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auto-piolet n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «[...] le meilleur piolet, le plus parfait, serait bien celui qui, tout en restant léger, n'exigerait que d'être présenté à la pente pour aussitôt y produire sans aucun effort d'excellentes marches, - l'auto-piolet, en attendant l'auto-ascensionniste, etc.» Echo des Alpes, numéro 8, 267 - C.T.
1911 - «Est-il dérisoire de parler d'un piolet de l'avenir ? Sans aller jusqu'à partager le voeu pie de M. Fontaine de posséder un jour un auto-piolet, les modifications constantes des divers types actuels conduisent à l'hypothèse fort plausible, que le piolet idéal gît encore dans les brumes du futur.» Echo des Alpes, numéro 3, 83 - C.T.
marteau-piolet n.m. ALP. - GLLF, Lex.[79], GR[85], TLF, 1941, Frison-Roche ; [RSp. : s.v. marteau, in cit., 1943, Pourchier-Frendo].
1932 - «Le matériel employé consiste en : A. un marteau pour le chef de cordée et si possible pour le dernier. Le marteau-piolet est pratique. B. des crampons à anneau, légers et ordinaires 'Mauerhaken'.» La Montagne, numéro 240, mai, 231 - C.T.
piolet court loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Jeux et sports, 1967 ; [RSp. : s.v. alpinisme, in déf., ø d].
1944-45 - «Un piton vertical, récupérable, un mousqueton et un anneau de corde, voilà le minimum modeste qui suffit à la traversée de l'arête ; mais vous pouvez évidemment vous munir d'une quincaillerie plus imposante, et même vous en servir, si le coeur vous en dit. Il est prudent d'avoir au moins un piolet court par cordée, pour la traversée du glacier.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 7 - C.T.
piolet de dames loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
piolet de guides loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
piolet ultra court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Enfin, sur les pentes de glace extrêmement raides et dans le rocher verglassé, le piolet ultra court pourrait être d'un usage commode, son maniement étant, dans ces conditions, plus aisé que celui du piolet ordinaire.» Man. d'alpinisme, 174 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
piolet à lame courbe loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Les deux grimpeurs étaient équipés de crampons à 4 pointes avant et de piolets à lame courbe, courte et multicrantée, qui transforment la technique de la glace.» La Montagne et alpinisme, numéros 86-87, 257 - C.T.
piolet-ancre n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
piolet-appui n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
1967 - «A la descente des pentes difficiles, dans des courses de haut niveau technique, on utilise un procédé un peu particulier qui est le 'piolet-appui', appelé encore 'piolet-rampe'. De flanc ou face au vide suivant le cas, l'alpiniste descend accroupi ; à bout de bras, il plante vers le bas, au-dessous de lui, la pique du piolet ; d'un pas à l'autre, il descend en déplaçant la main qui s'appuie le long du manche. C'est en quelque sorte la position du 'piolet-ancre' renversée : le piolet est planté vers le bas, la main qui descend s'appuie en glissant vers la tête (au lieu de tirer vers le bas pour contribuer à la montée du poids du corps).» Bessière, L'Alpinisme, 52 (P.U.F.) - C.T.
piolet-canne n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
1967 - «En terrain facile on s'en sert [du piolet] côté amont comme d'une canne. Ce procédé, appelé 'piolet-canne', s'emploie sur des pentes faibles ne dépassant pas 30 à 35 degrés. Sur un glacier enneigé, cette canne permet de sonder la solidité du terrain en avant du premier de cordée : en enfonçant le manche il peut déceler la crevasse cachée par un pont de neige molle.» Bessière, L'Alpinisme, 49 (P.U.F.) - C.T.
piolet-hache n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1975 - La Montagne et alpinisme, numéro 1, VIII, Publ - C.T.
piolet-marteau n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1930 - «Le piolet-marteau, avec sa lanière de cuir, est exposé à des regards soupçonneux. De quel emploi peut être cet instrument pour la sage traversée des cols que j'ai annoncée officiellement ?» La Montagne, numéro 8, mars-avr., 82 - C.T.
1936 - «Là, nous partageons notre matériel : LALOUE reçoit le piolet-marteau, FOURASTIER les crampons, et moi le piolet.» La Montagne, numéro 278, avr., 146 - C.T.
1969 - «[...] nous utilisons très peu le piolet-marteau à la place du piolet de forme classique avec pointe et panne qui est toujours préférable (précisons que le piolet-marteau appelé aussi super-marteau est un piolet court de 50cm de longueur dont on a remplacé la panne par un marteau).» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 107 - C.T.
1970 - «Ce qui nécessite évidemment de progresser avec dans une main un piolet-marteau sur lequel on s'appuie, et dans l'autre un poignard à glace muni d'une tête de frappe métallique et ayant, à la base du manche, un anneau sur lequel on peut se mousquetonner après avoir planté le poignard qui, de ce fait, devient broche.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 303 - C.T.
piolet-ramasse n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
piolet-rampe n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «A la descente des pentes difficiles, dans des courses de haut niveau technique, on utilise un procédé un peu particulier qui est le 'piolet-appui', appelé encore 'piolet-rampe'. De flanc ou face au vide suivant le cas, l'alpiniste descend accroupi ; à bout de bras, il plante vers le bas, au-dessous de lui, la pique du piolet ; d'un pas à l'autre, il descend en déplaçant la main qui s'appuie le long du manche. C'est en quelque sorte la position du 'piolet-ancre' renversée : le piolet est planté vers le bas, la main qui descend s'appuie en glissant vers la tête (au lieu de tirer vers le bas pour contribuer à la montée du poids du corps).» Bessière, L'Alpinisme, 52 (P.U.F.) - C.T.
porte-piolet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Un accessoire plus utile est la lanière en chanvre au moyen de laquelle on accroche le piolet au poignet lors d'une grimpée dans les rochers [...] Avec le porte-piolet on résout presque partout par l'affirmative la question tant de fois débattue : faut-il garder son piolet dans le rocher ?» Echo des Alpes, numéro 3, 90 - C.T.
prise de piolet (à la pente) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La neige avait fondue [sic], il fallut une courte échelle très scabreuse et une prise supplémentaire de piolet.» R. alpine, vol. 26, numéro 4, 152 - C.T.
1967 - «La prise de piolet à la pente s'opère tous les deux pas en plantant celui-ci, tenu en piolet-ramasse, ou en piolet-canne, latéralement par rapport à soi, toujours en avant, dans la direction de progression.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
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