Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
bicoin, bi-coin n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1971 - «Et des Exclusivités, dont les fameux Bi-Coins DURAL et le casque Joë BROWN, d'importation anglaise.» La Montagne et alpinisme, numéro 81, févr., I, Publ - C.T.
1974 - «Depuis plusieurs années, les Anglais utilisent, au lieu des pitons, des 'nuts' (ou 'clogs', du nom de l'école d'escalade galloise Clogwyn du'r Arddu), que l'on peut traduire en français par boulons ou bicoins (appellation Simond). Ce sont des pyramides ou des prismes hexagonaux d'aluminium, que l'on coince dans les fissures. Le principe utilisé est très différent de celui des pitons. Ceux-ci résistent à l'arrachement soit par friction entre métal et rocher, soit par déformation du métal au fond des fissures. Le bicoin, lui, ne tire pas sa résistance de la force avec laquelle il a été mis en place, mais, au contraire, de celle qui lui est appliquée lors de la chute [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 298 - C.T.
blague dans le coin loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - FEW (15/I, 34b), 1861, Larch. ; GLLF, cit. Zola ; Rs, cit. Queneau ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1859 - «ERNEST. - Je te le secoue, il tombe sous la table en disant : 'J'veux un fiacre. Moi, ça commençait à me fendre l'arche*. Je lui dis : 'Pas de bêtises, mon vieux ! ça ne serait pas à faire ; blague dans le coin, t'es malade, mais paye ta moitié.' /Note/ *Cela m'ennuyait.» MonseletLe Musée secret de Paris, 80 (M. Lévy) - P.E.
bord-plat, bords-plats n.m. CHAPELL. - DDL 25, 1936, Colette ; absent TLF.
1904 - «[...] un chapeau énorme à bord plat. - Tenez, Maugis, voilà votre galurin. - Merci, ma gosse, rendit grâce le personnage à l'oignon en couvrant sa calvitie. Notoire, cette calvitie ; notoires, cet oignon et ce galurin signé Léon, parce que notoire leur propriétaire, le sieur (non de long, mais de large) Henry Maugis [...] Et vous, monsieur de Constant de la Haye, tiqua le chauve au bord plat, un curaçao de Hollande ? [...] L'homme au bord plat, le bord plat sur la tête, présenta l'angle de son bras plié à Gunur.» WillyEn bombe , 35 et 55 et 147 (Nilsson) - P.E.
coin n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Cette recommandation [monter à pied en traînant ses skis sur neige très dure] se légitime même si les skis sont munis d'anti-dérapants, peaux de phoques, filets, coins, etc.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 35 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
coin n.m. HABITAT "[suivi d'un subst. apposé], partie d'une pièce aménagée en vue d'une utilisation spécifique" - DDL 24 (Rép.) (coin-jeux), 1965 ; DDL 37 (coin-évier), 1965, Sarrazin ; DMC (coin-bureau, coin-couture), cit. Femme pratique, 1970 ; TLF (coin-bureau, coin-cuisine, coin-salon), GR[85] (coin-cuisine), ø d.
• coin-repas
  - DMC, cit. Vie du rail, 1977 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1955 - «Le buffet passe-plats, avec portes sur les deux faces et tiroir coulissant dans les deux sens supprime toutes les allées et venues entre la cuisine et le coin-repas Science et vie, n° spécial : Les Arts ménagers, 60 - P.E.
coin (... du -) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME  "le plus proche" - TLF, cit. G. Roy, 1945.
1747 - «Allons, Maître Martin, on ne fait point d'affaire / Qu'au moins au Cabaret ensemble on n'aille boire. / Nous allâmes ensuite au petit Broc du coin, / Où d'appaiser sa soif mon Maître eut un grand soin [...]» La Misère des apprentifs relieurs, 7 (Impr. Bullot) - P.E.
1816 - «[...] faut z'aller boire / Z'un canon sur l' compoir [sic] du coin Le Chansonnier de la mère Radis, 16 (Locard et Davi) - P.E.
1832 - «FRANCOIS. [...] faut croire qu'il sera monté à la division du départ, ou bien qu'il est au café du coin Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
1841 - «[...] ces bourgeois qui s'en vont quotidiennement au café du coin prendre leurs idées en même temps que leur tasse [...]» R. TöpfferMélanges, 239-40 (Cherbuliez) - P.E.
coin (faire le -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME "/pour indiquer qu'une maison ou un commerce se trouve à l'angle formé par l'intersection de deux rues/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- de : GLLF, cit. Hugo
1832 - «BABET. Je viens de le voir... il descendait de la diligence, comme je sortais de chez notre boucher, qui fait le coin près des Messageries.» Carmouche et De CourcyLes Deux Grivet, 5 (Marchant) - P.E.
coin (être frappé au - de) loc. verb. ÊTRE "fig. : être remarquable par" - BEI (marqué -), 17e ; TLF, cit. Las Cases, 1823 ; L, GLLF, 1865 ; GR[85], DEL, ø d - au bon coin : BEI (marqué -), 1690, Fur. ; TLF, av.1772, Piron ; FEW (3, 762b), 1835, Acad. ; L, ø d
1587 - «[...] je gageroie [...] que vous pensez que celles qu'on tient honnestes et dames d'honneur ne soient frappées au coin de la caquetoire !» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 214 (Jouaust) - P.E.
coin biais (en -) loc. adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La voie du Nez est haute de 900 m, mais avec la perte d'altitude due aux rappels pendulaires, c'est plus de 1 000 m que les grimpeurs doivent gravir dans une paroi sud souvent torride, faite d'un granit compact et poli, coupée de fissures verticales en coin biais, depuis les plus étroites où ne pénètrent que les pitons en lame de rasoir sur quelques millimètres (pitons Rurp - 'à la limite du réel'), jusqu'aux plus larges qui exigent des coins de duralumin en forme d'U de 4 à 18 cm de large.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 157 - C.T.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, 1875, prospectus ; absent TLF.
• coin du feu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «[...] il y a une charmante nouveauté [...] : c'est une frileuse ayant les attributions du coin du feu, mais en différant par la forme. La frileuse se met dans l'appartement et au théâtre pour remplacer la palatine d'hermine, qui a perdu de sa distinction par l'imitation qu'on en a faite. Elle a donc la coupe d'une pèlerine et se fait en satin piqué et ouaté ; vers le bas, la piqûre simule, avec une entente régulière et originale, des feuillages de broderie ou des arabesques.» Le Moniteur de la mode, 20 déc., 202a et b - M.C.E.
1849 - «Pendant cette fin d'automne le pardessus l'emporte sur le mantelet, et sa forme tient beaucoup du casaweïka, ou du paletot coin du feu, mais cet hiver il se portera plus long et plus ample.» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de nov., 170a - M.C.E.
1849 - « "Je bénis tous les jours l'invention du kasaweck, qui est la fantaisie de toutes les femmes. Il a été baptisé sous plusieurs noms ; on l'appelle aussi coin-du-feu, casaque, pardessus, etc. Les uns sont justes, les autres ne dessinent point la taille. Ces derniers sont plus négligés. [...]La folie du jour, c'est le pardessus qu'on appelle veste, kazaveck, coin du feu, paletot, etc.» Journ. des demoiselles, mars, 85b et déc., 373a (Bruxelles) - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, 1875, prospectus ; absent TLF.
1849 - «Les coins de feu, moins élégants, mais plus commodes que les kazawecks, vont faire fureur. Le coin de feu est une camisole assez ample pour dissimuler la taille ; il est commode avec la robe de chambre, et remplacera la pèlerine du matin, avec un peignoir de flanelle ou de mérinos ; fait en velours ou en soie, on peut le conserver chez soi aussi bien que le kazaweck.» Journ. des demoiselles, janv., 26a (Bruxelles) - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Nous commencerons notre description par les deux modèles d'intérieur. L'un est une douillette ou coin de feu en beau drap loutre ; la doublure matelassée est en soie ou flanelle marron clair qui, partant de l'intérieur, vient se rabattre à l'extérieur de la chaussure, où elle forme une large bordure. Ce genre, porté depuis bien longtemps, est toujours en faveur ; car en ornant la pantoufle cette bordure a aussi la faculté de garantir le bas de la jambe en relevant le rabattage extérieur.» Le Moniteur de la cordonnerie, 3 nov., 920b - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, cit., 1875 ; absent TLF.
• coin-du-feu
  - absent TLF.
Add.DDL 16 (1846)
*1894 - «Le même costume, ou le coin-du-feu en drap amazone ouaté, remplacent maintenant, pour le lever, l'antique robe de chambre, exclusivement réservée aux malades et, tout au plus, aux convalescents.» La Mode illustrée, 375 - A.Ré.
coin dural loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «J'arrive à loger quelques coins dural de 15 cm et ... c'est la chute, la deuxième ... 12 m.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 159 - C.T.
coin sans i loc. nom. m. non conv. INJURE "con [par jeu de mots graphique]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1901 - «BÊTE [...] Coin sans i [...].» A. BruantL'Argot au XXe siècle, 53 - Ch.Be.
1911 - «Pour sûr qu'elle me prenait pour un ahuri de Chaillot, un coin sans i comme la lune !» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 191 (Ollendorff) - P.R.
coin-coin interj. onomat. PERCEP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. "cri du canard" : TLF, 1887, P. Arène ; GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d.
1748 - «On dit que l'Esthomac, s'il avoit un langage / Crieroit coin coin coin en termes exprès [...]» Fontenelle, in RHL, mai-juin, 457 (1970) - P.E.
coin-du-feu adj. CARACT.  "casanier" - TLF (coin-de-feu), cit. Colette, 1910.
*1926 - «En aviation aussi, nous sommes casaniers et coin-du-feu Le Miroir des sports, 10 févr., 92a - G.S.
coin-repas n.m. HABITAT - DMC, cit. Vie du rail, 1977 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• coin de repas
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1955 - «Le porte-revues. Il sera fixé à la tête du lit, près du coin de repas ou de la cheminée.» Elle, 7 nov., 31 - M.B.
coin-évier n.m. HABITAT - DDL 24 (coin-jeux), 1965 ; DMC (coin-bureau), cit. Femme pratique, 1970. ; absent TLF.
1965 - «[...] je me lève et me dirige vers le coin-évier, où Maria empile les bols du breakfast.» A. SarrazinLa Cavale, 117 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
course de plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Tous possèdent une très bonne technique en terrain plat et il ne faut donc pas s'étonner que la victoire, en définitive, soit revenue à Bussmann, qui est un as de la course de plat, doublé d'un grimpeur d'élite.» La R. du ski, n° 3, mars, 83 - C.T.
extra-plat n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Les pitons sont pendus à ma droite et seule ma main gauche est libre, la droite étant verrouillée dans la fissure, ce qui ne facilite pas l'opération. Je réussis à décrocher un piton, c'est un extra-plat, il m'aurait fallu un piton épais, mais je ne peux plus attendre.» La Montagne et alpinisme, numéro 21, févr., 4 - C.T.
1968 - «Il progresse d'un mètre, puis s'arrête de nouveau : - Ca ne va pas ! Trouve-moi des extra-plats et des lames américaines, la fissure au-dessus est bouchée.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
faux plat loc. nom. m. SKI - RSp., 1967, Franco ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1933 - «[...] légère montée et plat. Quatrième estafette : 6 km de 'faux plat' de Valle Stretta à la piste de bob.» La R. du ski, n° 5, mai, 114 - C.T.
marche à plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Elle [la neige fraîche] ne vaut rien pour la marche à plat ou sur les faibles descentes.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1899 - «M. P.[aulcke] nous enseigne les principes de la marche à plat et à la montée, de la glissade à la descente, du saut, des conversions et il entre dans des détails si circonstanciés, qu'il est impossible de ne pas le comprendre.» L'Echo des Alpes, 181 - M.J.
1908 - «La marche à plat se fait en glissant sur la neige (même molle ou fraîchement tombée) et en faisant de longs pas sans lever le pied, marche parallèle.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
monte-plat, monte-plats n.m. ÉCON. DOM. - TLF, 1876, Chabat ; DDL 12, GR[85], 1878 ; DG (néol.), FEW (6/III, 112a), GLLF, Lex.[79], 1893.
1875 - Bottin, in DarmesteterDe la Création actuelle de mots nouv. dans la langue fr., 164 (Réimpr. de l'éd. de Paris 1877, Genève, Slatkine, 1972) - M.B.
multi coin n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] matériel technique emporté [...] Multi coins et clogs (non utilisés).» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 262 - C.T.
oeil (du coin de l'-) loc. adv. PERCEP. - TLF, 1640, Oudin ; FEW (2, 1534b), GLLF, DELF, 1656, Oudin ; L, DG, ø d ; R, cit. Courteline ; PR[77], ø d.
1567 - «PAQVETTE. Mais sans faire semblant de rien, / Guignez-le seulement du coin / De l'oeil, le regardant de loin, / A fin qu'il n'aperçoiue pas / Que nous le voyons.» BaïfEuvres, Le Brave, III, 331 (Lemerre) - P.E.
pied-plat adj. péjor.  INJURE  "fig. : péquenaud" - TLF, 1573 ; Lex.[75], v. 1600 (?) ; GLLF, ND4, 1660, Oudin ; PR[77], 17e ; R, cit. Musset.
*1615 - «[...] il te sera loisible ou d'executer quelqu'un de tes premiers desseins, ou de passer les monts Pyrennées pour aller gaigner quelques reales du jour au lendemain à la conduite de ces affetées, pied-plates, constipées Castillanes.» Harangue de Turlupin, in VHL, VI, 67-68 (Jannet) - P.E.
pieds à plat, pieds-à-plat loc. adj. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
piton plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Des divers modèles [de pitons] que l'on trouve dans le commerce, bon nombre sont à proscrire ; un seul est recommandable pour l'usage courant : le piton Fiechtl, qui nous vient des Alpes Orientales. Il existe en deux variétés [...] piton plat, section allongée dans le plan de l'anneau [...]» Man. d'alpinisme, 41 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1968 - «Un long moment passe, puis il me demande des pitons plats La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 316 - C.T.
piton ultra-plat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Après quelques longueurs faciles, nous arrivons au pied du fameux ressaut en 'demi-lune'. Vous aimez les pitons ? On en a mis partout !... Il y en a de tout âge et de toute dimension, depuis les barres à mine et les anneaux de navire tout rouillés, jusqu'aux modestes pitons cadmiés, chantournés et ultra-plats. Avis à ceux qui trouvent les 'Simond' trop chers. A vrai dire, ces clous ne sont pas 'équipartis', et entre chaque groupe le passage conserve encore quelques difficultés.» La Montagne, numéro 338, oct.-déc., 76 - C.T.
plat n.m. SKI "du patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «La soif les tenaillait à tel point que, si la montagne n'avait pas été suffisamment garnie de neige, la consommation qu'ils en firent, faute d'en laisser où planter le plat des skis, aurait fait échouer cette première ascension des Diablerets.» L'Echo des Alpes, 132 - M.J.
1917 - «Nous nous sommes bien trouvés d'un traitement d'été consistant à chauffer les plats des skis au soleil puis à les imprégner d'un mélange tiède de trois parties d'huile de lin cuite et d'une partie de pétrole.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 24 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
plat n.m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1925 - «Ski-ing for beginners, par Arnold LUNN. - Methuen, Londres 1924 : 127 pages, 8 illustrations [...] Les deux premiers chapitres nous parlent de l'équipement, de la montée, du plat, de la descente. Le reste de l'ouvrage est consacré aux virages.» R. alpine, n° 2, vol. 26, 84 - C.T.
plat (donner un - de son métier) loc. verb. VIE PROF.  "montrer sa compétence" - FEW (6/II, 119b), 1640, Oudin ; L (- de son habileté), cit. Mme de Sév., 1676.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1605 - «Mais afin que tu croyes que ie suis de ta confrarie, ça parlons à coeur ouuert, que ie te donne vn plat de mon mestier [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
plat de son métier (un -) loc. nom. m. CARACT.  "supercherie" - DELF, fin 16e (?) ; L et DG (servir -), cit. Racine ; FEW (6/II, 119b), 1771, Trév. ; TLF, cit. Balzac, 1839.
1640 - «vn plat de son Mestier .i. quelque chose de sa profession. Item, vne supercherie OudinCuriositez fr., 344 (Slatkine) - P.E.
plat ventre loc. nom. m. NATATION - absent TLF.
Add.DDL 12 (1842)
*1844 - «Télémaque [...], au risque de donner ce qu'on appelle un plat ventre, en termes de natation, se jette du haut d'un praticable dans le sillage tracé par Mentor.» Th. GautierHist. de l'art dramatique en France, 3, 252 - P.W.
plat-gueux n.m. non conv.  INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1772 - «FONSEC. [...] Jé tatonne ; ma main sé trouve dans sa poche, / Jé cherche, au seul penser j'en deviens presqué fou, / Lé plat gueux n'avait pas un sou.» ThéisLe Tripot comique, 123 (Cailleau) - P.E.
1790 - «Les foutus traîtres ! les foutus plat-gueux ! les triples chiens !» Jean Bart, numéro 16, 3 - P.E.
plat-ventre n.m. NATATION  "mauvais plongeon" - E, 1927 ; TLF (faire un plat), cit. Dupré, 1972.
1842 - «Un journal a paru s'étonner que M. le baron de K..., le représentant d'une cour du Nord, n'ait pu parvenir depuis quatre ans, malgré l'application la plus constante et la plus assidue, à piquer une tête, et en soit resté au plat-ventre. C'est la loi de la gravitation chez les diplomates ; le ventre emporte toujours la tête.» E. BriffaultHistoriettes contemporaines, 31 août, 9 - P.E.
pli plat loc. nom. m. COUTURE - TLF, cit. Colette, 1922 ; GLLF, 1932, Lar. (s.v. plisser) ; R, PR[77], ø d.
1909 - «La jupe trotteuse se portera beaucoup en tussor ou en petit lainage grisaille, plissée à plis plats [...]» La Mode illustrée, 23 mai, 242c - M.C.E.
*1926 - «[...] certains couturiers [...] annoncent, pour le printemps, un retour des plis creux et des plis plats Femina, janv., 19 - M.C.E.
punaise (plat comme une -) loc. adj. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "sens concret" - FEW (9, 44b), BEI, 1640, Oudin ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• aplati comme une punaise
  - absent TLF
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «Ma bourse est applatie comme une punaise, son apostume est crevée.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 226 (Jannet) - P.E.
ski de plat loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «On peut adopter cette classification du ski : ski de descente, ski de plat (comprenant le ski à la montée) et ski de saut. [...] La technique du ski de plat est l'art de se déplacer aussi aisément et aussi rapidement que possible en plat ou à la montée.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 1 et 155 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1932 - «Suivent les principes des virages, des chasse-neige, des descentes sur bâtons, du ski de plat et enfin des conseils sur les slolans.» Camping, mars, 68 - C.T.
skieur de plat loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «La plus élémentaire connaissance de la technique de plat ajoutera énormément à l'intérêt d'une journée d'excursion en montagne. L'ascension offre au skieur de plat des problèmes de technique passionnants.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 156 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
technique (des) pieds à plat loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats' La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
à-plat n.m. COUTURE - TLF, 1866, Lar.
1845 - «Le corsage [d'une amazone] est montant et busqué, formant un à-plat irréprochable emboîtant l'origine du cou, sans le comprimer [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 1a - M.C.E.
1849 - «Robe busquée à revers étroits ; corsage plat, un peu busqué, barré par des à-plat de dentelle et des roses progressives [...]» Journ. des demoiselles, mai, 153a (Bruxelles) - M.C.E.