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aller : comment va cette petite santé ? loc. phrast. non conv. POLITESSE - GLLF (- la -), GR[85] (comment vont ces petites santés ?), ø d ; absent TLF. comment va la santé ? : DDL 19, 1644 (comme -) et 1761 ; GLLF, 1690, Fur. ; DEL, 18e ; TLF, cit. Flaubert, 1861 ; GR[85], ø d
1831 - «Eh bien ? comment va cette petite santé ? Cette petite santé va-t-elle toujours comme nous voulons ?» L. Desnoyers, Les Béotiens de Paris, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, III, 87 (Ladvocat) - P.E.
aristocratie bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789-90 - «[...] ce qui ne tendait pas moins qu'à fonder un patriciat éternel et une aristocratie bourgeoise dans le sein même d'une assemblée qui abolissait toutes les prérogatives [...]» Rivarol, Journ. politique national, déc.-avr., II, n° 12, in WalterLa Révolution fr. vue par ses journaux, 67 (Tardy) - LTP
1792 - «L'aristocratie bourgeoise est dans le délire.» Journ. d'une bourgeoise pendant la Révolution,1791-93, 30 juin, 164 (Calmann-Levy), in HLF, IX, 2, 712 - LTP
1795 - «L'aristocratie bourgeoise, si elle eût existé, eût produit bientôt l'aristocratie financière ; celle-ci eût engendré l'aristocratie nobiliaire, car l'homme riche ne tarde pas à se regarder comme étant d'une pâte différente des autres hommes.» Collot d'Herbois, Réponse à la pétition des Lyonnais, 17 mars, in KesselLe Prolétariat fr., I, 481 (Plon) - LTP
aristocratie bourgeoise loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - absent TLF.
Add.DDL 11 (1789-90, Rivarol)
*1824 - «A l'ombre du pouvoir royal [...] on vit croître ce nouveau peuple, dont Charles V, encore dauphin, avait appris à connaître toute l'énergie. L'université, les cours de justice, les corporations, les bourgeois de Paris, leurs échevins, leur quarteniers, devinrent chaque jour plus importans [...] Une aristocratie se forma parmi eux : aristocratie paisible, amie du bien public, sage [...] Au-dessous de cette aristocratie bourgeoise, s'agitait une démocratie turbulente et barbare, toujours prête aux plus violentes séditions, ennemie impitoyable de la noblesse et de la chevalerie, qui lui semblait [sic] la cause de tous ses maux.» A. de BaranteHist. des ducs de Bourgogne, I, LXII-LXV (2e éd., Ladvocat) - J.Hé.
aristocratie bourgeoise et marchande loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-93 - «Une nouvelle aristocratie, une sorte d'aristocratie bourgeoise et marchande, pourra, il est vrai, s'élever par ce nouveau genre de richesses.» BarnaveIntrod. à la révolution fr., 10 (Rééd., A. Colin) - LTP
bière (ce n'est pas de la petite -) loc. phrast. non conv.  VALEUR - FEW (15/I, 104b), DELF, fin 18e ; L, ø d ; TLF, cit. Villiers de l'Isle-Adam, 1883 ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - «[...] quand un homme se trouve, sans y penser et sans le vouloir, criminel de LEZE-CHAMP D'AVOINE EN HERBE. Foutre ! ce n'est pas là de la petite bière... mordieu !» Jean Bart, numéro 30, 5 - P.E.
bière (n'être que de la petite -) loc. verb.  non conv. , péjor. VALEUR  "en parlant d'une personne" - R, cit. Duhamel ; DELF, cit. Goron ; PR[77], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «C'est la coqu'luche d' l'Inde entière. / Sur lui la faveur pleut d' tout' parts, / Et d'puis qu'il a celle de Mars, / Moi, je n' suis plus que d' la p'tit' bière DésaugiersCadet Buteux à la première représentation du Paria, 9 (Barba) - P.E.
bière (n'être que de la petite -) loc. verb.  non conv. , péjor. VALEUR "en parlant d'une personne" - DDL 19, 1822, Désaugiers ; R, cit. Duhamel ; DELF, cit. Goron.
1806 - «LAMOUSSE. Ah ! Fi donc !... Cette Vénus, près de vous, n'est que de la petite bierre : je m'y connais.» Francis et DésaugiersMars en carême, 17 (Barba) - P.E.
bouche (faire la petite -) loc. verb. EXPRESS.  RELAT. "fig. : ne pas s'exprimer clairement, faire mystère" - Hu, Pasquier [av.1615] ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. 1828-29.
1594 - «Alors vous ne fistes plus la petite bouche pour dissimuler vostre intention : vous n'allastes plus connillant, ny à cachette : vous vous declarastes tout à bon [...]» Satyre Ménippée, 149 (Charpentier) - P.E.
bourgeoise n.f. non conv.  FAMILLE  "épouse" - FEW, PR[67], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
15e - «Et Deu scét se on faict la galle /la fête/. A mener dancer ses bourgeoises Coquillart, Monol. du Puys, in GuérinDict. des Dict. (1892)
Au 19e :
1853 - «La grande idée du moment c'est de faire un état compact en donnant au fils de la bourgeoise de Dantas le caloquet de ce pays-ci.» MériméeCorresp. gén., 19 sept., I, 169 (1953) - R.M.
1867 - Lar. GDU
1879 - «Il a conté bravement à Chanlaire, - après la troisième tournée, - qu'il a le gousset vide - C'est la bourgeoise qui a le sac !» VallèsL'Enfant, 204 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
bourgeoise (vivre à la -) loc. verb. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Un député, un conseiller d'Etat, un pair de France, loge au cinquième, va à pied, vit à la bourgeoise, sans que personne y trouve à redire.» TimonLa Légomanie, 46 (2e éd., Pagnerre) - M.C.
bourgeoise (à la -) loc. adj. CUIS. "avec une garniture de carottes, de petits oignons et de gros dés de lard maigre" - FEW (15/II, 19b), 1838, Acad. ; TLF, ø d.
1803 - «Qui ne connoît les foies [de veau] à la bourgeoise, le relevé le plus ordinaire et le plus compact des tables sans prétention ?» Almanach des gourmands, 1, 18 - P.R.
calorie (petite -) loc. nom. f. MÉTROL.  PHYS. - TLF, 1962, Grand ; GLLF, ø d.
1824 - «Une calorie = la chaleur de 1 (T.C.) x 1 Kme d'eau, Un Kme de glace fondue = 75 Calories [...] L'unité de masse qu'on emploie pour considérer les quantités de chaleur est un kilogramme d'eau. Ce qu'on appelle grande Calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour fondre un Kme de glace ; elle équivaut donc à 75 . La petite Calorie est la quantité de chaleur qu'il faut pour élever d'un degré la température d'un kilogramme d'eau.» N. Clément, leçon du 23 déc., reproduite, in Chimie industrielle professée par M. Clément, Journ. des cours, 1824-1830, 67 - Documents pour l'histoire du vocabulaire scientifique, 1981, numéro 2, 104.
comédie bourgeoise loc. nom. f. THÉÂTRE "représentation d'une ou plusieurs pièces de théâtre, donnée par des personnes qui ne jouent que pour leur amusement" - FEW (15/II, 19b), 1835, Acad. ; TLF, GR[85], ø d.
1783 - «Nous dînerons ensemble, me dit la Mère : faites vos affaires ; nous ne nous mettrons à-table qu'à trois-heures, ou même plus-tard ; & en-sortant-de-table, nous irons à une Comédie-bourgeoise. Cela ne sera pas superbe ; ce sont des Acteurs-du-commun ; mais nous rirons.» Restif de La BretonneLa Dernière avanture d'un homme de quarantecinq-ans, part. 1, 135 (Genève et Paris, Regnault) - R.R.
culture (petite -) loc. nom. f. AGRIC.  ÉCON. - L [1863], GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1780 - «[...] bien et uniquement jaloux de diriger des fermes selon la grande et petite culture, de calculer le produit net d'un moulin économique, et de passer sa vie avec les êtres à longues oreilles qui l'habitent [...]» H. de MirabeauLet. écrites du donjon, 290 (Garnery) - FRANTEXT
1784 - «[...] que nos provinces ne fussent couvertes que de hameaux et de villages à petite culture [...]» Bernardin de Saint-PierreEtudes de la nature, t. 3, 316 (Deterville, 1804) - FRANTEXT
1842 - «Sans doute la petite propriété et la petite culture ont leurs inconvénients, mais elles ont d'admirables avantages.» V. HugoLe Rhin. Let. à un ami, 442 (Ollendorff, 1906) - FRANTEXT
1859 - «[...] dans cette contrée la petite culture, la culture maraîchère trouverait des débouchés pour ses produits. Or dans notre pauvre pays nous manquons encore des raisons d'être et des conditions de la petite culture, et par conséquent de la petite propriété, qui tend bien vite à se morceler. Nous avons dans le pays des villages de petits propriétaires, - ils sont misérables sous tous rapports, - à tel point que je n'échangerais pas un de mes paysans, accensés depuis trente-cinq ans, contre dix de ces petits propriétaires [...]» A. Zamoyski, let., 22 déc., in R. des deux mondes, t. 51, 1er mai, 217 (1864) - M.C.
demi bourgeoise loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Le costume des paysannes [des environs de Marseille] a quelque chose d'attrayant. Elles sont vêtues comme des demi bourgeoises et leur coiffure est surmontée d'un chapeau blanc très étendu.» Anon.Voy. de Bordeaux à Lyon, 71, Bibl. nat., nouv. acq. fr., 12035 - J.Hé.
famotte (petite -) loc. nom. f. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1796 - «Mad. SERRE. Tiens, mon gendre, ne me parle pas de ton oncle [...] M. SERRE. Ma petite famotte a raison. Ton oncle est un mauvais plaisant [...] M. SERRE. De la douceur, petite famotte, de la modération. Mad. SERRE. Oui, mon cher petit chou-chou, vous allez voir. (avec fureur.) Répondez, beau mari de neige.» Cailhava et LégerZiste et zeste , 7 et 30 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
fromage de petite vitesse loc. nom. m. plais.  US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - « - Brie, camembert, roquefort, Gorgonzola ? Tout doux, tout doux, garçon ! donnez-nous plutôt un fromage de petite vitesse Le Journ. amusant, 21 juin, 4b - G.S.
frèze (petite -) loc. nom. f. SÉRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1763 - «La mue est toujours précédée par un redoublement d'appétit qui croît à chaque âge proportionnellement à la grosseur du ver et qui commence à chaque fois par degrés et finit de même. Lorsque cet appétit est à son plus haut période, le Ver mange autant et plus en un jour que dans tout le reste de l'âge... Ce temps d'appétit est appelé Petite frèze dans les quatre premiers âges, pour la distinguer de la grande, du dernier [...]» Boissier de SauvagesMém. sur l'éducation des vers à soie, 74 (Nîmes, Gaude) - R.T. - B.C.
fête-Dieu (petite -) loc. nom. f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1798 - «J'arrive à l'heure convenue, l'après-midi de la petite Fête-Dieu. La bonne Geneviève était à prendre l'air sur le pas de la porte, à demi-ouverte, parce que c'était une demi-fête.» P.J.B. DesforgesLe Poète ou Mém. d'un homme de lettres, III, 262 (Babeuf, 1819) - J.C.
garde bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; absent TLF.
1789 - «Déjà Versailles, Saint-Germain, et d'autres villes ont établi des gardes bourgeoises, à l'instar de Paris ; nous espérons que toute la France adoptera cette institution nécessaire.» Robespierre, let. à Buissart, 23 juill., in RobespierreCorresp., 46 (Alcan) - LTP
1789 - «Hâtez-vous de vous occuper des moyens de reprendre votre garde bourgeoise N. de Bonneville, 10 juill., in HLF, IX, 2, 786 - LTP
guerre (petite -) loc. nom. f. non conv. JEUX ENFANTS - FEW (17, 567b), 1935, Acad. ; absent TLF.
1918 - «Il [Guynemer] avait une prédilection marquée pour un jeu fort en honneur dans les basses classes. C'était la petite guerre. La classe était divisée en deux armées dont chacune était commandée par un général que les élèves choisissaient eux-mêmes.» Bordeaux, in R. des deux mondes, 15 janv., 292 - V.V.
gueugueule (petite -), gueu-gueule (petite -) loc. nom. f. non conv.  CORPS - TLF, cit. Arnoux, 1960gueugueule : TLF, cit. Verlaine, 1890.
1898 - «J'aurais dû me douter de ce lapin-là !... c'est toujours la même chose : quand nous ne roulons pas les hommes, ce sont eux qui nous roulent !... Non, mais ayez une belle petite gueu-gueule comme ça, pour qu'un sale individu se la paye !»G. de TéramondLa Petite Zaza, I viii - B.T.
1929 - «Je ne sais pas ce qui me retient d'amocher ta large petite gueugueule en or ! Ca viendra.»FochMém., I, 97 (Plon) - CRTLF
1942 - «- dans ce cas-là, je vais lui casser sa petite gueugueuleQueneauPierrot mon ami, 30 (Gallimard) - CRTLF
lucarne (petite -) loc. nom. f. RADIOTÉLÉV. "télévision" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Chaque soir, dans 7 millions de foyers français, s'allument 7 millions de 'petites lucarnes', qui permettent au parisien comme à l'artisan de la Lozère, au vigneron de Champagne comme au commerçant de Grenoble, de voir et souvent de vivre 'en direct' les événements du monde entier.» Réalités, déc., 169 - AFC
1967 - «Futés, un certain nombre de visages gaulliens réussirent à se faufiler dans les vasistas des petites lucarnes. M. Olivier Guichard, par exemple, tint quinze minutes dans la dernière émission des 'Mémoires de notre temps' de M. Roger Stéphane [...]» G. Suffert, in L'Express, 20 févr., 39 - AFC
1977 - «Je la reverrai plus la Môme Camarade... disparue presque sans que je m'en aperçoive... Sans doute est-elle encore au Parti communiste. Parfois, j'ai scruté aux actualités, à la petite lucarne... les défilés... Bastille-Nation... les processions de la C.G.T.... voir si je ne la retapissais pas derrière une banderole [...]» A. BoudardLes Combattants du petit bonheur, 295 (La Table Ronde) - K.G.
maman (ma petite -) loc. nom. f. non conv.  APPELL.  "sans rapport de parenté" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «ISABELLE. [...] Un beau jour..... (Ici Leandre baille.)..... Un beau jour..... LEANDRE baille plus fort. Allons, ma petite Maman, puisqu'il faut en passer par-là, voyons, écoutons votre histoire.» Léandre grosse, in Théâtre des boulevards, III, 183 (A Mahon) - P.E.
1763 - «PREMIER ECOLIER, à ses camarades. Air : Ah ! venez donc. Ah ! venez voir.... Ah ! venez donc : / Voilà des masques. Le tour est bon. / Et bon jour, ma petite maman. SECOND ECOLIER. Peste ! elle doit être jolie...» Le Maître en droit, 48 (Duchesne) - P.E.
1796 - «NICODEME. BRAVISSIMO ! la raison a fait faire le premier pas, la tendresse fera faire le second ! (Il approche.) Allons, papa.... Allons, ma petite maman, laissez-vous toucher.» Gouffé et Rouhier DeschampsNicodème à Paris, 21 (Louis) - P.E.
messe (petite -) loc. nom. f. RELIG. "[par oppos. à grand-messe] messe célébrée sans solennité" - FEW (6/II 171b), 1660, Oudin ; TLF, ø d.
1627 - «Dimenche, Pasques. Esveillé a sept heures et demie après minuict, doulcement... Prie Dieu. Va a confesse. A huict heures, va a la petite messe a la chapelle, puis a desjuné... Va a la grande messe [...].» J. HéroardJourn., 2, 2976 (Fayard) - P.R.
montagne (petite -) loc. nom. f. GÉOGR. - GR[85], TLF, ø d.
1897 - «Au sujet de cette course [traversée du Col de La Seigne], nous ne saurions trop répéter que le voisinage des grands glaciers et des grandes altitudes provoquant des froids intenses et des vents violents exigent des précautions que la petite montagne, à altitude égale, ne demande pas au même degré.» R. alpine, numéro 2, févr., 43 - C.T.
1924 - «Si l'on nous demandait conseil, nous dirions volontiers qu'il est bon de pratiquer d'abord la petite et la moyenne montagne, avec guides [...]» La Montagne, numéro 175, oct., 276 - C.T.
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv.  APPELL. - ma - TLF, 1756 [d'apr. DDL 18] ; FEW (6, 469a), 1874, Lar. ; PR[67], ø d.
*1840 - «Qu'est-ce qu'elle a donc, la petite mère Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, ix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
*1842-43 - «Est-ce que vous n'avez que ça /d'argent/, la petite mère E. SueLes Mystères de Paris, IV, 51 (Gosselin) - IGLF
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv.  APPELL. - DDL 4, 1840 ; FEW (6/I, 469a), GLLF, Lex.[75], 1874, Lar. ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1756 - «LEANDRE. Tout cela est fort bien inventé, et avec beaucoup d'esprit certainement, ma petite mere Théâtre des boulevards, Léandre grosse, III, 188 (A Mahon) - P.E.
*1765 - «FANCHETTE. Oh ! je m'en vais moi, car il ne finira pas. SEP l'arrêtant. Restez, restez donc la p'tite mere, que je ne vous chasse pas ; quel diable ...» Le Tonnelier, 37 (Duchesne) - P.E.
*1814 - «JAVOTTE [à la Muse]. Oh ! de ce côté-là, vous avez bien raison, ma petite mère Désaugiers et BrazierLe Boulevard Saint-Martin, 5 (Barba) - P.E.
*1819 - «LA MERE FRANCOIS. Que voulez-vous ? LE TROMPETTE. Je vas vous le dire en quatre mots, ma petite mère [...]» E. GosseProverbes dramatiques, I, 170 (Ladvocat) - P.E.
*1822 - «FRANCOIS. Eh ben ! est-c' que ça n' va pas mieux, la p'tite mère ? CLAUDINE, regardant Lorrain. Oh ! si fait, si fait ... oh ! ça va mieux maintenant.» Francis, Simonin, DartoisLes Cris de Paris, 22 (Huet) - P.E.
*1822 - «GODARD, à Jeanneton. Dites donc, la petite mère, vous ne m'aviez pas dit que vous étiez de Caudebec. JEANNETON. J'en suis tout d'même.» Frédéric et BelleLe Bureau des nourrices, 19 (Quoy) - P.E.
*1825 - «LA BOURGEOISE. Cocher, voulez-vous marcher ? GALOCHE, indifféramment. Combien donnez-vous, la p'tite mère Dumersan, Gabriel, BrazierLes Cochers, 26 (Barba) - P.E.
*1832 - «FRANCOIS [...] Tiens, c'est vous, mam'zelle Désirée ? Vous cherchez votre homme, la petite mère Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
mère (ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - GR[85], 1736 [sic] ; DDL 18, 1756 [repris in TLF] ; FEW (6/I, 469a), GLLF, 1874, Lar.
v. 1742 - «Ah, méchante que vous êtes ! Que de malice dans votre peste de lettre ! Oui, ma petite mère, et quand je commencerai et quand je finirai quelqu'épître amoureuse, je penserai à vous.» DiderotCorresp., I, 32 (Ed. de Minuit) - P.E.
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Une dame de maison de tolérance s'appelle [...] petite mère [...]» LucasDes Dangers de la prostitution, 31 (Lucas) - IGLF
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - DDL 4, 1841, Lucas ; absent TLF.1736, dans GR[85] (ma -), est erroné
• petite mérote, petite mérotte
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF."femme petite et replète" : FEW (6/I, 469a), ø d.
1809 - «Comme un homme devait être heureux de posséder un bijou de cette espèce ! Les beaux jours qu'il a dû passer avec cette petite mérotte ! Et les nuits, donc !» Les Méditations d'un hussard, xxij (Delacour et Levallois) - P.E.
1833 - «FALAMPIN [...] Bonjour, les jeunesses, les petites mérottes... Dieu de Dieu ! sont-elles gentilles !» Vanderburch, Leuven, De ForgesLes Baigneuses, 7 (Barba) - P.E.
1839 - «MADAME JABULOT, entrant. - Eh bien ! qu'est-ce qu'il y a donc, Christophe ? Jabulot est furieux. CHRISTOPHE. - Il y a, petite mérote de soeur, qu'il est à faire le sérieux avec ses élections qui seraient assommantes, ma parole d'honneur, si on ne tâchait de les égayer un peu.» E. Sue, Le Législateur, in E. SueComédies sociales, 166 (Paulin) - P.E.
petite n.f. arg.  ARG. DROGUE  "prise de cocaïne" - DFNC, v.1930 ; E ("prise d'héroine"), 1953 ; absent TLF.
1923 - «Une petite (1), ma chère ? Je vous la garantis... [Note] (1) 'Une petite' est l'expression employée par les initiés pour l'offre ou la demande d'une prise de cocaïne.» Cyril et BergerLa 'Coco' poison moderne, 99 (Flammarion) - P.E.
petite Bourse loc. nom. f. BOURSE  "Bourse des valeurs déclassées" - absent TLF.
Add.DDL
*1858 - «Nos truands tiennent aussi leurs assises en plein air, ou sur les tabourets du café Leblond, jusqu'à l'heure de la Bourse. Alors ils rejoignent le parquet, le devancent même, et dans tous les cas lui survivent, car la petite Bourse dure jusqu'à quatre heures dans le temple grec, pour reprendre au Passage ses opérations, à peine interrompues par un dîner furtif, et les continuer jusqu'à onze heures du soir.» E. de MirecourtLa Bourse, ses abus et ses mystères, Epilogue, 236-7 (Chez l'auteur) - M.C.E.
*1890 - «Une de ses grosses affaires [à Busch] était bien le trafic sur les valeurs dépréciées ; il les centralisait, il servait d'intermédiaire entre la petite Bourse des 'Pieds humides' et les banqueroutiers qui ont des trous à combler dans leur bilan.» Zola, L'Argent, ch. I, in Gil Blas, 3 déc., 2, col. 2 - M.C.E.
*1891 - «Le soir, à la petite Bourse de huit heures, la panique commença. Cette Bourse se tenait alors sur le trottoir du boulevard des Italiens, à l'entrée du passage de l'Opéra ; et il n'y avait là que la coulisse, opérant au milieu d'une cohue louche de courtiers, de remisiers, de spéculateurs véreux.» Zola, L'Argent, ch. X, in Gil Blas, 10 févr., 2, col. 6 - M.C.E.
petite Bourse loc. nom. f. BOURSE  "Bourse des valeurs déclassées" - DDL 16, 1858, E. de Mirecourt ; absent TLF.
1855 - «[...] la petite bourse (celle de la coulisse) dure jusqu'à quatre heures en Bourse même pour reprendre au passage ses opérations à peine interrompues par un dîner hâtif, et les continuer d'ordinaire jusqu'à onze heures ou minuit.» F. MornandLa Vie de Paris, 140 (Libr. nouv.) - P.E.
petite demi-heure (une -) loc. nom. f. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Triolet, 1945.
Add.DDL :
*1820 - «GIBELOTTE, à la cantonade. Dans une petite demi-heure, messieurs, vous serez tous servis ...» Brazier et MélesvilleLes Dieux à la Courtille, 3 (Fages) - P.E.
petite demi-heure (une -) loc. nom. f. non conv. TEMPS - DDL 18, 1820, Brazier et Melesville ; TLF, cit. Triolet, 1945.
1677 - «[...] ayant [...] recouvré mon argent, la fortune continuant de me favoriser, au bout d'une petite demy-heure je me vis en possession de quinze petites pistolles [...]» DassoucyAventures burlesques, 168 (Garnier) - P.E.
1693 - «PIERROT [...] que Monsieur le Gouverneur n'aille pas les voir que dans une petite demie heure, parce qu'elles ne sont pas encore prestes.» Dufresny, Les Mal-assortis, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 273 (Braakman) - P.E.
1714 - «Il ne restait encore qu'une petite demi-heure, on ne voulait point partir qu'on ne l'eût finie [...]» Marivaux, La Voiture embourbée, in MarivauxOeuvres de jeunesse, 385 (Gallimard) - P.E.
petite femme loc. nom. f. GALANT.  PROSTIT.  "femme de moeurs légères" - TLF, cit. Lorrain, 1901.
1898 - «Vous savez, mon vieux Roupy, moi, je n'aime que les petites femmes [...] Toujours le Vieux Marcheur, alors ?» G. de TéramondLa Petite Zaza, I, i - B.T.
petite-maîtrise n.f. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1671 - «La Petite-Maîtrise, inconnue chez nos Pères, tient maintenant le premier rang [...] et nous faisons des sourires mieux que les plus jolis sapajous.» J. SoretL'Inoculation du bon sens, 21 - J.Hé.
politesse bourgeoise loc. nom. f. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «J'aime mieux encore qu'on dénonce à tort et à travers que de voir que nous avons retenu cette politesse bourgeoise, cette civilité puérile et honnête, ces ménagements pusillanimes de la monarchie [...]» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, avr., n° VII, 213 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
pomme (petite -) loc. nom. f. ARG. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Ils disent : 'Vous en êtes à grande pomme, la dilatation est complète, poussez.' Avant, c'était 'petite pomme'. Et encore avant 'la pièce de cinq francs.' 'La pièce de deux francs.' C'est tout ce qu'on a trouvé comme mots pour traduire à la femme ce qu'elle sent mais ne voit pas [...]» M. CardinalAutrement dit, 186 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
reine (petite -) loc. nom. f. non conv.  CYCL.  "bicyclette" - TLF, 1911, La Montagne [d'apr. DDL 22] ; FEW (10, 212a ; néol.), PR[73], ø d.
*1919 - «[...] inspectant une dernière fois leur petite reine à laquelle ils vont confier des espérances sans nombre.» Vélo-Sport, 2 août - Lapaille, 19-20.
reine (petite -) loc. nom. f. CYCL.  "bicyclette" - DDL 9, 1919 ; RSp., 1923 ; GLLF, déb. 20e ; Rs, cit. R. Fallet [1951] ; FEW (10, 212a), Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1911 - «[...] lorsqu'au vélocipède vulgaire [...] ; lorsqu'au bicycle immense [...] succéda la bicyclette [...] cette gracieuse 'petite reine', comme on l'appelait alors [...]» La Montagne, numéro 3, mars, 155 - C.T.
semaine (à la petite -) loc. adv. TEMPS "sans prévoir l'avenir" - TLF, cit. Sartre, 1945 ; GLLF, 1964 ; GR[85], ø d pour un prêt : FEW (11, 483a), GLLF, DEL, DHR, 1740, Acad. ; TLF, 1845-46, Besch.
1855 - «La troupe du théâtre des Variétés est en pleine dissolution, et j'en félicite le théâtre. - Les acteurs congédiés, en principe, jouent à la petite semaine ; - on les engage pour un mois, pour quinze, et même pour huit jours, les engagements étant calculés sur la durée probable des grands succès qui occupent l'affiche.» A. VillemotLa Vie à Paris, 290 (M. Lévy, 1858) - P.E.
tragédie bourgeoise loc. nom. f. THÉÂTRE - FEW (13/II, 171a), 1757 ; absent TLF.
1741 - «Dailleurs ce nouveau genre, qu'on nommera peut-être un jour publiquement la Tragedie Bourgeoise, où l'on sent que cet Auteur [La Chaussée] veut nous amener par dégrés, est-il donc si répréhensible, par cette seule raison, qu'il a été impratiqué dans l'Antiquité ? [...] Les Comédiens François donnerent le 17 de ce mois [août] trois Pieces nouvelles [...] La première, Silvie [par Landois], étoit [...] une Tragedie Bourgeoise en Prose, et en un Acte.» Annales amusantes , 37 et 82-83 - P.E.
1748 - «Au comique de Dancourt succéda celui de Destouches et de La Chaussée, qu'on appelle le comique larmoyant. Ce sont des tragédies bourgeoises qui n'ont ni la majesté du cothurne ni l'enjoué du brodequin ; ces drames hermaphrodites paraissent déchoir de leur réputation.» Raynal, in Grimm et al.Corresp. litt., philos. et critique, I, 228 (Garnier) - P.E.
vertu (de la petite -) loc. adj. VALEUR  "de mauvaise qualité" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «A neuf heures du soir, les deux exécuteurs de la vengeance des jeunes espiègles, se transportent sur la dunette, munis de cinq à six topettes d'encre de la petite-vertu. Ils bouchent la gouttière et répandent à flots le noir liquide dont ils se sont pourvus.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 5, ch. 11, 307-8 (Bréauté) - R.R.
vertu (femme de petite -) loc. nom. f. PROSTIT. "femme de moeurs légères" - TLF (demoiselle de petite vertu), 1909, Martin du Gard ; GLLF, 1964, Rob. ; DEL, DHR, ø d.
• femme de la petite vertu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «[...] mesme des femmes de la petite vertu 36 [...] [Note :] 36 Galantes.» A. de Somaize, Les Véritables prétieuses, in MolièreLes Précieuses ridicules, 140 (Genève, DrozMinard, 1973) - P.E.
voix (petite -) loc. nom. f. VOIX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Poulain m'a parlé de vous, ma chère dame, dit l'homme de loi, de cette voix d'emprunt qu'on appelle vulgairement petite voix, mais qui restait aigre et clairette comme un vin de pays.» BalzacLe Cousin Pons, VI, 674 (Pléiade)