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coupe-fesses n.m. non conv. ÉCON. DOM. "seau hygiénique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Le matériel sanitaire s'est amélioré, depuis cinq ans ! Bidet en émail blanc, seau en émail bleu remplaçant avantageusement le coupe-fesses cabossé et rouillé [...]» A. SarrazinLa Cavale, 361 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
fesses (de mes -) loc. non conv. VALEUR "de peu de valeur" - TLF (d'mes -), DArg., 1905, Bruant ; GR[85], cit. Bosquet, 1975 ; DEL, ø d.
v. 1610 - «Comme le president conclud, voylà le notaire qui, avec une sainte et pieuse exclamation, va dire : 'Voilà, certes, une belle conclusion de mes fesses ! (Il leur fut advis qu'il avoit dit de messieurs).» Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 40 (CMMC) - P.E.
peau des fesses (coûter la -) loc. verb. non conv. ARGENT "coûter très cher" - DFNC, v. 1930 ; TLF et DArg. (valoir -), 1976, Nouv. Obs. ; BEI, cit. Cavanna, 1979 ; GR[85], ø d.
• coûter la peau
 
1897 - «- Les moteurs vous coûteront cher ? - Les moteurs me coûteront la peau A. AllaisOeuvres posthumes, 365 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
peau des fesses (se prendre par la -) loc. verb. non conv. CARACT. "se contraindre, prendre sur soi" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1904 - «La bonté n'est pas naturelle : c'est le fruit pierreux de la raison. Il faut se prendre par la peau des fesses pour se mener de force à la moindre bonne action.» J. RenardJourn., 908 - FXT
pince (chaud de la -) loc. adj. non conv.  ÉROT. - FEW (8, 542b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; TLF (chaud-de-la-pince), cit. Bourget, 1886.
1790 - «[...] une fraîche et ragoutante colporteuse, par laquelle M. MAUDI vouloit se faire colporter. Lorsqu'il tint cette jeunesse dans son sabat, M. M. se mit à crier : Donnés, tout-à-l'heure : la petite, quoique naturellement chaude de la pince, ne voulut pas se laisser aristocratiser ; elle cria [...] on dit aussi que [...] tu [Camille Desmoulins] es foible comme une jeunesse qui commence à se sentir et qui naturellement est un peu chaude de la pince, qu'en conséquence tu te laisses gagner [...] par des sacrés gueux mal intentionnés qui ne demandent que plaies et bosses [...]» Journ. des Halles , numéro 6, 6-7 et numéro 7, 4 - P.E.
pince (sujet à la -) loc. adj. arg.  ARG.  "enclin à voler" - Hu, Ronsard et Cholières ; E, 16e ; DELF, 1640 ; L, FEW (8, 547b ; note 6), ø d ; absent TLF.
Compl.Gc (même texte)
1561 - «RICHARD. Vous estes subject à la pince, / C'est cela qui gaste le tout.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 107 (Garnier) - P.E.
pince à sucre loc. nom. f. ÉCON. DOM. "petit instrument, en forme de pince, avec lequel on saisit les morceaux de sucre dans un sucrier" - GLLF, 1903, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1798 - «[...] sept cuilleres a soupe six dito a thé pince a sucre et une cuillere potagere Dargent [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe d'Augustin Dionne, n° [235], 23 févr., [14], [Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Kamouraska)] - TLFQ
pince-cisaille n.f. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1811 - AppertLivre de tous les ménages, 73 (2e éd.) - F.R.-R.S.
pince-couilles n.m. non conv. MOBIL. "tabouret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] dès que j'ai fini, je reste pas comme ça les bras croisés sur mon pince-couilles - excusez-moi hein, c'est comme ça qu'on appelle un tabouret - je m'y mets [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 261 (Ed. des Femmes) - K.G.
pince-cul n.m. non conv. ÉROT. "pelotage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «L'enterrement d'Hugo a été terrible. Imaginez Paris coupé en 2, la rive gauche où je suis, absolument séparée de la rive droite, sans lettres, sans journaux - rien - puis une descente de Courtille dans l'apothéose, une noce de peuple, bâfrant du cervelas et tétant du litre, partout, sur les urinoirs, sur des échelles, dans les arbres. Ça a été une véritable ripaille, agrémentée de hurlées de Marseillaise et de pince-culs HuysmansLet. inédites à Jules Destrée, 3 juin, 39 (Textes litt. fr., 1967) - M.C.
pince-fesses n.m. non conv. MOBIL. "tabouret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] cinq minutes plus tard, je suis installée sur le meilleur tabouret, pas un branleur, pas un pince-fesses, non : le tabouret de mes rêves.» A. SarrazinLa Cavale, 443 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
pince-fesses n.m. non conv. VÊT. "pour homme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] un de ces jolis gandins en pince-fesses (c'est le nom qu'on donne aux jaquettes à la mode chez ces messieurs) [...]» La Petite revue, 3 nov., 192 - P.E.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - FEW (8, 545b), PR[72], ND2, 1798, Acad. ; BW5, 1803 ; L, 1866 ; DG, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1774 - «Barette, dites-vous ? Ne vous fiez pas à ce pince-sans-rire ; s'il plaint la peine de parler, il ne se refuse pas le plaisir d'écrire [...]»Confession gén. d'Audinot, 21 (Rouen, Lemonnyer, 1880) - J.S.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - DDL 7, 1774, Confession gén. d'Audinot [repris in TLF, DHR] ; GLLF, 1798, Acad. ; DEL, ø d.
1730 - «Il doit y figurer en Maître : / Et je crois ne rien hazarder / Quand je lui ferai commander, / La Troupe de PINSE-SANS-RIRE ; / Qui sçait manier la Satyre / Si finement, que leurs Ecrits / Pour les Connoisseurs sont sans prix. / Ces messieurs les PINSE-SANS-RIRE / Tiennent leur coin dans mon Empire [...].» Le Conseil de Momus, 198-9 (Chez Pantaléon de la Lune) - P.E.
pince-étoffe n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «Le PINCE-ETOFFE, ou machine pour coudre. Le pince-étoffe est une précieuse invention : gracieux dans ses contours, il se fixe, à l'aide d'un ingénieux mécanisme, aux tables de travail, de salle à manger, aux tables à ouvrage formant corbeille, à un tiroir ouvert, etc. [...] L'étoffe engagée sous le ressort peut ne pas être dégagée, quelle que soit la longueur du travail : il suffit de tirer légèrement et obliquement le tissu du côté opposé à la résistance. Enfin le prix modique du pince-étoffe (1Fr.50) permet à tout le monde de l'utiliser.» La Mode illustrée, 256 - A.Ré.
pincer : ça pince loc. phrast. non conv.  PERCEP.  "en parlant du froid" - R, GLLF, 1962 ; PR[77], ø d.v.tr. : TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GLLF, cit. Colette ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; la date de 1580, Mont., dans GLLF, concerne un autre sens
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «MONSIEUR PRUDHOMME. Il ne fera pas chaud cette nuit, çà commence déjà à pas mal pincer H. MonnierScènes populaires, II, 110 (Dumont) - P.E.
piqueur de fesses loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Dans tous les cas, le sadique s'adresse invariablement à la même partie du corps (flagellateurs, piqueurs de fesses, coupeurs de peau, coupeurs d'oreilles, éventreurs, etc.) [...] Philippe X..., le piqueur de fesses, dont l'auteur relate l'observation, est un individu de dix-neuf ans, fils de névropathes et porteur de stigmates de dégénérescence. Il fut arrêté par des passants au moment où, après avoir frappé, d'un coup de lame dans la fesse, une jeune fille, il cherchait à s'enfuir.» Dr Cullerre, c.r. : Dr P. Garnier, in Annales médico-psychol., I, 479 - M.C.
serrer les fesses loc. verb. non conv. AFFECT. "avoir peur" - FEW (11, 506a), 1812, Mozin ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Ajar ; GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
• serrer le cul
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Voyez ces pauvres bougres de soldats, tout esclopés, qui font des centaines de lieues, exprès pour écarteler et confondre les plats jean-foutres qui s'avisent de vous inquiéter ; et vous, sacrés breloques, vous serrez le cul comme des étaux, quand on vous parle de contre-révolution.» [Lemaire]Le Trou du cul du père Duchesne, 2 (Impr. de Chalon) - P.E.
sous fesses loc. adj.  et loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Le baudrier Jagzel (G'Sell, Nancy) consiste en un anneau fermé (cousu, collé) de large sangle (50mm) placé à hauteur du sternum avec bretelles réglables d'un seul tenant (25mm de large) ; poids, 220g. Pour l'artificiel, on lui adjoint une sangle 'sous fesses' de 50mm, étudiée pour diminuer la fatigue, maintenue par un sanglon réglable de 25mm ; poids du 'sous fesses' : 210g ; résistance de la sangle pectorale, 4800kg.» La Montagne et alpinisme, numéro 63, juin, 114 - C.T.
tamponne-fesses (faire du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "circuler dans un endroit bondé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Ah ! tu es là ! Je me demandais où tu étais passée ! Cours à ton piano ! T'as vu l'arrivage ? Déjà on fait de l'écrase-seins et du tamponne-fesses ; je me glisse entre les dames soyeuses et les messieurs rêches [...] quelle musique jouer pour canaliser tous ces bruits de ruches ?» V. ThérameStaboulkash, 173 (Ed. des Femmes) - K.G.
tire-fesse, tire-fesses n.m. non conv. SKI - Lex.[79], DMC, RSp., GR[85], v.1960 ; GLLF, 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Bruno, durant une petite semaine, put se suspendre au tire-fesse et savonner la piste [...]» H. BazinAu Nom du fils, 173 - P.W.