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europessimiste, euro-pessimiste n. ÉCON. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «Economiste et haut fonctionnaire international ayant également travaillé au Plan, Michel Richonnier est parfaitement conscient que les europessimistes ont de bonnes raisons de voir l'avenir en gris, mais il pense que la bataille n'est pas définitivement perdue.» B. Cazes, in La Quinzaine littéraire, n° 450, 1er nov., 26 - K.G.
1985 - «Je ne suis pas un 'euro-pessimiste'. Certes, l'Europe a pris du retard au cours des six dernières années. D'abord, parce qu'elle a subi les effets déséquilibrants de deux chocs pétroliers. Ensuite, parce que la prospérité et les protections de tous ordres ont entraîné une certaine sclérose de l'économie. Mais l'Europe est en train de se ressaisir.» R. Barre, in Le Nouv. Observateur, 29 mars, 34 - AFC
1986 - «En chemin, il [A. Minc, dans Le Syndrome finlandais] apporte de l'eau au moulin des 'europessimistes'. Il est vrai que le Vieux Monde est cerné de tous côtés : par l'économie, par la démographie, par la géopolitique. Est-il condamné pour autant à devenir un protectorat soviétique ? » Le Nouv. Observateur, 3 janv., 40 - AFC