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adverbe de temps loc. nom. m. LING. - GLLF, déb.20e ; TLF, cit. J. Pinchon, 1986 ; GR[85], ø d.
1580 - «Straight, estant vn aduerbe de temps, est exposé en françois, Tout incontinent [...]» [J. Bellot]Le Maistre d'escole anglois, 40 (Niemeyer) - P.E.
1606 - «DES ADVERBES. Les vns sont de lieu, Arriere, ailleurs, ceans, leans, dedans [...] Les autres de temps [...] De quantité. Beaucoup, moult, prou, peu, gueres [...]» J. Masset, Exact et tres-facile acheminement a la langue francoise, 30, in NicotThresor (Picard) - P.E.
1845 - «[...] on se contente généralement de les distinguer en adverbes de temps, de lieu, de situation, d'ordre [...]» BescherelleDict., I, 73d - P.E.
air du temps (vivre de l'-) loc. verb. non conv. ARGENT - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, cit. Zola [1877] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1789 - «[...] le roi ne peut pas vivre de l'air du temps [...]» Cahier des plaintes et doléances des dames de la Halle et des marchés de Paris, 11 (s.l.) - P.E.
Corr.FEW (24, 221b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Il vit de l'air du temps. Se dit en mauvaise part, d'un intrigant, d'un homme qui, sans état, et sans aucune espèce de fortune, ne laisse pas néanmoins de faire figure et de bien vivre. On se sert aussi de cette locution en plaisantant, pour exprimer qu'une personne mange très-peu et rarement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 19-20 (Slatkine) - P.E.
bottes (en avoir plein ses -) loc. verb. non conv. AFFECT. "être excédé" - BEI, déb. 20e ; GLLF, 1962, Rob. ; TLF, GR[85], DEL, ø d.
1907 - «EN AVOIR PLEIN SES BOTTES. Même sens que en avoir plein le dos H. FranceDict. de la langue verte, 102 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
bouche (avoir plein la - de) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig." - DELF, cit. Augier, 1877 ; DG, GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1804 - «ACHMET. Hé bien esclaves, êtes-vous prêts ? CADET. Entends-tu ?... Esclaves ; il en a plein la bouche. Allons, ferme, Grignardet, du coeur, que t'es cagne, va tu n'as pas pus de fermeté qu'un fromage à la crême ; quiens, regarde-moi, comme je suis solide sur mes quilles !... Mourons en n'héros.» Bosquier-GavaudanCadet Roussel chez Achmet, 26 (Cavanagh-Barba) - P.E.
clair (ne pas voir - en plein midi) loc. verb. non conv. PERCEP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF "contester un fait évident" : TLF, Dict. 19-20e ; L, GR[85], ø d
1791 - «[...] une palissade d'hommes, qui si ç'avoit été tous des cocus, ça vous auroit fait une forêt qu'on y auroit pas vu clair en plein midi Il ne badine pas, foutre, le père Duchesne, in Le Véritable P. Duchesne f., 4 - P.E.
clair comme en plein midi loc. adv. non conv.  INTELL.  "fig." - L (ne point voir clair en plein midi), R (ne pas voir clair en plein midi), ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] j'avons vû dans cette explication clair comme en plein midi [...]» Journ. des Halles, numéro 2, 4 - P.E.
1792 - «Tout ceci prouve clair comme en plein midi, qu'il y a loin de la popularité à l'estime [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n°4Le Père Duchêne donnant des culottes à Péth....ion, 4 - P.E.
1825 - «JEANNETTE. [...] N' voyez-vous pas clair comme en plein midi, qu' c'est un' manière honnête de r'tirer son épingle du jeu, parce qu'il aura trouvé quelqu' aut' fille plus à sa convenance ?» Désaugiers, Lafontaine, VanderburchLe Marchand de parapluies, 24 (Brunet) - P.E.
compter ((avoir) le temps de - jusqu'à ...) loc. TEMPS "pour marquer un bref espace de temps" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1859 - «Car Delphes et Pise sont comme des chars qui roulent, Et les choses qu'on crut éternelles s'écroulent Avant qu'on ait le temps de compter jusqu'à vingt V. HugoLa Légende des siècles, 616 - FXT
1899 - «FLOCHE. [...] Une arme n'est dangereuse qu'aux mains d'un maladroit, et je suis maître de la mienne comme un bon écrivain est maître de sa langue. Songez que je vous crève un as à vingt-cinq pas, ou que je vous guillotine une pipe, le temps de compter jusqu'à quatre Courteline, Le Commissaire est bon enfant, in CourtelineThéâtre..., 163 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1920 - «PENSÉE. - [...] Ah, je voudrais comme elles voir Dieu, ne serait-ce que le temps de compter jusqu'à cinq ClaudelLe Père humilié, 548 - FXT
coup de temps loc. nom. m. non conv. RELAT. "mauvais tour" - absent TLF
1791 - «Tous ces geusards de prêtres ont bien pris le coup de tems ; la clique des dévotes étoit pour eux [...]» Let. du père Duchêne à ses concitoyens assemblés, 4-5 (s.l.) - P.E.
Compl.Mat. (1792, Hébert)
1792 - «[...] quel beau point de vue que trois guillotines placées en rang d'oignon, où l'on verroit la tête cornue du gros Capet, celles de Frédéric et de François, prises dans le tracnart, et tomber d'un seul coup de tems. [...] Il n'étoit pas plus difficile de renverser un trône qu'une bastille ; et dans un coup de temps, les chevaliers du poignard, les Suisses ont été mis en déroute, et Louis le foux réduit à demander grace [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 170, 4 et n° 174, 4 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (13/I, 189b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Coup-de-temps. Expression populaire qui présente l'idée d'une chose faite avec finesse et dans un mauvais dessein ; coup de jarnac, mauvais tour.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 359 (Slatkine) - P.E.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
deux-temps n.m. MÉCAN. - PR[77], Rs, 1959 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. P. Rousseau, 1967.
1908 - «Le Deux-Temps : - Le prochain Salon contiendrait dix fois plus de moteurs à deux temps (qu'en) 1907.» La Vie automobile, 65 - Fr. mod., 42, 253.
facteur temps (le -) loc. nom. m. TEMPS - TLF, ø d.
1910 - «[...] la grande importance du facteur "temps" à la guerre [...]» Capitaine Charlot, in La Revue, n° 20, 15 oct., 196 - P.E.
feu (plein de -) loc. adj. OENOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. feu : TLF, cit. Balzac, 1837 ; GLLF, GR[85], av.1854, Nerval.
1728 - «[...] ce seroit a mon gré le Vin [le chassagne] qui conviendroit le plus a l'Angleterre, parce qu'il soutiendroit mieux les voyages & de terre, & de mer. Il est extrêmement violent, plein de feu, fumeux ; il a ordinairement du verd, qui le rend plus durable que les autres ; mais quand on sçait l'attendre & le tirer en bouteilles dans sa saison, & le boire quand la verdeur commence a tomber, c'est un des plus grands Vins du monde [...]» Mr. ArnouxDissertation sur la situation de Bourgogne, 40 (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1805 - «Ce vin [le Volnay] est d'une couleur un peu plus foncée que l'oeil de perdrix, il est plein de feu, fort et clair, presque tout esprit, et enfin le plus excellent de la ci-devant Bourgogne.» Nouv. maison rustique, t.3, 358 (Nouv. éd., Deterville) - M.C.
fonds (à plein -) loc. adv. non conv.  MESURE  "beaucoup" - FEW (3, 873a ; rég.), ø d ; absent TLF.
1622 - «L'un et l'autre se trouve à son assignation, qui disnèrent à plain fonds Les Essais de Mathurine, in Les Caquets de l'accouchée, 268 (Jannet) - P.E.
1640 - «à plein Fonds .i. beaucoup OudinCuriositez fr., 229 (Slatkine) - P.E.
gaz (à plein -), gaz (à pleins -) loc. adv. MESURE "fig." - GR[85], ø d ; absent TLF.
1940 - «[...] une brute mystérieuse a ouvert à plein gaz la radio des officiers après leur départ et a accompagné la musique en tapant du poing au hasard sur le clavier du piano, jusqu'à minuit.» SartreLet. au Castor, II, 7 (Gallimard) - P.E.
injure du temps loc. nom. f. littér. ÉVÉN. "fig." - FEW (4, 697b), GLLF, TLF, 1559, Amyot ; GR[85], cit. Mont.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
1558 - «Laquelle encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom, et les graces dont il est pourveu contre les injures du tens, de la mort, et de l'oubliance, si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. JodelleOeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
marche à trois temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
mi-temps n.m. ORGAN.  "horaire de travail" - TLF, cit. J. O., 1829.
• demi-temps
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «Les commissaires de l'enquête hasardent [...] qu'on pourrait rendre l'instruction obligatoire pour les enfans admis dans les agricultural gangs, et exiger [...] qu'ils remplissent les conditions du half-time, demi-temps d'école, système fort prôné en Angleterre depuis quelques annces.» P. Leroy-Beaulieu, Les bandes agricoles, in R. des deux mondes, n° 83, 124 - J.Hé.
mi-temps n.m. ORGAN. - TLF (à mi-temps), 1959, Rob.
• demi-temps
 - absent TLF.
Add.DDL 13 (1869, P. Leroy-Beaulieu)
*1873 - «Tout enfant âgé de treize ans accomplis ne pourra être admis à travailler au-delà du demi-temps, c'est-à-dire plus de six heures par jour s'il ne justifie, par la production d'un certificat de l'instituteur ou de l'inspecteur de l'instruction primaire, qu'il a reçu l'instruction primaire élémentaire [...] Je lui demanderai [...] s'il accepte l'article qui établit le demi-temps Journ. officiel, Assemblée nat., 22 et 30 janv., 484 et 674 - J.Hé.
midi (en plein -) loc. adv. CARACT.  "fig. : ouvertement" - L (cit.), GLLF, av. 1613, Régnier ; TLF, cit. Musset, 1834 ; DG, PR[77], ø d.
1594 - «[...] que nous voyons leurs artifices maintenant tout à descouvert, et que ce qu'au paravant ils tramoient en cachette et en tenebres, maintenant ils le faisoient en plein Midy et en public [...]» G. Du VairActions et traictez oratoires, 151 (Cornély) - P.E.
moitié du temps (la -) loc. adv. TEMPS - FEW (6/I, 607b), TLF, DHR, 1690, Fur. ; GLLF, DEL, ø d.
1529 - «Et puis communement / Allons là bas jusque à l'Establerie / Veoir s'il y a beste qu'en l'Estable rye / Pour son Avoyne ; mais la moitié du temps / (Dont n'est merveille si n'en sommes contens) / Si avons chevaulx, ils sont sans Foin ne Paille, / Court atachez par ung tas de frippaille / Et meschantz Gars [...].» E. de BeaulieuLes Divers rapportz, 337 (Genève, Droz, 1964) - P.E.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - DürrMoteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
noeud à plein poing loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Les personnes dans le milieu doivent s'entourer d'une boucle faite par le noeud à plein poing (fig. 1), dont elles se serreront dans la mesure convenable. [...]Il [le voyageur] fera sur la corde commune, au moyen du noeud à plein poing, deux boucles aussi petites que possible, distantes de la moitié du tour de son corps ; il y fixera, mise en double, la corde personnelle par le noeud d'écoute (fig. 2), s'entourant d'un côté par elle, de l'autre par la corde commune." » Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 626-7 (Paris) - C.T.
non plein exercice loc. nom. m. DR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «[Le Collège de Louis le Grand] n'est plus qu'une réunion de ce qu'on appelle les Boursiers, c'est-à-dire d'enfans du peuple, pauvres, et pour lesquels des personnages charitables avoient autrefois fondé des places dans différens petits Colleges de non plein exercice, incorporés à celui-là [...]» Let. VI de l'Observateur hollandais, in L'Observateur angl., vol. 1, 272 (Londres, Adamson) - J.S.
pied (être de plain/plein - avec qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "être sur le même plan" - TLF, 1862, Hugo ; GR[85], cit. Suarès, 1936 ; GLLF, déb. 20e.
1792 - «NICOLAS. Ah ben mais, c'est différent à elle !... toi !... pardine ! je sommes de plein pied avec Claudine. Mais avec vous !... ah ! sarpedié ! m'est avis que je jurerions si je vous disions toi DorvignyLa Parfaite égalité, 9 (Barba) - P.E.
plein adj. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "massif, constitué d'une matière dense" - FEW (9, 27a), TLF, DHR, 1538, Est.
1531 - «Grauidus grauida grauidum, Plein & pesant.» R. EstienneDictionarium, 348 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
plein de la lune (le -) loc. nom. m. ASTRON. "la pleine lune" - FEW (9, 59a), 1636, Monet ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• la lune en son plein
  loc. nom. f. - GLLF, TLF, GR[85], 1552, Ronsard.
1544 - «Lors que le Soir Venus au Ciel r'appelle, / Portant repos au labeur des Mortelz, / Je voy lever la Lune en son plain belle, [...] / Ressuscitant mes soucys immortelz, / Soucys, qui point ne sont à la mort telz, / Que ceulx, que tient ma pensée profonde.» M. ScèveDélie, 82 (Hachette, STFM, 1916) - P.E.
plein le dos (en avoir -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - TLF, cit. Flaubert, 1872 ; FEW (9, 60b), GLLF, 1888, Villatte ; L, DG, PR[73], ø d.
Add.DDL
*av. 1842 - «/le duc de Montebello/ sollicité un jour par un de ses amis de faire une simple démarche pour obtenir certaine décoration étrangère, lui répondit [...] 'Une croix ! une croix ! merci, j'en ai plein le dos !' [...]» Fortunatus [F. Mesuré]Le Rivarol de 1842, 134 (Bureau du Feuilleton mensuel) - P.E.
plein le dos (en avoir -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - DDL 12, av. 1842 ; L, ø d ; DELF, TLF, cit. Flaubert, 1872 ; FEW (9, 60b), GLLF, 1888, Villatte ; DG, ø d ; R, cit. Courteline ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1809 - «ça fait pitié / Des muscadins de cette sorte. / J' en ons plein l' dos, le diable emporte / Avec son patois saugrenu....» Les Méditations d'un hussard, La Savonade, 14 (Delacour et Levallois) - P.E.
1814 - «NIGAUDIN. [...] On n'a jamais, dieu m' pardonne, / Porté d' semblables fardeaux, [...] J' peux m' vanter qu' la charge est bonne, / Et que j' en avons plein l' dos Désaugiers et BrazierLe Boulevard Saint-Martin, 6 (Barba) - P.E.
1816 - «[...] v'là que, sans cornette et sans guimpe, / Ma princesse, chère aux badauds, / Sans que j' l'en pri', sur moi grimpe, / Et je dis que j' en ai plein l' dos Le Chansonnier de la mère Radis, 12 (Locard et Davi) - P.E.
1827 - «Allons, Suzon, je t'nons dimanche, / Ouvre tes yeux et tes rideaux ; / Quand j'ons six grands jours scié la planche, / Tu sais qu' j' ai d' la maison plein l' dos. / Il faut que j' sortions d'un' barrière... / Débarbouill' vite ton garçon...» Désaugiers, Le Menuisier Simon, in DésaugiersChansons et poésies diverses, IV, 26 (Ladvocat) - P.E.
av. 1831 - «L' secrétair' se lève en héros, / Apostrophe le chef d'ordre : / Va-t'en, de toi l'on a plein l' dos : / T'es un chef de désordre.» P.E. DebrauxChansons complètes, II, 165 - P.E.
1831 - «[...] pour moi, voyez-vous, en fait d'émeute j' en ai plein le dos [Le Coq gaulois], numéro 4, 3 - P.E.
poumon (rire à plein -), poumons (rire à pleins -) loc. verb. AFFECT. "rire très fort" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcrier à pleins poumons : TLF, DHR, 1844, Balzac ; BEI (appeler -), 1866, Delv. ; GLLF, DEL, 1875, Lar.
Forme pronominale :
1602 - «Prend plaisir et se rit a plein poulmon quand la remueuse luy branle du bout du doict sa guillery.» J. HéroardJourn., 1, 408 (Fayard) - P.R.
poumon (rire à plein -), poumons (rire à pleins -) loc. verb. AFFECT. "rire très fort" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcrier à pleins poumons : TLF, DHR, 1844, Balzac ; BEI (appeler -), 1866, Delv. ; GLLF, DEL, 1875, Lar.
1605 - «[...] et luy de s'enfuir, riant à plein poulmon [...].»J. HéroardJourn., 1, 784 (Fayard) - P.R.
1606 - «[...] et rioit a pleins poulmons, contre son naturel, car il n'estoit pas grand rieur ne parleur.» J. HéroardJourn., 1073 - P.R.
pousser le temps avec l'épaule loc. verb. CARACT.  "vivre petitement en attendant mieux" - FEW (13/I, 186a), 1694, Acad. ; L, 1776, D'Alemb. ; absent TLF.
Compl.DG (Mme de Sév.)
1671 - «[...] voilà comme je suis à toujours pousser le temps avec l'épaule, et c'est ce que je n'aimais point à faire, et que je n'avais fait de ma vie, trouvant toujours que le temps marche assez sans qu'on le hâte d'aller.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 11 nov., I, 378 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
prendre des temps loc. verb. arg.  ARG. THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Ainsi, Melchior possédait un talent de lecture fort admiré que de trop complaisants éloges avaient amené dans une voie d'exagération [...] et qui fit dire de lui [...] qu'il ne déclamait pas, mais qu'il bramait ses vers, tant il allongeait les sons en s'écoutant lui-même. En argot de coulisse, Canalis prenait des temps un peu longuets.» BalzacModeste Mignon, I, 510 (Pléiade, 1951)
1881 - «Prendre des temps de Paris signifie, au théâtre, préparer ce que l'on a à dire par une pantomime pour augmenter l'effet. Le mot a été inventé par des comédiens de province.» LarcheyDict.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
record (dans/en un temps -) loc. adv. MESURE - TLF, cit. Saint-Exupéry, 1928 ; FEW (18, 103b), GLLF, 1964, Lar. ; DMC, 1969, Le Monde ; Lex.[79], GR[85], ø d.
*1952 - «Avec la MACHINE A LAVER 'ROYAL' la lessive devient un plaisir, car elle BOUT, LAVE, RINCE, ESSORE, intégralement dans un temps record. [...] en un temps record Annonce, in Arts ménagers , numéro 27, mars, 22 et 67 - P.E.
rien (en/dans un - de temps) loc. adv. non conv. TEMPS - FEW (10, 286a), GLLF, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Aragon ; DEL, ø d.
1831 - «MAURICE [...] Je l'amène à la bicoque ; en un rien de temps, c'est fini !» Duvert et HenryLe Fils du colonel, 22 (Barba) - P.E.
1841 - «LA MERE CAMUS, en dehors. Pardon, excuse, Madame... je vous prenais pour la bonne du premier... Ne vous impatientez pas, je suis à vous dans un rien de temps. LA COMTESSE. J'attendrai, Madame.» Dumanoir et BrisebarreMme Camus et sa demoiselle, 7a (Impr. Lacombe) - P.E.
salaire au temps loc. nom. m. ÉCON. - TLF, 1904, Nouv. Lar. ill. ; GLLF, 1936, Capitant ; R, PR[77], ø d.
*1911 - «Dans le système voté par le Conseil supérieur du travail, on prévoit comme base un salaire au temps : mais comment le déterminer ? Quel sera le salaire au temps type ? Dans la loi anglaise vous n'avez rien mis ; mais nous avons interprété ce silence dans le sens que les comités de salaire ont déterminé le salaire au temps R. Jay, in Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 2e trim., 111 - P.E.
sport de plein air loc. nom. m. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• sport en plein air
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «Ainsi, a-t-on distingué le sport en plein air du sport clos ; le sport d'été du sport d'hiver.» L'Echo des sports de Paris, 26 sept., 441c, in HöflerDict. des anglicismes , (s.v. sports d'hiver) - C.T.
sports de plein air loc. nom. m. pl. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Le développement formidable des sports de plein air dans les dernières décades peut être interprété comme une réaction spontanée. Aucun snobisme, aucune propagande commerciale ou politique n'aurait pu déclencher ce vaste mouvement s'il n'avait correspondu à de profondes et secrètes nécessités. En effet tous les sports de plein air tendent plus ou moins à compenser les déficiences de l'existence citadine.» La Montagne, numéro 337, juill.-sept., 43 - C.T.
temps n.m. MÉCAN. - TLF, cit. Ambroise, 1949 ; PR[67], ø d.
Add.DDL
*1906 - «Une explosion se produit. C'est le temps utile, le temps positif, le temps de travail ; les autres temps sont des temps négatifs, dispendieux mais indispensables, qui demandent à la machine de la puissance au lieu de lui en fournir.» L'Illustration, 15 déc., 408b - W.R.
temps n.m. MÉCAN. - TLF (moteur à quatre -), 1889, Dürr ; DDL 4, 1906 ; PR[77], ø d.
1886 - «Le quatrième point concernait la méthode d'action en quatre temps Sur la validité des brevets relatifs aux moteurs à gaz du docteur Otto, in Le Technologiste, 70 - Fr. mod., 43, 55.
temps (avoir fait son -) loc. verb. SEXE ET ÂGE "pour une personne" - FEW (13/I, 188a-b), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1549, Est. ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864.
1531 - «Mon aage est acheuee, Iay faict mon temps, Ie suis desormais vieille, Cest a toy a faire. [...] Il estoit ia fort vieux, fort aagé, Il auoit faict son temps R. EstienneDictionarium , 2 r° et 278 r° - P.E.
temps (dans l'ancien -) loc. adv. TEMPS "autrefois" - GR[85], TLF, ø d.
1877 - «Cependant le monde meurt tout comme dans l'ancien temps, lorsqu'il n'y avait pas de "remèdes infaillibles" de découvert.» Le Nouvelliste, 13 mars, 4 (Québec) - TLFQ
temps (en deux -) loc. adv. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Courteline [1888] ; DELF, ø d en deux temps trois mouvements : TLF, cit. Courteline, 1890 ; R, GLLF, 1959 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1789 - «JAVOTTE. [...] chante-nous ç'a et j' paierons l' rogome une goute que j' pomperons en deux tems La Gazette des Halles, II, 8-9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - « si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote".[...] aussitôt levées nous voilà parties en deux temps [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 et 6 - P.E.
1801 - «FAGOTIN. La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter en deux tems : j'étais si confusionné de me voir dépassé par ces criquets de tout à l'heure, que je l'ai battue, j' dis battue...» DuvalFagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1804 - «Détale donc zen deux tems, au galop, / Si t'as queuq' pitié pour ta hure.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Tu me refuseras pas un demi-septier. LEONARD. En deux temps, sur le comptoir. GEORGES. Foi d'homme ! sans plus. LEONARD. Marche, ça va.» Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 6 (Bézou) - P.E.
1835 - «C'est décidé, reprit François ; requinquez-vous en deux temps, et après, en route !» E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 121-2 (Lachapelle) - P.E.
temps (le - passé était hier au soir) loc. phrast. non conv. TEMPS "c'est trop tard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] y sont rancuneux qu' çà fait trembler, et faut qu'ils y crêvions à la peine, ou ben qu'ils nous donnions du d'ssous mais c'est rasé ça, l' temps passé étoit hier au soir L' Marignier d' la Guernouillère, 12 (Marchands de nouveautés) - P.E.
temps (le - qui court), temps (par le - qui court) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/I, 185b), GLLF, DELF, GR[85], 1798, Acad. ; TLF, cit. Maupassant, 1888 ; DG, Lex.[79], ø d.
1793 - «Vois mon bien-aimé à me faire dépêcher cette vente, parce que cela me fera quelqu'argent dont j'ai grand besoin, ainsi que tout le monde, je crois, par le temps qui court S. Arnould, let., in GoncourtSophie Arnould, 85 (Poulet-Malassis) - P.E.
temps (le - va changer) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "pour souligner ironiquement un geste inhabituel, une attitude ou une réflexion inaccoutumée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1894 - «ELLE. A Pâques. LUI (étonné). - A Pâques ?... ELLE. - Ou à la Trinité. Le jour où M. Malbrough rentrera dans le château de ses pères. LUI. - De l'esprit ? Le temps va changer Courteline, La Peur des coups, in CourtelineThéâtre..., 39 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
temps (on ne voit plus que toi et le mauvais -) loc. phrast. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «[...] il dit brusquement, on ne voit plus que toi et le mauvais tems HébertLe Père Duchesne, n° 97, 3 (EDHIS) - P.E.
1792 - «Eh bien, pere Duchesne, me dit le gros daron ; c'est encore toi ! On ne voit plus que toi et le mauvais tems HébertLe Père Duchesne, n° 110, 3 - P.E.
temps de cuisse loc. nom. m. CHORÉGR. - TLF, cit. Meunier, 1931 ; GR[85], ø d.
1800 - «[...] les nouveaux tems de cuisse doublés, triplés, quadruplés [...]» P. GardelDansomanie, Livret, 8 (Paris) - E.R.
1822 - «D'entrechat en entrechat on passe à la porte Saint-Martin. Un heureux temps de cuisse mène une première figurante aux ballets de Lyon, de Bordeaux.» V. CuisinLe Peintre des coulisses, 35-36 (Paris) - E.R.
1852 - «temps de cuisse [...]» A. Saint-LéonLa Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 56 (Paris) - E.R.
temps du roi Guillemot (du -) loc. adv. TEMPS - TLF, cit. Acad., 1835 ; FEW (4, 306a ; rég.), ø d.
1656 - «[...] du temps qu'on se mouchoit sur la manche, i. anciennement, lors que le monde estoit simple. vulg. du temps du Roy Guillemot, idem OudinCuriositez de la langue fr. , (s.v. temps) - F.N.
Toussaint (temps de -) loc. nom. m. MÉTÉOROL. "temps gris et froid" - TLF, cit. Nizan, 1938 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1917 - «J'arrive vers le petit cimetière d'Eglingen. Une aigre bise court sur la plaine et siffle dans les branches défeuillées des tilleuls [...] ; le ciel est sombre ; il fait bien un "temps de Toussaint".» J. ArèneLes Carnets d'un soldat, 102 (Georges Crès et Cie) - P.R.