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pince (chaud de la -) loc. adj. non conv.  ÉROT. - FEW (8, 542b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; TLF (chaud-de-la-pince), cit. Bourget, 1886.
1790 - «[...] une fraîche et ragoutante colporteuse, par laquelle M. MAUDI vouloit se faire colporter. Lorsqu'il tint cette jeunesse dans son sabat, M. M. se mit à crier : Donnés, tout-à-l'heure : la petite, quoique naturellement chaude de la pince, ne voulut pas se laisser aristocratiser ; elle cria [...] on dit aussi que [...] tu [Camille Desmoulins] es foible comme une jeunesse qui commence à se sentir et qui naturellement est un peu chaude de la pince, qu'en conséquence tu te laisses gagner [...] par des sacrés gueux mal intentionnés qui ne demandent que plaies et bosses [...]» Journ. des Halles , numéro 6, 6-7 et numéro 7, 4 - P.E.
pince (sujet à la -) loc. adj. arg.  ARG.  "enclin à voler" - Hu, Ronsard et Cholières ; E, 16e ; DELF, 1640 ; L, FEW (8, 547b ; note 6), ø d ; absent TLF.
Compl.Gc (même texte)
1561 - «RICHARD. Vous estes subject à la pince, / C'est cela qui gaste le tout.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 107 (Garnier) - P.E.
pince à sucre loc. nom. f. ÉCON. DOM. "petit instrument, en forme de pince, avec lequel on saisit les morceaux de sucre dans un sucrier" - GLLF, 1903, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1798 - «[...] sept cuilleres a soupe six dito a thé pince a sucre et une cuillere potagere Dargent [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe d'Augustin Dionne, n° [235], 23 févr., [14], [Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Kamouraska)] - TLFQ
pince-cisaille n.f. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1811 - AppertLivre de tous les ménages, 73 (2e éd.) - F.R.-R.S.
pince-couilles n.m. non conv. MOBIL. "tabouret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] dès que j'ai fini, je reste pas comme ça les bras croisés sur mon pince-couilles - excusez-moi hein, c'est comme ça qu'on appelle un tabouret - je m'y mets [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 261 (Ed. des Femmes) - K.G.
pince-cul n.m. non conv. ÉROT. "pelotage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «L'enterrement d'Hugo a été terrible. Imaginez Paris coupé en 2, la rive gauche où je suis, absolument séparée de la rive droite, sans lettres, sans journaux - rien - puis une descente de Courtille dans l'apothéose, une noce de peuple, bâfrant du cervelas et tétant du litre, partout, sur les urinoirs, sur des échelles, dans les arbres. Ça a été une véritable ripaille, agrémentée de hurlées de Marseillaise et de pince-culs HuysmansLet. inédites à Jules Destrée, 3 juin, 39 (Textes litt. fr., 1967) - M.C.
pince-fesses n.m. non conv. MOBIL. "tabouret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] cinq minutes plus tard, je suis installée sur le meilleur tabouret, pas un branleur, pas un pince-fesses, non : le tabouret de mes rêves.» A. SarrazinLa Cavale, 443 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
pince-fesses n.m. non conv. VÊT. "pour homme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] un de ces jolis gandins en pince-fesses (c'est le nom qu'on donne aux jaquettes à la mode chez ces messieurs) [...]» La Petite revue, 3 nov., 192 - P.E.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - FEW (8, 545b), PR[72], ND2, 1798, Acad. ; BW5, 1803 ; L, 1866 ; DG, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1774 - «Barette, dites-vous ? Ne vous fiez pas à ce pince-sans-rire ; s'il plaint la peine de parler, il ne se refuse pas le plaisir d'écrire [...]»Confession gén. d'Audinot, 21 (Rouen, Lemonnyer, 1880) - J.S.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - DDL 7, 1774, Confession gén. d'Audinot [repris in TLF, DHR] ; GLLF, 1798, Acad. ; DEL, ø d.
1730 - «Il doit y figurer en Maître : / Et je crois ne rien hazarder / Quand je lui ferai commander, / La Troupe de PINSE-SANS-RIRE ; / Qui sçait manier la Satyre / Si finement, que leurs Ecrits / Pour les Connoisseurs sont sans prix. / Ces messieurs les PINSE-SANS-RIRE / Tiennent leur coin dans mon Empire [...].» Le Conseil de Momus, 198-9 (Chez Pantaléon de la Lune) - P.E.
pince-étoffe n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «Le PINCE-ETOFFE, ou machine pour coudre. Le pince-étoffe est une précieuse invention : gracieux dans ses contours, il se fixe, à l'aide d'un ingénieux mécanisme, aux tables de travail, de salle à manger, aux tables à ouvrage formant corbeille, à un tiroir ouvert, etc. [...] L'étoffe engagée sous le ressort peut ne pas être dégagée, quelle que soit la longueur du travail : il suffit de tirer légèrement et obliquement le tissu du côté opposé à la résistance. Enfin le prix modique du pince-étoffe (1Fr.50) permet à tout le monde de l'utiliser.» La Mode illustrée, 256 - A.Ré.
pincer : ça pince loc. phrast. non conv.  PERCEP.  "en parlant du froid" - R, GLLF, 1962 ; PR[77], ø d.v.tr. : TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GLLF, cit. Colette ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; la date de 1580, Mont., dans GLLF, concerne un autre sens
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «MONSIEUR PRUDHOMME. Il ne fera pas chaud cette nuit, çà commence déjà à pas mal pincer H. MonnierScènes populaires, II, 110 (Dumont) - P.E.