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coup de poing (faire le -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET - L, cit. Saint-Simon ; TLF, cit. Zola, 1891 ; GLLF, PR[77], DELF, ø d.
1666 - «GRAND FRANCOIS. Margué comme tu lorgne, / Veux-tu que je fassion le coup de poing nous deux ?» [Brécourt]La Nopce de village, 11 (Ribou) - P.E.
*1784 - «FINETTE. Fi ! quelle horreur ! FRONTIN. Avec le Savetier du coin / Tu me verras parfois faire le coup de poing Le Rival par amitié, ou Frontin quakre, 21 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
*1800 - «C'ment veut-on qu'un' fille s' signale / Dans l' quartier où l'on fait le coup d' poing DemautortVadé chez lui, 4 (Michel) - P.E.
coup de poing à l'anglaise loc. nom. m. BOXE - TLF, ø d.
• bout à l'anglaise
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «L'antagoniste de Jim, sans cesser de le regarder entre deux yeux, et trompant par ce stratagème la vigilance de Wilfrid, détacha rapidement à ce dernier un bout à l'anglaise (1) en plein visage [...] [Note] (1) Les boxeurs appellent ainsi un coup porté d'ordinaire directement au visage.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.54, 15 nov., 477 - M.C.
coup-de-poing n.m. ARME - GLLF, Ls, 1874 ; TLF, 1883, Loti ; FEW (2, 866a), PR[73], Rs, 1890, Lar. ; DG, ø d.
1873 - «Coup-de-poing, casse-tête, m. ; der Handschläger, Todtschläger, Handring ; Truncheon, life-preserver.» TolhausenDict. technologique fr.-all.-angl., 816 (Tauchnitz) - P.E.
foutre sa main, son poing ... sur la gueule à qqn loc. verb. non conv. ACT. OBJET - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1790 - «Le caporal-major [...] m'appelle ainsi sur un ton arrogant : Avance ici, hé ! Je lui demandai s'il comptoit parler à un chien. Il me répliqua : ne raisonne point, ou je te f... mon poingt sur la gueule ; il en fit même le simulacre.» Journ. du Diable, n° 31, 6 - P.E.
1793 - «[...] si quelque luron leur foutoit les quatre doigts et le pouce sur la gueule de ces assassins de la tranquillité publique [...]» Rougyff, n° 14, 209e jour de l'égalité, 2b - P.E.
manger : (si tu as faim) mange ton poing loc. phrast. non conv. US. ALIM. - DDL 19, 1820, Brazier et Mélesville ; absent TLF.
Au 20e :
1901 - «Y a jamais le sou, tu sais bien. Maman m'a répondu : "Arrange-toi avec ta soeur, tu nous coûtes assez d'argent, notre cochon est crevé de maladie et j'ai eu quinze francs de pharmacie le mois dernier pour ta petite soeur Julie ; tu sais qu'à la maison c'est misère et compagnie, et si tu as faim, mange ton poing."» Colette, Claudine à Paris, in ColetteOeuvres, 230 (Flammarion, 1960) - M.C.
manger : mange ton poing loc. phrast. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1820 - «COCO, pleurant. Maman, j'ai encore faim. LAMECHE. Eh ! ben, l'Amour, mange ton poing, et garde l'autre pour demain. MANON. Allons, Coco, soyez sage, et ne pleurez pas ; ce pauvre petit canard, dame ! il n'a pas coutume d'être trimballé.... avec ça qu'il sort d'avoir la rougeole.» Brazier et MélesvilleLes Dieux à la Courtille, 17 (Fages) - P.E.
noeud à plein poing loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Les personnes dans le milieu doivent s'entourer d'une boucle faite par le noeud à plein poing (fig. 1), dont elles se serreront dans la mesure convenable. [...]Il [le voyageur] fera sur la corde commune, au moyen du noeud à plein poing, deux boucles aussi petites que possible, distantes de la moitié du tour de son corps ; il y fixera, mise en double, la corde personnelle par le noeud d'écoute (fig. 2), s'entourant d'un côté par elle, de l'autre par la corde commune." » Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 626-7 (Paris) - C.T.