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acier (gris -) loc. adj. COULEUR - PR[77], ø d ; absent TLF.
1846 - «Robe de taffetas gris acier [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 3b - M.C.E.
1850 - «Il y a de charmantes étoffes [...] à ramages sur un fond de couleur : vert sur noir, groseille sur fond gris acier [...]» Journ. des demoiselles, avr., 119b (Bruxelles) - M.C.E.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore]Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» TestardLa Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
beau-petit-fils n.m. FAMILLE - PR[73], 1922 ; GLLF, 1928, Lar. ; absent TLF.
1917 - «Stiefenkel [...]» Sachs-VillatteEnzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch (Berlin-Schöneberg) - B.K.
bec (faire le petit -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "resserrer les lèvres" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1608 - «'Mr de Barrau, ambassadeur pour le Roy, le luy a donné, mais dictes-moy s'il vous plaist sans rire l'aimés-vous pas ?' D., faisant le petit beq, 'Non' [...]» J. HéroardJourn., 1373 (Fayard) - P.E.
1759 - «Depuis que la glace est cassée, je fais le petit bec ; j'approche mes doigts de ma bouche et je vous envoye des baisers, comme Emilie à sa maman.» DiderotCorresp., II, 193 (Ed. de Minuit) - P.E.
blanc (petit -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT.  États-Unis"pauvre de race blanche" - Ls, cit. Journ. offic., 1874 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1863 - «Des coureurs de prairie, des petits blancs du Texas et de l'Arkansas grossissaient ces bandes féroces. A leur tête, on voyait apparaître le terrible Texien Bosse-de-Bison, ce guerrier légendaire qui se disait petit-fils de Fra-Diavolo et portait toujours avec ses armes une bible reliée dans la peau d'un homme du nord tué de sa main.» E. Reclus, in R. des deux mondes, t.44, 15 mars, 376 - M.C.
1865 - «Malgré l'étendue de leur domaine, sur lequel s'élève une habitation ample et commode, les Monck appartiennent à la classe des "petits blancs (1)." Leur cheptel humain se réduit à deux esclaves [...] [Note 1] Le "petit blanc", qu'on appelle aussi poor white trash, "pauvre rebut blanc", est le prolétaire de race blanche, n'ayant que peu ou point d'esclaves, par opposition au propriétaire ou planteur. Dans la Clé de la Case de l'oncle Tom, on trouvera tout un chapitre consacré à cette classe d'hommes, à ses misères et à ses préjugés.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.55, 1er févr., 580-1 - M.C.
blond-gris adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. n.m. : TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, ø d
1941 - «[...] il [L. de Carneilhan] contracta ses narines comme faisait sa soeur, et il lui ressembla, blond-gris, l'oeil bleu, encore davantage.» ColetteJulie de Carneilhan, 9 (Fayard) - A.Ré.
bonhomme (aller son petit - de chemin) loc. verb. non conv. ACTION - TLF, GR[85], 1803, Constant ; L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
1790 - «Les pauvres bougres que je plains sont ceux qui [...] allaient leur petit bonhomme de chemin, et ne se foutoient de personne.» [Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
1791 - «N'écoutez donc pas ces perfides ; allez votre petit bon-homme de chemin [Lemaire]126e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
Corr.FEW (9, 147a) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Il va son petit bonhomme de chemin. Se dit d'un homme prudent et réservé, qui, sans faire des affaires brillantes, ne laisse cependant pas que de se soutenir honorablement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 187 (Slatkine) - P.E.
bonhomme (petit - vit encore) loc. nom. m. JEUX "jeu consistant à se passer un bout de papier allumé" - TLF, cit. Chateaub., 1818-27 ; DEL, ø d.
1790 - «Il n'est pas un de vous qui, dans sa jeunesse, n'ait joué à un jeu très-gai & très-spirituel, connu sous la dénomination du petit bon-homme vit encore [...].» Vicomte de MirabeauFacéties, I, 18 (A Côte-Rôtie, de l'imprimerie de Boivin) - P.E.
bout de nez (petit -) loc. nom. m. APPELL. "t. d'adresse hypocoristique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1604 - «Me sa nourrice demande a Mr de Verneuil ce qu'il avoit mangé a souper, il respond du poulet, de la panade, etc. Elle demande après a M.L.D. [Monsieur le Daulphin] : "Et vous petit bout de nés, petit galand, qu'avez vous mangé ?".» J. HéroardJourn., 1, 495 (Fayard) - P.R.
bruit (à petit -) loc. adv. CARACT. "fig. : discrètement" - FEW (10, 550b), 16e ; L, GR[85], cit. Mol. ; GLLF, cit. Hugo ; TLF, cit. Colette, 1928 ; DEL, ø d.
1594 - «[...] on attendoit les deputez de toutes parts, qui de mois en mois se rendoyent à petit bruit sans pompe ny parade de suitte, comme on faisoit anciennement [...]» Satyre Ménippée, 3 (Charpentier) - P.E.
corps gris loc. nom. m. PHYS. - GR[85], ø d.
1900 - «Un tel corps est appelé un corps gris si, par la réflexion, il fait varier seulement quantitativement et non pas qualitativement l'en semble des longueurs d'onde incidentes.» R. Dongier et M. Lamotte, trad. : O. Lummer, in Congrès intern. de phys., Paris, 1900, t.2, 51 (Gauthier-Villars) - P.P.
coupet (boire un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "petit coup" - FEW (2, 867b), 1781, Peyrot ; absent TLF.
1768 - «TIRE-PIED. [...] allons, bûvez itout un petit coupet avec nous.» La Bourbonnoise à la guinguette, 8 (Robustel) - P.E.
crochet (linger au petit -) loc. nom. m. arg. , non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] au premier jour, un linger au petit crochet foutera la noblesse des pieux chevaliers dans sa hotte ; ainsi va le monde...» Jean Bart, n° 104, 4 - P.E.
crochet (lingère au petit -) loc. nom. f. arg. , non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Une lingère au petit crochet. Nom que l'on donne par raillerie aux femmes qui ramassent les chiffons de côté et d'autre, avec un petit crochet enté au bout d'un bâton.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 260 (Slatkine) - P.E.
dernier (petit -) loc. nom. m. non conv.  FAMILLE  "dernier-né" - TLF, cit. Fongeray, 1827 ; PR[77], ø d.
1615 - «[...] nous nous portons tous bien, ton fils vray soldat que j'ay grand peur qui aymera mieux l'espée que les livres ; quant au cadet, il guanbade fort et ne m'incommode pas à beaucoup pres tant que le pauvre petit dernier, Dieu nous en donne joye et contentement par sa bonté et nous donne à tous la grace d'estre gens de bien !» Marthe de Mornay, let., in Mme de MornayMém., II, 254 (Renouard) - P.E.
doigt (mon petit - me l'a dit) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, GR[85], cit. Mol. (formule approchante) ; DEL, Mol. ; BEI, mil.17e ; GLLF, TLF, ø d.
1605 - «Se joue doulcement ; fault a fraper d'ung soufflet Mr de Vernueil, on le menace du masson, on le faict venir ; il en a fraieur et devient rouge et s'enfuit, le masson aiant dict que son petit doigt le luy avoit dict. [...] Je l'en tance, il ne s'en soulcie pas beaucoup. Je luy dis que Thomas le sçauroit et que son petit doigt qui voloit invisible le luy diroit [...] Mr, mon petit doigt m'a dict que vous avés faict l'opiniastre [...]» J. HéroardJourn. , 577 et 688 et 718 (Fayard) - P.E.
1650 - «Mais le Roy vient, ie sçay qu'il vit ; / En [sic] mon petit doigt me l'a dit [...]» H. de PicouL'Odyssée d'Homère, 55 (Quinet) - P.E.
doigt (ne pas remuer le petit -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d.
1578 - «[...] encore qu'à celuy pour lequel vous ne daigneriez remuer le petit doigt, vous offriez tout plaisir et service [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 226 (Lemerre) - P.E.
Dunkerque (petit -) loc. nom. m. MOBIL.  "étagère" - DG (néol.), ø d ; absent TLF.
1788 - «Le Petit-Dunkerque. C'est la boutique d'un marchand bijoutier à la descente du Pont-Neuf.» MercierTableau de Paris, ch. 155, 7, 71 - P.W.
1839 - «On le place dans son salon, sur un petit dunkerque, ou sur un guéridon, comme ornement et pour recréer la vue.» Cogniard frères et MuretLes Bamboches de l'année, v - P.W.
1841 - «Quant à l'existence, un lit moelleux [...]. Du petit Dunkerque sur toutes les étagères [...]» DelaporteUn Premier ténor, ix - M.P.
Compl.FEW (3, 180a) (Balzac)
1845 - «[...] se trouvant comme dans un désert au milieu de ses Petits-Dunkerques, de ses appartements meublés avec luxe.» BalzacPetites misères de la vie conjugale, 33, 93 (Conard) - P.W.
1845 - «Swaab m'a apporté une mirifique montre en or que j'achèterai pour le petit Dunkerque de mon Evelette.» BalzacLet. à l'Etrangère, 3, 165 - P.W.
feutre (gris -), feutre (gris--) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Voici une charmante nouveauté [...], c'est un chapeau de paille d'Italie cousue, couleur gris-feutre, doublé de rose, et orné d'une chicorée de pou-de-soie rose et gris-feutre ; [...] Si au rose vous préférez le bleu, cette couleur se marie également bien avec le gris-feutre Journ. des demoiselles, juin, 187b (Bruxelles) - M.C.E.
1849 - «Venait ensuite une redingote montante [...] en taffetas gris feutre [...]» Le Moniteur de la mode, 30 août, 113b - M.C.E.
1936 - «gris feutre [...]» E. SéguyCode universel des couleurs, numéro 232 (Lechevalier) - M.C.E.
flux (petit -) loc. nom. m. JEUX CARTES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.flux : FEW (3, 646a), 1572 ; absent TLF
• petit flus
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1547 - «Si pour jouer se met en bende, / De son bien tant il y despende / Qu'il n'en demeure plus ; / S'il a vint-et-un et demy, / Aviene que son ennemy / Rencontre un petit flus J. Peletier du Mans, A un sien amy, in Fleuret et PerceauLes Satires françaises du XVIe siècle, I, 7 (Garnier, 1923) - P.E.
frère (petit -) loc. nom. m. arg. , non conv. ARGENT "petite coupure" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Comme elle manifestait une envie ardente de voir l'argent, je lui montrai vingt gros frères et une liasse de petits frères [...]» J.-H. Rosny, Le Vertige d'Anaïs, cité in La Nouv. critique, 2 - J.Gi.
fumée (gris -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «Jupes princesses. Le premier modèle en cachemire gris fumée [...]» La Mode illustrée, 25 juill., 348b - M.C.E.
1925 - «[...] un ensemble volontairement austère et héraldique, fait d'une jupe et d'un golf de crêpe gris fumée [...]» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 6, janv., 266-7 - M.C.E.
fumée (gris -) loc. nom. m. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL
*1926 - «[En ce qui concerne les bas] nous aimerons le gris fumée et le loutre, avec les robes bleues ou noires.» Femina, mai, 8 - M.C.E.
fumée (gris -) loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1909, La Mode ill. ; absent TLF.
1821 - «Je désirerois assortir ce florence gris-fumée, dit Mme G..., en montrant un échantillon dans le magasin de ..... [...] Aux nuances vert roseau, emma, gris fumée, flamme de punch, dont nous avons parlé, il faut ajouter les couleurs alezan doré, aile de mouche (sorte de gris) et canelle.» Journ. des dames et des modes , numéro 59, 25 oct., 466 et numéro 61, 5 nov., 488 - P.E.
gagne-petit n.m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Autrement il laisse gambader les gagne-petit du Tour.» Le Peuple, 8 juill. - Lapaille, 7.
glissade en petit chemin de fer loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Quelques bonnes glissades 'en petit chemin de fer', disons-nous, nous rapprochent du col de la Vanoise, que nous atteignons vers 5 heures.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 18 (Paris) - C.T.
glisser en petit chemin de fer loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «A 9 heures et demie, nous atteignions les névés, et déjà enveloppés par la nuit qui venait, nous glissions en 'petit chemin de fer' vers la vallée.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1902, 301 (Paris) - C.T.
goret (mon petit -) loc. nom. m. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• mon petit gouri
  rég. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gouri : FEW (4, 196b), ø d
1901 - «Son accent décèle une fierté insondable ; je n'y tiens plus. - Mais raconte, mon petit "gouri" ! J'ai tout mon après-midi à moi.» Colette, Claudine à Paris, in ColetteOeuvres, 227 (Flammarion, 1960) - M.C.
gris n.m. OENOL. - TLF, cit. H. Bazin, 1954 ; GR[85], ø d adj. : FEW (16, 83b), TLF, GR[85], 1690, Fur. ; GLLF, cit. Giraudoux ; L, ø d
1653 - «Il est midy, ça plaçons nous, / Ces bouteilles ont bonne mine, / Garçon, mets nous à part, & ce gris, & ce doux.» Les Ragousts, in Poésies choisies, I, 230 (5e éd., Sercy) - P.E.
gris acier loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1846, le Moniteur de la mode ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• gris d'acier
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «[...] quelquefois l'épithète est un terme de comparaison ; ainsi on dit blanc de neige, blanc de lait, blanc d'argent, etc. ; gris de plomb, gris d'acier, gris de cendre [...]» BeudantTraité élémentaire de minéralogie, I, 288 (Verdière) - P.E.
1848 - «L'arsenic est solide, gris d'acier, volatil au rouge [...] des cristaux octaédriques très-durs, gris d'acier, d'oxide de chrôme [...]» AllainTraité de chimie élémentaire , 142 et 243 (Baillière) - P.E.
gris aimant loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
gris airain loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
gris aluminium loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Chapeau de paille blanche à large noeud de velours héliotrope et ailes de goura gris-aluminium L'Illustration, 7 sept., 199a - P.E.
gris ardoise loc. nom. m. COULEUR - FEW (25, 154b ; indic. gramm. ?), 1891, Dict. gén. ; TLF, GR[85], ø d.
1874 - «(mêlant des teintes connues à quelques autres tout à fait neuves) les [...] gris de fer, gris ardoise, gris mode, écru [...]» Mallarmé, La Dernière mode, in MallarméOeuvres complètes, 781 (Gallimard, 1965) - TGLPF
gris ardoise loc. adj. COULEUR - DDL 40, 1874, Mallarmé ; FEW (25, 154b), DHR, 1891 ; TLF, ø d.
1790 - «[...] j'ai effectivement apperçu ces trois personnages ; M. le duc d'Orléans étoit en chenille gris ardoise [...]» Suite de la procédure criminelle instruite au Châtelet de Paris, II, 47 (Baudouin) - P.E.
gris argent loc. adj. COULEUR - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1902 - «[...] nos préférences iraient aux couleurs suivantes : feuille de rose, rose ibis, fil de la Vierge (gris pâle), gris vapeur, gris argent, gris mouette, opale, astre (vert d'eau bleuté), bleu poème (extrêmement pâle), algue marine, Nil, Champagne, ambre (gris poussière), bleu lin, pervenche, crême, blanc. N'oublions pas le jaune maïs [...]» La Mode illustrée, 521 - A.Ré.
gris brouillard loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «Robe en crépon gris brouillard [...] La jupe, faite en faille gris brouillard, est garnie d'un volant plissé en crépon de la même couleur [...] La tunique, faite en crépon gris brouillard [...]» La Mode illustrée, 181-2 - A.Ré.
gris brume loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris chinchilla loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris cigogne loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
gris complot loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] la teinte 'Oyster', joli gris-vert, très fin, très doux, qui fait littéralement fureur ; puis toute la gradation des gris qui nous font passer par le 'gris complot', le plus sombre de tous [...] le 'gris ouragan', le 'gris orage', le 'gris nuage', pour venir mourir dans les douceurs exquises du gris perle et du gris argent.» La Mode illustrée, 570 - A.Ré.
gris cyclone loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris fer n.m. COULEUR - GR[85], cit. Zola, 1887 ; FEW (16, 80b), TLF, ø d.
• gris de fer
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1696 - «[...] car elle [la lune] devient rouge, cendrée, d'un gris de fer, bleuastre, ou tirant sur le jaune, de manière qu'elle semble sentir elle-mesme sa défaillance, et donner des marques de ses differentes passions.» Le Père Le ComteNouv. mémoires sur l'état présent de la Chine, 472 - FXT
1821 - «Elle [la plombagine] est en morceaux gris de plomb ou gris de fer, d'un brillant métallique, informes ou d'une texture schisteuse ondulée, tachant fortement et avec facilité.» J.B. Kapeler et J.B. CaventouMan. des pharmaciens et des droguistes, t. 2, 553 - FXT
1832 - «[...] nos uniformes gris de fer à boutons dorés, nos culottes courtes, nous donnaient une tournure si disgracieuse, que le fini des proportions de Lambert et sa morbidesse ne pouvaient s'apercevoir qu'au bain.» BalzacLouis Lambert, 110 - FXT
gris fer n.m. COULEUR - GR[85], cit. Zola, 1887 ; FEW (16, 80b), TLF, ø d.
1883 - «C'était une mer montante de teintes neutres, de tons sourds de laine, les gris fer, les gris jaunes, les gris bleus, où éclataient çà et là des bariolures écossaises, un fond rouge sang de flanelle.» ZolaAu Bonheur des Dames, ch. 4, 122 (Charpentier)paru déjà en 1883 dans Gil Blas - R.R.
1884 - «Lentement, il tria, un à un, les tons. Le bleu tire aux flambeaux sur un faux vert ; s'il est foncé comme le colbalt et l'indigo, il devient noir ; s'il est clair, il tourne au gris ; s'il est sincère et doux comme la turquoise, il se ternit et se glace. A moins donc de l'associer, ainsi qu'un adjuvant, à une autre couleur, il ne pouvait être question d'en faire la note dominante d'une pièce. D'un autre côté, les gris fer se renfrognent encore et s'alourdissent ; les gris de perle perdent leur azur et se métamorphosent en un blanc sale [...].» HuysmansÀ rebours, 18 - FXT
gris feutre loc. adj. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL 16 (1846)
*1905 - «[...] quelques teintes plus tranquilles [...] ce sont les couleurs aveline, gris feutre, améthyste, réséda, bois, faisan, thibet, amande, mordoré, prune nouveau.» La Mode illustrée, 122 - A.Ré.
gris fumée loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1909, La Mode illustrée ; absent TLF.
1901 - «Le 'trotteur', très simple, tirant toute son élégance de la correction de sa coupe, se fera en serge, en cheviotte, en homespun, choisis dans des teintes neutres, plutôt foncées : marine, gris fumée, gris acier, gris marengo [...]» La Mode illustrée, 441 - A.Ré.
gris glaive loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «[...] parmi les teintes suivantes : fauvette, gazelle (beige), Suède ; héliotrope, vieux rouge, bleu lavé, gris fumée, gris glaive ; bois de rose, praline ; vert amandier, Malmaison (réséda), dryade (vert bleuté).» La Mode illustrée, 98 - A.Ré.
gris Ibsen loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris loup-garou loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris marengo loc. adj. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL 5 (1837, Musée des modes)
*1901 - «Le 'trotteur', très simple, tirant toute son élégance de la correction de sa coupe, se fera en serge, en cheviotte, en homespun, choisis dans des teintes neutres, plutôt foncées : marine, gris fumée, gris acier, gris marengo [...]» La Mode illustrée, 441 - A.Ré.
gris mouette loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] nos préférences iraient aux couleurs suivantes : feuille de rose, rose ibis, fil de la Vierge (gris pâle), gris vapeur, gris argent, gris mouette, opale, astre (vert d'eau bleuté), bleu poème (extrêmement pâle), algue marine, Nil, Champagne, ambre (gris poussière), bleu lin, pervenche, crême, blanc. N'oublions pas le jaune maïs [...]» La Mode illustrée, 521 - A.Ré.
gris noisette, gris-noisette adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «A VENDRE ... un lit complet de damas gris noisette, très frais, avec deux bergères, 4 fauteuils [...]» Annonces, affiches et avis divers, 8 oct., in HavardDict. , (s.v. noisette) - M.C.E.
gris noisette, gris-noisette n.m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «La paille noire ne convient plus que pour les uniformes de pensionnaires ; celle que l'on veut employer pour les mauvais jours de l'hiver se transforme en gris, depuis le gris-souris, gris-noisette, jusqu'au gris cendré [...]» Journ. des demoiselles, janv., 26b (Bruxelles) - M.C.E.
gris nuage loc. nom. m. COULEUR - TLF, cit. Le Point, 1980.
1901 - «[...] la teinte 'Oyster', joli gris-vert, très fin, très doux, qui fait littéralement fureur ; puis toute la gradation des gris qui nous font passer par le 'gris complot', le plus sombre de tous [...] le 'gris ouragan', le 'gris orage', le 'gris nuage', pour venir mourir dans les douceurs exquises du gris perle et du gris argent.» La Mode illustrée, 570 - A.Ré.
gris orage loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] la teinte 'Oyster', joli gris-vert, très fin, très doux, qui fait littéralement fureur ; puis toute la gradation des gris qui nous font passer par le 'gris complot', le plus sombre de tous [...] le 'gris ouragan', le 'gris orage', le 'gris nuage', pour venir mourir dans les douceurs exquises du gris perle et du gris argent.» La Mode illustrée, 570 - A.Ré.
gris ortolan loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
gris ouragan loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] la teinte 'Oyster', joli gris-vert, très fin, très doux, qui fait littéralement fureur ; puis toute la gradation des gris qui nous font passer par le 'gris complot', le plus sombre de tous [...] le 'gris ouragan', le 'gris orage', le 'gris nuage', pour venir mourir dans les douceurs exquises du gris perle et du gris argent.» La Mode illustrée, 570 - A.Ré.
gris perle loc. adj. COULEUR - FEW (8, 254a), GLLF, TLF, DHR, 1671, Pomey.
• gris de perle, gris de perles
  - FEW (8, 254a), GLLF, TLF, 1669, Widerhold ; GR[85], cit. Gautier.
1637 - «Item un petit habit de satin gris de perles chamarré et passement d'argent et soye nacarat [...]» Inventaire après décès, in S.W. Deierkauf-HolsboerLe Théâtre du Marais, I, 164 (Nizet) - P.E.
gris platine loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. platine : GLLF, 1962 ; GR[85], ø d
1902 - «[...] le vert roseau [...] le vert palmier [...] les deux beaux rouges, cramoisi et grenadier [...] le violet évêque, et deux nuances délicieuses, de demi-teinte, volubilis et centaurée [...] le bleu de Sèvres, le gris platine, le vert cosaque (presque noir), le bleu capote ; les teintes castor, lièvre, feutre, mordoré, oyster, très en faveur en ce moment.» La Mode illustrée, 586 - A.Ré.
gris plomb loc. nom. m. COULEUR - TLF (gris de plomb), ø d.
1907 - «Parmi les nuances nouvelles [...] : menthe (vert pâle), aveline (l'ancien rose prâline), Silène (vieux rose pâle), récif (beige brun), buffle (marron) ; les verts rainette, gui ; les gris taupe, raton, plomb La Mode illustrée, 343 - A.Ré.
gris Pornic loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris ramier loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• gris de ramier
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1690 - «Couleur qui est entre le blanc et le noir [...] gris de ramier, couleur d'ardoise.» FuretièreDict. , (s.v. gris) - TGLF
gris ramier loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Pour les toilettes élégantes [...] : gris ramier, raisin de corinthe, marron, rouge Vésuve, rouge brique, rose praline, vert perruche, bleu Nattier, bleu lavande, pour la ville [...]» La Mode illustrée, 110 - A.Ré.
gris rat loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gris de rat : FEW (16, 80b), 1690, Fur.
1904 - «[...] citons le gris argent, les nuances 'seigle de Touraine', moutarde [...] le 'gris rat', le vert pin, les roses bruyère et praline ; les teintes opale, orchidée, pruneau, poivre, puce, marron d'Inde, carmélite [...] mandarine, rouge, saumon, cuir [...]» La Mode illustrée, 185-6 - A.Ré.
gris raton loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Parmi les nuances nouvelles [...] : menthe (vert pâle), aveline (l'ancien rose prâline), Silène (vieux rose pâle), récif (beige brun), buffle (marron) ; les verts rainette, gui ; les gris taupe, raton, plomb.» La Mode illustrée, 343 - A.Ré.
gris russe loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Chapeau en paille gris russe [...]» Les Modes de la saison, 221 - A.Ré.
gris souris loc. nom. m. COULEUR - FEW (16, 80b), 1932, Acad. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1850 - «La paille noire ne convient plus que pour les uniformes de pensionnaires ; celle que l'on veut employer pour les mauvais jours de l'hiver se transforme en gris, depuis le gris-souris, gris-noisette, jusqu'au gris cendré [...]» Journ. des demoiselles, janv., 26b (Bruxelles) - M.C.E.
gris souris loc. adj. COULEUR - TLF (gris de souris), cit. Balzac, 1837 ; GLLF, 1932, Acad. ; R, cit. Romains [1932] ; PR[77], ø d.
1909 - «[...] costume [...] en cachemire gris souris [...]» La Mode illustrée, 3 oct., 460 - M.C.E.
1925 - «En gros crêpe gris-souris brodé argent est cette robe d'après-midi.» Eve, 6 déc., 8 - M.C.E.
gris taupe loc. nom. m. COULEUR - DDL 16, 1909, La Mode illustrée ; absent TLF.
1907 - «Parmi les nuances nouvelles [...] : menthe (vert pâle), aveline (l'ancien rose prâline), Silène (vieux rose pâle), récif (beige brun), buffle (marron) ; les verts rainette, gui ; les gris taupe, raton, plomb.» La Mode illustrée, 343 - A.Ré.
Cf. taupe
gris vapeur loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] nos préférences iraient aux couleurs suivantes : feuille de rose, rose ibis, fil de la Vierge (gris pâle), gris vapeur, gris argent, gris mouette, opale, astre (vert d'eau bleuté), bleu poème (extrêmement pâle), algue marine, Nil, Champagne, ambre (gris poussière), bleu lin, pervenche, crême, blanc. N'oublions pas le jaune maïs [...]» La Mode illustrée, 521 - A.Ré.
gris Vulcain loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris âtre loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris éléphant loc. nom. m. COULEUR - DDL 16 (adj.), 1909, La Mode illustrée ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
Cf. éléphant
gris étain loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gris-acier adj. COULEUR - GR[85], ø d ; absent TLF.
Add.DDL 16 (1846, Moniteur de la mode)
*1870 - «Costume en popeline de soie gris-acier La Mode illustrée, 44, Légende - A.Ré.
*1901 - «Le 'trotteur', très simple, tirant toute son élégance de la correction de sa coupe, se fera en serge, en cheviotte, en homespun, choisis dans des teintes neutres, plutôt foncées : marine, gris fumée, gris acier, gris marengo [...]» La Mode illustrée, 441 - A.Ré.
gris-bleu, gris bleu n.m. COULEUR - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1620 - «Comme quand par les bois quelqu'un presse en marchant un serpent non preveu sous l'herbe se cachant : il fuit palle de crainte aussi tost qu'il l'advise, les yeux rouges du feu que sa colere attise, se dresser contremont, horriblement siffler, et son cou de gris-bleu superbement enfler.» J. BertautLes Oeuvres poétiques, 338-9 - FXT
gris-bleu, gris bleu n.m. COULEUR - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
Au 19e :
1835 - «[...] dans les espaces larges et fréquents que ces arbres divers laissent à nu sur les pentes des collines, des bancs de roches blanchâtres, et plus souvent d'un gris bleu, percent la terre et se montrent au soleil, comme les muscles vigoureux d'une forte charpente humaine, qui s'articulent plus en saillie dans la vieillesse, et semblent prêts à percer la peau qui les enveloppe [...].» LamartineSouv. d'un voy. en Orient, 304 - FXT
1850 - «Pour avoir une épreuve de teinte noire, par exemple, après le fixage à l'hyposulfite, il faut que les parties foncées soient au ton sépia et les parties qui doivent former les blancs au gris-bleu en les retirant de dessous le châssis, afin de réparer la perte de ton que donne l'hyposulfite.» G. Le GrayTraité pratique de la photographie sur papier et sur verre, 20 - FXT
1883 - «C'était une mer montante de teintes neutres, de tons sourds de laine, les gris fer, les gris jaunes, les gris bleus, où éclataient çà et là des bariolures écossaises, un fond rouge sang de flanelle.» ZolaAu Bonheur des Dames, ch. 4, 122 (Charpentier)paru déjà en 1883 dans Gil Blas - R.R.
gris-bleu, gris bleu adj. COULEUR - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1842 - «[...] mais, arrachées de la terre, exploitées et taillées, elles [les roches de la Meuse] se métamorphosent en cet odieux granit gris bleu dont toute la Belgique est infestée.» V. HugoLe Rhin. Let. à un ami, 56 - FXT
1843 - «[...] le ton gris-bleu de ces roches augmentait encore la singularité de la perspective [...].» Th. GautierVoy. en Espagne, 101 - FXT
1850 - «Elle devint un moment gaie, d'une gaîté douce comme le joli temps voilé gris-bleu qui nous favorisait [...].» J. MicheletJourn. 1849-1860, sept., t. 2, 129 - FXT
1858 - «[...] -sur l'autel, un Christ en bois, mal sculpté, gris-bleu de ton, et qui fut doré autrefois, avec la très ridicule et indécente jaquette blanche que les espagnols donnent à leurs Christs.» Barbey d'AurevillyMemorandum (Quatrième), 104 - FXT
1860 - «La robe gris-bleu pâle, gants et brodequins de même couleur, une pèlerine de dentelle, la coiffure velours noir et or.» Barbey d'AurevillyMemorandum (Quatrième), avr., 517 - FXT
1874 - «Pour petits garçons de cinq à onze ans : costume en drap gris-bleu ou en velvetine noire, veste et gilet, puis pantalon boutonné sous le genou.» S. MallarméLa Dernière mode, 6 déc., 815 - FXT
1929 - «Un des ensembles de sport les plus réussis est en lainage gris-bleu L'Art vivant, mars, 261 - I.A.
gris-forain n.m. VITIC. - FEW (3, 704a ; grisforin ; rég.), ø d ; absent TLF.
*1861 - «Les cépages les plus recherchés pour la création des nouveaux vignobles sont la folle ou enrageat et le colombar, comme raisin blanc ; le balzac et le gris-, comme rouge.» E. Bouscasse, in Encycl. pratique de l'agriculteur, IV, col. 662 (Didot) - P.E.
gris-meunier n.m. OENOL. "vin de Loire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «En vérité, le vin était presque pur, un 'gris-meunier' fruité, framboisé, avec ce rien d'amertume qui tout ensemble calmait la soif et redonnait l'envie de boire [...]» GenevoixLa Loire, Agnès et les garçons, 117 (Presses de la Cité) - A.Ré.
gris-nickel adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Robe en sablé-étamine gris-nickel [...]» La Mode illustrée, 117 - A.Ré.
gris-roux adj. COULEUR - TLF (gris roux), cit. Colette, 1944.
1848 - «J'ai pour compagnon un gros chat gris-roux, à bandes noires transversales [...]» ChateaubriandMém. d'outre-tombe, IV, 164 (Flammarion) - TLF
homme (petit -) loc. nom. m. EXPRESS. "bonhomme [dessin d'enfant]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Monte en ma chambre, me demande du papier et de l'ancre pour faire des petits hommes [...].» J. HéroardJourn., 1, 1271 (Fayard) - P.R.
homme (petit jeune -) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Celui par qui je fus vaincu / Est un petit jeune homme / Bien suffisant, bien convaincu / Qu'il a partout la pomme.» Désaugiers, Rougemont, GentilHector, ou le valet de carreau, 3 (Masson) - P.E.
huile de petit grain loc. nom. f. COSMÉTOL.  PARFUM. - FEW (12, 228a), depuis 1723, Savary des Bruslons, jusqu'à 1771, Trév. ; absent TLF.
*1854 - «C'est l'huile que l'on obtient par les moyens précédents [expression et distillation], en Provence et en Portugal, avec les orangettes, ou orangeons, c'est-à-dire les fruits non mûrs de l'oranger.» Mme CelnartNouv. man. complet du parfumeur, 168 (Roret) - M.C.E.
jaune gris loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; absent TLF.
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
Jehan (grand -, petit -) loc. nom. m. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Joue a divers jeus, au chevalier courtois, a petit Jehan, grand Jehan et Marion fendue.» J. HéroardJourn., 1, 1352 (Fayard) - P.R.
marchand au petit tas, marchande au petit tas loc. nom. COMM. - GLLF (vx), 1873, Zola ; absent TLF.
1870 - «Les pavillons [des Halles] sont entourés de larges trottoirs qui forment ce qu'on appelle spécialement le carreau ; c'est là que s'installent les marchands dits au petit tas, n'ayant d'autre abri que des parapluies insuffisants lorsque la pluie tombe ou que le soleil brille ; chacun de ces marchands, au nombre de 599, acquitte quotidiennement un droit fixe de 15 centimes.» M. Du CampParis, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe s., t. II, 159 (Hachette) - M.C.E.
marengo (gris -) loc. nom. m. COULEUR - marengo : FEW (6/I, 320a), 1840 ; TLF, 1842, Compl. Acad. ; L, PR[72], ø d
1837 - «La petite redingote grise de Napoléon, après sa victoire de Marengo, fut appelée de ce nom : gris marengo ; la mode, dans ses annales, en a consigné le souvenir avec un respect religieux, et depuis, le gris marengo, comme le bleu, le noir, n'a cessé d'être la couleur favorite des Français.» Le Musée des modes, nov., 61a - M.H.
matelot (petit -) loc. nom. m. TABACS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «Berthelemot, confiseur, annonce qu'on trouvera à ses deux magasins [...] des bonbons pour les étrennes de toutes façons, entr'autres des pipes ou brûle-gueules, dites au petit matelot, de toutes sortes d'odeurs, d'une surprise agréable [...]» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne, 1er janv., 2 - R.R.
mental (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - DMC, TLF, cit. Nouv. obs., 1977. mental, n. "malade mental" : GLLF, Lex.[79], DMC, 1963, Lar. ; TLF, ø d.
1918 - «Il nous était difficile de donner la proportion exacte des internés de guerre par rapport aux internés de paix, puisque nous avons la bonne fortune de pouvoir actuellement évacuer dans des services ouverts des petits mentaux, pour lesquels, en temps de paix, il n'existe que des services fermés.» A. Delmas, La paralysie générale et la guerre, Soc. médico-psychol., 25 févr., in Annales médico-psychol., I, 417 - M.C.
1922 - «Je pense, comme mon ami Semelaigne, comme MM. René Charpentier et Legrain, que le terme petit mental est impossible à justifier. Tout psychopathe qui apparaît comme petit mental, peut évoluer et devenir un très grand mental, et il est vraiment paradoxal d'entendre M. Dupouy accepter pratiquement cette dénomination, tout en la critiquant, et l'appliquer aux déments et à de nombreux P.G. Si ceux-là ne sont pas des grands mentaux, où les trouvera-t-on ?» F.-L. Arnaud, in Annales médico-psychol., II, 249 - M.C.
1922 - «C'est pendant la guerre que l'expression critiquée [petit mental] a été usitée, en raison, sans doute, de son imprécision pour désigner en bloc les cas de militaires traités dans des centres de neuro-psychiatrie extra-asilaires [...]» M. Antheaume, Soc. médico-psychol., 23 déc., in Annales médico-psychol., I, 60 (1923) - M.C.
mentisme (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «[...] pour délinéer nettement, ce que - par analogie avec le 'petit brightisme' et le 'petit hépatisme' - nous pourrions appeler le petit mentisme (caractérisé par la baisse de tension nerveuse, le défaut de présentification ou d'immédiatisme, c'est-à-dire d'adaptation immédiate au réel, signature de la souplesse nerveuse ; la faiblesse de réduction et des images et des réactions polygonales ; l'irrégularité de l'hydrodynamisme énergétique allant du plus au moins, de l'impulsion à l'aboulie ; l'instabilité neuro-circulatoire), il faut vivre, non pas tant avec les malades qu'avec ceux qui sont sur le point de le devenir.» P. Voivenel, Sur la peur morbide acquise, Soc. médico-psychol., 28 janv., in Annales médico-psychol., I, 286 - M.C.
moineau (petit -) loc. nom. m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF moineau : TLF, cit. Goncourt, 1864 ; vilain moineau : L, FEW (6/III, 68b), GLLF, 1868 ; TLF, cit. Zola, 1882 ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d
1790 - «[...] plusieurs femmes, en montrant un député qu'elles appeloient le petit moineau, demandèrent si ce n'étoit pas ce M. le comte de Virieu ; qu'on leur avoit dit que c'étoit un aristocrate, et qu'il falloit le mettre à la lanterne [...] plusieurs d'elles sont venues lui demander comment s'appelloit un député qu'elle lui ont montré et désigné sous le nom de petit moineau ; qu'on leur avoit dit que c'étoit un aristocrate, et qu'elles vouloient le pendre [...]» Suite de la procédure criminelle, instruite au Châtelet de Paris , 136 (déposition CCLXVIII, Christophe de Beaumont) et 148 (déposition CCLXXX, François le Cour) (Baudouin) - P.E.
noir (petit -) loc. nom. m. non conv.  BOISSON  "café" - TLF, 1867, Goncourt ; Ls, FEW (7, 131a), 1875 ; GLLF, cit. Huysm. ; DG, Lex.[75], ø d.noir : TLF, 1859, Monselet ; E, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1859 ; FEW, 1862, Larchey ; R, ø d.
*1869 - «Les pauvres gens trouvent à côté du mal sinon le remède, du moins la consolation. Cette consolation, c'est le petit noir et la pipe : parlons d'abord du petit noir. [...] Je veux parler de la marchande de petits noirs. Le petit noir est un café fabriqué dans des conditions extrêmement simples, lesquelles permettent de le débiter au prix très modique de dix centimes le bol [...] Eté comme hiver, la marchande de petits noirs est à son poste.» Comic-Finance, 2e année, numéro 2, 14 janv - J.Hé.
nom d'un petit bonhomme loc. interj. non conv. JURON - TLF, cit. Balzac, 1834 ; DDL 6, 1847, Balzac [repris in GR] ; GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
• nom d'un petit bonhomme de bois
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «[...] vous seuls, infernals jacos, êtes causes, nom d'un petit bonhomme de bois, de tous les maux [...]» [Saint-Venant]La Grande fureur de Moustache-Sans-Peur contre ce vieux sacré sac-à-vin de père Duchêne, 5 (Paris) - P.E.
nom d'un petit bonhomme ! loc. interj. non conv.  JURON - TLF, cit. Balzac, 1834 ; PR[72], GLLF, ø d.
*1847 - «[...] fit un bond prodigieux sur lui-même. Mon dieu ! saperlotte ! Cré nom ! nom d'un petit bonhomme !»BalzacLa Cousine Bette, ch. 30, 113 (Garnier) - CRTLF
nom d'un petit bonhomme ! loc. interj. non conv.  JURON - TLF, cit. Balzac, 1846.
Add.DDL 6 (1847, Balzac)
*1885 - « - Quels pestiférés, général ? [...] - Eh ! nom d'un petit bonhomme ! ces gens qu'ont le choléra.» Le Triboulet, 13 sept., 4a - G.S.
ours gris loc. nom. m. MAMM. "ours à fourrure grise ; par méton., fourrure de cet animal" - GLLF, 1932, Lar. ; TLF, GR[85], ø d.
1828 - «Je vous envoye par la steam boat Josephine une boëte avec un ours gris que je vous prie de faire parvenir a mr. Astor, New York par la Nouvelle Orléan[s].» J. RoletteMissouri Historical Society (St. Louis), The Chouteau Collection, 12 juin - TLFQ
1867 - «[...] comme le Loup-Cervier est un chef habile, qu'il a l'audace et la force indomptable de l'ours gris, il guidera ses frères dans le sentier de la guerre.» J. Marmette, "Charles et Eva", in Revue canadienne, t. 4, 108 (Montréal) - TLFQ
1869 - «L'Ours terrible ; L'Ours gris des voyageurs.» M. l'abbé Provancher, in Le Naturaliste canadien, vol. 1, n° 8, juill., 174 (Québec, Université Laval) - TLFQ
pain (petit -) loc. nom. m. arg. ÉROT. "pénis" - DArg. (avoir le petit pain), 1982 ; absent TLF.
1911 - «Elles n'étaient pas dégoûtées, les frangines : il ne fallait pas leur en promettre... Ah ! non... Elles bouffaient des suées de petits pains, kif-kif l'éléphant du jardin des Plantes...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 227 (Ollendorff) - P.R.
pain au beurre (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain au lait (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pain au lait : TLF, GR[85], ø d
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
papier (petit -) loc. nom. m. PAPET.  "avec de petites marges" - FEW (7, 590b), 1690, Fur. ; TLF, cit. Lar. 20e.
1619 - «[...] je vous remercie par un million de fois de ceste rare piece [...] nous en avions eu icy par le commis du sieur Bill, mais ils n'estoyent qu'en petit papier, plus court de trois doigts.» PeirescLet., VII, 804 (Impr. nat.) - P.E.
1625 - «Je m'estois mesconté quand je vous escrivis que les oeuvres de Mr du Vair debvoient estre toutes d'une sorte de papier. Je voulois dire que celles du petit papier debvoient toutes estre de fin papier bien blanc, et n'y debvoit poinct avoir de papier gris, ou commun, ains quelque nombre en grand papier dont il nous debvoit fournir cent exemplaires du grand et cent exemplaires du petit [...]» PeirescLet., VI, 240 - P.E.
paranoïaque (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Le clinicien ne peut guère s'intéresser qu'au paranoïaque délirant. Le 'petit paranoïaque', celui qui ne délire pas et qui ne délirera peut-être jamais, appartient plus particulièrement au médecin-légiste, en raison des conflits où il entre avec un milieu social auquel il se trouve mal adapté.» M. Genil-Perrin, Le facteur paranoïaque en criminalité de guerre, in Annales médico-psychol., 74 - M.C.
petit n.m. arg. , non conv. CORPS "anus" - DFNC, fin 18e-déb.19e ; DArg., 1878, Rigaud ; FEW (8, 343b), 1928, Lacassagne ; absent TLF.
déb. 17e - «Le pis est que tu es bougresse, car tu as gagné le cheval blanc et ta robbe de velours verd figuré, en payement du pucelage de ton petit... à Monsieur Le Grand, sans rien nommer.» A. d'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in A. d'AubignéOeuvres, 626 (Gallimard) - P.E.
petit blanc loc. nom. m. non conv.  BOISSON  VIN - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Compl.FEW (Balzac)
1837 - «Au demeurant bonne femme, haute en couleur [...] se conciliant par son verbe d'ophicléide l'estime des charretiers qui lui apportaient ses marchandises et avec lesquels ses castilles finissaient par une bouteille de petit blanc BalzacCésar Birotteau, V, 400 (Pléiade, 1948)
1881 - LarcheyDict. , (s.v. blanc.)
petit bord, petit-bord n.m. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Il se porte beaucoup de petits bords à fond en dentelle d'or.» Le Moniteur de la mode, 10 déc., 50 - M.C.E.
1849 - «M. Henri Picart [...] vient d'augmenter ces publications de celle d'un journal de Patrons de Modes de Chapeaux, Capotes, Petits Bords, Coiffures et Bonnets. Cet ouvrage manquait aux dames qui font les modes Le Moniteur de la mode, 10 avr., 5a - M.C.E.
1851 - «Nous applaudirons aussi à ses petits-bords [de la modiste Alexandrine] en satin ou en velours [...]» Le Moniteur de la mode, 3e numéro de févr., 258a - M.C.E.
petit bourgeois loc. nom. m. rég.  Suisse SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1753 - «Le Gouvernement de Berne est Démocratique de droit, & Aristocratique de fait. Un jour il s'élévera dans cette République un homme de tête, qui réunira en sa personne toute la puissance Souveraine, en délivrant le Pays de Vaud de la tyrannie des Baillifs, en humiliant les six Familles régnantes, en associant aux prémiers Employs ce qu'on appelle à Berne les petits Bourgeois, en pillant cet immense trésor, fruit de la parsimonie de plusieurs siécles.» [L.A. de La Beaumelle]Mes pensées, 413-4 (Berlin) - J.S.
petit commerçant loc. nom. m. COMM. - GLLF, Lex.[75], cit. A. France ; TLF, cit. Sartre, 1949.
1882 - «Seuls, les habitants du quartier, les petits commerçants surtout, remués par un tel déploiement de banderoles et de panaches, formaient des groupes, sous les portes, au coin des trottoirs, le nez levé, pleins de remarques amères.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IV, in Gil Blas, 30 déc., 1, col. 6 - M.C.E.
1883 - «[...] l'on voyait, contre les vitres, les faces pâles des petits commerçants, occupés à compter les premières voitures, devant la nouvelle porte d'honneur [du grand magasin], rue Neuve-Saint-Augustin.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IX, in Gil Blas, 23 janv., 3, col. 5 - M.C.E.
petit déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit dêje
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1976 - «Un vrai Raoul de luxe qui doit servir le petit dêje en pyjama de soie. [...] on se prend un super petit dêje HanskaLes Raouls ou la vie comme au ciné , 61 et 71 (O. Orban) - K.G.
petit détaillant loc. nom. m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «[...] il rêvait d'une alliance, une entente des petits détaillants pour tenir tête au colosse [le grand magasin].» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. I, in Gil Blas, 19 déc., 1, col. 6 - M.C.E.
petit four loc. nom. m. PÂTISS. "[non comptable] four modérément chauffé, par oppos. au grand four ; par méton. : ensemble des pâtisseries délicates, souvent principalement à base de sucre, cuites à cette température" - DDL, 1807 (exemple donné à tort comme non-comptable ; dans M. Höfler, Zeitschrift für romanische Philologie 84 (1968), 92, n. 12) ; absent TLF.
1803 - «Aux quatre coins de la table sont deux pièces de petit four, comme tourte et tartelettes [...]. [...] l'attrayant pâtissier M. Carré, dont l'étalage présente des pièces de petit four singulièrement tentantes.» Almanach des gourmands , 1, 155 et 179-80 - P.R.
1804 - «Excellens pâtés froids, très-bons pâtés chauds, timbales de macaronis, gâteaux au riz, petit four très délicat et très-varié [...] sortent journellement de cette modeste boutique.» Almanach des gourmands, 13, 214 - P.R.
1807 - «On donne en pâtisserie, le nom de Petit-Four aux différentes pièces dont le sucre fait essentiellement partie, et qui, étant d'une nature très délicate, n'exigent pour leur cuisson qu'un Four extrêmement doux. Ainsi, le mot de Petit-Four est par conséquent synonyme de Four doux ou très-modérément chauffé.» Almanach des gourmands, 5, 72-73 - P.R.
petit four loc. nom. m. PÂTISS. "[comptable] pâtisserie de ce type" - FEW (3, 906a), GLLF, 1865, Littré ; TLF, cit. J. Renard, 1897.
1864 - «M. Mauperin avait approché de lui une assiette de petits fours, et sa main y plongeait distraitement.» E. et J. de GoncourtRenée Mauperin, 38 - FXT
petit Gervais loc. nom. m. FROMAGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Elle regardait vaguement les petits Gervais et les escargots, à travers les guirlandes de saucisses de l'étalage.» ZolaLe Ventre de Paris, ch. V, 313 (Charpentier) - M.C.E.
petit grand livre loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf.grand livre : L, FEW (5, 297a), GLLF, 1793, Cambon ; TLF, cit. Dumas, 1831 ; DG, R, PR[82], ø d ; (1723, dans Lex.[79], concerne un autre sens)
1828 - «Nous [nous] empressons de vous dire que pour opérer le transport des f 4,000 Rente 5 % du petit grand Livre de votre département où ils sont inscrits en votre nom, sur le grand livre d'ici [Paris], le Trésor demande l'original de sa lettre d'avis au receveur général d'Angoulême.» André et Cottier, à Martell et cie, 25 oct., Arch. nat., 44 AQ, 247, 500 - J.Hé.
petit nègre loc. nom. m. non conv.  LING. - FEW (7, 135a), PR[67], ND2, 1899.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1877 - «M. de Fourtou ne pouvait cependant pas parler petit nègre, pour être plus bref [...]» Le Charivari, 6 juill., la - M.H.
petit papier n.m. HIST. RÉVOL.  "tract" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «On trouva avant-hier soir, dans la salle d'assemblée de la section du Contrat-Social, plusieurs petits papiers semés par les agitateurs ; ils avaient en tête trois fleurs de lys, et on y lisait les deux mauvais vers suivants : Si l'innocence est condamnée à mort, / Les assassins eux-mêmes en subiront le sort.» Annales républicaines, 15 janv., in WalterLa Révolution fr. vue par ses journaux, 283 (Tardy) - LTP
petit père noir loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  BOISSON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Qu'est-ce qui paie à boire ?... - Qu'est-ce qu'il vous faut ?... - Deux petits pères noirs Carmouche et LaloueLes Invalides, i - P.W.
petit tas loc. nom. m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «[...] enfin elle savait faire des petits tas qui paraissaient très-gros, rien qu'avec trois carottes ou trois navets. Les passants s'arrêtaient en riant, quand elle criait de sa voix pointue de gamine : - Madame, madame, venez me voir ... A deux sous mon petit tas ! Elle avait des pratiques, ses petits tas étaient très connus.» ZolaLe Ventre de Paris, ch. IV, 200 (Charpentier) - M.C.E.
petit, petit ..., petits, petits ... loc. interj. APPELL. "pour appeler les poules" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1691 - «MARINETTE avec un chien et une houlette [...] Petits, petits, petits [...] Petits, petits, petits (elle les chasse & s'en va.) ARLEQUIN. Elle les mene comme une bande de petits poulets-d'Inde ; voïez qu'ils sont dociles !» L.A.D.S.M., Ulisse et Circé, in GherardiLe Théâtre ital., III, 513 (Braakman) - P.E.
1693 - «ARLEQUIN. Tiens, tiens en un bout, & moy l'autre. Fort bien. Hé là là, le voilà qui approche. Petit, petit, petit ? Il vient tout droit donner dedans. Petit, petit, petit L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 436 - P.E.
v. 1714 - «Deux jeunes Paisannes en chantant, couroient dans la Cour pour y prendre quelques Poulets : Petit, petit, petit, disoient-elles.» MarivauxLe Télémaque travesti, 199 (Droz) - P.E.
1725 - «Un C - qui se voyoit éloigné de quelques poulets qu'on avoit servis sur la table, prit des miettes de pain, & les répandant sur son assiette, disoit, petits, petits, comme disent les paisannes pour faire venir à elles les poulets.» Polissonniana, 53 (Schelte) - P.E.
1744 - «On attrape une fillette, / Mon enfant, à peu près / Comme le Soldat prend les Poulets : / S'il en voit un hors de sa cage, / Il jette du pain, du fromage. / Tiens, petit, petit, petit ; / Le Poulet suit, / Et crac, / Le voilà dans le sac.» Favart, L'Ecole des amours grivois, in FavartThéâtre, VII, 6 (Slatkine) - P.E.
1786 - «MATHURIN [...] Et pis vous l'z-appelliez... (Il contrefait la voix d'une femme.) 'Petits, petits, petits !...' (Il reprend sa voix.) Et pis vous leur jettiez du grain.» GuillemainLa Solitude, 8 (Bélin et Brunet) - P.E.
petit-beurre n.m. PÂTISS.  "sorte de biscuit" - Lex.[75], v. 1900 (?) ; GLLF, 1934, Montherlant ; Rs, PR[77], 20e ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «[...] l'assortiment très varié comprend les plus exquises friandises : Langues de chat, Galettes, Macarons, Petits pavés pain grillé, Pastilles au café, Petits beurres, etc., etc.» La Mode illustrée, 3 janv., 9b, Publicité - M.C.E.
petit-blanc n.m. MONNAIE - Hu, Marot ; absent TLF.
Au 19e :
Compl.GLLF (même texte, ø d)
1831 - «En parlant ainsi, il jetait avec une adresse de singe un petit-blanc dans le feutre gras que le mendiant tendait de son bras malade.» HugoNotre-Dame de Paris, 23 (Class. Larousse, 1950) - A.Ré.
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - TLF, 1790, Jean Bart [d'apr. DDL 21] ; ND3, PR[73], 1844 ; GLLF, av. 1850, Balzac.
*1793 - «Croyez que le petit-bourgeois est le plus cruel ennemi des sans-culottes, parce qu'il est plus près d'eux.» Let. des sans-culottes de Nogent le Rotrou aux Jacobins de Paris, juin, in Journ. de la Montagne, 13 juin, I, 90, n° 12, in GuérinLa Lutte de classes sous la première République, I, 131 (Gallimard) - LTP
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - DDL 11, 1793 ; Lex.[75], ND4, PR[77], 1844, Balzac ; GLLF, av. 1850, Balzac ; R, cit. Bernanos.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «A l'exemple de tous ces messieurs, dans le sein de notre société, là, vous m'entendez parmi nos petits bourgeois, je vois une légion de petits bougres qui font les jolies-coeurs [sic] avec une vergogne indicible ; parce qu'ils sont riches, les voilà bien honnêtes-gens, bien bons citoyens.» Jean Bart, numéro 64, 7 - P.E.
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. "personne qui appartient à la petite bourgeoisie" - DHR, av. 1788, Mercier ; DDL 21, 1790, Jean Bart [repris in TLF] ; GLLF, av. 1850, Balzac.
1657 - «[...] car il ne faut pas s'imaginer qu'elle [l'éloquence] consiste en quelques pointes d'esprit, qui surprennent souvent les femmes et les petits bourgeois [...].» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 286 - FXT
1679 - «Il y a beaucoup de gens à Rome qui aiment à assassiner ceux qui sont à terre : n'y tombez pas, mon cher monsieur, et faites réflexion, je vous supplie, quel personnage vous jouerez dans les rues avec les six estafiers dont vous parlez, quand vous y trouverez un petit bourgeois de Paris qui ne s'arrêtera pas devant vous et qui vous bravera, pour faire sa cour au Cardinal D'Est.» J.-F. de RetzMémoires, t. 5, 65-66 - FXT
1686 - «Car, comme je l'ai déja dit, il seroit absurde que Jésus-Christ eût commandé la contrainte à l'égard d'un pauvre petit bourgeois, artisan et païsan, dont la conversation n'est que peu importante [...].» P. Bayle, Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ, in P. BayleOeuvres diverses, t. 2, 378 - FXT
1727 - «[...] si vous haussez trop le coude en buvant, on dira que vous n'êtes qu'un provincial, qu'un petit bourgeois qui n'a pas coutume d'être en bonne compagnie [...].» P. de MarivauxL'Indigent philosophe, 322 - FXT
1736 - «On peut dire que la vie molle semble caractériser aujourd'hui dans le monde les gens aisez. On y regarde cette application aux devoirs de son état, comme une vie roturiére. On laisse à l'Artisan, & aux petits Bourgeois, une vie unie, des jours pleins des occupations serieuses ; l'oisiveté, les jours vuides, les vains amusemens, semblent donner je ne sçai quel air de distinction & de noblesse [...].» J. CroisetDes Illusions du coeur, I, 45 (Bruyset) - P.E.
petit-bourgeoisisme n.m. péjor. CARACT. "mentalité de petit-bourgeois" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «[Les petits producteurs] suscitent constamment à l'intérieur du prolétariat des récidives de lâcheté, des rechutes de petit-bourgeoisisme : manque de caractère, dispersion, individualisme [...].» Trad. : LénineLa Maladie infantile du communisme, 40 (Bibl. communiste) - J.S.
petit-chrétien n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Il y a, à Lyon, une petite église dite des anticoncordataires ou petits-chrétiens. Ce sont des catholiques qui n'ont pas reconnu le concordat de 1801, mais qui sont restés fidèles à la foi chrétienne [...] le préfet répondit [...] que l'arrêté, sur les enterrements civils, ne s'appliquait pas aux petits-chrétiens Journ. officiel, 25 juin, 4169 - J.Hé.
petit-déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit déje
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
*1978 - «[...] il nous offre quand même un petit déje HanskaLa Mauvaise graine, 19 (O. Orban) - K.G.
petit-déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit-déje
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
*1981 - «Petit-déje au soleil [...]» HanskaJ'arrête pas de t'aimer, 22 (Balland) - K.G.
petit-déjeuner v.intr. US. ALIM. - DMC, cit. Le Monde, 1969 ; GR[85], 20e et cit. Déon [1970] ; absent TLF.
1952 - «[...] s'approchant du patron qui petit-déjeune en rentier d'un saladier de café au lait et de tranches de pain beurré [...] nous allons petit-déjeuner d'un kawa arrosé de marc du pays.» J.-P. ClébertParis insolite , 61 et 156 (Denoël, Livre de poche) - K.G.
1966 - «Elle [Mireille Darc] 'petit-déjeune' aussi bien avec du thé qu'avec du saucisson et un verre de vin rouge.» A. Chavane, in Marie-Claire, 15 juill., 78 - AFC
1967 - «Le matin, je [la skieuse Marielle Goitschel] petit-déjeune très copieusement. OEufs, fromages, jambon, viande même. Et oranges pressées.» M. Compère-Morel, in Elle, 5 janv., 75 - AFC
1968 - «Quelques centaines d'étudiants, las, fiévreux, tendus, heureux. Ils petit-déjeunent, de pommes et de saucisses de Francfort fournies par des syndicalistes.» O. Todd, in Le Nouv. Observateur, 12 juin, 25 - AFC
petit-four n.m. PÂTISS. - L, ø d ; TLF, cit. Renard, 1897 ; PR[67], ø d.
1807 - «On donne, en pâtisserie, le nom de Petit-four aux différentes pièces dont le sucre fait essentiellement partie et qui [...] n'exigent pour leur cuisson qu'un four extrêmement doux [...]» Almanach des gourmands, 72-74 - F.R.-R.S.
1815 - Pâtissier royal parisien, II, 247-49 - F.R.-R.S.
1825 - Brillat-SavarinPhysiologie du goût, 195 - F.R.-R.S.
petit-freinage n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Le 'petit-freinage' est une position intermédiaire, qui prépare à l'étude de l'autre, et ne s'en distingue que par une ouverture moins grande des skis.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 72 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
petit-gendre n.m. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1861 - «[...] il [Chateaubriand] part pour l'Amérique du Nord, muni des instructions de M. de Malesherbes, dont son frère aîné était le petit-gendre Sainte-BeuveChateaubriand et son groupe, I, 91 (Allem) - P.W.
petit-pas en ciseaux loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Les exercices : Petit-pas en ciseaux (fig. 57) Demi-pas en ciseaux (fig. 58) se feront de la même façon.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 88 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
petit-russien adj. GÉOPOLIT.  "ukrainien" - R, ø d ; absent TLF.
1930 - «On m'a affirmé hier que des Montparnos glorieux, comme [...] Soulographos, l'esthète grec, Bibine, l'allégoriste petit-russien [...] avaient demandé leurs passeports, ne vendant plus aux maudits Welches [...]» C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 204 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
point (petit -) loc. nom. m. BROD. - TLF, 1591, Douet D'arcq ; GLLF, GR[85], ø d.
1528 - «Quatre aulnes de tappisserie en une piece, sur demye aulne de large, faicte à l'esguille et petit poinct, à personnaiges, bestes, chiens, oyseaulx et fleurs [...].» Inventaire de Louis Royer, in Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, XXI, 111 (Champion, 1886-1902) - P.E.
poussière (gris -) loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «[...] les couleurs préférées pour les ombrelles sont le blanc, le vert-émeraude et le gris-poussière [...]» Journ. des demoiselles, juin, 188b (Bruxelles) - M.C.E.
1849 - «Avec les robes plus habillées, ils [les souliers] sont en soie noire ou assortis, lorsque cela est possible ; car avec une robe cerise, des souliers cerise seraient impossibles ; les nuances des souliers ne peuvent s'assortir qu'avec le gris-poussière, le gris-perle ou autres [...]» Journ. des demoiselles, août, 247a (Bruxelles) - M.C.E.
poussière (gris -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «[pardessus] gris poussière [...]» Le Moniteur de la mode, 10 avr., 2a - M.C.E.
1849 - «Les bottines d'été seront gris-poussière, vertes et marron.» Journ. des demoiselles, juin, 184b (Bruxelles) - M.C.E.
propriétaire (petit -) loc. nom. m. AGRIC. ÉCON. - TLF, cit. Nizan, 1932 ; GR[85], cit. Chardonne, 1934-36.
1813 - «Il n'est pas de petit propriétaire de la plus petite maison de campagne qui ne veuille avoir sa serre, sa collection d'exotiques, et qui ne dispose, à cet effet, une salle basse échauffée [...]» V. de JouyL'Hermite de la Chaussée-d'Antin, t.3, 10 avr., 183 (Pillet) - FRANTEXT
1815 - «Un petit propriétaire foncier se ruine en s'expatriant.» B. Constant, Principes de politique, in Cours de politique constitutionnelle, t.1, 58 (Guillaumin) - FRANTEXT
1819 - «Propriétaire, s.m. [...] qui possède en propre (grand, riche, petit - ; être -).» BoisteDict. - TGLPF
1840 - «Par la même raison, le grand propriétaire a peut dire au petit propriétaire b : vends-moi ton champ, sinon tu ne vendras pas ton blé : et cela, sans lui faire le moindre tort, sans que celui-ci ait droit de se plaindre.» Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ?, in ProudhonOeuvres complètes, t.4, 295 (Rivière, 1926) - FRANTEXT
1859 - «[...] dans cette contrée la petite culture, la culture maraîchère trouverait des débouchés pour ses produits. Or dans notre pauvre pays nous manquons encore des raisons d'être et des conditions de la petite culture, et par conséquent de la petite propriété, qui tend bien vite à se morceler. Nous avons dans le pays des villages de petits propriétaires, - ils sont misérables sous tous rapports, - à tel point que je n'échangerais pas un de mes paysans, accensés depuis trente-cinq ans, contre dix de ces petits propriétaires [...]» A. Zamoyski, let., 22 déc., in R. des deux mondes, t. 51, 1er mai, 217 (1864) - M.C.
1901 - «Le nombre des petits propriétaires vignerons possédant assez de vignes pour y trouver l'emploi de tout leur travail s'accroît.» J. JaurèsEtudes socialistes, 5 (Ollendorff, 1902) - FRANTEXT
père (petit - noir) loc. nom. m. non conv. BOISSON "vin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "pot à vin" : E, 1836 ; FEW (8, 9b), 1837, Sainéan ; "verre de vin" : DDL 2, 1840
1835 - «THERESE. Eh bien ! que voulez-vous, mon brave ? GAUTIER. C'est plus correct. Servez-moi un demi-litre de petit père noir, et quelque chose avec, pour manger si vous en avez... [...] THERESE, apportant bouteille, verre, pain, fromage Rougemont et DupeutyLa Croix d'or, 15b (Magasin théâtral) - P.E.
ratissé (petit -) loc. nom. m. HIST. MOEURS  "élégant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Les jeunes ratissés (le terme est nouveau pour dire gommeux ou gandins ou petits crevés) les ratissés ont couru et courent encore, comme un seul homme, lorgner, applaudir, rappeler La Goulue et Grille d'Egoût [sic]. Ils sont très gentils, ces ratissés. [...] J'ai cherché, d'ailleurs, d'où pouvait venir ce baptême nouveau et quelle pouvait être l'étymologie du terme. Les ratissés ! Pourquoi les ratissés ? Est-ce parce que le jeu, le baccarat, les petits chevaux des bords de la mer ou les steeple-chases leur vident à la fois la bourse et la cervelle et les ratissent comme le rateau du croupier ? Est-ce, au contraire, parce que le coiffeur sue sang et eau à les épiler, les coiffer, les brosser et leur ratisser les favoris, les moustaches et la chevelure (quand ils en ont) comme le jardinier ratisse les allées d'un jardin bien entretenu ? Je n'en sais rien. Le fait est que les petits crevés sont devenus les petits ratissés et qu'on rougirait d'appeler un élégant un gommeux. Le mot a vieili. Tout gommeux est devenu aujourd'hui un ratissé. Le ratissé a son féminin ! La ratissée. Et je m'imagine, qu'aussi bien que le croupier, la ratissée ratisse le ratissé. Le nom doit venir de là. Ce sont les ratissés qui ont inventé La Goulue [...]» L'Illustration, 3 oct., 219c - G.S.
sable (le petit bonhomme lui a jeté du -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "dans une invite faite à un enfant d'aller se coucher" - FEW (11, 14b), GLLF, DEL, BEI, TLF, DHR, 1690, Fur.
• le petit homme qui jette le sable
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1604 - «Ramené en sa chambre, s'amuse. A sept heures trois quarts, je luy dis : "Monsieur, voila le petit homme qui jette le sable". "E couché moy".» J. HéroardJourn., 1, 530 (Fayard) - P.R.
1606 - «Il avoit envie de dormir. On luy dict que c'estoit le petit homme qui jettoit du sable d'en hault. Porte ses mains aux yeulx. D. "Dite li qu'i ne m'en jette pu".» J. HéroardJourn., 870 - P.R.
salé (petit -) loc. nom. m. non conv.  SEXE ET ÂGE  "enfant" - FEW, 1890 ; PR[67], ø dsalé : E, 1881 ; FEW, 1889, Larchey
Compl. TLF (mêmes réf., ø texte) :
1860 - «Le petit salé triomphe !» Vallès, Les Réfractaires, in Le Figaro, 1er nov., 167 (Ed. fr. réunis, 1955) - B.N.
salé (petit -) loc. nom. m. CUIS.  "chair de porc cuite à l'eau salée" - FEW (11, 80a), v. 1904, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1873 (autre texte).la date de 16e, dans GLLF, concerne un autre sens
1873 - «Devant elle [la charcutière], s'étalaient, dans des plats de porcelaine blanche, les saucissons d'Arles et de Lyon entamés, les langues et les morceaux de petit salé cuits à l'eau, la tête de cochon noyée de gelée [...]» ZolaLe Ventre de Paris, ch. II, 79 (Charpentier) - M.C.E.
sou (petit bonhomme d'un -) loc. nom. m. non conv. MILIT. "fantassin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1861 - «PIOU : Soldat du centre [...] Synon. : Pioupiou, tourlourou, pousse-cailloux, lascar, cul-rouge, cul-blanc, lignard, petit bonhomme d'un sou, jean-jean, centrier, marche à terre.» LarcheyLes Excentricités du langage fr., 208 (R. anecdotique) - P.E.
taupe (gris -) loc. adj. COULEUR - TLF, cit. Martin du Gard, 1923.
1909 - «La robe en drap gris taupe est ornée de broderie de soutache noire [...] Ce genre de toilette combiné dans des couleurs discrètes, en gris taupe, en mordoré, en prunelle, en marjolaine, convient admirablement aux femmes d'un certain âge.» La Mode illustrée , 17 janv., 24c et 30 mai, 255c - M.C.E.
tondu (le petit -) loc. nom. m. non conv.  HIST. FR.  "Napoléon" - TLF, cit. Balzac, 1833 ; GLLF, 1904, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1896 - «Le petit tondu = Le petit caporal, Napoléon Ier.» DelesalleDict. arg.-fr., 287 (Ollendorff) - P.E.
Tondu (le Petit -) loc. nom. m. non conv. HIST. FR. "Napoléon" - TLF, 1833, Balzac ; DDL 22, 1896, Delesalle ; GLLF, 1904, Lar. ; GR[85], ø d.
1820 - «[...] le grotesque chapeau du héros que ses braves nommaient tour à tour, avec une sensibilité si vraie et une naïveté si touchante, leur aimable père ou le petit tondu Le Conservateur litt., II, 1ère partie, 293 (Droz, STFM) - P.E.
1828 - «Il y a eu un temps où le gouvernement c'était tout le monde ; et puis après ils n'ont plus été que cinq cents ; et puis après ils n'ont plus été que trois, les consuls, comme on disait pour lors ; et puis après, le Petit-Tondu s'est appelé le gouvernement à lui tout seul.» [Cavé et Dittmer]Les Soirées de Neuilly, II, 95 (Moutardier) - P.E.
*1861 - «PETIT CAPORAL : Napoléon Ier. Synon. : Le Petit Tondu, le Grand Homme, l'Autre, le Père La Violette.» LarcheyLes Excentricités du langage fr., 205 (R. anecdotique) - P.E.
tourterelle (gris -) loc. adj. COULEUR - Lex.[75], ø d n.m. : PR[77], ø d
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1845 - «Robe en damas gris tourterelle broché [...]» Le Moniteur de la mode, 10 mars, 267 - M.C.E.
*1849 - «Robe en taffetas gris tourterelle Le Moniteur de la mode, 10 mai, 28a - M.C.E.
ventre d'un petit poisson loc. interj. JURON - absent TLF.
Corr.G (1564, même texte)
1558 - «Mais laissons là ces beaux enseignemens : ventre d'ung petit poysson, rions : Et dequoy ? de la bouche, du nez : du menton, de la gorge, et de tous noz cinq sens de nature.» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 14 (Champion, STFM) - P.E.
ventre-saint-gris interj. non conv. JURON - GLLF, GR[85], v.1530, Marot ; TLF, 1547, N. du Fail ; L, Gc, FEW (14, 251a), 16e, Marot.
• vertu-saint-gris
  - DDL 30, 1593 ; absent TLF.
1547 - «O le bon appetit 'tenez comme il briffe' qui luy attacheroit des sonnettes au menton, vertu sainct Gris [...]» N. Du FailLes Propos rustiques, 92 (Lemerre) - P.E.
1587 - «Vertu Sainct Gris, va dire le Sr Constantin, vous estes un fin homme [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 230 (Jouaust) - P.E.
ventre-saint-gris ! interj. JURON - Lex.[79], 1530, Marot ; GLLF, GR[85], v.1530, Marot ; TLF, 1547, Du Fail ; L, FEW (14, 251a), 16e, Marot ; G, ø d.
• vertu-saint-gris
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1593 - «Ie le scay bien Capitaine, i'y estois, vertu S. Gry, pardonnez moy si i'en abuse, du temps que vous estiez à Cognac, à passer apres la collation, la nuictee auec Madame l'Esleuë bien congneuë, et non nommee [...]» Les Paraboles de Cicquot, 20 - P.E.
1604 - «De quel droit, Vertu S. Gris, de quelle authorité fais tu souche en la terre de mes maieurs ?» [P. de Lostal]Le Soldat fr., 72 (s.l.) - P.E.
verre (payer un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- un verre : R, PR[77], ø d
1823 - «L'ETOILE. [...] tous les canons, les p'tits verres et les polichinels que j'ai payés aux amis de ma connaissance [...]» Francis, Dartois, GabrielL'Enfant de Paris, 14 (Huet) - P.E.
verre (petit -) loc. nom. m. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - R, cit. Gautier ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Simenon, 1948 ; PR[77], ø d.
1780 - «(Madame Topette et Bouchon le servent.) JEROME. Et où donc que vous allez mettre ce petit verre -là, Père Cornet ? CORNET, assis. Oh ! je ne le mettrai pas à côté.» GuillemainLe Café des Halles, 21 (Cailleau) - P.E.
1794 - «NOIRET. [...] Allons Suzon, donne-nous le p'tit verre d' fil en trois, et qu' ça gratte.» DemautortLes Marchandes de la Halle, 5 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
verre (prendre un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.prendre un verre : DDL 6, 1903 ; boire un petit verre : FEW (14, 567b), 1845, Besch.
1818 - «ANDRE. Prendrez-vous un petit verre ? ARMAND. Oui, un jour de première représentation il faut s'étourdir.» Merle et BrazierLes Originaux au café, 15 (Barba) - P.E.
1830 - «N.I.NI. Soyons heureux... buvons ! prenons un petit verre ...» Carmouche, De Courcy, DupeutyN, i, ni, 17 (Bezou) - P.E.
1831 - «Valentin (bas à l'oreille de Pincemiette.) Ma bonne voilà z'un bureau de tabac et tu seras ben aimable de me prêter pour avoir une cigare. Mlle Pincemiette (lui donnant deux sols.) - Tiens et tu prendras un petit verre Moeurs parisiennes. Un lundi à la barrière du Mont-Parnasse, 5 (Herhan) - P.E.
1832 - «Il s' s'ra sans doute en allé tout d'un coup / Prendre les ordr's ou ben prendre un p'tit verre, / Parc' qu'enfin l' service avant tout [...]» Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
1850 - «Et comme je partais sans prendre le petit-verre qu'il m'avait versé après le café : - Vous oubliez de prendre votre petit verre, me dit-il.» A. ChenuLes Conspirateurs, I, 89 (Garnier) - P.E.
vert-de-gris adj. COULEUR - TLF, 1835, Töpffer [d'apr. DDL 20] ; R, GLLF, 1964 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
*1925 - «Manteau de velours de laine 'vert de gris', garni de fourrure.» Psyché, nov., 36 (Bruxelles) - M.C.E.
*1926 - «[...] un manteau cape en reps vert-de-gris garni de taupe colorée [...]» Femina, mai, 3 - M.C.E.
vert-de-gris adj. COULEUR - DDL 16, 1925, Psyché ; R, GLLF, 1964 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «Mais ne voyez-vous pas cette foule de poëtes-progrès qui ont aperçu le vin bleu ?... Jugez de ce qu'ils vont nous servir, de ce qu'il nous faudra boire, déboire... N'attendez-vous pas les joues vertes de la vierge pâlissante, vert-pomme, vert-de-gris ?... le lac rouge, le ciel puce ?» TöpfferMélanges, Du progrès dans ses rapports avec le petit bourgeois, 157 (Cherbuliez) - P.E.
vidé (petit -) loc. nom. m. HIST. MOEURS  "type mondain" - TLF, cit. Poulot, 1870. fam. "personne usée par les excès" : GLLF, TLF, 1888, Daudet ; vidé, adj. "épuisé de fatigue, usé par les excès" : GLLF, 1876, Lar. ; FEW (14, 591b), Lex.[75], PR[77], 1888, Daudet ; R, cit. Daudet
*1875 - «NOS JOLIS PETITS-VIDES Par Mars. [...] LES NOMBREUSES ERREURS DE JULES POISCASSE. Un de ces êtres rachitiques, insolents, abêtis, dont on dit familièrement : 'Il ne vaut pas une claque !' (Roqueplan). MONOGRAPHIE DU PETIT VIDE. L'incroyable, le gandin, le lion, le dandy, le chicard, s'étant graduellement gonflé comme un ballon, les égratignures féminines en firent un petit crevé. 1870 éclata : d'un bond, le crevé était en Belgique ! La paix signée, on nous le renvoya gros et gras, bien dodu, petit soufflé ; à défaut d'orgueil, il semblait bouffi d'onguent et de farine : on l'appela gommeux. Mais le conseil de révision vint déshabiller notre jeune territorial : un vrai croûton, ni chair ni moelle. Eh ! parbleu, c'est un petit vidé Le Journ. amusant, 1er mai, 3 - G.S.
zygomatique (petit -) loc. nom. m. ANAT. - L, GLLF, 1872 ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1751 - «ll le grand incisif. m petit zygomatique. n le grand zygomatique. o le canin.» Encycl., I, 417b-418a - P.E.
*1770 - «A côté de ce muscle, on en trouve un autre plus petit [...] On l'a appellé petit zigomatique NicolasMan. du jeune chirurgien, 84 (Hérissant) - P.E.
écran (le petit -) loc. nom. m. RADIOTÉLÉV.  "par métonymie, la télévision" - GR[85], cit. Mauriac, 1958-60 ; Lex.[79], ø d ; TLF, cit. L'Est Républicain, 1978.
1955 - «[...] il ne sera question que des films cinématographiques présentés à la télévision [...] le test du petit écran est décisif pour les ouvrages dramatiques [...]» J. Quéval, in Mercure de France, numéro 1101, mai, 144-5 - P.E.
éléphant (gris -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «Robe de visite. En drap satin gris éléphant [...]» La Mode illustrée, 12 déc., 604b - M.C.E.