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bord-plat, bords-plats n.m. CHAPELL. - DDL 25, 1936, Colette ; absent TLF.
1904 - «[...] un chapeau énorme à bord plat. - Tenez, Maugis, voilà votre galurin. - Merci, ma gosse, rendit grâce le personnage à l'oignon en couvrant sa calvitie. Notoire, cette calvitie ; notoires, cet oignon et ce galurin signé Léon, parce que notoire leur propriétaire, le sieur (non de long, mais de large) Henry Maugis [...] Et vous, monsieur de Constant de la Haye, tiqua le chauve au bord plat, un curaçao de Hollande ? [...] L'homme au bord plat, le bord plat sur la tête, présenta l'angle de son bras plié à Gunur.» WillyEn bombe , 35 et 55 et 147 (Nilsson) - P.E.
course de plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Tous possèdent une très bonne technique en terrain plat et il ne faut donc pas s'étonner que la victoire, en définitive, soit revenue à Bussmann, qui est un as de la course de plat, doublé d'un grimpeur d'élite.» La R. du ski, n° 3, mars, 83 - C.T.
extra-plat n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Les pitons sont pendus à ma droite et seule ma main gauche est libre, la droite étant verrouillée dans la fissure, ce qui ne facilite pas l'opération. Je réussis à décrocher un piton, c'est un extra-plat, il m'aurait fallu un piton épais, mais je ne peux plus attendre.» La Montagne et alpinisme, numéro 21, févr., 4 - C.T.
1968 - «Il progresse d'un mètre, puis s'arrête de nouveau : - Ca ne va pas ! Trouve-moi des extra-plats et des lames américaines, la fissure au-dessus est bouchée.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
faux plat loc. nom. m. SKI - RSp., 1967, Franco ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1933 - «[...] légère montée et plat. Quatrième estafette : 6 km de 'faux plat' de Valle Stretta à la piste de bob.» La R. du ski, n° 5, mai, 114 - C.T.
grimace (faire la - au pont rouge) loc. verb. non conv. CRIMES "être pendu" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «[...] c'est pourtant, entre nous, com' qui dirait une permission du diable que c'te putain d' Polignac n'ait pas fait la grimace au pont rouge. Ah si pour ses péchés la bougresse pouvoit tant seulement être abbesse du grand couvent qu'est vis-à-vis la rapée !» Harangue des dames de la Halle, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
1790 - «Le jean-foutre de Necker, si les choses eussent été ainsi, feroit aujourd'hui la grimace au Pont-Rouge. Je m'en étois toujours douté que ce sacredieu là nous tourneroit casaque, et qu'il n'étoit si brave homme que pour la frime, et pour mieux nous mettre dedans.» Colère du père Duchesne, sur le départ de monsieur Necker, 2 - P.E.
1791 - «S'il ne tenoit qu'à lui, le pere Duchesne feroit dans peu de jours la grimace au pont rouge HébertLe Père Duchesne, n° 100, 6 (EDHIS) - P.E.
1792 - «[...] s'ils avaient été de pauvres bougres, ils seroient morts pour la plûpart en faisant la grimace au Pont-rouge. [...] Tu aurois regrinpé dans ton grenier, d'où le ci-devant roi ne t'auroit jamais tirer que pour t'envoyer faire la grimace au pont-rouge HébertLe Père Duchesne , n° 167, 3 et n° 184, 5 - P.E.
1793 - «Un Brissot qui, depuis plus de vingt ans, auroit du faire la grimace au pont rouge [...]» Le Père Duchesne, n° 235, 3 - P.E.
marche à plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Elle [la neige fraîche] ne vaut rien pour la marche à plat ou sur les faibles descentes.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1899 - «M. P.[aulcke] nous enseigne les principes de la marche à plat et à la montée, de la glissade à la descente, du saut, des conversions et il entre dans des détails si circonstanciés, qu'il est impossible de ne pas le comprendre.» L'Echo des Alpes, 181 - M.J.
1908 - «La marche à plat se fait en glissant sur la neige (même molle ou fraîchement tombée) et en faisant de longs pas sans lever le pied, marche parallèle.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
monte-plat, monte-plats n.m. ÉCON. DOM. - TLF, 1876, Chabat ; DDL 12, GR[85], 1878 ; DG (néol.), FEW (6/III, 112a), GLLF, Lex.[79], 1893.
1875 - Bottin, in DarmesteterDe la Création actuelle de mots nouv. dans la langue fr., 164 (Réimpr. de l'éd. de Paris 1877, Genève, Slatkine, 1972) - M.B.
pied-plat adj. péjor.  INJURE  "fig. : péquenaud" - TLF, 1573 ; Lex.[75], v. 1600 (?) ; GLLF, ND4, 1660, Oudin ; PR[77], 17e ; R, cit. Musset.
*1615 - «[...] il te sera loisible ou d'executer quelqu'un de tes premiers desseins, ou de passer les monts Pyrennées pour aller gaigner quelques reales du jour au lendemain à la conduite de ces affetées, pied-plates, constipées Castillanes.» Harangue de Turlupin, in VHL, VI, 67-68 (Jannet) - P.E.
pieds à plat, pieds-à-plat loc. adj. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
piton plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Des divers modèles [de pitons] que l'on trouve dans le commerce, bon nombre sont à proscrire ; un seul est recommandable pour l'usage courant : le piton Fiechtl, qui nous vient des Alpes Orientales. Il existe en deux variétés [...] piton plat, section allongée dans le plan de l'anneau [...]» Man. d'alpinisme, 41 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1968 - «Un long moment passe, puis il me demande des pitons plats La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
piton ultra-plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Après quelques longueurs faciles, nous arrivons au pied du fameux ressaut en 'demi-lune'. Vous aimez les pitons ? On en a mis partout !... Il y en a de tout âge et de toute dimension, depuis les barres à mine et les anneaux de navire tout rouillés, jusqu'aux modestes pitons cadmiés, chantournés et ultra-plats. Avis à ceux qui trouvent les 'Simond' trop chers. A vrai dire, ces clous ne sont pas 'équipartis', et entre chaque groupe le passage conserve encore quelques difficultés.» La Montagne, numéro 338, oct.-déc., 76 - C.T.
plat n.m. SKI "du patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «La soif les tenaillait à tel point que, si la montagne n'avait pas été suffisamment garnie de neige, la consommation qu'ils en firent, faute d'en laisser où planter le plat des skis, aurait fait échouer cette première ascension des Diablerets.» L'Echo des Alpes, 132 - M.J.
1917 - «Nous nous sommes bien trouvés d'un traitement d'été consistant à chauffer les plats des skis au soleil puis à les imprégner d'un mélange tiède de trois parties d'huile de lin cuite et d'une partie de pétrole.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 24 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
plat n.m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1925 - «Ski-ing for beginners, par Arnold LUNN. - Methuen, Londres 1924 : 127 pages, 8 illustrations [...] Les deux premiers chapitres nous parlent de l'équipement, de la montée, du plat, de la descente. Le reste de l'ouvrage est consacré aux virages.» R. alpine, n° 2, vol. 26, 84 - C.T.
plat (donner un - de son métier) loc. verb. VIE PROF.  "montrer sa compétence" - FEW (6/II, 119b), 1640, Oudin ; L (- de son habileté), cit. Mme de Sév., 1676.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1605 - «Mais afin que tu croyes que ie suis de ta confrarie, ça parlons à coeur ouuert, que ie te donne vn plat de mon mestier [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
plat de son métier (un -) loc. nom. m. CARACT.  "supercherie" - DELF, fin 16e (?) ; L et DG (servir -), cit. Racine ; FEW (6/II, 119b), 1771, Trév. ; TLF, cit. Balzac, 1839.
1640 - «vn plat de son Mestier .i. quelque chose de sa profession. Item, vne supercherie OudinCuriositez fr., 344 (Slatkine) - P.E.
plat ventre loc. nom. m. NATATION - absent TLF.
Add.DDL 12 (1842)
*1844 - «Télémaque [...], au risque de donner ce qu'on appelle un plat ventre, en termes de natation, se jette du haut d'un praticable dans le sillage tracé par Mentor.» Th. GautierHist. de l'art dramatique en France, 3, 252 - P.W.
plat-gueux n.m. non conv.  INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1772 - «FONSEC. [...] Jé tatonne ; ma main sé trouve dans sa poche, / Jé cherche, au seul penser j'en deviens presqué fou, / Lé plat gueux n'avait pas un sou.» ThéisLe Tripot comique, 123 (Cailleau) - P.E.
1790 - «Les foutus traîtres ! les foutus plat-gueux ! les triples chiens !» Jean Bart, numéro 16, 3 - P.E.
plat-ventre n.m. NATATION  "mauvais plongeon" - E, 1927 ; TLF (faire un plat), cit. Dupré, 1972.
1842 - «Un journal a paru s'étonner que M. le baron de K..., le représentant d'une cour du Nord, n'ait pu parvenir depuis quatre ans, malgré l'application la plus constante et la plus assidue, à piquer une tête, et en soit resté au plat-ventre. C'est la loi de la gravitation chez les diplomates ; le ventre emporte toujours la tête.» E. BriffaultHistoriettes contemporaines, 31 août, 9 - P.E.
pli plat loc. nom. m. COUTURE - TLF, cit. Colette, 1922 ; GLLF, 1932, Lar. (s.v. plisser) ; R, PR[77], ø d.
1909 - «La jupe trotteuse se portera beaucoup en tussor ou en petit lainage grisaille, plissée à plis plats [...]» La Mode illustrée, 23 mai, 242c - M.C.E.
*1926 - «[...] certains couturiers [...] annoncent, pour le printemps, un retour des plis creux et des plis plats Femina, janv., 19 - M.C.E.
pont n.m. MÉD.  "portion de peau ou de chair saine qui subsiste entre deux ulcérations" - FEW (9, 170a), 1868 ; L, ø d ; absent TLF.
1853 - «[...] une seconde incision semi-elliptique à concavité inférieure est faite au-dessus de la plaie, puis on dissèque en respectant ses extrémités, la bandelette de peau comprise entre celle-ci et l'incision ; il en résulte un pont mobile qui, glissant au-devant de la fistule comme la paupière supérieure, vient constituer un excellent opercule.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXIV, 550 - C.H.
1858 - «[...] il s'agit [...] de faire sauter les ponts ou languettes de peau qui séparent les orifices fistuleux [...]»E. BazinLeçons théoriques et cliniques sur la scrofule, 257 - C.H.
pont n.m. VÊT.  "partie du pantalon" - TLF, 1818, Petite chron. de Paris [d'apr. DDL 20] ; FEW (9, 170a), GLLF, PR[73], 1834, Landais ; DG, ø d.
*1833 - «Combien es-tu dans ta hune, mon garçon ? demande le maître en passant ses deux pouces dans les oreillettes du pont fort étroit de son pantalon bleu.» E. CorbièreLa Mer et les marins , part. IV, ch. 10, 190 ; cf. part. V, ch. 4, 229 - R.R.
pont n.m. VÊT.  "partie du pantalon" - TLF, 1818 [d'apr. DDL20] ; DDL 13, 1833, Corbière ; FEW (9, 170a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1834, Landais ; 1848 ; DG, ø d.
*1832 - «Le pantalon de peau de daim, pour les officiers, sous-officiers et gendarmes, sera à grand pont, demi-collant ; il montera à 50 millimètres au-dessus des hanches [...] ; il y aura, à la partie supérieure du pont, deux boutonnières de chaque côté, et le bouton du milieu fermera avec une bride tenant lieu de boutonnière [...] ; le pont sera fermé de chaque côté, au moyen d'une boutonnière pratiquée à l'extrémité d'une patte coupée en pointe, et d'un bouton placé à la même hauteur.» Arrêté du 15 avr., fixant l'uniforme de la gendarmerie, in P.J. BemelmansRecueil administratif, t. III, 560 (Bruxelles) - M.C.E.
*1833 - «PANTALON. [...] - à grand pont, qui s'ouvre sur les coûtures [sic] de côtés ; - à petit pont, qui s'ouvre sur le devant.» M. VandaelMan. théorique et pratique du tailleur, 54 (Roret) - M.C.E.
pont n.m. VÊT.  "partie du pantalon" - DDL 16, 1832 ; FEW (9, 170a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1834, Landais ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1818 - «Jeudi soir, au boulevard de Gand, un beau jeune homme attirait l'attention générale : avec des brodequins de peau jaune il portait un pantalon de nankin à grand pont ; son gilet blanc tombait jusqu'au milieu de la cuisse ; son habit, couleur tête de nègre, avait une taille étroite [...]» Petite chronique de Paris, année 1818, 283 (Eymery) - P.E.
pont n.m. TRAV. PUBL.  "viaduc" - DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1823 - «Il faudrait traverser des vallons et des fleuves par des arcades et de grands ponts. [...] Pour traverser les vallées [...] on passe d'une rive à l'autre, au moyen de ponts élevés, portés sur des piles en pierre ou en fonte de fer et construits de la même manière que les grands aqueducs.» J. CordierEssais sur la construction des routes , I, 413 et 435 - Wexler, 77.
1824 - Ch. DupinVoy. dans la Grande-Bretagne, V, 152 - Wexler, 77.
1830 - J. CordierConsidérations sur les chemins de fer, 105 - Wexler, 79.
1832 - Gribeauval, in Journ. des travaux de l'Académie de l'industrie agricole, manufacturière et commerciale, 2, 8 - Wexler, 79.
pont (faire le -) loc. verb. LUTTE  "arquer le dos en arrière" - TLF, ø d.
1933 - «Dès le début, ils se claquent, se jettent sur le sol, matelas inégal sur lequel ils roulent ; les épaules s'affaissent sous les pesées, tandis que les minutes s'écoulent monotones ; les adversaires s'écrasent le cou entre les cuisses ; lorsqu'ils font le pont, on voit une bouche à l'envers happer l'air, tandis que le visage devient violet.» P. MorandLondres, II, 149 - R.R.
pont (faire le -) loc. verb. GYMN.  "arquer le dos en arrière" - TLF, cit. Piard, 1971 ; Lex.[75], ø d.
1963 - «En athlétisme, exercice de souplesse, fréquent en acrobatie au sol, le corps arqué en arrière reposant sur les pieds et sur les mains.» Grand Lar. encycl. - R.R.
pont aqueduc loc. nom. m. TRAV. PUBL. - DDL 22, 1866, Lar. [repris in GR] ; TLF, cit. Bourde, 1929.
1837 - «Pont aqueduc de l'Allier, près de Nevers [...] Quand un canal doit passer au-dessus d'une rivière, on est obligé d'établir des ponts pour le recevoir : ces ponts ont reçu le nom de ponts aqueducs ou ponts canaux [...]» Le Magasin pittoresque, vol. 5, 128 - A.Ré.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
pont aux ânes loc. nom. m. INTELL. "fig. : raison mal fondée d'un ignorant" - DEL, fin 16e ; FEW (9, 169a), TLF, 1611, Cotgr. ; BEI, 1690, Fur.
1581 - «Voila le refuge & asyle ordinaire de ceux, qui ont faute de bonne raison, & de preuue asseuree. voila, comme disent nos maistres és arts, le pont aux asnes [...]» N. de NancelDiscours tresample de la peste, 49 (Du Val) - P.E.
pont aérien loc. nom. m. AÉRON. - R, Lex.[75], PR[77] (néol.), ø d.
Compl.FEW (9, 170a), GLLF, TLF (1948)
1948 - «Ils constituaient un grave danger pour les appareils du 'pont aérien' et gênaient l'atterrissage par radar les jours sans visibilité. [...] APRES SIX MOIS, LE 'PONT AERIEN' EST TOUJOURS SOLIDE A BERLIN [...]» L'Aurore-France libre , 17 déc., 3b et 28 déc., 4d - M.H.
*1949 - «L'opération est montée comme une opération chirurgicale. Le fameux pont aérien (par lequel survit la tête du décapité) assure la transfusion du sang.» Paris-Match, 25 mars, 19b - M.H.
pont d'or loc. nom. m. ARGENT "avantage pécuniaire" faire un pont d'or à qqn : FEW (9, 169a), GLLF, 1660, Retz ; TLF, DHR, v. 1670, Retz.
1614 - «Que sert de se precipiter aux hazards et travaux que l'art militaire traine apres soy, si on n'arrive aux eminences que par un pont d'or et aux gouvernemens des places que par la breche du mulet doré de Philippe ?» J.P. CamusHomélie des simonies, Homélies des Etats généraux, 231 (Droz) - P.E.
pont de glace loc. nom. m. rég.  Canada GLACIOL. "cours d'eau gelé qu'on peut traverser pour aller d'une rive à l'autre" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1658 - «Le Mardy nous arrivasmes heureusement à Quebec ; un jour plustost nous n'eussions pas pû aborder, tout n'y estoit qu'un pont de glace depuis la coste de Lauson [...].» In The Jesuit Relations, vol. 44, 182 (ed. R. Gold Thwaites, Cleveland, Burrows Brother Co., 1896-1901) - TLFQ
pont de neige loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Sand, 1855.
1787 - «[...] le glacier est difficile et dangereux. Il est entrecoupé de crevasses larges, profondes et irrégulières ; et souvent on ne peut les franchir que sur des ponts de neige, qui sont quelquefois très-minces et suspendus sur des abîmes. Un de mes guides faillit y périr [...] heureusement ils [les guides] avoient eu la précaution de se lier les uns aux autres avec des cordes [...]» H.B. de Saussure, Relation abrégée d'un voy. à la cime du Mont-Blanc, in Voy. dans les Alpes, t. 4, 143 (Neuchâtel, 1796) - C.T.
1808 - «A l'extrémité du glacier nous avons trouvé les fentes qui bordent le pied des Grands Mulets qui ont toujours été si redoutables à la plus part des voyageurs, couvertes de minces ponts de neige que nous avons traversés sur nos longs bâtons à plat ventre [...]» Let. du 14 juill., in R. alpine, numéro 4, avr. 1896, 115 - C.T.
*1894 - «Le matin avant que le soleil ait donné, nous avions pu les [les pentes de glace des Nantillons] gravir sans corde, les ponts de neige étaient solides [...]» R. alpine, numéro 1, nov.-déc., 12 - C.T.
pont levis (soulier à -) loc. nom. m. CHAUSS. "chaussure d'homme à talons laissant un vide sous la semelle, à la mode à la fin du XVIe s. et au XVIIe s." - TLF (- pont levedis), 1617, D'Aub. ; DHR, 1617 ; GLLF, 1690, Fur.
1604 - «Vn gentil homme en plaine Nopce / Feust il de Housse ou de Galoche, / S'il n'a les chausses a gros Plys / Et le soulier a pont leuiz / Ou sur le dos grandes Dentelles / N'oseroit paroistre aux chandelles [...].» La Mode qui court au temps présent, 4 (Rouen, Petit) - P.E.
pont promenade, pont-promenade n.m. MAR. - TLF, 1925, Galopin ; FEW (9, 169b ; mention isolée), GLLF, 1949, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1927 - «[à bord de l'Ile de France] ponts-promenades couverts ou à ciel ouvert [...]» Lar. mensuel, juill., VII, 467c - M.C.E.
pont tournant loc. nom. m. TRAV. PUBL. - DG, ø d ; TLF, cit. Jouve, 1935 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1813 - «Les bouches à feu sont conduite [sic] à la forerie sur des chariots dits anglais, courant sur un chemin ferré qui prend à portée des grues de la fonderie, et, par le moyen de ponts tournans, se mettent sous les grues de la forerie.» Etablissements du Creusot, 7 - Wexler, 25.
pont-viaduc n.m. TRAV. PUBL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Après avoir laissé à main gauche la charmant vallon de la Fontaine minérale avec sa belle allée de tilleuls, puis, de chaque côté, de pittoresques rochers, des moulins à vent, des villages dominés par de hauts clochers, nous franchissons l'écluse du Châtelier, puis nous atteignons le pont-viaduc de Lessard, lancé sur la Rance à 33 mètres au-dessus de notre tête.» J. GourdaultLa France pittoresque, VII, 76 (Hachette) - R.R.
porter (se - comme le Pont-Neuf) loc. verb. non conv.  SANTÉ "fig." - FEW (9, 174a), v. 1780 ; L, cit. Galiani ; TLF, cit. Proust, 1921 ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1779 - «SUZON, à sa fenêtre. Ben obligée, fort ben, Monsieur Janot, et vous-même du depuis qu'on ne vous a pas vu ? JANOT. Oh ! moi, je me porte comme le Pont-Neuf DorvignyJanot, ou Les Battus payent l'amende, 13 (s.l.n.d.) - P.E.
porter (se - comme le Pont-Neuf) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig." - DDL 19, 1779, Dorvigny [repris in GR] ; FEW (9, 174a), v.1780 ; L, cit. Galiani [1728-1787] ; DEL, TLF, cit. Proust, 1921 être solide - : BEI, 17e
1766 - «A ce mot Pere Jean s'écria : Par la fressure de notre Saint Pere le Pape ! c'est mon ami Vitulos : ma foi, je me porte comme le Pont-neuf : pour ta femme, le diable sait où elle est.» [Du Laurens]Le Compère Matthieu, I, 212 (A Londres) - P.E.
punaise (plat comme une -) loc. adj. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "sens concret" - FEW (9, 44b), BEI, 1640, Oudin ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• aplati comme une punaise
  - absent TLF
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «Ma bourse est applatie comme une punaise, son apostume est crevée.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 226 (Jannet) - P.E.
ski de plat loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «On peut adopter cette classification du ski : ski de descente, ski de plat (comprenant le ski à la montée) et ski de saut. [...] La technique du ski de plat est l'art de se déplacer aussi aisément et aussi rapidement que possible en plat ou à la montée.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 1 et 155 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1932 - «Suivent les principes des virages, des chasse-neige, des descentes sur bâtons, du ski de plat et enfin des conseils sur les slolans.» Camping, mars, 68 - C.T.
skieur de plat loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «La plus élémentaire connaissance de la technique de plat ajoutera énormément à l'intérêt d'une journée d'excursion en montagne. L'ascension offre au skieur de plat des problèmes de technique passionnants.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 156 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
technique (des) pieds à plat loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
tyrolienne (pont de corde à la -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Au débouché des séracs, non loin de l'éperon rocheux de l'arête ouest, une crevasse béante de 8 mètres de largeur et 20 mètres de profondeur barre l'accès dans la fameuse combe Ouest, Roch n'hésite pas. 'On va faire un pont de corde à la tyrolienne.' Mais auparavant il faudra bien que l'un descende à bout de corde dans la crevasse pour remonter sur l'autre lèvre.» La Montagne, numéro 361, avr., 6 - C.T.
à-plat n.m. COUTURE - TLF, 1866, Lar.
1845 - «Le corsage [d'une amazone] est montant et busqué, formant un à-plat irréprochable emboîtant l'origine du cou, sans le comprimer [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 1a - M.C.E.
1849 - «Robe busquée à revers étroits ; corsage plat, un peu busqué, barré par des à-plat de dentelle et des roses progressives [...]» Journ. des demoiselles, mai, 153a (Bruxelles) - M.C.E.