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Château-la-Pompe n.m. non conv. US. ALIM. "eau [à boire]" - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1894 - «De la vendange, les prolos des villes s'en foutent ! Le picton qui leur passe par le trou du cou est une [sic] poison de la famille du Château-la-Pompe, n'ayant pas deux liards de parenté avec les raisins.» Almanach du Père Peinard, 25 (Papyrus éd.) - P.R.
1911 - «- [...] Je commence à en avoir assez de grenouiller du Château-La-Pompe, vous savez...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 93 (Ollendorff) - P.R.
cou (être dans la merde jusqu'au -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - FEW (6/II, 21a), R, 1959 ; TLF, ø d.
• être en merde jusques au cou
12e - «Ses peres tint Cocuce un païs mou / Où les gens sont en merde jusques au cou.»De Audigier, in Fabliaux et contes, vol. 4, 217 (Barbazan et Méon, Warée, 1808) - J.S.
fouille-merde n.m. non conv. JOURN. - TLF, cit. Canard enchaîné, 1979"celui qui traite de sujets sales, déshonnêtes" : DG, FEW (3, 667b), 1690, Fur. ; "amateur de scandales" : E, 1894
1880 - «J'attends la fin des travaux pressés [...] Et puis je me remettrai à une grande tartine de 6 mètres de haut qui vous fera rire et qui me consolera, moi. Je l'appellerai L'Idéal, des vers en peinture, quoi ! Cela tombera sur Zola et son escorte de fouille-merdes au bon moment du dégoût général. Et je serai un grand homme selon la formule ; on m'appellera peut-être chef idéaliste. Alors je deviendrai gras, égoïste et majestueux.»A. Gill, let. à Vallès, entre le 15 et le 22 févr., 334 (Delfau) - J.Q.
fouille-merde n.m. non conv. MÉD. "médecin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1608 - «A propos de Galien; sçauez-vous ce qu'il dict en ie ne sçay quel liure de l'vsage de ses parties, et après ou deuant luy (il ne m'en chaut) vn autre fouille-merde nommé Acée, au chapitre cent quatriesme de la troisiesme Tetrabile ?» Le Premier acte du synode nocturne, 85 (Gay) - P.E.
1612 - «[...] nous trouuasmes vne autre bande, qui crioient comme aueugles qui ont perdu leur baston il y auoit le bon Hyppocrate, et le roupieux de Galien Rhetoré, le stercophague Amathus, le marmiteux AEtius, le fouille-merde AEginete, parlant par reuerence, le pescheur Rondelet, le Iobelin du Laurens, et mille autres veaux fraisez qui soustenoient que la medecine meritoit le non d'art [...]» La Responce de Guérin à Me Guillaume, 20 (Milot) - P.E.
1769 - «FOUILLE-MERDE. C'est le nom que le peuple François a coutume de donner aux Médecins dont il aime à se moquer à l'imitation de Molière.» Antonini, Dict. fr., lat. et ital., II, 312c (Duplain) - P.E.
merde n.m. non conv. SANTÉ "excrément" - TLF, fin 12e, Audigier ; GLLF, fin 12e ; PR[73], déb. 13e ; FEW (6/II, 21a), Gc, L, ND3, 13e, Renart.
déb. 13e - « 'nous t'avons', fist li dux, 'geté de le merde et en le merde te remeterons'.» R. de Clari, La Conquête de Constantinople, 59 (Champion) - P.E.
moto-pompe n.f. MÉCAN. - TLF, 1923, Besson ; DDL 14, 1926, Lar. ménager ; GLLF, 1931, Lar. ; GR[85], 20e.
N.m. 1905 - «En raison de tous ces avantages, le moto-pompe Farcot sera certainement accueilli avec la plus grande faveur [...]» La Vie automobile, I, 315 - A.Ré.
pompe (avoir la -) loc. verb. non conv. SANTÉ "être fatigué" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcoup de pompe : TLF, PR[73] (avoir le -), 1922, d'apr. Esnault.
1909 - L'Auto, 7 juill. - Lapaille, 36.
pompe (vieille - !) loc. interj. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Mais vous m'offrez l'apéritif ? Oui, vieille pompe !... Parlez donc affaire avec des femmes qui vous répondent : à boire.»C. de Téramond, La Petite Zaza, I, iii - B.D.
pompe alimentaire loc. nom. f. TECHNOL. - FEW (24, 320a), 1866, Lar. ; TLF, ø d.
1863 - «Dans les locomotives, on emploie sans trop d'inconvéniens, et avec une grand économie, la houille crue au lieu du coke. Les pompes dites alimentaires qui fournissaient l'eau à la chaudière ont fait place à l'injecteur-Giffard, qui offre beaucoup plus de ressources et de sécurité.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 442 - M.C.
pompe à croum, pompe à croume loc. nom. f. arg. ARGENT "celui qui achète, boit à crédit" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «L'endroit était favorable aux convalescences, une vraie plage... On se refaisait bien les arpions... C'était la plage de l'Ambigu, tous les traînards, les pompes 'à croume', certains qu'étaient pas trop fainéants mais qu'aimaient mieux pinter la chance que de ramper sous la chaleur.» Céline, Mort à crédit, 359 (Denoël et Steele) - TGLF
pompe-fontaine n.f. HYG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «La pompe-fontaine de la Samaritaine sur le Pont-Neuf [...]» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 260, Légende - A.Ré.
sous-merde n.f. non conv. VALEUR - TLF, cit. Évén. jeudi, 1989.
1896 - «Sous-merde [...] Individu ou chose au-dessous de tout.» Delesalle, Dict. arg.-fr., 274 (Ollendorff) - P.E.
sous-merde (ne pas se prendre pour une -) loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. sous-merde, n.f. : DDL 12, 1896, Delesalle [repris in GR] ; absent TLF.
1962 - «Il [Jean Cadoret] passa devant eux, avec une grande dignité en affectant de ne voir personne. 'C'est le voisin d'Ugolin', dit Pamphile. Philoxène déclara : 'Il ne se prend pas pour une sous-merde.'» M. Pagnol, L'Eau des collines, Jean de Florette, 201 (Presses Pocket, 1986) - M.C.
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