| ![]() ![]() ![]() ![]()
europessimisme, euro-pessimisme n.m. ÉCON. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «Pourquoi les capitaux affluent-ils aux Etats-Unis ? On entend dire tous les jours, même par des gens avertis, et cela me stupéfie : mais où voulez-vous investir ailleurs qu'aux Etats-Unis ? Soit, mais, incontestablement, le mouvement est exagéré. Reagan inspire confiance et, personne ne mettant, pour l'instant, en doute cette vérité, le mouvement s'auto-entretient. L'hyper-optimisme américain se nourrit en outre de l'euro-pessimisme, l'envers de la même médaille. Du coup, l'afflux de capitaux aux Etats-Unis renforce le dollar.» T. de Montbrial, in L'Express, 15 févr., 33 - AFC
1985 - «HERMAN KAHN et son centre de prospective, le Hudson Institute, sont célèbres pour leurs prévisions parfois vraies et souvent fausses. Selon leur dernier rapport qui porte sur les perspectives économiques de l'Europe, celle-ci a toutes ses chances : sus à l'europessimisme, vive l'euro-optimisme ! » Le Nouv. Observateur, 29 mars, 39 - AFC
1985 - «L'europessimisme, comme on dit maintenant, n'est pas tout récent puisque dans ce même journal j'avais commenté, il y a exactement six ans, un livre d'André Danzin, qui n'était pas particulièrement encourageant quant à la vitalité industrielle de l'Europe occidentale.» B. Cazes, in La Quinzaine littéraire, n° 450, 1er nov., 26 - K.G.
1986 - «Soudain, l'horizon s'est éclairci. Les Européens, qui, depuis des années, n'en finissaient plus de se lamenter, se reprennent à espérer. l'euro-optimisme succéderait à l'euro-pessimisme. A l'origine de ce changement d'état d'esprit se trouvent deux événements économiques majeurs qui ont marqué l'année 1985.» P. Bonazza, in L'Express, 21 févr., 46 - AFC
1986 - «Le thème du déclin de l'Europe n'est pas vraiment nouveau. Depuis un siècle il encombre les rayons des bibliothèques, de Valéry à Drieu la Rochelle, de Nietzsche à Spengler, de Kipling à Toynbee. Dans un passé plus proche, les difficultés économiques du Vieux Continent ont fait apparaître un nouvel état d'esprit, l'europessimisme, le blues de l'Europe si l'on préfère.» P. Bonazza, in Le Nouv. Observateur, 31 oct., 42 - AFC
|