues arrière sont seules bloquées par un coup de frein exagéré, elles dévient, lorsque la surface est lisse et mouillée, sous la moindre influence extérieure, dans une direction quelconque, et tendent à passer en avant, en tournant autour de la partie avant de la voiture qui, elle, est restée stable grâce à ses roues qui tournent encore : c'est le tête-à-queue classique qui se produit sur l'asphalte mouillé.» Lar. mensuel, oct., VII, 245c - M.C.E.
wagon porte-remorque loc. nom. m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Les wagons 'porte-remorques' dits 'Kangouroo' devraient normalement permettre au chemin de fer français de rejoindre le rail américain dans le domaine du 'piggy-back', qui représente maintenant 16 % du trafic de ce dernier.» La Vie du rail, 24 mai, 41 - R.H.
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