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besoins (petits -) loc. nom. m. SANTÉ - TLF (au sing.), 1838, Stendhal ; R, PR[77], cit. Courteline ; GLLF, DELF, ø d.
1785 - «[...] ils ne s'en tinrent point là, et de ce même jour on proclama une nouvelle loi qui parut être l'ouvrage du libertinage sodomite de la veille, une nouvelle loi, dis-je, qui statuait qu'elles serviraient, à compter du 1er de décembre, tout à fait de vase à leurs besoins, et que ces besoins, en un mot, gros et petits, ne se feraient jamais que dans leur bouche [...]» SadeLes 120 journées de Sodome, t. 2, part. 1, 167 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
boutiens (grands/petits -) loc. nom. m. plais.  CARACT. - Ls (gros -, petits -), FEW (15/I, 217b ; petits -), ø d ; absent TLF.
1883 - «Dans Gulliver, il est question d'une peuplade imbécile où tous les hommes politiques pâlissent devant ce grave problème : Doit-on casser les oeufs par le petit bout ou par le gros bout ? Nous avons eu aussi, nous, la semaine dernière, notre querelle des grands boutiens et des petits boutiens. [...] Ferry, au Havre, a-t-il dit qu'il gouvernerait avec le grand U, c'est-à-dire avec l'Union républicaine, groupe de la Chambre, ou bien avec le petit u, c'est-à-dire avec l'union des républicains ?» Le Triboulet, 28 oct., 6b - G.S.
boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou.
• aimer plus que ses menus boyaux
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF. aimer comme - : Hu, DELF, Larivey
1576 - «Philippin. Ascagne est vostre corriual et le bien-aimé : car Madamoiselle Lucelle l'aime plus que ses menus boyaux [L. Le Jars]Lucelle, 55 (R. du Petit Val) - P.E.
boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou.
1640 - «[...] ie l'aime comme mes petits Boyaux .i. ie l'aime extremement OudinCuriositez fr., 59 (Slatkine) - P.E.
1786 - «Je vous chéris comme la prunelle de mes yeux ; je vous aime comme mes petits boyaux ; c'est une chose sûre [...]» Beffroy de ReignyLes Lunes du Cousin Jacques, numéro 8, 98 - P.E.
cochons (si les petits - ne le mangent pas) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "s'il ne lui arrive rien de fâcheux" - BEI, 19e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1894 - «Tantôt elle se plaît à reconnaître que, si les petits cochons ne le mangent pas, il fera, plus tard, un gars huppé.» J. RenardPoil de carotte, 314 - FXT
*1912 - «- [...] Voilà l'homme, cher ami. Ah ! il ira loin, de ce train-là, si les petits cochons ne le mangent pas [...] !» Courteline, Les Linottes, in CourtelineThéâtre..., 531 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dépouilleuse d'enfants loc. nom. f. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Dépouilleuses d'enfans. Je viens de parler de certaines allées ; en voici d'autres où les femmes dont j'ai à faire le portrait n'y habillent point ceux qui sont nus ou qui attendent un vêtement pour aller à vêpres et de là à la Courtille. Au contraire, ces femmes dépouillent des enfans pour s'emparer de leurs habits. [...] Une sentence du Châtelet a été confirmée par arrêt du parlement du 8 juin 1779. Elle condamne une raccommodeuse de dentelles à être fouettée et marquée, et renfermée à l'hôpital de la Salpétrière pendant neuf ans, préalablement mise au carcan avec un écriteau devant et derrière, portant ces mots : dépouilleuse d'enfans MercierTableau de Paris , t.5, 284 et 285-6 (Amsterdam) - TGLF
enfants (il n'y a plus d'-) loc. phrast. PHRASÉOL. "fig." - GR[85] (cit.), DEL, 1673, Mol. ; FEW (4, 659b), 1690, Fur. ; BEI, 17e ; TLF, cit. Balzac, 1843 ; L, ø d.
• il n'y a plus d'enfance
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1638 - «Vne fille à douze ans sçait autant de malice / Que celle qui iamais n'a fait d'autre mestier, / Que de suiure d'amour le penible sentier / Le plus ardent desir qui possede leur ame, / Est de leur veoir le nom de fille, en femme : / Il n'y a plus d'enfance à ce que ie puis veoir [...]» L.C. DiscretLes Nopces de Vaugirard, 68 (Guignard) - P.E.
enfants blancs loc. nom. m. HIST.  Angleterre- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1776 - «[...] des séditieux appelés Enfans blancs, à qui on a donné ce nom, d'après l'usage où ils sont de porter une chemise blanche par dessus leur habit.» Aff. de l'Angleterre, I, 20 - Proschwitz, 246.
enfants bleus loc. nom. m. pl. non conv. HIST. RÉVOL. "membres de la Garde nationale ?" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] tous les bons enfans bleus, tous les patriotes [...]» [Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
1790 - «Je fais bon de deux cent mille hommes, capables au premier coup de fusil de se montrer armés, en comptant les jeunes volontaires de bonne volonté qui se joindront à nos bons enfans bleus[Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
gardeuse d'enfants loc. nom. f. MÉTIER - ø t. lex. réf.gardeuse : TLF, cit. Huysm., 1879.
1818 - «Que deviennent ces pauvres petites ? on les met chez une gardeuse d'enfans pour six ou dix sous par mois, afin de s'en débarasser aux heures où elles incommodent : et dans cette école de fainéantise, elles prennent toutes sortes de vices, et oublient le peu qu'elles savent.» Mme de GenlisDict. critique et raisonné des étiquettes de la Cour, t. 1, 151 ; cf. 154-5 - R.R.
1825 - «Je fis le mémoire qui m'étoit commandé, et, pour le mieux faire, j'employai quinze jours, depuis huit heures du matin jusqu'à deux heures après midi, à visiter de nouveau les écoles, grandes et petites, et les gardeuses d'enfans, non-seulement de mon quartier, mais de tous ceux de Paris ; et comme je n'avois pas le droit d'interroger dans ces derniers, je m'y présentois sous le prétexte d'avoir des enfans à y placer.» Mme de GenlisMém., t. 6, 41 (Londres, Colburn) - R.R.
huile de petits chiens loc. nom. f. PHARM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Huile de petits-chiens. Oleum catellorum. Elle était préparée en faisant cuire jusqu'à consomption de l'humidité trois chiens nouveau-nés dans 1440,0 d'huile d'olive, ajoutant alors origan, serpolet, pouliot, marjolaine, millepertuis, aa 60,0 et passant au bout de quinze jours. Contre la goutte et le rhumatisme. Cette préparation a longtemps figuré au Codex.» DorvaultL'Officine, 324 (Labé) - P.E.
oignes (aux petits -) loc. adv. abrév.  de aux petits oignonsnon conv.  VALEUR  "excellent" - FEW (14, 44b), 1878, Larch. ; absent TLF, GR[92].
1866 - DelvauDict. de la langue verte - K.G.
oignons (aux petits -) loc. adj. non conv. VALEUR "excellent" 
• aux petits zoignes
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. aux petits oignes : DDL 23, 1866, Delv. ; FEW (14, 44b), 1878, Larchey
1879 - «Lapierre m'a envoyé ce matin un article de Zola, qui est vraiment 'aux petits zoignes !'. Mon opinion secrète est que le dit Zola est dans le Vrai. Le public a été injuste envers l'Education et les jugements portés sur la conclusion me révoltent encore, bien que je ne me croie pas un monstre d'orgueil ?» FlaubertCorresp., Suppl., let. à Mme Brainne, 10-11 déc., 287 (Conard, 1954) - TGLF
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM.  MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF. s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
• se vendre comme du pain
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1766 - «Voilà un excellent Livre ; il va se vendre comme du pain [Du Laurens]Le Compère Matthieu, III, 233 (A Londres) - P.E.
1818 - «Il serait trop faible de dire, suivant l'expression vulgaire, que l'ouvrage se vend comme du pain ; il faut ajouter : Comme du pain en 1794, car on est à la queue pour s'en procurer des exemplaires.» Petite chronique de Paris, année 1818, 21 (Eymery) - P.E.
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM.  MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.se vendre comme du pain : DDL 38, 1766, Du Laurens ; s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
1927 - «[...] ils n'auront [...] que l'embarras du choix entre les nombreuses galeries où sont exposés des "petits tableaux" qui se vendront, nous l'espérons, comme des petits pains [...].» L'Art vivant, janv., 40, A - A.L.
paquets (petits -) n.m. pl. JEUX CARTES - FEW (16, 613b), 1874, Lar. ; absent TLF.au sing. : FEW, Ls, 1871.
av. 1799 - «Hier au soir un jeune homme employé aux fermes, qu'une vieille friponne génoise a conduit à souper chez nous, après avoir perdu quarante louis aux petits paquets, jeta les cartes au nez de mon hôtesse l'appelant voleuse.» CasanovaUn Vénitien à Paris, part. II, ch. 3, 152-3 (1960) - R.R.
petit, petit ..., petits, petits ... loc. interj. APPELL. "pour appeler les poules" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1691 - «MARINETTE avec un chien et une houlette [...] Petits, petits, petits [...] Petits, petits, petits (elle les chasse & s'en va.) ARLEQUIN. Elle les mene comme une bande de petits poulets-d'Inde ; voïez qu'ils sont dociles !» L.A.D.S.M., Ulisse et Circé, in GherardiLe Théâtre ital., III, 513 (Braakman) - P.E.
1693 - «ARLEQUIN. Tiens, tiens en un bout, & moy l'autre. Fort bien. Hé là là, le voilà qui approche. Petit, petit, petit ? Il vient tout droit donner dedans. Petit, petit, petit L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 436 - P.E.
v. 1714 - «Deux jeunes Paisannes en chantant, couroient dans la Cour pour y prendre quelques Poulets : Petit, petit, petit, disoient-elles.» MarivauxLe Télémaque travesti, 199 (Droz) - P.E.
1725 - «Un C - qui se voyoit éloigné de quelques poulets qu'on avoit servis sur la table, prit des miettes de pain, & les répandant sur son assiette, disoit, petits, petits, comme disent les paisannes pour faire venir à elles les poulets.» Polissonniana, 53 (Schelte) - P.E.
1744 - «On attrape une fillette, / Mon enfant, à peu près / Comme le Soldat prend les Poulets : / S'il en voit un hors de sa cage, / Il jette du pain, du fromage. / Tiens, petit, petit, petit ; / Le Poulet suit, / Et crac, / Le voilà dans le sac.» Favart, L'Ecole des amours grivois, in FavartThéâtre, VII, 6 (Slatkine) - P.E.
1786 - «MATHURIN [...] Et pis vous l'z-appelliez... (Il contrefait la voix d'une femme.) 'Petits, petits, petits !...' (Il reprend sa voix.) Et pis vous leur jettiez du grain.» GuillemainLa Solitude, 8 (Bélin et Brunet) - P.E.
petits (faire des -) loc. verb. non conv. ARGENT "rapporter des intérêts" - BEI, mil.19e ; FEW (8, 345a), 1868 ; L, GLLF, DEL, 1869 ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Goncourt.
1837 - «L'AVOCAT DE LA PLAIGNANTE. - Il ne s'agit pas au procès de 50 fr. de nourriture, mais de coups que vous avez portés à ma cliente et par suite desquels un traitement a été nécessaire, dont la dépense s'est élevée à 50 fr. que nous réclamons comme partie civile. LA FEMME GIBOUREAU. - Alors, ça fait 100 fr. ; bon, ça pousse, v'là que ça fait des petits Le Cabinet de lecture, n° 240, 20 juill., 14b - P.E.
1840 - «ROUSSILLON. Cinquante écus ! c'est donné ! AUGUSTE. C'est possible, car c'est d'un fameux goût et ça irait à Julienne comme un bijou que ça est... Mais j'aurai beau faire suer les soixante francs de ma quinzaine, ça n'ira jamais à cinquante écus, car malheureusement les pièces de cent sous ne font pas de petits...» F. SouliéL'Ouvrier, 3b (Magasin théâtral) - P.E.
1856 - «JANVIER. Hein ?... C'est pourtant bien que vingt mille francs qu'y a de déposés chez le notaire, à l'intention de Nicolette... à moins qu'ils n'aient fait des ptits. COLOMBE. Ils en feront...» Brisebarre et BoisselotMadame J'Ordonne et Cie, 3b (Typographie Morris) - P.E.
petits-ciseaux n.m. pl. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Petits-ciseaux. C'est une variante atténuée du pas précédent. Les pointes s'écartent moins de la ligne droite avec laquelle elles forment un angle plus petit ; en conséquence, on n'a pas besoin de soulever l'arrière de chaque ski au-dessus de l'autre.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 104 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
pondeuse d'enfants loc. nom. f. non conv.  SANTÉ - PR[77], ø d pondeuse : FEW (9, 163ab), GLLF, ND4, 1798, Acad. ; L, DG, ø d
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1785 - «Curval se remit à dire des horreurs sur les pondeuses d'enfants, et protesta que s'il était le maître il établirait la loi de l'île de Formose, où les femmes enceintes avant trente ans sont pilées dans un mortier avec leur fruit [...]» SadeLes 120 journées de Sodome, part. 1, t. 2, 135 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] l'hôte, fort affable, / Met les petits pots dans les grands / Lorsqu'il nous met à table [...]» Le Caveau moderne, I, 58 (Capelle et Renand) - P.E.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
• mettre les grands pots dans les petits
  plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «PAIN-SEC [...] chaud, chaud, que la broche bouille ; que la marmite tourne : que les casseroles sautent : il faut mettre les grands pots dans les petits ; il faut...» Martainville et DumersanJean de Passy, 3 (Barba) - P.E.
souliers (être dans ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : être mal à l'aise" - GLLF, DEL (cit.), GR[85], BEI, 1834, Balzac ; TLF, 1835, Balzac ; FEW (12, 363b), 1835, Acad. ; L, TLF, ø d.
1830 - «PICOT, seul. Ces jeunes filles ; c'est ben fantasque ! c'est des êtres ben taquinans ! Aujourd'hui, ça vous tend les bras : demain, ça vous regarde par-dessus l'épaule ; sans compter qu' les trois quarts du temps ça vous joue par-dessous la jambe. Avec elles, on n' sait jamais sus queu pied danser... Oh ! j' suis vraiment un peu dans mes petits souliers...» C. LemesleProverbes dramatiques, 322 (Mongie) - P.E.