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colle forte loc. nom. f. arg. ARG. IMPRIM. ARGENT "argent" - absent TLF.
Corr. et compl.E (1712)
1710 - «Car nôtre illustre Corps parle un plaisant jargon. Ils donnent à l'argent le nom de Colle forte [...]» [Dufrène], La Misère des apprentifs imprimeurs, 10 (s.l.) - P.E.
demi-place n.f. COMM. - PR[67], fin 19e ; DG (néol.), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1840 - «Ca vaut mieux que d'apprendre ces drames immoraux qui font rougir jusqu'aux enfans qui paient demi-place [...]» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, vii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
eau-forte n.f. CHIM. GRAV. - GLLF, ND3, PR[73], 1560, Paré ; BW5, FEW (25, 67a), Hu, L, 16e, Paré ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1543 - «Et pour cognoistre la loy desdits ouvrages, ordonnons que l'essay s'en fera à la touche. Et s'il se trouve aucun différent, ledit essay se pourra faire à l'eau forte. [...] Et après que de Thou a requis qu'il pleust à ladite cour ordonner pour le profit du bien public ausdits généraux des monnoyes, qu'aucunes fois on a accoustumé faire l'essay à la touche et autresfois à eau forte (en faisant lequel essay à eau forte, y avoit grande diminution de matière) qu'ils eussent toujours à faire leurs essais, pour obvier à toute diminution à la touche seulement, et non à eau forte [...]» Edit sur le métier d'orfévrerie, in Recueil gén. des anciennes lois fr. , XII, 830 et 833 - P.E.
forte n.m. abrév. de forte-piano, ital.MUS. "passage musical qui doit être exécuté en renforçant le son" - FEW (3, 735a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Berlioz, 1862 ; GR[85], ø d.
1779 - «On sentoit les piano, les forte.» Diderot, Le Neveu de Rameau, 28 (éd. J. Fabre, Genève, Droz ; Lille, Giard, 1950) - R.R.
1826 - «Il est comme un musicien dont l'exécution est brillante et qui ne fait sentir ni les piano ni les forte.» Delécluze, Journ., 324 - FXT
forte-piano n.m. d'apr. ital. INSTR. MUS. - TLF, 1768, Rousseau ; FEW (9, 32a), GLLF, 1802, Flick ; L, DG, PR[72], BW5 (fortepiano), ø d.
*1772 - Suite de la clef, ou Journ. hist. sur les matières du temps, juill., 33-37 - Mackenzie, I, 181.
*1779 - «Vous descendrez ici le forte piano ; vous renverrez ces guittarres.» N. M. Audinot, La Musicomanie, sc. VII, 21 (Pièce représentée pour la première fois en 1779, publiée en 1783) - R.R.
*1796 - «La demoiselle Candeille se dispose à donner des leçons de forte-piano aux directrices [...]» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne, 25 déc., 2 - R.R.
*1797 - «La cit. Candeille exécutera un concerto de forté piano, de sa composition.» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne , 7 févr., I ; cf. 22 févr., 3-4 - R.R.
forte-piano n.m. d'apr. ital. INSTR. MUS. - TLF, 1768, Rousseau
• forte - GLLF, av. 1850 ; L, BW5, ø d ; absent TLF.
1797 - «M. Boildieu l'accompagnoit sur le forte.» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne, 20 janv., 3 - R.R.
1842 - «Forte. s.m. Il se dit quelquefois de l'instrument appelé, Piano ou Forte-piano.» Complément Acad.
garde-place adj. CH. DE FER - R (ticket -), ø d ; absent TLF. n.m. : FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], 1907, Lar. ; R, PR[77], 20e
1902 - «[...] aucun autre mode de marquer les places ne sera admis dans les voitures des trains 1 et 2 munies des appareils garde-places.» R. mensuelle Touring-Club de France, mai, 225b-6a - G.S.
neige forte loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «La montagne est très bonne pour les ascensions ; la neige est forte, comme cela arrive rarement.» R. alpine, numéro 4, avr., 123 - C.T.
piano-forte n.m. d'apr. ital. INSTR. MUS. - TLF, 1771, L'Avant coureur ; DG, 1778, Bedos de Celles.
• piano et forte
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1766 - «M. de Virbès... a rendu aussi plus agréable et d'un jeu plus moëlleux un Clavessin à marteaux connu sous le nom de piano et forte.» L'Avant coureur, 536, in Wright - M.R.
piano-forte n.m. d'apr. ital. INSTR. MUS. - DG, 1778, Bedos de Celles.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1771 - «Ariettes choisies, mises en Sonate pour le clavecin ou pianoforte.» L'Avant coureur, 244, in Wright - M.R.
1774 - «Balbâtre, fameux joueur de clavecin, y fera apporter son piano-forté, il jouera pendant le souper, des noëls et des airs choisis [...]» Mme du Deffand, Corresp., let. à Walpole, 4 déc. - Bennett, 217.
Compl.L, FEW (9, 32a), PR[72], BW5, ND2 (1774, Volt.)
1774 - «Cela est assez bon pour un piano-forté, qui est un instrument de chaudronnier, en comparaison du clavecin [...]» Let. de Voltaire à Madame du Deffand, 8 déc. - Bennett, 217.
forte-piano, DDL 5.
piton-en-place n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Quel serait aujourd'hui l'étonnement de Gary s'il entendait les nouveaux propos de ses compatriotes prêchant maintenant pour un éventuel retour à la pratique du 'piton-en-place' !» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 296 - C.T.
place n.f. VIE PROF. "emploi, fonction" - TLF, DHR, 1563, Palissy ; FEW (9, 39a), GLLF, 1611, Cotgr.
1515 - «Quand il y aura aucunes places d'hommes d'armes ou archers vacans par mort, les capitaines pourront pourvoir et mettre autres en leurs places, et dés lors les faire enrooller [...].» Réglement et statut sur le service des gens d'armes, in Recueil général des anciennes lois françaises, XII, 8 (Plon) - P.E.
place (en -) loc. adv. GÉOL. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «On me demandera sans doute comment on peut limiter ainsi le domaine d'un glacier et s'assurer qu'il a réellement stationné sur le terrain qu'on examine. On y parvient en étudiant les roches erratiques que le fleuve solide a charriées jadis et laissées sur le sol après son retrait. L'origine de ces roches, le lieu où elles sont en place, comme on dit en géologie, démontre d'où venait l'agent qui les a transportées.» Ch. Martins, in R. des deux mondes, t.67, 1er févr., 594 - M.C.
place (votre - me plaît) loc. nom. m. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «[...] se joue a divers jeus comme "Votre place me plaist", a burlurete avec des soldats, a frape mains.» J. Héroard, Journ., 1, 1132 (Fayard) - P.R.
quitter la place à qqn loc. verb. POUVOIR "céder la place" - FEW (2, 1474b), GLLF, 1538, Est. ; Hu, Monluc [1547-77] ; TLF, 1552, Ronsard ; DHR, 16e quitter qqch. à qqn : Hu, Amadis [1540] ; GLLF, 1580, Mont. ; FEW (2, 1474a), 16e
1531 - «Cedere alicui foro & curia, Quitter sa place a aucun en la court ou parlement. [...] Cedere ius suum alicui, Quitter son droit a aucun.» R. Estienne, Dictionarium, 93 v° et 94 r° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
right man in the right place (le/the -) loc. phrast. d'apr. angl. VIE PROF. - DA[82], GR[85], 1927, Lyautey ; absent TLF.
1916 - «à quoi bon tant raisonner, puisque la formule est connue depuis longtemps ? Pour organiser, il suffit de mettre the right man in the right place !» A. van Gennep, Le mécanisme de l'organisation, in Mercure de France, 117, 54 - M.C.
right man in the right place (the -) loc. phrast. d'apr. angl. POLIT. - DDL 28, 1916 ; DA[82], GR[85], 1927, Lyautey ; absent TLF.
1865 - «Cet homme de la halte intérieure et de l'alerte extérieure, il est là, dispos encore malgré son grand âge, vif, souriant, affable, n'exigeant rien et prêt à tout, merveilleusement préparé pour son rôle, the right man in the right place, l'homme prédestiné à exercer avec popularité la dictature de l'immobilité satisfaite. Tous les regards le désignent, toutes les voix l'appellent : c'est lord Palmerston.» E. Forcade, in R. des deux mondes, t.60, 1er nov., 253 - M.C.
*1918 - «Ce sera tout à fait the right man in the right place.» Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, in Proust, A la recherche du temps perdu, t.1, 581 (Gallimard, 1962) - FRANTEXT
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